• L'écriture d'un roman est disymétrique

    Bonsoir à tous,

     

    Je voudrais vous faire part d'une réflexion à l'aube de l'écriture de mon septième roman.

     

    A partir d'un essai, on considère que les mots et les textes, les images et les impressions, les héros et les personnages dérisoires s'agencent selon le rythme de notre inspiration.

     

    A vrai dire, je croyais cela jusqu'à mon troisième roman.

     

    Avec la trilogie que je viens d'acherver, je me rend compte que le roman n'est pas une histoire mais bien autre chose.

     

    L'histoire n'existe pas car c'est le lecteur qui va la considérer, la reconstruire !

     

    Le romancier n'est que le véhicule d'un clavier ou d'une plume qui divague et ne sait ou elle va !

     

    Au hasart de ces trois romans, je ne savais aucunement la trame, le lieu, le contexte, la romance, le drame ou le dénouement !

     

    La vérité est de savoir que l'on ne sait rien !

     

    Je ne sais jamais où je vais et je pense que c'est cela le délice du romancier.

     

    Ne jamais savoir ou on va, ou on est, ce qu'on écrit, ce qu'on suppose et finalement ce qu'on propose.

     

    J'écris souvent dans les trains, gares, aérogares, tables de cafés ou encore dans mon bureau personnel.

     

    Jamais je n'écris posément, jamais je n'écris sans savoir quoique ce soit ! Jamais je n'écris sans disposition ! Jamais je n'écris sans chercher une idée !

     

    Les mots et les phrases me viennent (sans utiliser l'écriture automatique des "Surréaliste" de l'Ecole d'A. Breton) et je ne comprends pas.

     

    Une histoire ce construit par delà de moi, une épopée se développe sans comprendre pourquoi.

     

    Vous allez me dire - et à juste raison - , l'écrivain qui n'a jamais publié se "lâche" et on ne voit rien.

     

    Détrompez-vous ! Je ne suis pas loin de l'édition et j'espère que ces écrits s'inscriront en vous. L'écriture n'est pas un moment, une agape sans lendemain, un passe-temps entre deux trains ou je ne sais quoi.

    Un roman doit vous envahir, vous pénétrer et vous modifier.

     

    Lorsque je lis un roman de Romain Gary, je suis modifié, changé, je ne suis plus le même.

     

    La responsabilité du romancier est donc importante car elle peut modifier le premier cercle de la personnalité d'un homme ou d'une femme.

     

    Observez la célèbre saga "HP" et vous comprendrez ce que nos enfants vont devenir plus tard.

     

    Oui ! Le romancier a une responsabilité et la mienne est d'être assuré que mes lecteurs vont pleinement profiter et grandir.

     

    C'est mon souhait, c'est pour vous.

     

    Bien à vous.

     

    PGR

     

     

     

     

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