• La crise de l'enseigne automobile Volkswagen

    Bonjour à tous,

    Accéder au plus haute distinction (1er constructeur européen et récemment 1er constructeur mondial) ne dégage pas une marque aussi compétitive et fiable que peut être le groupe VW de se dégager de ses responsabilités.

    L'environnement et le dégagement de CO2 sont des éléments incontournables des discussions et rencontres sur le devenir de notre planète.

    La création du concept "Blue-Motion" était un engagement de la marque VW

     

    "L’appellation Blue Motion de Volkswagen désigne les modèles les plus propres et les plus sobres en consommation de carburant de la gamme de ce constructeur automobile.

    Principe de la Blue Motion

    Le concept Blue Motion consiste à utiliser un ensemble de solutions techniques qui concourent à optimiser la performance énergétique et à réduire les émissions polluantes des modèles conventionnels.

    Ces techniques se concentrent sur quatre aspects :

    • le moteur ;
    • les systèmes de transmissions du carburant et du mouvement ;
    • la réduction des forces de frottement ;
    • les dispositifs de dépollution.

    Le moteur

    • Adoption du système Stop & Start qui coupe le moteur automatiquement à l’arrêt ;
    • Recours à la technologie de la suralimentation du moteur (moteur TSI) qui permet d’obtenir des performances mécaniques supérieures tout en profitant des économies de carburant du downsizing.

    La transmission du carburant et du mouvement

    • Optimisation de l’admission du carburant : technique d’injection directe (TDI), injection sous pression et fractionnement de l’injection (système d’injection flexible haute pression à rampe commune) ;
    • Gestion optimisée des passages de vitesse avec la boîte de vitesse robotisée à double embrayage dite Direct-Shift Gearbox (DSG). Cette boîte de vitesse évite les phases de sous-régime et de sur-régime et améliore donc l’efficacité du moteur ;
    • Freinage régénératif qui soulage le frein moteur et recharge la batterie électrique.

    La réduction des forces de frottement

    • Pneus à faible résistance au roulement ;
    • Amélioration de l’aérodynamisme : châssis abaissé, conception des grilles d’aération…

    Les dispositifs antipollution

    • Généralisation des filtres à particules ;
    • Mise en place d’un système de traitement postcombustion des gaz d'échappement par réduction catalytique sélective (RCS). Ce procédé RCS réduit les émissions d’oxydes d’azote en transformant les NOx en diazote (N2) et en eau.

    http://www.futura-sciences.com/magazines/environnement/infos/dico/d/developpement-durable-blue-motion-7309/

    (d'autres sites dont VW ont pu développer ce concept).

    http://www.volkswagen.co.uk/technology/think-blue

    ou encore

    http://volkswagen-innovations.fr/1-bluemotion-

     

    BREF !!!

    VW rassure le monde automobile, les "drivers" et les associations/Organismes internationaux/Etats/consommateurs/... dans sa politique volontariste de respect de l'environnement.

    Et PATATRAS !!!

    "Scandale Volkswagen : une crise qui arrive au plus mauvais moment.

    Au lendemain d'une traumatisante crise managériale, le géant allemand de l'automobile affronte une grave crise aux États-Unis, un pays échaudé par les scandales automobiles à répétition. Le groupe allemand est déjà en grande difficulté sur ce marché où ses ventes ne décollent toujours pas et ce malgré de lourds investissements consentis. À tout cela, s'ajoute la baisse de ses ventes en Chine, son premier marché mondial. L'action s'est écroulée de 17% lundi faisant perdre près de 15 milliards de dollars de capitalisation boursière au groupe.

    L'année 2015 sera-t-elle l'année du retournement pour le groupe Volkswagen ? En tout cas, le géant allemand de l'automobile affronte une nouvelle crise qui risque de lui coûter cher, cette fois, en dollars sonnants et trébuchants...

    Le groupe a mis en place un système qui permet à une voiture d'émettre moins de gaz polluants lorsque celle-ci subissait un contrôle. Avec cette méthode élaborée aux seules fins délictueuses, le groupe a délibérément organisé un incroyable système de triche contre une autorité officielle sur le territoire américain. Et les autorités américaines auront d'autant moins de scrupules à sanctionner Volkswagen qu'il s'agit d'un groupe étranger.

    Une Amérique échaudée par les scandales

    La société américaine sera tout autant sévère compte tenu des scandales de sécurité routière qui sévissent ces dernières années. Depuis un an et demi, près de 30 millions de voitures ont ainsi été rappelées pour des problèmes d'airbags. Le fournisseur de ces airbags, le Japonais Takata, vit l'enfer des rappels et doit rendre des comptes aux autorités américaines qui réclament des millions de documents techniques.

    En 2009, Toyota avait également trébuché aux États-Unis pour un problème de blocage de la pédale d'accélérateur. Cet incident avait coûté extrêmement cher à la marque, mais cela avait surtout atteint l'image de la marque. Dans ces deux cas, les constructeurs avaient péché parce qu'ils n'avaient pas immédiatement reconnu leur faute. Ils ont fait trainer les choses avec les autorités compétentes et ainsi provoqué l'agacement de celles-ci qui s'en plaignaient dans les médias. General Motors, lui, a tenté de jouer la transparence face au problème de commutateur d'allumage qui bloquait les airbags. Un problème très grave qui a causé plusieurs décès. Le troisième constructeur mondial s'en est tiré finalement avec une amende de 900 millions de dollars, tandis que Toyota avait dû régler une amende de 1,2 milliard de dollars. Les Américains ne transigent pas sur la transparence.

    "Tricher n'est pas rentable", avait averti le ministre de la Justice

    Pour Volkswagen, le mal semble avoir déjà été commis. Le caractère prémédité de cette arnaque sera durement jugé. Selon la presse américaine, l'amende pourrait atteindre les 18 milliards de dollars (16 milliards d'euros). Ce chiffre est sans commune mesure avec l'amende infligée au groupe Hyundai-Kia qui avait pourtant exagéré l'efficience de ses motorisations en termes d'émissions de pollution. Le groupe sud-coréen avait alors écopé d'une amende de... 100 millions de dollars. Lors de l'annonce de cette décision en novembre 2014, le secrétaire d'Etat à la Justice avait même indiqué : "Ceci enverra un message fort selon lequel tricher n'est pas rentable."

    Le groupe automobile allemand devra donc gérer une longue procédure avec les autorités américaines. Il a d'ores et déjà reconnu sa culpabilité afin de tempérer le mécontentement d'une administration tatillonne.

    Ironie du sort, le constructeur a triché sur un marché qui semble lui échapper. Ainsi, la marque Volkswagen ne parvient pas à percer aux États-Unis, ses ventes sont en baisse (-2,4% au premier semestre). Le groupe perd même de l'argent puisqu'il vient d'inaugurer à grand frais une usine dans le Tennessee. Enfin, le plus dramatique, c'est que Volkswagen a triché sur des motorisations diesels, soit moins de 5% du marché automobile américain. Il est vrai que cette motorisation connaissait un regain d'intérêt ces dernières années et qu'elle représentait une part importante de ses ventes sur place (+23% en août). Mais depuis le début de l'année, l'Allemand n'a vendu que 55.000 voitures diesel outre-Atlantique... Il se retrouve ainsi dans la situation de devoir payer une somme colossale pour un marché minuscule...

    Confiance rompue ?

    Le groupe devra rendre des comptes partout dans le monde. Séoul et même Berlin ont annoncé qu'ils allaient revoir les contrôles des produits du constructeur allemand. L'image de la marque risque également d'en prendre un coup, elle qui se targuait d'appliquer une rigueur sans compromis.

    Après la crise managériale du printemps, où Ferdinand Piëch s'est fait éjecter du Conseil de surveillance pour avoir fomenté un coup d'Etat contre le PDG Martin Winterkorn, c'est un nouveau coup de semonce qui s'abat sur le géant allemand. Plus rien ne semblait arrêter le groupe qui se propulsait vers la place de numéro un mondial (acquise au premier semestre de cette année). Mais les nuages s'accumulent désormais avec le ralentissement du marché chinois qui touche particulièrement Volkswagen (les ventes ont chuté de plus de 6% au premier semestre).

         | Lire notre analyse Qu'est ce qui ne va pas chez Volkswagen ?

    Le précédent Toyota

    Cet épisode rappelle la crise vécue par Toyota en 2011 aux États-Unis sur le défaut des pédales d'accélération. Le nouveau PDG d'alors, le petit-fils du fondateur Akio Toyoda avait jugé que cette crise était la conséquence d'une course effrénée à la taille. Il avait décidé d'en finir avec cette obsession de la première place mondiale pour se concentrer sur la qualité.

    L'avenir dira si Volkswagen en tire une analyse similaire. Ce qui est certain, c'est que cette affaire ne fait que commencer. La baisse de 17% du titre Volkswagen, soit près de 15 milliards d'euros de capitalisation boursière, n'est qu'un avant-goût de ce qui risque d'arriver dans les prochains mois : provisions sur les comptes, peut-être d'autres scandales, des répercussions dans les ventes... Dès lors, il s'agira pour Martin Winterkorn d'agir en subtilité, d'assurer une communication efficace, s'il ne veut pas servir de fusible... quelques mois à peine après avoir conforté sa place à la tête du groupe.

    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/automobile/fraude-volkswagen-une-crise-qui-arrive-au-plus-mauvais-moment-507122.html

    Cinq questions pour comprendre le scandale Volkswagen

    • Pourquoi Volkswagen est-il accusé de «tricherie»?

    Ce qui est reproché au constructeur. Le constructeur allemand aurait équipé ses modèles diesel d'un logiciel capable de tromper les tests de mesure anti-pollution des autorités. C'est-à-dire de leur faire croire qu'un modèle était moins polluant que ce qu'il n'était en réalité. Cela constitue une violation du Clean Air Act, la loi sur l'air propre, en vigueur aux Etats-Unis. «Utiliser un appareil pour échapper aux règles visant à garantir un air propre est illégal et constitue une menace pour la santé publique», a tonné Cynthia Giles, une des responsables de l'Agence fédérale de protection de l'environnement (EPA), citée dans le communiqué de l'agence, parlant d'actes «très graves».

    Un logiciel étudié pour la triche. Le logiciel déclenche un mécanisme interne de limitation des gaz polluants permettant au véhicule de passer le test sans encombre et de se voir décerner un certificat de bonne conduite écologique. Une fois le test fini, le mécanisme anti-pollution se désactive et le véhicule libère alors davantage de gaz polluants, et notamment du dioxyde d'azote ou Nox, lié à de graves maladies respiratoires dont l'asthme.

    Pas d'impact sur la sécurité. L'agence EPA a bien précisé dans son communiqué que cette tricherie n'avait aucun effet sur la sûreté des voitures concernées.

    Les véhicules concernés. Cinq modèles appartenant à Volkswagen sont dans le collimateur des autorités. L'EPA a ainsi incriminé les Golf, Jetta, Passat, Beetle et Audi A3 fabriqués entre 2009 et 2015 (2014-2015 pour la Passat), pour un total de 480.000 véhicules touchés aux Etats-Unis. Mardi, coup de tonnerre: le constructeur annonce que plus de 11 millions de véhicules dans le monde sont équipés du fameux logiciel de trucage.

    • Qui sont ceux par qui le scandale est arrivé?

    L'université de Virginie-Occidentale. Le professeur Gregory J. Thompson, qui anime le Centre pour les émissions, les moteurs et les carburants alternatifs, dans cette université, a effectué une série de tests pour mesurer les polluants émis par les moteurs de certaines voitures, dont deux Volkswagen, en conditions d'utilisation réelle. Début 2014, les résultats tombent: la différence entre les données publiées par le constructeur et les mesures effectuées sont énormes.

    L'International Council of Clean Transportation (ICCT). C'est à la requête de cette ONG opérant dans les transports écologiques que les tests ont été conduits. Elle convainc l'EPA de lancer une enquête... qui conduira les autorités à découvrir le fameux logiciel de trucage.

    » Pour en savoir plus, lire notre article: Une ONG et une université ont fait tomber Volkswagen

    • Que risque Volkswagen?

    Une vague de rappels sans précédent. Aux Etats-Unis, le constructeur a été prié par les autorités américaines de rappeler tous les véhicules vendus sur le sol américain concernés. Ce qui devrait lui coûter très cher, d'une part financièrement mais aussi en termes d'image. Volkswagen va devenir «un paria pour le gouvernement et peut-être aussi pour les consommateurs américains», juge ainsi Max Warburton, analyste de Bernstein.

    Une amende colossale... Au titre de la violation du Clean Air Act, le constructeur risque aux Etats-Unis une amende de 37.500 dollars par véhicule, soit une facture de totale de 18 milliards de dollars pour les véhicules concernés outre-Atlantique.

    ... mais peu surprenante. L'industrie automobile se retrouve régulièrement dans le collimateur de la justice américaine et sont sévèrement sanctionnés pour leurs irrégularités. En mars 2014, Toyota, accusé de dissimuler un dysfonctionnement de la pédale d'accélérateur de certains de ses modèles, qui avait provoqué cinq accidents mortels aux Etats-Unis, avait écopé d'une amende d'1,2 milliard de dollars, un record. La justice américaine se montre intraitable avec les cachottiers et les pénalités augmentent en flèche depuis quelques années. Banques et laboratoires se disputent jusqu'à maintenant les plus grosses amendes pour tromperie mais Volkswagen pourrait bien pulvériser tous les records.

    » Pour en savoir plus, lire notre article: Scandale Volkswagen: la justice américaine a la main lourde

    Un impact financier déjà conséquent. Le groupe a d'ores et déjà annoncé qu'il passerait une provision de 6,5 milliards d'euros pour faire face au scandale. Mais celui-ci est encore loin d'avoir connu son épilogue et les pertes pourraient s'avérer bien plus importantes pour Volkswagen.

    Sa place de n°1. Au premier semestre, l'Allemand avait ravi la place de leader mondial à Toyota, qui l'occupait depuis 2012. Bien que le groupe écrase la concurrence en Europe, sa situation est loin d'être suffisamment stable pour lui éviter de vaciller sous le poids du scandale. Le ralentissement de l'économie chinoise, un marché-clé pour le constructeur, fait planer des craintes sur ses prochains résultats.

    Un renouvellement de direction. La direction du groupe se remet à peine d'une «césure historique» entre le président du conseil de surveillance et le patron opérationnel du groupe, Martin Winterkorn. Mais l'Allemagne, où se situe le siège du groupe, met d'ores et déjà la pression sur la direction et nombreux sont ceux à demander la démission de Martin Winterkorn.

    » Pour en savoir plus, lire notre article: L'Allemagne met la direction sous pression

    • Et en Europe?

    Le Vieux continent exposé. Selon l'ONG qui a contribué à révéler le scandale, l'International Council on Clean Transportation, il n'est «pas exclu» que Volkswagen ait eu recours aux mêmes techniques de dissimulation en Europe, a déclaré son directeur exécutif Drew Kodjak dans un entretien à l'AFP. «Il appartient aux régulateurs du continent de déterminer s'ils sont oui ou non en présence d'un logiciel trompeur comme aux Etats-Unis.»

    Une enquête en France. Dans un communiqué, Ségolène Royal précise avoir demandé des «propositions d'actions» aux instances françaises compétentes, l'Union technique de l'automobile, du motocycle et du cycle (UTAC), service désigné par l'État français auprès de la Commission européenne pour réaliser les essais d'homologation.

    L'Allemagne et l'Italie également remontées. Berlin a d'ores et déjà ordonné des «tests approfondis» sur tous les modèles diesel de la marque Volkswagen. L'Italie, par la voix du ministère des Transports, a elle aussi annoncé l'ouverture d'une enquête.

    Vers une enquête européenne. Une enquête est nécessaire «au niveau européen», a estimé mardi le ministre des Finances Michel Sapin. «Nous sommes sur un marché européen, avec des règles européennes, c'est celles qui doivent être respectées.»

    Craintes pour le diesel. Si le diesel est marginal outre-Atlantique, il représente près de 60% des ventes en France. Et l'un des principaux arguments de vente des constructeurs reste qu'il s'agit d'un des carburants les plus propres du marché. Un marketing du «diesel propre» battu en brèche par les dernières révélations autour de Volkswagen.

    » Pour en savoir plus, lire notre article: Scandale Volkswagen: un coup porté au slogan du «diesel propre»

    D'autres constructeurs scrutés. Comme aux Etats-Unis, Michel Sapin a fait valoir que pour «rassurer» les citoyens, il semble «nécessaire» de mener également des contrôles sur d'autres constructeurs européens que Volkswagen. Une requête soutenue par les constructeurs français: un telle procédure «permettra de confirmer que les constructeurs français respectent les procédures d'homologation en vigueur dans tous les pays où ils opèrent», indique un communiqué du Comité des constructeurs français d'automobiles.

    » Pour en savoir plus, lire notre article: L'affaire qui sème le doute sur les tests en Europe

    • Comment ont réagi les marchés?

    Volkswagen perd le tiers de sa valeur en Bourse. Le titre a perdu près de 30% de son cours à la Bourse de Francfort en trois jours. Ce sont donc plus de 22 milliards d'euros qui se sont envolés. Au cours actuel, la capitalisation boursière du groupe est en effet tombée à 50 milliards d'euros.

    Tout le secteur automobile fragilisé. Victimes collatérales du scandale, les autres constructeurs européens et notamment ceux qui misent gros sur le diesel, ont subi les craintes des investisseurs. Peugeot chute de plus de 9% en l'espace d'une semaine et Renault abandonne 8%. La chute des plus grandes valeurs automobiles pèse aussi sur le CAC 40 qui perdait plus de 2,5% mardi matin.

     http://www.lefigaro.fr/economie/le-scan-eco/explicateur/2015/09/22/29004-20150922ARTFIG00230-cinq-questions-pour-comprendre-le-scandale-volkswagen.php

    Les vraies raisons du scandale VW

    Wait and See.

    Bonne lecture.

    Bien à vous.

    PGR

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