• L'Espagne refuse d'extrader le franquiste «Billy the Kid»

    Ola,

     

    Les espagnols n'en finissent pas de clore leur passé relatif à la Guerre Civile de 1936-38...

     

    Voilà qu'un tortionnaire finit tranquillement ces jours, il y en a d'autres et en France notamment...

    Mais voilà, celui-là est significatif d'une période sombre de l'Histoire de l'Espagne.

    Ne pas l'extrader revient à cautionner sinon à protéger ces individus d'aspects tranquilles et finalement effrayant.

    Billy the kid est un tortionnaire qui aimait faire souffrir.

    Comment peut-il vivre aujourd'hui alors qu'il n'a plus de victime à faire souffrir ?

    On raconte que lors de l'incarcération de Klaus Barbie dans la prison où jadis, sa victime, Jean Moulin n'était plus qu'une épave sanguinolente, il a eu un mouvement de peur comme si le passé revenait vers lui.

    D'ailleurs, à l'époque, le dessinateur Plantu avait dessiné le gétapiste Barbie accueillant le veillard Klaus Barbie...

    Comme on aurait aimé que ce Juan Antonio Gonzalez Pacheco, alias «Billy the Kid», ex-policier franquiste âgé de 67 ans puisse comprendre que la souffrance puisse être réflexive.

    Sinon, je le plains car il mourra un jour et il verra alors ces victimes mais dans quelles conditions...

    Je vous joins les articles correspondants :

     

    "

    À l'extérieur de la salle d'audience, des manifestants réclament l'extradition de Juan Antonio Gonzalez Pacheco.

    Le parquet espagnol a refusé jeudi l'extradition de Juan Antonio Gonzalez Pacheco, alias «Billy the Kid», l'ex-policier franquiste âgé de 67 ans réclamé par l'Argentine, qui enquête sur les crimes commis sous la dictature du général Franco.

    Juan Antonio Gonzalez Pacheco doit son surnom de «Billy el niño» ou «Billy the Kid» à la violence qu'il aurait mis, selon ses victimes, à torturer les opposants à la dictature franquiste. Il est aujourd'hui poursuivi avec un autre ex-garde civil, Jesus Munecas Aguilar, dans le cadre de l'enquête ouverte en 2010 en Argentine, par la juge Maria Servini de Cubria, pour génocide et crime contre l'humanité pendant la Guerre civile espagnole (1936-1939) et la dictature de Francisco Franco (1939-1975).

    «Nous nions les faits de torture», a déclaré l'avocat de Juan Antonio Gonzalez Pacheco au cours de l'audience de jeudi où la justice espagnole a rejeté la demande d'extradition formulée par l'Argentine. Les témoignages sont pourtant accablants contre l'un des membres les plus craints de la police politique franquiste. Le journal El Pais rapportait en 2013 les souvenirs de plusieurs militants communistes, victimes de «Billy el niño». Tous décrivent des séances de torture particulièrement violentes et certains parlent d'un tortionnaire sadique qui effrayait ses propres collègues. Pour Luis Perez, ancien cadre du parti communiste et victime de Gonzalez Pacheco, interrogée par le journal Publico, l'homme est «un animal, un sauvage qui prenait du plaisir à torturer».

    La loi d'amnistie de 1977

    En 1977, deux ans après la mort du général Franco, le tortionnaire présumé a été décoré de la médaille du mérite policier avant de continuer sa carrière au sein de la brigade antiterroriste.

    Si les associations de victimes espagnoles se sont tournées vers la justice argentine, c'est dans le but de contourner celle de leur pays qui refuse d'enquêter sur le sort des milliers de disparus et sur les accusations de torture portées contre la Garde Civile sous la dictature du général Franco. Invoquant une loi d'amnistie, votée en 1977 par les principaux partis qui ont fondé la démocratie, la justice espagnole a toujours rejeté les plaintes des victimes du franquisme. Malgré également les demandes répétées des Nations unies.

    Un espoir pour les victimes du franquisme

    Cette plainte déposée en Argentine pourrait cependant déboucher sur les premières auditions de victimes en Espagne. «Il est possible de rejeter l'extradition», a expliqué le procureur espagnol, mais, «pour répondre aux engagements diplomatiques, de permettre aux autorités argentines, si elles le désirent, de déposer plainte. Cela permettrait alors, a ajouté le procureur, d'entendre les victimes devant les tribunaux espagnols, ce qui n'est jamais arrivé jusqu'à présent».

    L'instruction ouverte en 2008 par l'ex-magistrat espagnol Baltasar Garzon avait estimé à 114.000 le nombre de victimes de la Guerre civile et du franquisme toujours portées disparues en Espagne."

    http://www.lefigaro.fr/international/2014/04/11/01003-20140411ARTFIG00190-l-espagne-refuse-d-extrader-le-franquiste-billy-the-kid.php

     

    “Billy the Kid” to face High Court extradition hearing in April

    Judges will determine next steps for former police inspector, who is wanted in Argentina

     

    Former police inspector Juan Antonio González Pacheco, alias “Billy the Kid,” leaves the High Court in December 2013. / Claudio Álvarez

    The High Court has scheduled a public hearing for April 10 to determine whether Spain should extradite former police inspector Juan Antonio González Pacheco, alias “Billy the Kid,” who is wanted in Argentina for torture-related crimes he allegedly committed during the later years of the Francisco Franco regime.

    The hearing will be held before a three-judge panel at the High Court’s criminal section chamber in San Fernando de Henares. The presiding judge will be Concepción Espejel, while magistrates Clara Bayarri and Julio de Diego will also participate in the session, which has been scheduled for 10am that day.

    Last year, Buenos Aires Judge María Servini de Cubría issued an international arrest warrant for González Pacheco and former Civil Guard Jesús Muñecas Aguilar, who is also wanted for homicide, torture and illegal detention, in her ongoing investigation into crimes committed by former officials in the Franco dictatorship.

    Servini opened the investigation based on the principle of universal justice after a group of individuals claimed they were victims of the two former law enforcement officials. The plaintiffs went to Argentina to seek justice after they met with resistance by Spanish courts to hear their complaints.

    On January 31, prosecutors filed their opposition to González Pacheco’s extradition, saying that the statute of limitations has run out on the charges filed against him for actions that allegedly took place between 1968 and 1975. In any case, prosecutors stated, it was up to the Spanish justice system – not Argentina – to deal with the complaints filed against the two Spaniards.

    “The Spanish courts have jurisdiction to investigate the incidents, which took place in Spanish territory, by Spanish citizens against Spaniards, who were victims,” wrote prosecutor Pedro Martínez Torrijos.

    González Pacheco is wanted for allegedly torturing 13 people in Madrid jails

    The High Court prosecutor has not taken a position in the Muñecas Aguilar case.

    Last December, González Pacheco, 67, and Muñecas, 74, appeared before High Court Judge Pablo Ruz, who confiscated their passports and ordered them to remain in Spain after the two officially declined to voluntarily travel to Argentina to answer to the charges. Their lawyers argued that their clients were protected by the 1977 amnesty law.

    González Pacheco is wanted for allegedly torturing 13 people in Madrid jails Yesería and Carabanchel. He picked up the nickname of Billy the Kid because he is reported to have had a habit of spinning his firearm on his finger in an intimidating manner, the victims claimed.

    At least 17 complaints had been filed in Spanish courts against the former police inspector.

    González Pacheco had once faced charges in Spain in connection with the 1977 massacre of five left-wing lawyers during a notorious attack at a law firm near Atocha railway station. Four others were injured in the incident. But Billy the Kid was never convicted because his defense team had successfully argued that he was protected by the terms of the Amnesty Law that was passed that same year."

    http://elpais.com/elpais/2014/02/27/inenglish/1393513763_959571.html

     

    "Billy el Niño era un sádico. Era evidente que disfrutaba con lo que hacía"

    Jesús Rodríguez Barrios fue interrogado y golpeado en la Dirección General de Policía de Madrid por Antonio González Pacheco, alias Billy el Niño, uno de los cuatro ex policías para los que la juez argentina ha pedido captura internacional, acusados de torturas durante el franquismo. 

    Entrevista franquismo

    El testimonio de Jesús Rodríguez Barrios ha permitido la imputación de cuatro exagentes de la seguridad del Estado

    Se le ve contento, satisfecho, pero baja la mirada. Quizá porque, cauteloso, no quiere que se le note la euforia que le provoca la decisión de una juez argentina de pedir la captura internacional de quien fue su torturador, Antonio González Pacheco, alias Billy el Niño. O quizá la mirada baja se deba a que, por muy cicatrizada que Jesús Rodríguez Barrios tenga aquella herida, siempre cuesta hablar de dolores y miedos pasados.

    Este profesor de Economía de la UNED de 59 años es miembro de La Comuna, la asociación de expresos franquistas que es una de las principales impulsoras de la querella que por primera vez imputa a tres miembros de la Policía franquista (el cuarto es un escolta de Franco) por delitos de lesa humanidad.

    ¿Cuándo fue detenido en la Dirección General de Seguridad?

    Me detuvieron tres veces. La primera, con 18 años, por manifestarme contra el asesinato de dos obreros en Ferrol. La segunda, dos años después, por reunión ilegal. Y la tercera, en 1975, acusado de asociación ilegal, por pertenecer a un pequeño partido, la Liga Comunista Revolucionaria. En las dos últimas detenciones permanecí tres días en los calabozos de la DGS. Yo era un estudiante de la Complutense, era muy joven.

    ¿Cómo era la España de aquellos años?

    España era en blanco y negro. No se parecía nada a la caricatura que han hecho en series como Cuéntame, en las que parece que la gente se lo pasaba bien. Los que luchábamos contra el franquismo vivíamos en un permanente estado de terror. La inmensa mayoría de las personas detenidas en aquella época era por el ejercicio de derechos fundamentales, con lo que la vida que hacíamos no era normal ni mucho menos. Yo pude acabar mi carrera, incluso estudiando en la cárcel, pero muchísimos no. Y otros incluso perdieron años de libertad o la vida.

    ¿Cómo lo vivió su familia?

    Mi madre murió cuando era pequeño. Mi padre, que era un  hombre conservador por edad y por educación, se convirtió en antifranquista a golpe de ver a sus hijos (mi hermano menor también estuvo preso y fue represaliado) perseguidos y reprimidos. Y no por criminales y terroristas, sino simplemente por defender derechos básicos.

    ¿Cómo era la DGS?

    La primera vez que entré a la DGS me impresionó: era un sitio lúgubre, horrible. Estuve allí un día y medio. Descubrí que lo habitual era que te recibieran con golpes los policías que te cruzabas por los pasillos. Pero eso no fue nada. Cuando de verdad se sentía aquello era cuando entrabas por un delito que consideraban grave, como pertenecer a un partido político. Los golpes y la tortura se practicaba en los interrogatorios de oficio. En los calabozos no había ni un resquicio de luz. Sólo una bombilla con una luz mortecina y la sensación de que las horas no pasaban. A veces podías adivinar el momento del día por la comida que te traían. A ves ni eso. La primera vez que salí de la DGS a la Puerta del Sol, mi cuerpo me decía que era de día, pero cuando salí estaba completamente oscuro. Había perdido la noción del tiempo.

    ¿Qué tipo de torturas le practicaron? 

    En mi caso se trató de golpes en todo el cuerpo, con los puños, con porras, pero en la querella se describen extensamente las modalidades que usaban: el submarino (meter la cabeza del detenido en agua hasta que estuviera a punto de ahogarse), la picana, los electrodos, colgar a los presos y golpearles en la planta de los pies... todo el repertorio imaginable desde la Gestapo hasta las dictaduras latinoamericanas. Pero la tortura mayor era no saber cuánto iba a durar la pesadilla. La sensación de indefensión que generaba la impunidad con la que se manejaban los policías. La cárcel era para nosotros una liberación, porque al menos allí veíamos a un abogado, había una ficción de legalidad...

    ¿Qué secuelas le han dejado aquellas 'sesiones interrogatorias'?

    Sobre todo psíquicas. Durante años he vivido con la sensación de estar constantemente vigilado, incluso hasta bien entrada la democracia. Y hay imágenes que no se olvidan. No podré borrar nunca esa sensación de terror cuando me llevaban a la sala de interrogatorios y me cruzaba en el pasillo con el que sacaban de allí, con la cara desencajada y golpeada. Y  aunque fuera un íntimo amigo, mirar para otro lado como si no le conociera. Porque lo importante era que no nos relacionaran. Podías condenar a alguien con sólo mirarlo.

    Uno de esos interrogadores a los que se refiere era Billy el Niño. ¿Qué lo hacía tan famoso entre los suyos?

    Era un sádico. Yo recuerdo especialmente a dos de los que me interrogaron y golpearon. Uno era Conrado Delso, alias El gitano, que era muy corpulento, el más temido por todos. Y el otro era Antonio González Pacheco, Billy el Niño. No era muy alto. Más bien pequeño. Y tenía una cara muy desagradable, con un rictus raro. Era evidente que disfrutaba con lo que hacía, como muchos otros en la DGS. Era joven. Tenía apenas ocho años más que yo cuando me interrogó, con 21, y hasta llegó a amenazarme con un arma. Me dijo: "Te pego un tiro ya y no se entera nadie".

    Los dos viven en Madrid. ¿Has pensado en todos estos años en la posibilidad de cruzártelo en la calle?

    Sí, aunque Madrid es grande y ciertamente no frecuentamos los mismos círculos (sonríe). Pero han pasado muchos años. Creo que si me lo encontrara hoy no haría nada. Salvo mirarlo con desprecio.

    ¿Qué es lo que espera de esta causa judicial en Argentina?

    No nos mueve el odio ni el deseo de venganza. Lo hemos superado. Es una cuestión de dignidad moral. De que quede claro que los delincuentes no éramos nosotros, los perseguidos. Los delincuentes eran ellos y nosotros las víctimas. Pero no me gusta la palabra víctima. Prefiero hablar de resistentes."

    http://www.eldiario.es/sociedad/palabra-victimas-Prefiero-hablar-resistentes_0_177083084.html

     

    L'Espagne refuse d'extrader le franquiste «Billy the Kid»

    Comme tout le monde...à distribuer la mort...

     

    L'Espagne refuse d'extrader le franquiste «Billy the Kid»

    L'assurance et l'impunité...

     

    L'Espagne refuse d'extrader le franquiste «Billy the Kid»

    Un homme protégé...

     

    Finalement, depuis l'échec de l'extradition de feu "Pinochet", le tragi-comédie des tortionnaires continue...

    Au moins, les sieurs Papon et Barbie ont fini dégradé et en prison.

    Bien à vous.

    Adios.

    PGR

     

     

     

     

    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks Pin It

    Tags Tags : ,
  • Commentaires

    1
    Samedi 4 Mars 2023 à 06:48
    My brother suggested I would possibly like this web site. He was entirely right. This submit actually made my day. You can not imagine just how a lot time I had spent for this info! Thanks!
    2
    Mardi 18 Avril 2023 à 20:39
    Hello, I want to subscribe for this web site to get hottest updates, thus where can i do it please help out.
    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :