• A la recherche du "hollandisme" perdu

    Bonsoir à tous,

     

    Il y a des anniversaires que l'on souhaiterait oublier.

     

    Un président élu est forcément félicité chaque année.

     

    Un président de la République dont les français ont donné sa confiance.

     

    Un président dont le "moi" se répète à plaisir.

     

    Bref, une fête de famille, entre amis et dans la plus stricte intimité.

     

    Cette fête ravit les Plus Sympathisants, conscients qu'une page d'histoire se déroule devant leurs yeux.

     

    Cette fête est populaire, enfin pas trop car elle pourrait "mélanchonner".

     

    A défaut de voir, notre Président se voit et il est satisfait de voir qu'il est vu.

     

    Je pourrais à plaisir m'amuser à railler comme le font tant d'éditoriaux français et étrangers (les plus savoureux sont espagnols et anglais).

     

    Mais l'heure n'est pas à la comédie.

     

    Une comédie humaine se joue devant nos concitoyens, tristes d'être mal gouvernés et frustrés d'être toujous plus spoliés.

     

    La France est une idée, un défi et un reflet d'une Histoire toujours plus bafouée.

     

    La France avait un rôle mais la division est désormais de mise par ces instigateurs et leurs commentateurs.

     

    La critique est aisée et nous le savons bien.

     

    Que pourrait faire un autre sinon d'être en position d'être élu.

     

    Si tôt qu'il est adoubé par le suffrage universelle, le voilà a décevoir et recevoir l'opprobre.

     

    Oui !  Cette anniversaire est triste et symptomatique d'un mal français, déjà tant décrié par un Alain Peyrefitte (http://www.lexpress.fr/culture/livre/1976-le-mal-francais-par-alain-peyrefitte_810649.html).

     

    La France de 1976 n'est plus celle de 2013.

     

    Surrendetté, gangrenné par une fonctionnarisation du travail, un archaïsme des acquis sociaux et une maladie du moindre effort.

     

    La France n'est plus une nation mais un pays à la dérive qui s'avance toujours plus vers son iceberg salvateur.

     

    La critique est aisée me direz-vous mais que proposez-vous donc, vous le railleur anonyme ?

     

    Railleur, peut-être mais par la force des choses en raison d'une profession de foi par le biais d'une répétition (anaphore) où le candidat Hollande s'est exclamé avec force et conviction :

    (http://lelab.europe1.fr/t/l-anaphore-de-francois-hollande-moi-president-de-la-republique-2261)

     

    Voici quelques une de ces plus célères anapohores :

     

    "Moi, président de la République, je ferai en sorte que mon comportement soit à chaque instant exemplaire,

    Moi, président de la République, il y aura un code de déontologie pour les ministres qui ne pourront pas rentrer dans un conflit d'intérêt,

    Moi, président de la République, j'engagerai de grands débats, on a évoqué celui de l'énergie,

    Moi, président de la République, j'essairai d'avoir de la hauteur de vue."... (Il y a seize tirades parfois plus comiques les unes que les autres).

    Je rappelle que l'anaphore est utilisée pour "la répétition d'un terme à de très nombreuses reprises pour débuter des phrases".

     

    Le candidat "Hollande" promet par répétition, le Président "Hollande" sursoit en attendant la pluie et le "Hollandisme" se perd dans un endoréisme inquiétant.

     

    Comprenez bien, je ne cherche pas accabler le Président de la République Française que je respecte mais le temps passant, les sarcasmes fusent et la notion de "Présidence" se perd dans les méandres d'une absence de vision et de perspective.

     

    Les livres d'économies et les nombreux travaux de chercheurs, entreprises, hommes et femmes de bonne volonté sont présents sur le terrain mais absent des plateaux télévisés où fusent les inepties (http://hsene.over-blog.com/article-jean-d-ormesson-ou-l-inaptocratie-116160492.html) et les mensonges.

     

    Assisterait-on à la République des "Coquins et des copains" telle que définit par l'ancien Ministre de l'Intérieur de VGE, M. Michel Poniatowski.

     

    Le "Hollandisme" est donc une terre aride et peu propice à la culture sinon à celle des hybridations conçus par PMA auprès d'hermaphrodites en âge de convoler en noce.

     

    La réalité économique n'est pas un alizé annonciateur d'un printemps précoce ou tardif.

     

    L'économie réelle est vécue par chacun d'entre-nous et quel soulagement serait d'observer (enfin) un réalisme politique en osmose avec un réalisme économique.

     

    Comme nous proposait jadis Winston Churchill lors des bombardements de Londres "Dormez bien !"

     

    Bien à vous.

     

    PGR

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