• Chers amis bonjour,

     

    Une bonne nouvelle (tardive mais tout de même), nous vient du secteur automobile.

    Le groupe Renault SA est numéro un mondial devant VW (hors PL), Toyota et les américaines (GM et Ford).

    Qui aurait pu imaginer cela il y a quelques années.

    La persévérance et l'innovation payent toujours !!!

    Schumpeter doit se réjouir dans sa tombe.

     

    "Le groupe Volkswagen, autre prétendant au titre, a annoncé mercredi avoir vendu un volume record de 10,74 millions de véhicules l'an dernier - malgré le scandale du « Dieselgate » qui a explosé il y a deux ans. « Mais cela inclut 200.000 poids lourds, qui ne doivent pas être comptabilisés », a souligné le PDG de Renault. Quant au japonais Toyota, il publiera ses chiffres définitifs vers le 25 janvier, mais il a annoncé fin décembre qu'il tablait sur 10,35 millions de véhicules vendus en 2017 (y compris les poids lourds).

    Sur les seules voitures et véhicules utilitaires, l'arrivée à l'automne 2016 de Mitsubishi au sein de l'Alliance Renault-Nissan (qui consolide aussi depuis l'an dernier les chiffres de sa filiale russe Avtovaz) a donc permis aux trois partenaires de monter sur la première place du podium. « Ce n'est pas un objectif, c'est une satisfaction », a commenté Carlos Ghosn devant les députés, soulignant notamment la force que donnent de tels volumes sur les économies d'échelle. « Cela va nous permettre de renforcer la compétitivité de l'Alliance », a-t-il ajouté.

    Des rentabilités différentes

    Pour de nombreux observateurs, la course à la taille ne doit toutefois pas être un but en soi. « C'est important pour l'image, d'autant que Carlos Ghosn en avait fait un objectif lors de l'acquisition de Mitsubishi par Nissan. La taille permet aussi de mutualiser les coûts fixes dans de grandes usines, par exemple, ou encore de générer des économies sur les achats », reconnaît Xavier Caroen, analyste chez Bryan Garnier. Mais elle n'est pas forcément un gage de rentabilité : les constructeurs peuvent aussi générer de meilleures marges en protégeant leur « pricing power » sur de moindres volumes. »

     

    Plus intégrés, les grands concurrents de l'Alliance affichent de fait une rentabilité plus élevée, avec une marge supérieure à 6 % pour Volkswagen, et à 7 % pour Toyota, à comparer avec une fourchette de 5 à 6 % pour la combinaison des trois partenaires de l'Alliance, selon les calculs de Xavier Caroen.

    Fort potentiel de croissance

    Reste que le partenariat original bâti par Carlos Ghosn, basé sur l'indépendance des partenaires, présente aussi un fort potentiel de croissance. « Il n'y a pas de cannibalisation ni entre les zones ni entre les modèles », relève Xavier Caroen. Renault est plus fort en Europe, Nissan est présent aux Etats-Unis et en Chine, Mitsubishi en Asie du Sud-Est. « A l'inverse, chez Volkswagen, les modèles de la marque sont en concurrence avec Skoda ou Seat en Europe », poursuit l'analyste.

    Une complémentarité qui devrait jouer à plein avec  l'approfondissement de l'Alliance, annoncée par Carlos Ghosn en septembre  : le plan à moyen terme prévoit que 9 des 14 millions de véhicules produits en 2022 par les trois partenaires, soit 65 % du total, seront fabriqués sur des plates-formes communes, contre environ 30 % aujourd'hui. De quoi maximiser les économies d'échelle et augmenter encore les synergies.


    En savoir plus sur https://www.lesechos.fr/industrie-services/automobile/0301165651672-renault-nissan-numero-un-mondial-selon-carlos-ghosn-2145685.php#sczrQ37FyOo1cmcf.99

     

    Bien à vous.

    PGR

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  • Bonjour à tous,

    Les aléas financiers montrent ou démontrent que les fluctuations de ces dernières semaines ne sont que purement d'amortissement. Les valeurs du GAFAM ont dégringolé pour mieux remonter afin de rémunérer les actionnaires en dividendes et repartir pour de nouveaux dividendes encore plus élevés.

    Ainsi va la vie dans ce système économique.

    Voyez plutôt.

    Le yo-yo des valeurs boursières du GAFAM se poursuit       Le yo-yo des valeurs boursières du GAFAM se poursuit    Le yo-yo des valeurs boursières du GAFAM se poursuit

        Valeurs GAFAM 23/01/2018                         Valeurs GAFAM 09/02/2018                         Valeurs GAFAM 23/02/2018

     

    Comme vous pouvez le constater, le GAFAM s'est même enrichi par une valorisation supérieure du début de l'année notamment pour les valeurs Amazon et Microsoft. Seul Facebook serait un peu à la peine, mais avec plus de 537 milliards de $ de valorisation boursièreet dans une moindre mesure Google (Alphabet)  !!!

     

    Bien à vous.

    PGR

     

     

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  • Bonjour/Hello,

     

    Quelle retour des choses !!!

    Les GAFAM gravissaient des sommets financiers et descendent ensemble vers des abimes financiers...

    Voyez plutôt :

     

            Chute des valeurs boursières des GAFAM - Stocks Crash by GAFAMChute des valeurs boursières des GAFAM - Stocks Crash by GAFAM

                               

     

     

     

      

     

                   Cotations le 9/02/2018                                                                                          Cotations le 23/01/2018

     

    Les valeurs et titres les plus affectés sont celles d'Apple, Google et Facebook...

    Ce yo-yo est magnifique est illustre le sens et la nature du capitalisme.

    Ce n'est pas un Krack boursier mesdames et messieurs mais juste une prise de bénéfice à la hauteur des enjeux car les fondamentaux sont très bons ...

    A bientôt.

    Bien à vous.

    PGR

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  • Bonjour à tous,

     

    Je vous livre cet extrait d'une valorisation boursière en temps réel des GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft).

    Les valorisations boursières donnent le tournis et posent problème.

    Voyez plutôt.

    GAFAM = 5,6,7,8,9.

    Autrement dit, ces cinq entreprises inscrite au" NASDAQ Composite" et côté à New York pèsent actuellement :

    544,5+651,7+709,2+813,7+906,1 = 3 625,1 milliards de dollars ! Soit 2 957,3 Euros

    A titre de comparaison, la bourse d'Euronext Paris a une capitalisation boursière totale de 2 600 milliards d’euros.

    Donc, ces cinq sociétés valent davantage qu'une place financière d'un pays membre de l'UE et du G10 !

    On peut craindre la suite, c'est à dire, la force de dissuasion qu'elles peuvent avoir au niveau international et leurs impacts au niveau mondial.

    Mais attention aux valorisations boursières chinoises comme le groupe Tencent et sa filiale WeChat qui caracole avec les valeurs Facebook et Amazon.

    La guerre est lancée ?

    Bien à vous amis terrien.

    PGR

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  • Chers amis,

     

    Déjà cinq ans que ce blog existe et qu'il alimente le cours du temps et parfois de l'histoire.

    De nombreux articles et analyses devraient alimenter celui-ci si le temps m'est disponible.

    Je vous alloue l'un d'entre-eux.

     

    Bonne lecture.

    PGR

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  • Bonsoir,

    Et oui, une bonne nouvelle consécutive au Brexit des Iles Britanniques, nous sommes redevenus la 5° puissance mondiale.

    "

    Avec la chute de la livre sterling, qui est passée mercredi à 1,17 euros, la France aurait récupéré son rang de cinquième puissance mondiale. Problème: le calcul ne se fait pas aussi facilement.

    Encore une conséquence du Brexit? D'après les calculs de Reuters mercredi, la France aurait ravi au Royaume-Uni la place de cinquième puissance mondiale - que l'Hexagone avait perdu en 2014. Grâce à une nouvelle chute de la livre sterling, le PIB français aurait doublé celui du royaume. La réalité est un peu plus complexe.  

    Une histoire de taux de change

    Selon Reuters, le PIB du Royaume-Uni atteignait les 1,864 milliards de livres en 2015 - un chiffre issu des données du Fonds monétaire international. Mercredi, la livre sterling a enregistré une nouvelle baisse, tombant sous la barre des 1,17 euros. Une première depuis 2013.

    Le Royaume-Uni n'a pas encore exactement cédé la cinquième place dans le classement des puissances mondiales.

    afp.com/Leon NEAL

    Avec la chute de la livre sterling, qui est passée mercredi à 1,17 euros, la France aurait récupéré son rang de cinquième puissance mondiale. Problème: le calcul ne se fait pas aussi facilement.

    Encore une conséquence du Brexit? D'après les calculs de Reuters mercredi, la France aurait ravi au Royaume-Uni la place de cinquième puissance mondiale - que l'Hexagone avait perdu en 2014. Grâce à une nouvelle chute de la livre sterling, le PIB français aurait doublé celui du royaume. La réalité est un peu plus complexe.  

    Une histoire de taux de change

    Selon Reuters, le PIB du Royaume-Uni atteignait les 1,864 milliards de livres en 2015 - un chiffre issu des données du Fonds monétaire international. Mercredi, la livre sterling a enregistré une nouvelle baisse, tombant sous la barre des 1,17 euros. Une première depuis 2013.  

     Conséquence: avec ce nouveau taux de change, le PIB du Royaume-Uni échoue à 2,172 milliards d'euros, rapporte Reuters... Moins que celui de la France, qui était de 2,182 milliards d'euros l'année dernière. Paris dépasse donc Londres.
     

    Sauf que quelques heures après cette heureuse nouvelle, la livre sterling est remontée. Le Royaume-Uni est donc repassé, pour quelques instants, à nouveau en tête. La raison est simple: le PIB ne se calcule pas en temps réel, justement pour éviter ces fluctuations liées à la monnaie.  

    Pour savoir si le Royaume-Uni a bel et bien perdu une place au classement, il convient donc d'attendre quelques mois, voire un an. Comme l'indique Le Monde, le rapport du FMI attendu en octobre prochain constituera un bon indicateur en la matière. 

    Mais il n'est pas impossible que ce revirement de situation advienne. Si les entreprises venaient à délocaliser, en plus des incertitudes sur les marchés financiers, la France pourrait effectivement doubler le Royaume-Uni. Sans compter sur la possible survenue d'une crise immobilière au Royaume-Uni. Mais Londres pourrait tout aussi bien profiter de la chute de la livre sterling, qui donnerait un coup d'accélérateur à ses exportations, rappelle Le Monde. Rien n'est donc (encore) joué. 

    http://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/brexit-la-france-est-elle-vraiment-redevenue-la-cinquieme-puissance-mondiale_1810184.html

    Bonne soirée.

    PGR

     

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  • Hello,

    Les programmes de Clinton et Trump, deux visions de l’Amérique

    Le candidat républicain à l’élection présidentielle, Donald Trump, défend un projet isolationniste pour les Etats-Unis. Sa rivale démocrate, Hillary Clinton, prône au contraire l’ouverture.

    • Politique étrangère

    Donald Trump souhaite que les alliés des Etats-Unis au sein de l’Alliance Atlantique (OTAN) payent plus pour assurer leur propre sécurité. Si ce n’était pas le cas, il menace de sortir de l’organisation. Par ailleurs, il estime que celle-ci doit se concentrer plus sur la lutte contre le terrorisme et les flots migratoires et moins sur la force de dissuasion envers la Russie.

    Concernant l’organisation Etat islamique (EI), le candidat républicain a appelé à sa destruction sans donner plus de détails, invoquant la nécessité de préserver un « effet de surprise ». En Syrie, M. Trump est favorable à laisser à la Russie plus de latitude d’action, considérant que Moscou est mieux placé que les Etats-Unis pour intervenir dans ce pays. Sur les relations avec l’Iran, le républicain dénonce l’accord sur le nucléaire conclu par Barack Obama à l’été 2015, estimant que les Etats-Unis n’ont pas obtenu suffisamment de concessions. Il souhaite le renégocier.

    Sur l’OTAN, Hillary Clinton prend l’exact contre-pied de M. Trump, considérant que l’organisation est au contraire un bouclier essentiel qu’il convient de renforcer pour faire face aux velléités d’expansion de la Russie. Dans la lutte contre l’EI, elle appelle à un renforcement des raids aériens américains en Irak et en Syrie et souhaite instaurer une zone d’exclusion aérienne en Syrie.

    Mme Clinton soutient l’accord nucléaire avec l’Iran, mais reste très critique sur l’attitude de Téhéran, notamment à propos des violations répétées des résolutions du Conseil de sécurité concernant ses essais de missiles balistiques, appelant à de nouvelles sanctions. Elle veut également accroître la pression sur la Corée du Nord pour que le pays abandonne l’arme nucléaire.

    • Sécurité

    Pour lutter contre le terrorisme, M. Trump propose d’autoriser la torture. Il a appelé également à tuer les familles des terroristes pour dissuader les candidats au djihad. En décembre 2015, après l’attaque terroriste de San Bernardino (Californie), M. Trump envisageait une interdiction totale de l’entrée aux Etats-Unis pour les musulmans, avant de reculer face à l’impossibilité constitutionnelle d’appliquer une telle mesure. Le candidat veut désormais limiter l’interdiction du territoire américain aux ressortissants des « Etats et nations terroristes », tout en réclamant une « extrême vigilance » pour les musulmans désirant se rendre aux Etats-Unis.

    Mme Clinton estime au contraire qu’une telle mesure nuirait aux relations américaines avec le monde musulman et ne ferait qu’alimenter la capacité de recrutement de l’EI. Elle propose de renforcer les liens et le dialogue avec les leaders des communautés musulmanes aux Etats-Unis.

    • Immigration

    M. Trump appelle à l’édification d’un mur de 1 600 kilomètres le long de la frontière mexicaine afin d’endiguer l’immigration illégale en promettant que Mexico financerait le projet. Le candidat républicain veut également tripler le nombre d’agents de l’immigration, tout en annonçant l’expulsion des onze millions d’immigrants sans papiers qui vivent actuellement aux Etats-Unis. Il a également promis de revenir sur le droit du sol, qui permet à quelqu’un né aux Etats-Unis d’obtenir la nationalité américaine.

    De son côté, Hillary Clinton veut lancer une vaste réforme de l’immigration, avec notamment la régularisation des immigrants sans papiers à condition qu’ils n’aient pas commis de crimes violents.


    • Santé

    M. Trump déclare vouloir abroger la loi sur l’assurance-santé, dite Obamacare, adoptée en 2010. Il veut permettre aux personnes qui souhaitent s’assurer par leurs propres moyens de déduire le montant des cotisations de leurs impôts.

    Mme Clinton, elle, veut seulement améliorer le dispositif en élargissant l’accès aux systèmes publics de couverture maladie Medicare (jusqu’à présent réservé aux plus de 65 ans) et Medicaid (réservé aux plus modestes).

    Sur le prix des médicaments, les deux candidats sont sur la même longueur d’onde en promettant d’autoriser les importations de ceux vendus moins cher à l’étranger et en donnant à Medicare le droit de négocier les tarifs avec les laboratoires.

    • Famille

    M. Trump a proposé de permettre aux familles de déduire de leurs impôts le coût de garde d’enfants. Concernant le congé maternité, qui n’existe pas aux Etats-Unis de façon universelle, il propose d’accorder six semaines payées comme une indemnité chômage. Pour les frais de garde d’enfants, Mme Clinton s’est engagée à les plafonner à 10 % des revenus du foyer grâce à des aides publiques. Elle prône également l’instauration d’un congé parental correspondant aux deux tiers du salaire.

    • Avortement

    M. Trump s’est aligné sur les positions du Parti républicain en affirmant que l’embryon « a un droit fondamental à la vie qui ne peut être enfreint ». Il avait envisagé un temps de punir les femmes qui ont recours à l’avortement avant de faire marche arrière. Au contraire, Hillary Clinton veut assurer à chaque femme le droit à l’avortement avec un accès universel à des services de santé de qualité.

    • Armes à feu

    Le programme du candidat républicain réaffirme que la détention d’armes à feu est « un droit naturel et inaliénable (…). Un droit donné par Dieu à l’autodéfense ». Sa rivale démocrate, elle, souhaite étendre les contrôles sur les antécédents des acheteurs et encadrer les foires et les ventes sur Internet.

    • Economie

    M. Trump promet de consacrer 1 000 milliards de dollars (900 milliards d’euros) au développement des infrastructures en s’appuyant notamment sur des partenariats public-privé. Sur le plan fiscal, il veut faire passer le taux d’imposition fédéral le plus élevé de 39,6 % à 33 %. L’impôt sur les sociétés serait abaissé à 15 % (contre 35 % actuellement) et la taxe foncière supprimée.

    Sur la question du salaire minimum fédéral, M. Trump estimait fin 2015 qu’il était « trop élevé », mais s’est dit récemment favorable à le relever à 10 dollars contre 7,25 actuellement. M. Trump a par ailleurs promis la renégociation de l’Accord de libre-échange nord-américain (Alena), responsable, selon lui, des délocalisations vers le Mexique. Il s’oppose également au partenariat transpacifique (TPP), en cours de ratification.

    Comme son adversaire, Mme Clinton souhaite lancer un plan de développement des infrastructures qu’elle a chiffré à 275 milliards de dollars. Dans le même temps, elle propose de relever la fiscalité des plus riches en plafonnant les niches fiscales et en instaurant notamment un taux minimum d’imposition de 30 % pour les foyers gagnant plus de 2 millions. Elle veut aussi relever les taxes foncières et augmenter la fiscalité sur la transmission du patrimoine.

    Mme Clinton s’est également engagée à relever à 12 dollars le salaire minimum fédéral, laissant une latitude aux Etats fédérés pour passer à 15 dollars comme son concurrent dans les primaires, Bernie Sanders, le réclamait. Enfin, sur le libre-échange, la candidate ne compte pas revenir sur l’Alena, mais reste opposée au TPP.

    • Environnement

    M. Trump a promis qu’il annulerait l’accord de Paris sur le climat et qu’il supprimerait l’Agence de protection de l’environnement (EPA). Il veut également lever les restrictions à la production d’énergies fossiles et relancer le projet d’oléoduc Keystone XL. De son côté, Mme Clinton veut mettre l’accent sur le développement des énergies renouvelables pour « alimenter chaque maison en Amérique en 2020 ». Si elle ne compte pas relancer Keystone, elle souhaite en revanche poursuivre l’exploitation du gaz et du pétrole de schiste, même si elle veut durcir les règles d’extraction.

    • Université

    Alors que M. Trump est peu loquace sur ce sujet, Hillary Clinton veut instaurer la gratuité des frais universitaires dans le premier cycle pour les familles gagnant moins de 85 000 dollars. Elle s’est dite prête également à effacer la dette étudiante des jeunes entrepreneurs.

     
    Bonne soirée élective...
    PGR
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  • Bonjour à tous,

    La première économie mondiale n'est pas florissante en termes de croissance et de perspective économique.

    Les informations que je vous donne montreront qu'il faut relativiser ces analyses car l'Europe et les Etats-Unis sont des espaces économiques et financières à part entière qui ont leur propre moteur de croissance et de développement.

    Qu'en est-il des autres entités (Pays d'Amériques du Sud, Afrique et l'Asie hors Chine et même l'Inde...)... ?

    A vos crayons ...

    "L'analyse révèle que les liens économiques entre la Chine et les États-Unis d'une part et la Chine et l'Europe d'autre part ne sont pas assez forts pour que le ralentissement de l'économie chinoise enraye la croissance américaine ou compromette la reprise européenne, quand bien-même notre scénario tablant sur un « atterrissage brutal » venait à se réaliser. 

    Le ralentissement de la croissance chinoise pèse-t-il sur l'économie mondiale ?

    Légende :
    Le scénario de base table sur une croissance chinoise de 6,9% en 2015 et de 6,5% en 2016.
    Le scénario d'un atterrissage en douceur de l'économie repose sur l'hypothèse d'une croissance de 5,5% tandis que celui d'un atterrissage brutal table sur l'hypothèse d'une croissance de 3,5% en 2016.

    Notre système de modélisation des liens commerciaux nous a permis de calculer qu'un atterrissage brutal de l'économie chinoise - c'est-à-dire un ralentissement de la croissance économique de 6,9% en 2015 à 3,5% en 2016, entraînerait une contraction de 0,3 % de la croissance en Europe et aux États-Unis.

    Toutefois, l'impact serait plus important sur les pays asiatiques et sur les pays exportateurs de matières premières. Un atterrissage brutal de l'économie chinoise grèverait la croissance des pays développés exportateurs de matières premières et des pays développés d'Asie de 1,7 et 1,4 % respectivement.

    Les pays émergents exportateurs de matières premières seraient également affectés, mais la chute des cours du pétrole pèse davantage sur leurs économies que la contraction de la demande chinoise.

    Le ralentissement de l'économie chinoise peut affecter d'autres marchés via différents canaux de transmission. Nous avons toutefois choisi de cibler notre analyse sur les liens commerciaux.

    Notre analyse est fondée sur les données de l'OCDE relatives aux échanges commerciaux en valeur ajoutée, lesquels permettent de mesurer de manière plus précise les liens commerciaux entre les pays que les données relatives aux échanges commerciaux classiques.

    Cet exercice doit constituer une analyse de risque. Notre scénario de base repose sur l'hypothèse d'une croissance chinoise de 6,9% en 2015 et de 6,5% en 2016.

    L'analyse révèle que les liens économiques entre la Chine et les États-Unis d'une part et la Chine et l'Europe d'autre part ne sont pas assez forts pour que le ralentissement de l'économie chinoise enraye la croissance américaine ou compromette la reprise européenne, quand bien-même notre scénario tablant sur « atterrissage brutal » venait à se réaliser. Plus important encore, les deux régions profitent de la baisse des cours des matières premières.

    A l'inverse, les investisseurs doivent se montrer particulièrement prudents vis-à-vis des pays étroitement liés à la Chine et fortement dépendants des matières premières.

    Par ailleurs, l'exposition macroéconomique peut se révéler différente de l'exposition des entreprises à la Chine car ces dernières peuvent tirer une partie de leurs revenus de filiales établies en Chine ou afficher une exposition à la Chine qui diffère sensiblement de l'exposition macroéconomique globale.

    Vous voyez, ce n'est pas si simple...

    Donc, la réalité n'est que l'apparence de ce que l'on veut bien comprendre et voir.

    Bien à vous.

    PGR

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  • Bonjour à tous,

    L'économie est pleine de surprise et récemment, j'avais sélectionné un article que je travaille, relatif au bulle spéculative et plus spécialement, celle qui agissent sur l'espace économique nord-américain.

    Mais une bulle c'est quoi ?

    "Une bulle financière ou bulle spéculative correspond à une situation où le cours des titres augmente fortement et atteint des niveaux jugés, par une petite minorité de personnes lucides, comme globalement excessifs en comparaison avec la valeur réelle des actifs. Elle s'achève généralement par un éclatement de la bulle et une baisse rapide des cours La première bulle mémorable eut lieu en Hollande avec la spéculation sur les bulbes tulipes au milieu du XVIIe siècle."  (Source lesEchos)"

    Une bulle c'est aussi.

    "On peut définir une bulle comme une hausse très importante du prix d’un actif ou d’un ensemble d’actifs financiers (actions, obligations), immobiliers ou matières premières, selon un processus continu et autonome. La hausse initiale entraîne des anticipations de hausses futures qui elles-mêmes attirent de nouveaux investisseurs sur les marchés. La hausse des prix se nourrit alors d’elle-même. Cette hausse « irraisonnée » est ainsi progressivement déconnectée de l’état de l’économie réelle. La bulle financière est suivie le plus souvent d’un retournement des anticipations et d’une chute brutale des prix qui peut s’accompagner parfois d’une crise financière.

    Un phénomène qui a commencé au 17e siècle

    Depuis le XVIIème siècle, des épisodes de bulle brouillent à intervalles réguliers la formation des prix sur les marchés. Le premier phénomène constaté date de 1637 ! Nous sommes aux Pays-Bas, le marché des tulipes enregistre alors une progression de 3.000 % avant de s’effondrer de 99 %, pour finalement quelques mois après retrouver un prix d’équilibre se situant à 10 % du plus haut. En 2001, quelques siècles plus tard, la planète Internet connaît elle aussi sa bulle spéculative aux répercussions majeures.
    Comment expliquer ces épisodes de bulles ? Une bulle est souvent due à la combinaison de deux grands phénomènes. Le premier est une expansion des crédits à faible taux d’intérêt ; le second est une confiance généralisée dans les fondamentaux économiques (croissance potentielle soutenue, plein emploi, productivité,…) considérés, à tort ou à raison, comme favorables et durables, et qui constituent la base d’un mouvement de hausse des prix. Il s’ensuit un mimétisme euphorique et collectif qui incite les acteurs économiques à acheter en suivant le plus grand nombre en espérant gagner rapidement et beaucoup. En définitive, en période de bulle, les investisseurs sous-estiment les risques et surestiment les rendements attendus.

    Bulle internet, bulle immobilière, et bulle chinoise

    Après la bulle des années 1998-2000 sur les valeurs internet qui poussait à acheter très cher des sociétés informatiques en lourdes pertes dans la perspective d’hypothétiques résultats futurs, puis celle de 2008 constituée autour de l’immobilier américain et des crédits hypothécaires accordés aux ménages à bas niveaux de revenus accédant à la propriété sans réelle possibilité de remboursement de leurs crédits (crise des « subprimes »), nous assistons aujourd’hui à une crise boursière mondiale directement liée à l’éclatement d’une bulle spéculative dont la source est en Chine.

    Entre le plus haut du 12 juin 2015 à 5186,35 et le plus bas du 25 août 2015 à 2965,15, l’indice composite de Shanghai a perdu 42,8 % de sa valeur. Cette chute considérable, certes après une hausse de l’indice de 150 % en un an, a entraîné l’ensemble des bourses mondiales dans son sillage, le Dow Jones perdant plus de 10 % et le CAC 40 plus de 14 % entre leurs plus hauts de l’année et les cours au 25 août.

    Les bulles financières américaines qui menacent l'économie mondiale

    Les bulles financières américaines qui menacent l'économie mondiale

    Quelles conséquences économiques ?

    Les conséquences de l’éclatement des bulles sont variables.

    La bulle internet

    L’éclatement de la bulle internet a généré une baisse de 63 % du CAC 40 entre le sommet de septembre 2000 et le point bas atteint en mars 2003. Elle s’est certes accompagnée d’un ralentissement de la croissance mais celui-ci a été sans commune mesure avec la « grande récession » de l’après déclenchement de la crise des subprimes.  

    La bulle des subprimes

    L’éclatement de la bulle des subprimes a en effet eu des conséquences particulièrement graves du fait de l’ampleur des surendettements, d’abord bancaires puis ensuite étatiques. L’effondrement du marché immobilier en 2007 se propagea d’abord au secteur financier américain qui avait  accordé des prêts hypothécaires sans discernement, puis au secteur bancaire  hors des États-Unis. En effet, de nombreuses banques étrangères avaient acquis des produits financiers créés à partir de ces prêts « subprime » afin de bénéficier de la rentabilité élevée qu’ils offraient. C’est de cette façon que le risque lié aux prêts hypothécaires américains s’est diffusé à l’ensemble des économies développées. La défiance se généralisa entre les banques, qui ne se prêtaient plus entre elles. En août 2007, les banques centrales des pays développés durent procéder en urgence à des injections de liquidités afin d’empêcher la paralysie du système bancaire. Mais les défaillances bancaires se multiplièrent dès l’automne 2007 et surtout avec la faillite de la Lehman Brothers en septembre 2008 : la crise des subprimes s’était transformée en crise bancaire et financière, obligeant alors les Etats à intervenir à la fois pour sauver les établissements bancaires qui étaient au bord de l’asphyxie, et par la suite pour tenter de relancer la croissance économique qui s’était effondrée. Il en est résulté de forts dérapages dans les comptes publics de la plupart des pays occidentaux, dérapages qui ont par la suite été à l’origine de la crise des finances publiques, notamment en Europe.

    La bulle asiatique

    L’éclatement de la bulle boursière asiatique, qui intervient après la crise grecque et dans un contexte de baisse très importante des prix des matières premières (par exemple le cours du brent est passé en une année de 100 $ environ à moins de 40 $ à fin août 2015), touche « stricto sensu » des acteurs asiatiques (petits porteurs chinois encouragés à investir en bourse et ayant pensé que « les arbres montent jusqu’au ciel »). Cet éclatement a immédiatement impacté les bourses mondiales, non pas parce que des investisseurs du monde entier ont subi des pertes mais en raison du contexte économique chinois et notamment de la crainte d’un ralentissement sensible de la croissance chinoise. Compte tenu du poids de la Chine dans le commerce et l’économie mondiale, la confiance des acteurs économiques et des investisseurs financiers du monde entier pourrait en être durablement affectée, ce qui au final pourrait impacter négativement la croissance mondiale.  C’est la raison pour laquelle l’intervention des autorités chinoises, qui ont décidé de relancer les investissements dans les infrastructures du pays pour un montant de près de 200 milliards de dollars, et de la banque centrale qui a réagi le lendemain du krach en abaissant ses taux d’intérêt, était essentielle pour rassurer les marchés financiers.

    L’intervention des banques centrales apparait cruciale lors de l’éclatement d’une bulle financière, car, en injectant des liquidités et/ou en réduisant les taux d’intérêt, elles peuvent contribuer significativement à rétablir la confiance des investisseurs et à éviter que la crise financière affecte l’économie réelle via, d’une part, une baisse de la consommation des ménages dont la richesse s’est réduite avec l’effondrement des cours boursiers et, d’autre part, une restriction des sources  de financement des entreprises. (Source : http://www.lafinancepourtous.com/Decryptages/Mots-de-la-finance/Bulle-financiere)

     

    DONC !!! LES USA NOUS PRÉPARENT UN NOUVEAU KRACH !!!

    Encouragés par les taux faibles, les Américains multiplient les emprunts. Des milliards de dollars de dettes s'accumulent dans le portefeuille des banques, faisant craindre aux économistes une nouvelle crise financière d'ampleur.

     

    "Une nouvelle crise financière se profile-t-elle à l'horizon? Pour de nombreux observateurs, la réponse est oui. En cause, les nombreuses bulles d'endettement qui fleurissent aux États-Unis et qui menacent d'éclater. À celle révélée dans le secteur de l'énergie par la chute du pétrole s'ajoute une remontée des crédits à la consommation. Quelles sont ces bulles? Et quels risques portent-elles? Le Figaro fait le point.

    • La bulle des schistes

    La chute des cours du pétrole (-60% depuis juin 2014) met en difficulté le secteur énergétique américain, et plus spécifiquement le secteur du schiste. Même si les sociétés de forage ont fait preuve d'une certaine résistance à la dégringolade des prix, de plus en plus de faillites sont signalées. Selon le cabinet Haynes & Boone LLP, 42 sociétés productrices de pétrole et de gaz ont mis la clé sous la porte l'an dernier. Entre janvier et mars, neuf autres sont venues grossir la liste. Problème: ces sociétés sont assises sur une montagne de dette, les banques ayant financé le secteur à tour de bras lorsqu'il était florissant. Parmi les sociétés en faillite, certaines, comme Samson Resources, ont laissé derrière elles une dette de plus de 4 milliards de dollars. Il se murmure que SandRidge Energy, dont la dette est du même niveau, serait la prochaine sur la liste. Tout comme Energy XXI. D'après Haynes & Boone, les 51 entreprises en faillites décomptées pour le moment ont déjà laissé aux banques une ardoise de 17, 4 milliards de dollars. On estime que plus de 200 milliards de dollars de titres à hauts risques ont été émis dans ce secteur.

    Les bulles financières américaines qui menacent l'économie mondiale

    Fin février, JPMorgan Chase a annoncé une augmentation de 60% de ses provisions pour couvrir ses prêts à risque dans le secteur de l'énergie. «Je pense que nous n'avons vu que le début de l'étendue des faillites dans le pétrole et le gaz», ajoutait, alarmiste, Doug Petno, le patron des activités de banque commerciale.

    • La bulle des prêts automobiles

    C'est la bulle la moins connue. Elle est pourtant l'une des plus dangereuses du moment à en croire certains analystes. Les encours totaux des prêts automobiles aux États-Unis s'élevaient fin 2015 à 1060 milliards de dollars, selon la Fed de New York. Encouragés par la baisse des prix du pétrole, les taux bas et les facilités octroyées par les banques, les Américains se ruent sur le marché automobile, comme en témoignent les ventes record de voitures outre-Atlantique. Problème: les crédits souscrits atteignent des sommets alarmants. Plus grave encore, ils sont octroyés à tous, y compris aux personnes les moins solvables. Ces prêts à risque sont d'ailleurs appelés «subprime auto loans»... Comme ceux de l'immobilier, ils sont souvent titrisés par les banques et redistribués aux investisseurs via divers produits financiers.

    D'après une note alarmiste publiée en février dernier par Fitch, ces subprimes représentent 20,8% du total des prêts auto soit 220 milliards de dollars. Selon l'agence, 5% d'entre eux font déjà l'objet de retards de paiment supérieurs à 60 jours, un taux qui n'avait plus été observé depuis septembre 2009. Les Américains les plus fragiles ayant souscrit ces crédits auto font face à des taux d'intérêt très élevés. Le moindre imprévu financier dans le mois les empêche de payer. Et ces cas de figure risquent de se multiplier. Le pourcentage de prêts auto subprime proche du défaut pourrait grimper à 10% d'ici fin 2016, prévient Fitch. «Les prêts subprime auto sortent du bois car la situation est inquiétante. D'autant plus que les taux d'intérêt augmentent aux États-Unis, ce qui risque de mettre encore en difficulté certains foyers», souligne Nicolas Chéron de chez CMC Markets. «Bien que ce niveau ne soit pas encore alarmant, l'industrie devrait garder un œil vigilant pour voir ce qui va se passer dans les prochains mois», prévient Fitch.

    • La bulle des prêts étudiants

    La dette contractée par les étudiants américains pour financer leurs études représentait 1230 milliards de dollars à fin 2015, selon la Fed. La grande majorité de ces prêts étudiants sont financés par l'État mais distribués par des agents ou des banques privées. Avec le bond du coût des études, ils deviennent incontournables. Les jeunes Américains débutent donc généralement leur vie active avec un crédit d'en moyenne 30.000 dollars. Confrontés au chômage ou des emplois moins rémunérateurs que prévu, certains luttent pour rembourser leur dette.

    Cette bombe à retardement inquiète de plus en plus d'économistes. D'autant plus qu'elle a des répercussions macroéconomiques. Les jeunes actifs endettés limitent leur consommation ou n'empruntent plus pour se payer un logement. Pour tenter d'y remédier, Barak Obama avait en juin 2014 élargit le dispositif «pay as you earn» (remboursez en fonction de ce que vous gagnez) qui plafonne à 10% des revenus mensuels les remboursements sur les prêts étudiants fédéraux. Une mesure visiblement insuffisante. D'après la Fed, le taux de défaut a grimpé à 11,5% à fin 2015. Certains retraités n'ont même pas encore fini de rembourser...

    • La bulle des cartes de crédit

    Malgré les taux d'intérêt élevés qui y sont associés, les Américains sont très nombreux à réaliser leurs achats avec une carte de crédit. Trop, selon une étude de CardHub, publiée début mars. D'après cette dernière, en 2015, le montant total lié à cette dette s'élevait à 917,7 milliards de dollars. Sur le seul quatrième trimestre, le niveau de cette dette a grimpé de 52,4 milliards, du jamais vu depuis 2008-2009. «Les utilisateurs de carte de crédit reviennent à leurs mauvaises habitudes pré-crise», déplorent les auteurs. Chaque foyer utilisateur de ces cartes possède une dette moyenne de 7879 dollars, un montant qui se situe à moins de 500 dollars du niveau à partir duquel la dette est insoutenable, affirme l'étude. «Nous sommes dangereusement proches de ce point de basculement et les défauts montent en flèche», constate CardHub.

    Les bulles financières américaines qui menacent l'économie mondiale

    De nombreux observateurs s'inquiètent des effets de ces bulles sur l'économie américaine et craignent une contagion à l'ensemble de l'économie mondiale en cas d'éclatement. «Les niveaux d'endettement sont énormes et doivent nous mettre en alerte», affirme Nicolas Chéron qui dit observer une «escalade psychologique» proche de celle qui avait précédé la crise de 2008. «Les banques vont déjà très mal et beaucoup sont inquiets. Cela peut arriver à tout moment. Il manque juste l'élément déclencheur. En 2008, c'était Lehman Brothers. Cette fois, ce sera peut-être une grande banque européenne qui aura trop d'actifs pourris ou la faillite d'un grand groupe énergétique. Tout ira alors très vite», ajoute l'analyste. Seule solution pour éviter ce scénario, selon lui: faire passer aux banques des stress tests sur ces énormes dettes et amener à une plus grande prise de conscience du danger par les États. «Malheureusement, ces derniers ne semblent pas avoir retenu les leçons de la crise de 2008», déplore-t-il.

    http://www.lefigaro.fr/economie/le-scan-eco/decryptage/2016/03/25/29002-20160325ARTFIG00005-prets-etudiants-automobiles-ces-bulles-americaines-qui-menacent-l-economie.php

    Bien à vous.

    PGR

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  • Bonjour à tous,

     

    Un article d'un hebdomadaire me confirme le problème de la répartition des richesses dans le monde et finalement entre les pays du Nord et du Sud, les NPI (nouveaux pays industrialisés c'est-à-dire nous), les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) et les Pays émergents (c'est-à-dire une centaine de pays) et le reste c'est-à-dire une centaine de pays...

    L'OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Économique) produit et délivre moult documents s'agissant de leurs pays membres (une vingtaine d'où le G20) et les quelques pays très riches c'est-à-dire le G10.

    Bref, la redistribution des richesses n'est pas un problème en soi sinon pour ceux qui ne sont pas du bon côté.

    Lisez plutôt.

     

    "Le rapport sur les inégalités d'Oxfam révèle que le patrimoine cumulé des 1% les plus riches du monde dépasse désormais celui des 99% restants. L'ONG appelle les participants au Forum de Davos à se mobiliser contre les paradis fiscaux qui privent les États de ressources importantes.

    À deux jours de l'ouverture du forum de Davos, l'ONG Oxfam a publié un rapport accablant sur la répartition des richesses dans le monde. «L'écart entre la frange la plus riche et le reste de la population s'est creusé de façon spectaculaire au cours des douze derniers mois» selon le rapport d'Oxfam intitulé «Une économie au service des 1%».

    Le patrimoine cumulé des 1% les plus riches du monde dépasse désormais celui des 99% restants. L'ONG avait prédit que ce phénomène serait observé en 2016. Il l'a été avec un an d'avance sur ses prévisions.

    La concentration des richesses s'est tant accélérée ces dernières années que «62 personnes possèdent autant que la moitié la plus pauvre de la population mondiale» alors que ce chiffre était de 388 il y a cinq ans.

    62 individus, dont 53 hommes, possèdent donc autant de richesses que les 3,5 milliards de personnes les plus pauvres du monde.

    La moitié des super-riches vivent aux États-Unis et 17 sont originaires d'Europe. Les autres viennent de Chine, du Brésil, du Mexique, du Japon et l'Arabie saoudite.

    Pour Winnie Byanyima, directrice d'Oxfam international, «le monde est devenu plus inégalitaire et la tendance s'accélère». L'ONG dénonce le rôle des paradis fiscaux et interpelle les participants au Forum de Davos. 7.600 milliards de dollars détenus par des individus sont placés dans des paradis fiscaux.

    Gabriel Zucman, professeur adjoint à l'Université de Californie, estime que si les revenus provenant de cette richesse étaient imposés, cela rapporteraient 190 milliards aux Etats du monde.

    «Les entreprises multinationales et les riches élites ne suivent pas les mêmes règles que les autres, en refusant de payer des taxes dont la société a besoin pour fonctionner. Le fait que 188 des 201 premières entreprises mondiales soient présentes dans au moins un paradis fiscal montre qu'il est temps d'agir» estime Winnie Byanyima qui sera présente à Davos.

    Selon l'ONG, neuf entreprises sur dix appartenant aux «partenaires stratégiques» du Forum sont présentes dans les paradis fiscaux. «Nous ne pouvons pas continuer à laisser des centaines de millions de personnes souffrir de la faim alors que les ressources qui pourraient les aider sont amassées par quelques personnes en haut de l'échelle» déplore Manon Aubry, chargée des questions de justice fiscale et d'inégalités chez Oxfam France.

    «Nous devons interpeller les gouvernements, entreprises et élites économiques présentes à Davos pour qu'ils s'engagent à mettre fin à l'ère des paradis fiscaux qui alimentent les inégalités mondiales et empêchent des centaines de millions de personnes de sortir de la pauvreté» affirme Winnie Byanyima.

    L'an dernier, plusieurs économistes avaient contesté la méthodologie utilisée par Oxfam. L'ONG avait défendu l'instrument de mesure utilisé dans cette étude: le patrimoine net, c'est-à-dire les actifs détenus moins les dettes.

    http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2016/01/18/20002-20160118ARTFIG00009-oxfam-1-de-la-population-mondiale-possede-autant-que-les-99-restant.php

    Instructif ?

    A priori, cela rejoindrait la thèse de l'économiste néo-kéynésien J.Stiglitz dans son livre "Le prix de l'inégalité".

    La redistribution des richesses dans le monde

    Bien à vous.

    PGR.

     

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  • Bonjour à tous,

    Accéder au plus haute distinction (1er constructeur européen et récemment 1er constructeur mondial) ne dégage pas une marque aussi compétitive et fiable que peut être le groupe VW de se dégager de ses responsabilités.

    L'environnement et le dégagement de CO2 sont des éléments incontournables des discussions et rencontres sur le devenir de notre planète.

    La création du concept "Blue-Motion" était un engagement de la marque VW

     

    "L’appellation Blue Motion de Volkswagen désigne les modèles les plus propres et les plus sobres en consommation de carburant de la gamme de ce constructeur automobile.

    Principe de la Blue Motion

    Le concept Blue Motion consiste à utiliser un ensemble de solutions techniques qui concourent à optimiser la performance énergétique et à réduire les émissions polluantes des modèles conventionnels.

    Ces techniques se concentrent sur quatre aspects :

    • le moteur ;
    • les systèmes de transmissions du carburant et du mouvement ;
    • la réduction des forces de frottement ;
    • les dispositifs de dépollution.

    Le moteur

    • Adoption du système Stop & Start qui coupe le moteur automatiquement à l’arrêt ;
    • Recours à la technologie de la suralimentation du moteur (moteur TSI) qui permet d’obtenir des performances mécaniques supérieures tout en profitant des économies de carburant du downsizing.

    La transmission du carburant et du mouvement

    • Optimisation de l’admission du carburant : technique d’injection directe (TDI), injection sous pression et fractionnement de l’injection (système d’injection flexible haute pression à rampe commune) ;
    • Gestion optimisée des passages de vitesse avec la boîte de vitesse robotisée à double embrayage dite Direct-Shift Gearbox (DSG). Cette boîte de vitesse évite les phases de sous-régime et de sur-régime et améliore donc l’efficacité du moteur ;
    • Freinage régénératif qui soulage le frein moteur et recharge la batterie électrique.

    La réduction des forces de frottement

    • Pneus à faible résistance au roulement ;
    • Amélioration de l’aérodynamisme : châssis abaissé, conception des grilles d’aération…

    Les dispositifs antipollution

    • Généralisation des filtres à particules ;
    • Mise en place d’un système de traitement postcombustion des gaz d'échappement par réduction catalytique sélective (RCS). Ce procédé RCS réduit les émissions d’oxydes d’azote en transformant les NOx en diazote (N2) et en eau.

    http://www.futura-sciences.com/magazines/environnement/infos/dico/d/developpement-durable-blue-motion-7309/

    (d'autres sites dont VW ont pu développer ce concept).

    http://www.volkswagen.co.uk/technology/think-blue

    ou encore

    http://volkswagen-innovations.fr/1-bluemotion-

     

    BREF !!!

    VW rassure le monde automobile, les "drivers" et les associations/Organismes internationaux/Etats/consommateurs/... dans sa politique volontariste de respect de l'environnement.

    Et PATATRAS !!!

    "Scandale Volkswagen : une crise qui arrive au plus mauvais moment.

    Au lendemain d'une traumatisante crise managériale, le géant allemand de l'automobile affronte une grave crise aux États-Unis, un pays échaudé par les scandales automobiles à répétition. Le groupe allemand est déjà en grande difficulté sur ce marché où ses ventes ne décollent toujours pas et ce malgré de lourds investissements consentis. À tout cela, s'ajoute la baisse de ses ventes en Chine, son premier marché mondial. L'action s'est écroulée de 17% lundi faisant perdre près de 15 milliards de dollars de capitalisation boursière au groupe.

    L'année 2015 sera-t-elle l'année du retournement pour le groupe Volkswagen ? En tout cas, le géant allemand de l'automobile affronte une nouvelle crise qui risque de lui coûter cher, cette fois, en dollars sonnants et trébuchants...

    Le groupe a mis en place un système qui permet à une voiture d'émettre moins de gaz polluants lorsque celle-ci subissait un contrôle. Avec cette méthode élaborée aux seules fins délictueuses, le groupe a délibérément organisé un incroyable système de triche contre une autorité officielle sur le territoire américain. Et les autorités américaines auront d'autant moins de scrupules à sanctionner Volkswagen qu'il s'agit d'un groupe étranger.

    Une Amérique échaudée par les scandales

    La société américaine sera tout autant sévère compte tenu des scandales de sécurité routière qui sévissent ces dernières années. Depuis un an et demi, près de 30 millions de voitures ont ainsi été rappelées pour des problèmes d'airbags. Le fournisseur de ces airbags, le Japonais Takata, vit l'enfer des rappels et doit rendre des comptes aux autorités américaines qui réclament des millions de documents techniques.

    En 2009, Toyota avait également trébuché aux États-Unis pour un problème de blocage de la pédale d'accélérateur. Cet incident avait coûté extrêmement cher à la marque, mais cela avait surtout atteint l'image de la marque. Dans ces deux cas, les constructeurs avaient péché parce qu'ils n'avaient pas immédiatement reconnu leur faute. Ils ont fait trainer les choses avec les autorités compétentes et ainsi provoqué l'agacement de celles-ci qui s'en plaignaient dans les médias. General Motors, lui, a tenté de jouer la transparence face au problème de commutateur d'allumage qui bloquait les airbags. Un problème très grave qui a causé plusieurs décès. Le troisième constructeur mondial s'en est tiré finalement avec une amende de 900 millions de dollars, tandis que Toyota avait dû régler une amende de 1,2 milliard de dollars. Les Américains ne transigent pas sur la transparence.

    "Tricher n'est pas rentable", avait averti le ministre de la Justice

    Pour Volkswagen, le mal semble avoir déjà été commis. Le caractère prémédité de cette arnaque sera durement jugé. Selon la presse américaine, l'amende pourrait atteindre les 18 milliards de dollars (16 milliards d'euros). Ce chiffre est sans commune mesure avec l'amende infligée au groupe Hyundai-Kia qui avait pourtant exagéré l'efficience de ses motorisations en termes d'émissions de pollution. Le groupe sud-coréen avait alors écopé d'une amende de... 100 millions de dollars. Lors de l'annonce de cette décision en novembre 2014, le secrétaire d'Etat à la Justice avait même indiqué : "Ceci enverra un message fort selon lequel tricher n'est pas rentable."

    Le groupe automobile allemand devra donc gérer une longue procédure avec les autorités américaines. Il a d'ores et déjà reconnu sa culpabilité afin de tempérer le mécontentement d'une administration tatillonne.

    Ironie du sort, le constructeur a triché sur un marché qui semble lui échapper. Ainsi, la marque Volkswagen ne parvient pas à percer aux États-Unis, ses ventes sont en baisse (-2,4% au premier semestre). Le groupe perd même de l'argent puisqu'il vient d'inaugurer à grand frais une usine dans le Tennessee. Enfin, le plus dramatique, c'est que Volkswagen a triché sur des motorisations diesels, soit moins de 5% du marché automobile américain. Il est vrai que cette motorisation connaissait un regain d'intérêt ces dernières années et qu'elle représentait une part importante de ses ventes sur place (+23% en août). Mais depuis le début de l'année, l'Allemand n'a vendu que 55.000 voitures diesel outre-Atlantique... Il se retrouve ainsi dans la situation de devoir payer une somme colossale pour un marché minuscule...

    Confiance rompue ?

    Le groupe devra rendre des comptes partout dans le monde. Séoul et même Berlin ont annoncé qu'ils allaient revoir les contrôles des produits du constructeur allemand. L'image de la marque risque également d'en prendre un coup, elle qui se targuait d'appliquer une rigueur sans compromis.

    Après la crise managériale du printemps, où Ferdinand Piëch s'est fait éjecter du Conseil de surveillance pour avoir fomenté un coup d'Etat contre le PDG Martin Winterkorn, c'est un nouveau coup de semonce qui s'abat sur le géant allemand. Plus rien ne semblait arrêter le groupe qui se propulsait vers la place de numéro un mondial (acquise au premier semestre de cette année). Mais les nuages s'accumulent désormais avec le ralentissement du marché chinois qui touche particulièrement Volkswagen (les ventes ont chuté de plus de 6% au premier semestre).

         | Lire notre analyse Qu'est ce qui ne va pas chez Volkswagen ?

    Le précédent Toyota

    Cet épisode rappelle la crise vécue par Toyota en 2011 aux États-Unis sur le défaut des pédales d'accélération. Le nouveau PDG d'alors, le petit-fils du fondateur Akio Toyoda avait jugé que cette crise était la conséquence d'une course effrénée à la taille. Il avait décidé d'en finir avec cette obsession de la première place mondiale pour se concentrer sur la qualité.

    L'avenir dira si Volkswagen en tire une analyse similaire. Ce qui est certain, c'est que cette affaire ne fait que commencer. La baisse de 17% du titre Volkswagen, soit près de 15 milliards d'euros de capitalisation boursière, n'est qu'un avant-goût de ce qui risque d'arriver dans les prochains mois : provisions sur les comptes, peut-être d'autres scandales, des répercussions dans les ventes... Dès lors, il s'agira pour Martin Winterkorn d'agir en subtilité, d'assurer une communication efficace, s'il ne veut pas servir de fusible... quelques mois à peine après avoir conforté sa place à la tête du groupe.

    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/automobile/fraude-volkswagen-une-crise-qui-arrive-au-plus-mauvais-moment-507122.html

    Cinq questions pour comprendre le scandale Volkswagen

    • Pourquoi Volkswagen est-il accusé de «tricherie»?

    Ce qui est reproché au constructeur. Le constructeur allemand aurait équipé ses modèles diesel d'un logiciel capable de tromper les tests de mesure anti-pollution des autorités. C'est-à-dire de leur faire croire qu'un modèle était moins polluant que ce qu'il n'était en réalité. Cela constitue une violation du Clean Air Act, la loi sur l'air propre, en vigueur aux Etats-Unis. «Utiliser un appareil pour échapper aux règles visant à garantir un air propre est illégal et constitue une menace pour la santé publique», a tonné Cynthia Giles, une des responsables de l'Agence fédérale de protection de l'environnement (EPA), citée dans le communiqué de l'agence, parlant d'actes «très graves».

    Un logiciel étudié pour la triche. Le logiciel déclenche un mécanisme interne de limitation des gaz polluants permettant au véhicule de passer le test sans encombre et de se voir décerner un certificat de bonne conduite écologique. Une fois le test fini, le mécanisme anti-pollution se désactive et le véhicule libère alors davantage de gaz polluants, et notamment du dioxyde d'azote ou Nox, lié à de graves maladies respiratoires dont l'asthme.

    Pas d'impact sur la sécurité. L'agence EPA a bien précisé dans son communiqué que cette tricherie n'avait aucun effet sur la sûreté des voitures concernées.

    Les véhicules concernés. Cinq modèles appartenant à Volkswagen sont dans le collimateur des autorités. L'EPA a ainsi incriminé les Golf, Jetta, Passat, Beetle et Audi A3 fabriqués entre 2009 et 2015 (2014-2015 pour la Passat), pour un total de 480.000 véhicules touchés aux Etats-Unis. Mardi, coup de tonnerre: le constructeur annonce que plus de 11 millions de véhicules dans le monde sont équipés du fameux logiciel de trucage.

    • Qui sont ceux par qui le scandale est arrivé?

    L'université de Virginie-Occidentale. Le professeur Gregory J. Thompson, qui anime le Centre pour les émissions, les moteurs et les carburants alternatifs, dans cette université, a effectué une série de tests pour mesurer les polluants émis par les moteurs de certaines voitures, dont deux Volkswagen, en conditions d'utilisation réelle. Début 2014, les résultats tombent: la différence entre les données publiées par le constructeur et les mesures effectuées sont énormes.

    L'International Council of Clean Transportation (ICCT). C'est à la requête de cette ONG opérant dans les transports écologiques que les tests ont été conduits. Elle convainc l'EPA de lancer une enquête... qui conduira les autorités à découvrir le fameux logiciel de trucage.

    » Pour en savoir plus, lire notre article: Une ONG et une université ont fait tomber Volkswagen

    • Que risque Volkswagen?

    Une vague de rappels sans précédent. Aux Etats-Unis, le constructeur a été prié par les autorités américaines de rappeler tous les véhicules vendus sur le sol américain concernés. Ce qui devrait lui coûter très cher, d'une part financièrement mais aussi en termes d'image. Volkswagen va devenir «un paria pour le gouvernement et peut-être aussi pour les consommateurs américains», juge ainsi Max Warburton, analyste de Bernstein.

    Une amende colossale... Au titre de la violation du Clean Air Act, le constructeur risque aux Etats-Unis une amende de 37.500 dollars par véhicule, soit une facture de totale de 18 milliards de dollars pour les véhicules concernés outre-Atlantique.

    ... mais peu surprenante. L'industrie automobile se retrouve régulièrement dans le collimateur de la justice américaine et sont sévèrement sanctionnés pour leurs irrégularités. En mars 2014, Toyota, accusé de dissimuler un dysfonctionnement de la pédale d'accélérateur de certains de ses modèles, qui avait provoqué cinq accidents mortels aux Etats-Unis, avait écopé d'une amende d'1,2 milliard de dollars, un record. La justice américaine se montre intraitable avec les cachottiers et les pénalités augmentent en flèche depuis quelques années. Banques et laboratoires se disputent jusqu'à maintenant les plus grosses amendes pour tromperie mais Volkswagen pourrait bien pulvériser tous les records.

    » Pour en savoir plus, lire notre article: Scandale Volkswagen: la justice américaine a la main lourde

    Un impact financier déjà conséquent. Le groupe a d'ores et déjà annoncé qu'il passerait une provision de 6,5 milliards d'euros pour faire face au scandale. Mais celui-ci est encore loin d'avoir connu son épilogue et les pertes pourraient s'avérer bien plus importantes pour Volkswagen.

    Sa place de n°1. Au premier semestre, l'Allemand avait ravi la place de leader mondial à Toyota, qui l'occupait depuis 2012. Bien que le groupe écrase la concurrence en Europe, sa situation est loin d'être suffisamment stable pour lui éviter de vaciller sous le poids du scandale. Le ralentissement de l'économie chinoise, un marché-clé pour le constructeur, fait planer des craintes sur ses prochains résultats.

    Un renouvellement de direction. La direction du groupe se remet à peine d'une «césure historique» entre le président du conseil de surveillance et le patron opérationnel du groupe, Martin Winterkorn. Mais l'Allemagne, où se situe le siège du groupe, met d'ores et déjà la pression sur la direction et nombreux sont ceux à demander la démission de Martin Winterkorn.

    » Pour en savoir plus, lire notre article: L'Allemagne met la direction sous pression

    • Et en Europe?

    Le Vieux continent exposé. Selon l'ONG qui a contribué à révéler le scandale, l'International Council on Clean Transportation, il n'est «pas exclu» que Volkswagen ait eu recours aux mêmes techniques de dissimulation en Europe, a déclaré son directeur exécutif Drew Kodjak dans un entretien à l'AFP. «Il appartient aux régulateurs du continent de déterminer s'ils sont oui ou non en présence d'un logiciel trompeur comme aux Etats-Unis.»

    Une enquête en France. Dans un communiqué, Ségolène Royal précise avoir demandé des «propositions d'actions» aux instances françaises compétentes, l'Union technique de l'automobile, du motocycle et du cycle (UTAC), service désigné par l'État français auprès de la Commission européenne pour réaliser les essais d'homologation.

    L'Allemagne et l'Italie également remontées. Berlin a d'ores et déjà ordonné des «tests approfondis» sur tous les modèles diesel de la marque Volkswagen. L'Italie, par la voix du ministère des Transports, a elle aussi annoncé l'ouverture d'une enquête.

    Vers une enquête européenne. Une enquête est nécessaire «au niveau européen», a estimé mardi le ministre des Finances Michel Sapin. «Nous sommes sur un marché européen, avec des règles européennes, c'est celles qui doivent être respectées.»

    Craintes pour le diesel. Si le diesel est marginal outre-Atlantique, il représente près de 60% des ventes en France. Et l'un des principaux arguments de vente des constructeurs reste qu'il s'agit d'un des carburants les plus propres du marché. Un marketing du «diesel propre» battu en brèche par les dernières révélations autour de Volkswagen.

    » Pour en savoir plus, lire notre article: Scandale Volkswagen: un coup porté au slogan du «diesel propre»

    D'autres constructeurs scrutés. Comme aux Etats-Unis, Michel Sapin a fait valoir que pour «rassurer» les citoyens, il semble «nécessaire» de mener également des contrôles sur d'autres constructeurs européens que Volkswagen. Une requête soutenue par les constructeurs français: un telle procédure «permettra de confirmer que les constructeurs français respectent les procédures d'homologation en vigueur dans tous les pays où ils opèrent», indique un communiqué du Comité des constructeurs français d'automobiles.

    » Pour en savoir plus, lire notre article: L'affaire qui sème le doute sur les tests en Europe

    • Comment ont réagi les marchés?

    Volkswagen perd le tiers de sa valeur en Bourse. Le titre a perdu près de 30% de son cours à la Bourse de Francfort en trois jours. Ce sont donc plus de 22 milliards d'euros qui se sont envolés. Au cours actuel, la capitalisation boursière du groupe est en effet tombée à 50 milliards d'euros.

    Tout le secteur automobile fragilisé. Victimes collatérales du scandale, les autres constructeurs européens et notamment ceux qui misent gros sur le diesel, ont subi les craintes des investisseurs. Peugeot chute de plus de 9% en l'espace d'une semaine et Renault abandonne 8%. La chute des plus grandes valeurs automobiles pèse aussi sur le CAC 40 qui perdait plus de 2,5% mardi matin.

     http://www.lefigaro.fr/economie/le-scan-eco/explicateur/2015/09/22/29004-20150922ARTFIG00230-cinq-questions-pour-comprendre-le-scandale-volkswagen.php

    Les vraies raisons du scandale VW

    Wait and See.

    Bonne lecture.

    Bien à vous.

    PGR

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  • Bonsoir,

     

    Un sujet perturbe un grand nombre d'acteurs de par le monde, la crise chinoise.

    Elle paraissait impensable et pourtant elle est là !

    Nous sommes saisis par l'effroi et déjà, elle se faufilait en novembre 2014 !

    La Banque Centrale Chinoise baissait ces taux directeurs dans l'indifférence générale, mais pas tout à fait ...

     

    "Baisse surprise des taux en Chine pour doper la croissance

    vendredi 21 novembre 2014 14h20
     
     
    Le quartier des affaires de Pudong à Shanghai. La banque centrale chinoise a annoncé vendredi une baisse de ses taux directeurs pour la première fois en plus de deux ans afin de soutenir une économie dont le rythme de croissance devrait être au  plus bas en 24 ans cette année. /Photo prise le 21 novembre 2014/REUTERS/Aly Song
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    par Koh Gui Qing et Jason Subler 

    PEKIN (Reuters) - La Chine a surpris les marchés financiers vendredi en annonçant une baisse de ses taux d'intérêt, une décision qui vise à soutenir la croissance de son économie face à la multiplication des signes de ralentissement.

    Cette baisse de taux, la première depuis plus de deux ans, intervient au moment où le secteur manufacturier chinois est à la peine et où le marché immobilier, longtemps l'un des moteurs de l'expansion du pays, préoccupe les observateurs.

    "Cela intervient juste après les chiffres décevants des PMI (les indices des directeurs d'achats-NDLR) montrant que l'activité manufacturière se rapproche dangereusement de la contraction", a commenté Alexandre Baradez, chef analyste d'IG à Paris. "La banque centrale chinoise emboîte désormais le pas à la Fed, à la BCE et à la BoJ."

    Les Bourses européennes, tout comme le pétrole et d'autres matières premières, étaient en forte hausse vers 14h00, après cette baisse des taux chinois. L'indice paneuropéen FTSEurofirst 300 gagnait 1,77% et le baril de Brent prenait plus de deux dollars à 81,40.

    La Banque populaire de Chine (PBoC) a abaissé le taux de référence des prêts à un an de 40 points de base à 5,6%.

    Le taux des dépôts à un an a été abaissé de 25 points de base à 2,75%, a ajouté la PBoC, qui a précisé que ces décisions prendraient effet samedi, 22 novembre.

    "Le problème des difficultés de financement et du coût du financement reste saillant dans l'économie réelle", a déclaré la PBoC dans un communiqué.

    La banque centrale a parallèlement annoncé une poursuite de la libéralisation des taux d'intérêt avec le relèvement du plafond des taux créditeurs qui peuvent être servis sur les dépôts à 1,2 fois le taux de référence contre 1,1 fois précédemment.  "

    http://fr.reuters.com/article/businessNews/idFRKCN0J511E20141121

     

    Et donc, voilà une histoire en marche et en février 2015.

     

    "La Chine tire profit de la reprise américaine

    Le Monde.fr | 08.03.2015 à 14h04 • Mis à jour le 08.03.2015 à 15h13 | Par Harold Thibault (Shanghaï, correspondance)

    Dans un port de Lianyungang en mars.

    L’excédent commercial de la Chine a atteint un niveau record en février 2015, sous l’effet de l’amélioration de la demande de ses grands partenaires et de la chute du prix du pétrole, mais aussi du ralentissement de la consommation nationale.

    Le surplus du commerce extérieur de « l’atelier du monde » a atteint 60,6 milliards de dollars (55,8 milliards d’euros) au deuxième mois de l’année, selon les données publiées, dimanche 8 mars, par les douanes chinoises.

    Les exportations de la Chine ont bondi de 48,9 % en février par rapport au même mois l’année précédente, pour atteindre 169 milliards de dollars, et ce alors qu’elles avaient subi une contraction de 3,2 % en janvier.

    Effet de calendrier

    Cette progression est d’abord liée au calendrier. Le Nouvel An lunaire tombait le 19 février cette année, de sorte que les usines chinoises ont fortement travaillé en amont de la semaine de congés, pendant laquelle l’économie tourne au ralenti, tandis que cette fête avait eu lieu à la fin du mois de janvier l’an dernier.

    Même malgré cet effet de base, les ventes de la Chine au reste du monde enregistrent une réelle progression : elles gagnent 15 % sur les mois de janvier et février cumulés. La reprise en Amérique est une source de demande majeure, les livraisons de la Chine vers les Etats-Unis progressant de 21 % sur les deux premiers mois de l’année. Elles gagnent 13 % à destination de l’Europe.

    « Les exportations continuent d’apporter un soutien bienvenu à la croissance, à l’heure où la demande intérieure est morose », constate Louis Kuijs, économiste de la Royal Bank of Scotland sur la Chine, dans une note rédigée dimanche.

    Car les importations de la Chine baissent de 20,5 % en février sur un an, confirmant la tendance, après les 19,9 % de chute relevés en janvier. La baisse du cours du baril de pétrole ces derniers mois est un facteur explicatif important, mais il n’est pas le seul.

    Demande intérieure affaiblie

    La demande intérieure chinoise est réellement affectée par le ralentissement de la croissance. Après avoir constaté une progression de 7,4 % du produit intérieur brut (PIB) de la deuxième économie de la planète sur l’ensemble de l’année 2014, en deçà de l’objectif établi, les dirigeants chinois ont annoncé, jeudi 5 mars, qu’ils visaient environ 7 % de croissance pour l’économie chinoise en 2015.

    Parmi les objectifs présentés lors de la session annuelle de l’Assemblée nationale populaire, actuellement en cours, le premier ministre, Li Keqiang, a également précisé que la Chine tablait sur une croissance de 6 % de son commerce extérieur cette année.

    L’objectif d’une progression de 7 % du volume cumulé des importations et exportations n’avait pas été atteint en 2014, les échanges de la Chine avec le reste du monde ne gagnant que 3,4 % sur l’ensemble de l’année.


    En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/03/08/la-chine-tire-profit-de-la-reprise-americaine_4589514_3234.html#RSy9BfhYEz1Se0pS.99
     
    DONC TOUT VA BIEN !!!
     
     
    ET ... en JUILLET 2015 ...
     

    "La situation économique de la Chine agite de nouveau les marchés financiers. L'activité manufacturière en Chine s'est contractée en août, confirmant l'essoufflement de la deuxième économie mondiale.

    La ralentissement économique de la Chine se confirme après la publication de chiffres inquiétant concernant l’activité manufacturière du pays, pourtant le pilier traditionnel de sa croissance. Pour la première fois depuis trois ans, l’indice PMI des directeurs d’achat a montré une contraction. Il s’est établi à à 49,7 en août, contre 50 en juillet, selon le chiffre officiel dévoilé mardi 1er septembre par le Bureau national des statistiques (BNS).

    Un autre indicateur PMI calculé indépendamment par le cabinet Markit et publié mardi par le groupe de presse Caixin, dresse même un tableau encore plus sombre. Il est tombé à 47,3 pour août, contre 47,8 en juillet. Ce dernier indice est à son plus faible niveau depuis mars 2009.

    Le secteur des services en ralentissement

    Encore plus inquiétant, le secteur chinois des services, qui constituait jusqu'ici l'un des rares points positifs de la deuxième puissance mondiale, montre à son tour des signes de ralentissement marqué, enregistrant sa croissance la plus lente en plus d'un an. "Au vu de l'activité anémique durant l'été, le produit intérieur brut (PIB) pourrait tomber en dessous de 6,5 % au troisième trimestre", observent les économistes d'ANZ dans une note.

    Ils estiment que pour maintenir une croissance autour de 7 %, l'objectif affiché des autorités chinoises pour 2015, de nouvelles mesures agressives d'assouplissement monétaire seront nécessaires, ainsi qu'une politique fiscale proactive et une libéralisation financière. Mais certains experts estiment que le rythme actuel de croissance de l'économie chinoise est déjà bien inférieur à ces chiffres.

    >> À lire sur France 24 : "Six chiffres pour comprendre la crise boursière en Chine"

    Les investisseurs craignent que les chocs combinés de la dévaluation du yuan et de l'effondrement des indices boursiers chinois cet été aient encore accru les risques sur l'économie et le système financier chinois.

    Pour tenter d'enrayer le ralentissement de l'économie, les autorités chinoises ont mis en œuvre le programme de soutien le plus ambitieux depuis la crise financière mondiale de 2008, à grands renforts d'accélérations des investissements dans les projets d'infrastructures et d'assouplissements à répétition de la politique monétaire.

    Mais l'efficacité de cette approche a été remise en question et certains ont mis en garde contre de nouvelles injections de capitaux dans le système, évoquant "le piège des liquidités" pour des entreprises déjà lourdement endettées.

    La Banque populaire de Chine (BPC) a baissé ses taux d'intérêt ainsi que les taux de réserves obligatoires des banques la semaine dernière pour la deuxième fois en deux mois, au lendemain d'un "lundi noir" (24 août) sur les marchés chinois dont les répercussions ont été ressenties sur les places financières à travers le monde."

    http://www.france24.com/fr/20150901-chine-bourse-ralentissement-activite-accentue-economie-inquietude

     

    FINALEMENT ...

     

    EN SEPTEMBRE 2015.

     

    "Bourses en chute : la Chine face à ses échecs économiques

    Confronté à une situation économique délicate et à l'inquiétude des investisseurs internationaux, le gouvernement de Xi Jinping tente de colmater les faiblesses de son économie. Sans grand succès. 

    24 Août 2015, 17h14 | MAJ : 24 Août 2015, 21h54
     Le président chinois Xi Jinping à Pékin le 17 mai 2015
    Le président chinois Xi Jinping à Pékin le 17 mai 2015 AFP / Saul Loeb

    L'inquiétude générale sur l'état de santé de la deuxième économie mondiale grandit alors que les Bourses dévissent. Malgré les nouvelles assurances des autorités, la Bourse de Shanghaï a encore plongé de 8,5%, lundi, entraînant dans la spirale baissière l'ensemble des places financières mondiales.


    La Chine fait trembler l'économie mondiale... par BFMBUSINESS

    Et aujourd'hui ... ?

     

    La Chine est la deuxième puissance mondiale mais son développement est asymétrique voire dissymétrique.

    Autrement dit, les dirigeants chinois (notamment du PCC) ont voulu faire de leur pays une puissance sans prendre en considération le temps.

    Le temps nécessaire pour introduire une véritable marché intérieur et une croissance endogène efficace.

    Faire la part exclusive des marchés donne les résultats désolants d'aujourd'hui où des millions de souscripteurs chinois vont se retrouver ruiner d'avoir vendu leurs biens immobiliers en tout les cas leurs valeurs capitalistiques au profit d'actions et en surenchérissant par le biais du crédit.

    Aujourd'hui, la correction boursière est sévère, on parle de 2 000 milliards de $ envolés depuis le mois de février, donnée à vérifier.

     

     

    A vous d'apprécier.

    Bien à vous.

    PGR

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  • Bonjour à tous,

     

    Enfin une bonne nouvelle !!!

    La signature de l'accord sur le nucléaire iranien déclenchent une succession de réactions économiques.

    En voici une...

    "Les hommes d'affaires français n'ont pas attendu l'accord officiel sur le nucléaire iranien pour travailler leur retour dans le pays. Ils étaient dans les starting-blocks depuis plusieurs mois. Après des représentants des industries textiles et du machinisme agricole, quatre chambres de commerce et d'industrie - Paris, Marseille, Strasbourg et Grenoble - viennent séparément d'effectuer un voyage exploratoire en Iran.

    De son côté, une délégation du Medef est rentrée mi-juin de Téhéran, où elle a préparé le déplacement d'une cinquantaine d'industriels initialement prévu début juillet. Mais cette visite, qui succède à celle, fortement médiatisée, d'une centaine de grandes entreprises en janvier dernier, a finalement été reportée à fin septembre. Autant à cause du ramadan - mois peu propice aux rencontres officielles - qu'à une signature de cet accord historique légèrement décalée dans le temps entre la République islamique et les pays occidentaux, qui devrait permettre le retour de l'Iran dans le concert des nations.

    Les entreprises françaises attendent beaucoup de la levée des sanctions qui les empêchaient jusqu'à maintenant de commercer avec Téhéran que les Occidentaux soupçonnent de vouloir fabriquer la bombe atomique.

    «L'Iran va rentrer dans un cycle de croissance forte, entre 5 et 10 % par an pendant cinq ans», s'enthousiasme l'un de ces entrepreneurs français, qui rappelle les atouts du pays: l'un des principaux producteurs mondiaux de gaz et de pétrole mais aussi un marché de 80 millions d'habitants avec une jeunesse éduquée avide d'ouverture. Forcément, le gâteau attire le gratin des hommes d'affaires de l'ensemble des pays développés ou émergents.

    «La France risque de passer à côté de 80 milliards de dollars de potentiels contrats à venir, si elle ne change pas de position dans les négociations sur le nucléaire» . Ahmad Akhoundi, ministre ­iranien des Transports

    Si la fermeté des positions françaises sur le nucléaire pourrait pénaliser les entreprises hexagonales dans les secteurs stratégiques, tels que la pétrochimie, l'aéronautique ou la haute technologie - très probablement réservés aux Américains - les marchés de l'automobile, de la pharmacie et de l'agriculture, voire des transports ferroviaires, restent ouverts à la compétition.

    D'ores et déjà, Peugeot-Citroën négocie une coentreprise avec son partenaire historique Iran Khodro en vue de fabriquer la 301, la voiture réservée aux émergents. «Mais les discussions sont difficiles, reconnaît-on à Paris, car les Iraniens ont du mal à pardonner la manière discourtoise avec laquelle Peugeot a succombé aux pressions politiques pour se retirer brutalement d'Iran en 2012.»

    Pendant longtemps, les entreprises françaises ont strictement suivi les consignes officielles de bouder le marché iranien. Mais le mois dernier, «Nicolas de Rivière, le diplomate qui négocie aux côtés des Occidentaux face aux Iraniens nous a convoqués pour délivrer le message suivant: “nous allons vers un accord sur le nucléaire. Dépêchez-vous d'aller en Iran, car vos concurrents sont déjà sur place”», raconte un homme d'affaires présent à cette réunion.

    Raffarin à Téhéran

    Contrairement aux Français, les Allemands, Espagnols et Italiens, eux, n'ont jamais vraiment déserté le marché iranien. Quant aux Américains, ils ont très discrètement tendu des perches, ces dernières années.

    «Téhéran nous fera-t-il payer notre politique très dure à leur égard?», s'interroge un autre industriel, familier de l'Iran. «La France risque de passer à côté de 80 milliards de dollars de potentiels contrats à venir dans le secteur du transport, si elle ne change pas de position dans les négociations sur le nucléaire», avertissait la semaine dernière lors de sa visite à Paris Ahmad Akhoundi, le ministre iranien des Transports.

    «Il faut redonner de la visibilité à la France car les Iraniens apprécient notre technologie». Un industriel du secteur automobile

    Pour rassurer Téhéran, des hommes politiques ont décidé d'aller plaider la cause française auprès des mollahs. Après la visite en mai de quatre sénateurs (deux UMP, un PS et un PC), ce sera au tour du président du Sénat, Gérard Larcher, et de l'ancien premier ministre Jean-Pierre Raffarin d'aller à Téhéran vers le 19 juillet, peu avant celle de l'ex-ministre de la Défense, Hervé Morin. De son côté, le Quai d'Orsay travaille à une visite le 20 juillet du chef de la diplomatie, Laurent Fabius, dans l'espoir de tourner la page des froides relations entre les deux pays, depuis une dizaine d'années. Stéphane Le Foll à l'Agriculture devrait lui succéder à l'automne.

    «Il faut redonner de la visibilité à la France, insiste un industriel du secteur automobile, car les Iraniens apprécient notre technologie.» La compagnie aérienne Mahan Air, propriété de la famille Rafsandjani, un des piliers du régime, vient d'acquérir - via un intermédiaire - neuf Airbus, d'occasion. Si Iran Air devrait renouveler sa flotte d'appareils auprès de l'américain Boeing, Mahan Air, de son côté, pourrait faire le choix d'Airbus. Rien n'est donc encore joué.


    Pétrole: Shell chez les mollahs

    Ce ne sont pas de discrets pourparlers mais bien des discussions officielles. Le géant pétrolier anglo-néerlandais a rencontré des officiels du régime iranien. Une première pour une major occidentale alors que l'embargo sur le pétrole de l'Iran est toujours en vigueur. L'un des dirigeants de l'italien Eni a aussi rencontré le mois dernier le ministre iranien du Pétrole, Bijan Zanganeh, rapporte le Financial Times . Doté des quatrièmes réserves mondiales de brut, l'Iran a besoin des investissements occidentaux pour remettre en état son infrastructure et augmenter sa production.

    Le français Total n'est plus actif en Iran depuis 2008 mais a gardé un bureau de représentation et entretenu ses relations. Tant que les sanctions ne sont pas levées, il ne communique pas. Comme toutes les majors, il attend d'examiner quel type de contrat proposeront les Iraniens."

    http://www.lefigaro.fr/societes/2015/06/25/20005-20150625ARTFIG00263-les-entreprises-francaises-accelerent-leur-retour-en-iran.php

    Finalement, après des conflits provoquant des millions de morts inutiles, la paix fait revenir une certaine espérance dans ce monde si trouble et si troublé.

    Bien à vous.

    PGR

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  • Bonjour à tous,

     

    La crise est un changement mais également une volonté de changement. Ce texte en anglais et en français montre que la lecture d'une crise reste complexe et demande réflexion et une dose d'humilité mais également de compétence.

     

    Bonne lecture (en anglais et en français)

     

    Télécharger « 150627-tweet-greece »

    ou encore

    Bien à vous

     

    PGR

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  • Hello,

     

    Nobel laureate tells TIME that the institutions and countries that have enforced cost-cutting on Greece "have criminal responsibility"

    A few years ago, when Greece was still at the start of its slide into an economic depression, the Nobel prize-winning economist Joseph Stiglitz remembers discussing the crisis with Greek officials. What they wanted was a stimulus package to boost growth and create jobs, and Stiglitz, who had just produced an influential report for the United Nations on how to deal with the global financial crisis, agreed that this would be the best way forward. Instead, Greece’s foreign creditors imposed a strict program of austerity. The Greek economy has shrunk by about 25% since 2010. The cost-cutting was an enormous mistake, Stiglitz says, and it’s time for the creditors to admit it.

    “They have criminal responsibility,” he says of the so-called troika of financial institutions that bailed out the Greek economy in 2010, namely the International Monetary Fund, the European Commission and the European Central Bank. “It’s a kind of criminal responsibility for causing a major recession,” Stiglitz tells TIME in a phone interview.

    Along with a growing number of the world’s most influential economists, Stiglitz has begun to urge the troika to forgive Greece’s debt – estimated to be worth close to $300 billion in bailouts – and to offer the stimulus money that two successive Greek governments have been requesting.

    Failure to do so, Stiglitz argues, would not only worsen the recession in Greece – already deeper and more prolonged than the Great Depression in the U.S. – it would also wreck the credibility of Europe’s common currency, the euro, and put the global economy at risk of contagion.

    So far Greece’s creditors have downplayed those risks. In recent years they have repeatedly insisted that European banks and global markets do not face any serious fallout from Greece abandoning the euro, as they have had plenty of time to insulate themselves from such an outcome. But Stiglitz, who served as the chief economist of the World Bank from 1997 to 2000, says no such firewall of protection can exist in a globalized economy, where the connections between events and institutions are often impossible to predict. “We don’t know all the linkings,” he says.

    Many countries in Eastern Europe, for instance, are still heavily reliant on Greek banks, and if those banks collapse the European Union faces the risk of a chain reaction of financial turmoil that could easily spread to the rest of the global economy. “There is a lack of transparency in financial markets that makes it impossible to know exactly what the consequences are,” says Stiglitz. “Anybody who says they do obviously doesn’t know what they’re talking about.”

    Over the weekend the prospect of Greece abandoning the euro drew closer than ever, as talks between the Greek government and its creditors broke down. Prime Minister Alexis Tsipras, who was elected in January on a promise to end austerity, announced on Saturday that he could not accept the troika’s “insulting” demands for more tax hikes and pension cuts, and he called a referendum for July 5 to let voters decide how the government should handle the negotiations going forward. If a majority of Greeks vote to reject the troika’s terms for continued assistance, Greece could be forced to default on its debt and pull out of the currency union.

    Stiglitz sees two possible outcomes to that scenario – neither of them pleasant for the European Union. If the Greek economy recovers after abandoning the euro, it would “certainly increase the impetus for anti-euro politics,” encouraging other struggling economies to drop the common currency and go it alone. If the Greek economy collapses without the euro, “you have on the edge of Europe a failed state,” Stiglitz says. “That’s when the geopolitics become very ugly.”

    By providing financial aid, Russia and China would then be able to undermine Greece’s allegiance to the E.U. and its foreign policy decisions, creating what Stiglitz calls “an enemy within.” There is no way to predict the long-term consequences of such a break in the E.U.’s political cohesion, but it would likely be more costly than offering Greece a break on its loans, he says.

    “The creditors should admit that the policies that they put forward over the last five years are flawed,” says Stiglitz, a professor at Columbia University.What they asked for caused a deep depression with long-standing effects, and I don’t think there is any way that Europe’s and Germany’s hands are clean. My own view is that they ought to recognize their complicity and say, ‘Look, the past is the past. We made mistakes. How do we go on from here?’”

    The most reasonable solution Stiglitz sees is a write-off of Greece’s debt, or at least a deal that would not require any payments for the next ten or 15 years. In that time, Greece should be given additional aid to jumpstart its economy and return to growth. But the first step would be for the troika to make a painful yet obvious admission: “Austerity hasn’t worked,” Stiglitz says.

     

    Enjoy your knowledge.

     

    Bien à vous.

    PGR

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  • Bonjour à tous,

     

    Selon certains économistes, la crise grecque qui s'annonce est une déclaration de guerre.

    A écouter et ré-écouter.

     

    Bien à vous.

    PGR

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  • Hello,

     

    Read bellow,

    "Republicans, who now control all of Congress, accused the president of seeking to revert to tax-and-spend policies that will harm the economy while failing to do anything about the budget's biggest problem - soaring spending on government benefit programmes.

    The Obama administration said the 4 trillion US dollars (£2.66 trillion) budget represented a strategy to strengthen the middle class and help "hard-working families get ahead in a time of relentless economic and technological change".

    President Obama's budget emphasises the same themes as his State of the Union address last month, when he challenged Congress to work with him on narrowing the income gap between the very wealthy and everyone else.

    "This country's better off than it was four years ago, but what we also know is that wages and incomes for middle class families are just now ticking up," Mr Obama said in an interview broadcast on Monday's Today Show on NBC.

    "They haven't been keeping pace over the last 30 years compared to, you know, corporate profits and what's happening to folks in the very top."

    President Obama is releasing his budget as the economy improves, the federal deficit drops and his poll numbers climb higher.

    His new budget offers an array of spending programs and tax increases on the wealthy that Republican lawmakers have already rejected.

    But it puts Republicans in the politically awkward position of rejecting tax cuts for middle-class families.

    The president also wants to give a huge boost to spending on infrastructure, funded by a one-time tax on profits US companies have amassed overseas.

    President Obama would ease tight budget constraints imposed on the military and domestic programmes back in 2011, when attempts at a bipartisan budget deal failed.

    His budget will propose easing those painful, automatic cuts to the military and domestic agencies with a 7% increase in annual appropriations.

    Many Republicans support the extra military spending but oppose increased domestic spending. Republicans control both houses of Congress for the first time in President Obama's presidency.

    Obama's fiscal blueprint, for the budget year that begins October 1, would leave a deficit of 474 billion US dollars (£315bn). Mr Obama's budget plan never reaches balance over the next decade and projects the deficit would rise to 687 billion US dollars (£456bn) in 2025."

    http://www.independent.ie/world-news/obama-set-for-congress-budget-clash-30956924.html

     

    See you and good WE.

     

    PGR and partners

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  • Hello,

    Read this point of view below...

     

     

    "Having factored in the Watch, Apple TV, cash, the iPhone in China and rumors about other stuff, like cars.

    Cantor Fitzgerald’s Brian White, whose neck was already stuck out further than the rest of the sell-side Apple analysts, stuck it out even further Monday.

    His old price target, $160, was the market high. With his new price target, $180, he’s betting that within 12 months Apple’s market capitalization (stock price times number of shares outstanding) will have passed $1 trillion.

    To put that number in perspective, the total value of the gold mined in all of history, according to the World Gold Council, is roughly $8.5 trillion.

    As White sees it, Apple is firing on all cylinders:


    “Next month, Apple will enter its first new product category in five years, while media reports over the past several weeks have highlighted potential new areas of future innovation. Also, we believe Apple’s iPhone portfolio and position in China have never been stronger. Finally, Apple has shown its commitment to returning cash to shareholders, and we expect more in April. We believe the combination of these forces will drive the market to reward Apple’s stock.”

    Below: Our current spreadsheet of analysts’ 12-month price targets, as up to date as we can make it. Corrections appreciated."

    Brian White Comments: Cantor Fitzgerald sets Apple's market value at $1 trillion

    http://www.cantor.com/press_releases/Cantor_Fitzgerald_sets_Apples_market_value_at_1_trillion_.html

     

    And watch the CNBC talk show ...

     

    See you

     

    PGR (and partners)

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  • Bonjour à tous,

     

    Sans vouloir sombrer dans le pessimisme ambiant, force est de constater que cette récente étude montre une évidence : notre pays en récession et surfiscalisé n'attire plus la jeunesse de notre beau pays.

    Partir n'est donc pas un choix mais une obligation.

    Comment rétablir une connexion entre notre futur et notre présent en faillite ?

    Je vous propose de lire l'article et de vous poser la question suivante : que répondriez-vous à votre fille ou à votre fils s'il vous informer qu'il part à l'extérieur de la France voire à l'extérieur de l'Europe pour travailler, se réaliser et faire sa vie ?

    Préparez bien votre réponse car elle sera déterminante de son retour probable.

     

    "Un sondage OpinionWay pour Prism’emploi qui concerne les jeunes de moins de 25 ans démontre une nouvelle fois leur pessimisme concernant la «situation de l’emploi en France». ils sont plus confiant concernant leur situation personnelle.

    Les jeunes sont massivement pessimistes vis-à-vis du marché de l’emploi en France. Sondage après sondage, cette opinion négative se confirme. C’est encore le cas dans cette enquête d’OpinionWay pour Prism’emploi publié ce mercredi 11 mars, réalisée du 5 au 13 février auprès d’un échantillon représentatif de la population des jeunes français âgés de moins de 25 ans. Dans ce sondage, 80% des jeunes de moins de 25 ans se déclarent pessimistes concernant la «situation de l’emploi en France» et six jeunes sur dix n’excluent pas de «quitter la France pour un emploi».

    Selon cette enquête d’opinion, seuls 17% des jeunes affichent leur optimisme concernant la situation globale de l’emploi en France. En revanche, les moins de 25 ans restent relativement optimistes pour leur propre avenir: 62% des étudiants jugent positivement la situation du secteur auquel ils se destinent, tout comme 58% des jeunes en emploi. Sans surprise, les jeunes demandeurs d’emploi sont nettement moins confiants (26%).

    Une majorité des jeunes aspire à la stabilité

    Mais si «réussir sa vie professionnelle» est un «objectif essentiel» pour 86% des jeunes, le travail reste avant tout «un moyen de gagner de l’argent» (72%) et est moins important que leur vie de famille, priorité numéro un pour 41% d’entre eux. Par ailleurs, pour 38% des jeunes en emploi, l’ambiance est la clef du bonheur au travail, loin devant la rémunération (20%). Pour les jeunes chômeurs, au contraire, le salaire est le critère le plus important (23%), devant la sécurité de l’emploi (18%).

    Enfin, une courte majorité de jeunes aspirent à la stabilité: 55% pensent exercer le même métier jusqu’à la retraite et 51% aimeraient travailler dans la même entreprise toute leur vie."

    http://etudiant.lefigaro.fr/stage-emploi/actu/detail/article/six-jeunes-sur-dix-envisagent-de-quitter-la-france-pour-un-emploi-12665/

     

    Comme on pourrait croire que l'auteur de ces lignes est de droite et fait fi des propositions de l'actuel gouvernement, je vous propose un autre article sur le même sujet.

    "Pour trouver un emploi, 27% des jeunes diplômés envisagent l'étranger.

    Une proportion importante et croissante des jeunes diplômés cherchant un travail pense que leur avenir professionnel se situe à l'étranger plutôt qu'en France, selon un sondage publié lundi.

    Ils sont de plus en plus nombreux. Aujourd?hui, 27% des jeunes diplômés envisagent de se tourner vers l?étranger pour leur avenir professionnel. Lors du premier "baromètre de l'humeur des jeunes diplômés", en 2012, ils n'étaient que 13% à envisager une meilleure carrière à l'étranger.

    Cette opinion est renforcée par le fait qu'une majorité (58%) juge ses chances de trouver un travail dans les six mois peu élevées (+7 points en un an), les plus pessimistes se trouvant en province (62%), indique ce sondage Deloitte-Ifop publié lundi. En recherche d'emploi depuis 15 semaines en moyenne, 38% n'ont eu aucun entretien, 12% un seul et 20% deux occasions.

    Dix semaines en moyenne pour trouver un travail

    Pour décrocher le poste qu'ils occupent, ces derniers déclarent, en moyenne, avoir transmis 16 curriculum vitae. Les diplômées en ont envoyé davantage (19) que leurs homologues masculins (11). Le temps moyen pour décrocher cet emploi a été de dix semaines.

    Lorsqu'ils sont interrogés, 68% des jeunes en poste ont un CDI, 32% un CDD. La proportion de CDI grimpe à 76% pour les diplômés de grandes écoles, mais n'est que de 43% pour les diplômés d'un IUT.

    Pour cette enquête, un échantillon de 1.005 jeunes, représentatif des diplômés (Bac à Bac +5) depuis moins de 3 ans, a été interrogé en ligne du 22 au 31 janvier. Parmi eux, 55% avaient un travail."

    http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20130225trib000750792/pour-trouver-un-emploi-27-des-jeunes-diplomes-envisagent-l-etranger.html

     

    Et encore...

    "De plus en plus de jeunes quittent la France

    La France perd-elle ses forces vives ? La chambre de commerce et d'industrie de Paris-Ile-de-France (CCIP), qui représente 800 000 entreprises, commence à s'inquiéter de voir de plus en plus de jeunes cadres faire leurs valises. Formés dans un pays où la morosité est quasiment devenue un art de vivre, ils se laissent aspirer par une course aux talents devenue mondiale.

    Venez débattre : Les jeunes doivent-ils quitter la France pour réussir ?

    « Depuis quelques mois, constate la CCIP, ces questions majeures font la ‘‘« une »  des médias, en particulier étrangers. Devant d'évidents signes d'une mobilité accrue des jeunes, des cadres dirigeants de grands groupes, des grandes fortunes ou d'entrepreneurs, des observateurs français s'inquiètent de ce qui pourrait s'apparenter à une hémorragie. »

    LE MOUVEMENT D'EXPATRIATION S'ACCÉLÈRE

    Pour y voir plus clair sur la réalité du phénomène, la CCIP a analysé les informations disponibles. Un document, que Le Monde a pu consulter, sera rendu public le 12 mars à l'occasion de deux tables rondes organisées à Paris. L'étude montre que le mouvement d'expatriation s'accélère. La population des Français établis à l'étranger est estimée de 1,5 à 2 millions de personnes. « Qualifiée et active », elle a augmenté de « 3 % à 4 % par an au cours des dix dernières années (soit environ de 60 000 à 80 000 personnes par an) ». Dans le même temps, la population française croissait de 0,6 % en moyenne.

    Fuite des diplômés : « On a fait un petit Anglais »

    Autre sujet d'inquiétude : « Il y a bien un changement majeur de comportement parmi les jeunes générations, avec une nette accélération de leur mobilité, indique l'étude. Chômage et morosité poussent les jeunes au départ. » Notamment les jeunes entrepreneurs, ce qui préoccupe la CCIP.

    Le « baromètre 2014 de l'humeur des jeunes diplômés » réalisé par l'IFOP pour Deloitte, montre que ces derniers accordent peu d'« arguments » à la France pouvant les inciter à y travailler. Le meilleur d'entre eux, la « qualité de vie », n'en séduit que 44 %. En revanche, une majorité déplore « l'état du marché de l'emploi », « l'environnement politique et social » et « l'état de l'économie ».

    LA CRISE A EU UN IMPACT SUR CES DÉPARTS

    Par ailleurs, les expatriés sont moins pressés de rentrer. De 2005 à 2013, la part de ceux qui envisagent un séjour supérieur à dix ans est passée de 27 % à 38 %, relève la CCIP en citant une étude de Mondissimo, un site Internet consacré à l'expatriation. Le baromètre Deloitte montre, lui, que 28 % des jeunes diplômés envisagent une expatriation à vie. « C'est une vraie préoccupation », assure Jean-Marc Mickeler. Le directeur des ressources humaines de Deloitte rappelle que le baromètre précédent avait montré un doublement de la part des jeunes diplômés qui voient leur avenir professionnel à l'étranger : 27 %, contre 13 % en 2012.

    « Pour le pays, oui, cela m'inquiète », confie Pierre-Antoine Gailly, président de la CCIP. Tous ces « signaux faibles » sont préoccupants : « Quelle sera leur portée dans quinze ans ? Les jeunes qui partent reviendront-ils ? »

    « Que les talents français aillent se confronter à leurs alter ego à l'étranger, c'est plutôt positif pour le tissu économique français, dès lors qu'on est capable de les inciter à revenir à un moment ou à un autre, abonde M. Mickeler. La crise et les désillusions vécues par les jeunes ont eu un impact sur ces départs, c'est vrai. Mais il est trop tôt pour crier au loup. » M. Mickeler ne cache néanmoins pas qu'il craint, comme DRH, de voir les meilleurs profils lui filer entre les doigts.

    Pour autant, « l'idée d'un mouvement massif de fuite des talents, spécifique à la France, ne semble pas correspondre à la réalité », tempère le document. Jean-Luc Biacabe, directeur des politiques économiques à la CCIP, qui a supervisé l'étude, souligne que le phénomène est bien plus important au Royaume-Uni, en Italie ou en Allemagne. L'ONU estime que 4,7 millions de Britanniques sont expatriés. « Et trois quarts des Britanniques ne reviennent pas au pays », observe-t-il. L'étude rappelle en outre que « la France attire, elle aussi, des talents. Nous sommes le troisième pays au monde en nombre d'étudiants étrangers accueillis, un facteur d'influence économique. »

    UNE FORME D'ÉMERGENCE DE CITOYENNETÉ EUROPÉENNE ?

    D'ailleurs, M. Biacabe rappelle que la mobilité des jeunes est un objectif politique constant. « On fait l'Europe !, s'enthousiasme-t-il. La moitié des départs se fait vers des pays européens. Peut-on encore parler d'expatriation ? Ne faudrait-il pas plutôt s'en réjouir et y voir une forme d'émergence de citoyenneté européenne ? » Les optimistes voient dans ces mouvements une conséquence heureuse de la mondialisation. Le monde vit la seconde grande vague de migrations après celle de 1880-1930. L'enjeu est de faire de cette « menace » une opportunité économique.

    De la dizaine de grandes entreprises contactées par Le Monde, aucune n'a donné suite à nos demandes d'entretien sur ce sujet, certaines au motif que « l'écrasante majorité de [leurs] salariés ont été recrutés et travaillent à l'étranger ». Les responsables politiques sont plus bavards. « Dire que la mobilité professionnelle est une fuite est une vision étriquée qui ne correspond pas à la réalité. La France ne vit pas en autarcie », déclarait fin 2012 au Monde Hélène Conway-Mouret, ministre déléguée chargée des Français de l'étranger. Et « 70 % rentrent en France dans les dix années ». Le 3 avril, elle organise une conférence sur le thème : « Français à l'étranger, un atout pour la France ».

    Luc Chatel, député UMP de Haute-Marne, défendra, le 8 avril, la création d'une commission d'enquête à l'Assemblée afin d'examiner ce « sujet grave ». Favorable à l'ouverture internationale, l'ex-ministre de l'éducation s'inquiète de « tous ceux qui sont contraints de partir parce qu'ils pensent ne pas trouver un emploi, ne pas pouvoir créer une entreprise… Cela représente une menace pour la France. »

    Attention, plaide Frédéric Lefebvre, député UMP des Français de l'étranger : « Il ne faut pas caricaturer nos compatriotes qui s'expatrient. Ils sont l'un des principaux atouts de la France dans la mondialisation. La logique, ce n'est pas de les dissuader de partir, mais de créer les conditions pour qu'ils maintiennent le lien avec la France. » A l'unisson de la CCIP, il pense qu'il faut « ressouder la diaspora ».

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    En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/03/10/de-plus-en-plus-de-jeunes-quittent-la-france_4380276_3234.html#7uL1LKUsFuVgdhPe.99

    Alors !!!

    C'est l'unanimité au sein des médias !

    De gauche et de droite, c'est le même constat !

    Notre futur nous échappe et que nous restera-t-il ?

     

    Bien à vous.

    PGR

     

     

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  • Bonjour à tous,

    Une nouvelle récente montre que l'un des pays de la zone euro risque de le quitter.

    Il s'agirait de la Grèce.

    Des avis différents convergent vers un seul risque : le coût de la sortie de la Grèce de la zone euro.

    Jugez plutôt :

     

    "L'institut de conjoncture allemand a calculé la facture d'un «grexit» pour le contribuable européen. L'Allemagne serait plus perdante que la France.

    Pour le contribuable français, la facture d'une sortie de la Grèce de la zone euro pourrait être plus salée que prévu. Selon l'institut de conjoncture allemand IFO, relayé par les Echos, le coût maximum d'un «grexit» pourrait atteindre 79,8 milliards pour l'Allemagne et 59,7 milliards d'euros pour la France, contre 40 milliards d'euros envisagés jusqu'à présent (615 euros par Français).

    Si la Grèce sortait de la zone euro et ne remboursait pas ses dettes, la France perdrait en effet 11,4 milliards d'euros de garantie versés à la Grèce lors d'un premier plan de sauvetage en 2010. Puis 31 milliards d'euros versés dans le cadre du FESF, un fond de solidarité créé pour venir en aide aux pays de la zone euro les plus en difficulté et que la France a abondé à hauteur de 20%. Au total, la Grèce a perçu près de 250 milliards d'euros d'aides, sous forme de prêts, à l'occasion des deux plans de sauvetage mis en oeuvre en 2010 et 2012.

    Sortie temporaire de la Grèce

    Mais à ces sommes versées par l'Etat français et équivalentes à un peu plus de 40 milliards d'euros pourraient se greffer d'autres factures. Le contribuable européen pourrait en effet devoir éponger d'autres dettes contractées par la Grèce. Ainsi des achats de titres grecs par la BCE entre 2010 et 2012, qui représentent 20 milliards d'euros. Ou encore des créances de la banque centrale de Grèce détenues par d'autres banques centrales de la zone euro. Enfin, la France et l'Allemagne ont apporté leur garantie à des prêts contractés par la Grèce auprès du FMI...

    Le président de l'institut économique allemand, Hans-Werner Sinn, n'en estime pas moins une sortie de la Grèce de la zone euro souhaitable. Elle permettrait selon lui de résoudre l'un des problèmes majeurs de son économie, à savoir des prix trop élevés par rapport à ses voisins européens. Cette solution ne pourrait par ailleurs n'être que passagère, «comme on va à l'hôpital pour espérer vite en sortir», préconise-t-il."

    http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2015/02/19/20002-20150219ARTFIG00307-un-defaut-grec-couterait-jusqu-a-1000-euros-par-francais.php

    Finalement, les pays qui seraient les plus affectés par le départ de la Grèce : l'Allemagne et la France.

    Autrement dit, l'UE souhaite le départ de la Grèce mais les deux plus gros contributeurs de l'UE ne le souhaitent pas.

    La Grèce a de beau jour devant elle pour négocier sa dette colossale (180 Mds € remboursable sur 50 ans!)

    Ainsi va la vie comme dirait un commentateur de BFM TV viré depuis ...

    Bien à vous.

    PGR

     

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