Bonsoir cher (e) (s) ami (e) (s),

Ce sujet qui ne nous intéresse pas, est redistribué, repris, commenté, critiqué, évalué, considéré et j'en passe, actuellement par nombres de spécialistes...

Plusieurs affaires entachent l'Exécutif de la V° République française et nous subissons les commentaires d'experts sur la question.

Considérons un livre d'un auteur que pourtant je n'apprécie guère mais en l'état a posé une bonne question.

Ce livre est " LE CAPITALISME EST-IL MORAL ?" du philosophe André Comte-Sponville.

Cet essai a été publié en octobre 2004 et réédité plusieurs fois aux éditions Albin MicheL (Paris) - au moins je cite mes sources car certains experts  redoutables ont détruit des réputations, alors attention, méfions nous !!! -

Je me servira d'une fiche de lecture d'un étudiant d'HEC, Violaine Laurens-Berge en avril 2008.

Que nous expose ACS ?

"Cet ouvrage nous propose une synthèse de plusieurs conférences dispensée par André Comte-Sponville sur la question de l’éthique de l’entreprise. L’objectif de l’auteur est d’abord d’apporter des clarifications conceptuelles sur les rapports entre l’économie, la politique et la morale pour sortir des amalgames auxquels auraient mené les courants de la «responsabilité sociale de l’entreprise » et de l’ «entreprise éthique ». Selon André Comte-Sponville, prétendre marier profit et éthique relève d’une confusion entre deux ordres différents et ne permet pas de répondre aux problèmes soulevés par les dérives contemporaines de l’économie. Le capitalisme n’est ni moral, ni immoral ; il est « a-moral » dans le sens où la morale est intrinsèquement étrangère à l’ordre économique."

Reprenons alors notre question de départ. Si le capitalisme est a-moral, pourquoi se poser la question d'une moralité des hommes politiques qui sont censés nous gouverner ?

La réalité réside dans le déni des hommes politiques et le fait qu'ils se considèrent hors des lois et des règles régissant la nature humaine.

Pour ma part, si la morale est hors du politique, c'est probablement que la politique est morte depuis longtemps ! Nos gouvernants s'échinent à disserter sur la mort des religions et des idéologies, il faudrait observer davantage le pantomime délétère et inconsistants de ces élites sur-diplômées !

Gouverner c'est prévoir nous disent les politiques ! S'abstraire et profiter est plutôt leur devise !

Le problème n'est plus de savoir si la politique est morale ou pas - allez chercher une moralité dans un homme politique comme Mélenchon qui veut tout détruire avec un salaire mensuel de 10 000 €/mois - le problème réside dans la remise en cause du politique lui-même !

Si l'on veut changer il faut changer de système !

Ne cherchons pas des excuses et des dérivatifs, les hommes politiques tels que définis  : c'est-à-dire sans expérience d'entreprise, sans expérience d'un résultat financier, sans expérience d'une recherche de performance, sans expérience de bien commun, (cherchez d'autres principes, vous serez surpris du résultat).

Bref ! Un homme politique déconnecté du réel, de l'économie réelle ne peut que (re) produire une décomposition politique et économique de l'Etat qu'il est censé gouverner.

Ne changez pas d'homme politique, ne votez plus pour eux.

Leurs raisons d'êtres disparaitront et autre chose apparaîtra : à vous de choisir.

A vos réflexions, notamment sur la "Responsabilité Sociale de l'entreprise" (RSE) qui actuellement s'inscrit dans une réflexion globale dans les entreprises. Redonner confiance à son client c'est reprendre du sens dans son activité.

Si les entreprises font l'effort de se remettre en cause,  posez-vous la question de savoir pourquoi les hommes politiques ne se remettent pas en question (mais souvent en spectacle) et remettent à une élection ultérieure (tout en critiquant la précédente) la solution des problèmes qu'ils génèrent ?

Bien à vous.

PGR