• Cher ami (e) bonjour,

     

    Deux fêtes en quelques jours, c'est trop pour nous les humains !!!

    Les nouvelles qui viennent de partout nous disent que la "Fin du Monde" c'est pour aujourd'hui !

    Bref, il faut se dépêcher.

    Des fêtes et donc une ou des rencontres.

    Les publicitaires ne manquent pas d'idées et d'astuces pour nous faire craquer.

    Je vous propose de vous faire plaisir. Achetez vous le cadeau qui vous va le mieux.

     

    Pour vous mesdames (ou mesdemoiselles) : un parfum , un pneu (oups), un Smartphone (pas mal), un bouquet de fleur , ou tout simplement un bizou .

     

    Pour vous messieurs, : une invitation à un match de foot , un ordinateur avec des jeux , un pygama , téléphoner à un membre de votre famille ou tout simplement regarder la TV .

     

    Ceci n'est pas exhaustif, soyez créatif pour ces fêtes et n'oubliez pas que DEMAIN EST FAIT D'UN PEU D'AUJOURD'HUI !!!

    Bonne année 2013.

    Votre dévoué.

    PGR

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  • Cher (s) ami (e) (s) bonjour,

    Je suis passionné de l'Italie, de Venise (Venezia) et de Vivaldi !

    Sommes toute, c'est une banalité de dire cela ?

    Nous pouvons être passionné de quelque chose et sans pour autant aimer le pays et sa culture.

    Pour autant, Vivaldi a une particularité, il est joyeux !

    Sa musique transporte car elle est joyeuse.

    Je vous invite à compulser le site (http://www.musicologie.org/Biographies/vivaldi_antonio.html) et (http://www.classical.net/music/comp.lst/vivaldi.php) pour avoir des informations détaillées sur sa vie et son oeuvre.

    Ce qui m'intéresse davantage, c'est de comprendre pourquoi, ce musicien traverse les siècles et inspire un si grand nombre de musiciens (Mozart pour ne citer le plus célèbre jusqu'à l'interprétation plus récente de "Rondo Veneziano").

    Vivaldi et Venise sont intimement liés.

    Sa vie pourtant ne fut pas quelque chose de facile et dans le même temps, son oeurvre prolifique donne le vertige.

     

    Antonio Vivaldi...Il est né le 4 mars 1678 à Venise. Son origine modeste mais l'enfant prodige qu'il est, lui permet assez rapidement de se faire une place remarquée dans le milieu artistique de la Cité des Doges.

    Vivaldi est complexe et harmonique, il est léger et puissant.

    Sa musique est un moment de méditation et une écoute de la Musique Sacré.

    En 1728, il créé les Quattro Stagioni (Quatre saisons) qui ont un grand succès au Concert spirituel à Paris cette année là.

    Vivaldi travaille avec acharnement sur de multiples oeuvres jusqu'en 1740.

    L'année 1741 est marqué par la vente de ses oeuvres et son départ vers la ville de Vienne.

    Il meurt à Vienne le 28 juillet 1741, pauvre et presque oublié.

     

    Les "Quatres Saisons" sont une oeuvre singulière dont "Un Jour, une Vie" souhaite faire l'éloge et la mémoire.

    Cette série se décompose sur quatre périodes :

      • Concerto n° 1 en Mi majeur (RV 269), « Le printemps » ( La primavera)
      • Concerto n° 2 en sol mineur (RV 315), « L'été » (L'estate)
      • Concerto n°  3 en fa majeur (RV 293) « L'automne » (L'autunno) 
      • Concerto n° 4 en fa mineur (RV 297), « L'hiver » (L'inverno)

    Ce qui m'intrigue pour un musicien comme Vivaldi, c'est de décliner sur des saisons, une thématique temporelle alors même que la musique, pas essence, est intemporelle !

    Vivaldi donne du temps à l'absence de temps !

    Les interprétations sont multiples de ce chef-d'oeuvre musical, mais en revanche, l'écouter à l'Ateneo di San Basso; c'est une pure merveille ! (http://www.classictic.com/fr/virtuosi_di_venezia__vivaldi_-_les_quatre_saisons/10066/137931/).

    Vivaldi nous donne le bonheur de vivre une année de musique !

    Dans ces temps incertains, ce prodigieux musicien nous redonne le goût de la vie et des choses.

    Réécoutez cette merveille musicale et pensez à Venise !

    Antonio Vivaldi...

     

    Bonne journée.

    PGR

     

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  • Bonjour cher (s) ami (e) (s),

     

    Je me souviens (et certain d'entre vous peut-être aussi) des nouvelles inquiétantes du continent sud-américain dans les années 70-80.

    L'Argentine est un vaste pays (http://www.casaargentinaenparis.org/fra/home.php) dont la culture et son histoire sont fortement marqués par ses puissants voisins (Etats-Unis et Brésil).

    L'Argentine c'est le Tango pour nous français, mais l'Argentine c'est beaucoup plus que cela.

    L'Argentine des années 70-80 !

    Je me souviens donc des "années de plomb" où une dictature sanglante s'instaura dans les années 70 et s'acheva brusquement dans les années 90 avec la "Guerre des Malouines".

    Je ne discuterais pas de son économie et de la crise monétaire qui a fortement secoué ce pays.

    Je parlerai davantage de la mémoire des "Folle de la Place de Mai" (en espagnol : Asociación Madres de la Plaza de Mayo) qui ont donné du sens à ce pays qui dérivait vers une violence militaire (http://archives-lepost.huffingtonpost.fr/article/2008/11/26/1337801_argentine-les-folles-et-meres-de-la-place-de-mai-se-mirent-a-marcher-tous-les-jeudis.html).

    Actuellement, ce pays solde et assume son passé par un jugement qui est actuellement en délibération (http://www.perfil.com/contenidos/2012/12/19/noticia_0037.html).

    Cet événément est loin de l'Europe mais proche de notre coeur.

    La violence n'est pas le privilège des pays lointains ! La violence a fait son oeuvre lors du siècle passé, en Europe notamment !

    N'oublions pas ces disparus et surtout restons vigilant sur une certaine forme de quiétude et de tranquilité.

    "On peut violer les lois sans qu'elles crient !" nous rappelle Talleyrand.

    Bonne journée.

    PGR

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  • Bonjour,

    La France fait parler d'elle, enfin, la presse française et quelques hommes politiques, sur un sujet sensible : les impôts !

    Déjà, un comique du nom de Fernand Raynaud faisait rire toute la France sur ce thème mais aujourd'hui, on ne rit plus guère.

    Sur le prétexte d'une crise économique et d'un redressement des finances publiques de la France, des médias et quelques hommes politiques croient pouvoir resserrer les liens sociaux en invoquant des adjectifs fort dégradant pour la personne désignée.

    Parlons clair, on peut être en droit d'aimer ou de ne pas aimer Gérard Depardieu mais cela ne donne pas le droit à l'insulte gratuite !

    Posons-nous plutôt la question de savoir POURQUOI, des hommes et des femmes quittent le territoire français ?

    Si l'on veut être attractif, il ne suffit pas qu'un pays soit une zone d’investissement, notamment en matière de  dette, mais nous en reparlerons dans une autre rubrique. (http://www.lemonde.fr/marches-financiers/article/2012/12/06/les-investisseurs-n-ont-jamais-ete-aussi-bienveillants-avec-la-france_1800852_1656981.html).

    Bonne journée à tous.

    PG. Renaud.

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  • Bonjour cher (s) ami (e) (s),

     

    La poésie est un art complexe. Certain dirait qu'il est un privilège. Pour ma part, et je reste modeste, c'est une joie.

    Cette agape littéraire m'est apparue fort tardivement. Que voulez-vous écrire après Ronsard, Racine, Molière, les Romantiques, les Poètes Maudits et les Parnassiens  et tant d'autres ?

    Rien !

    Tout est dit et s'inscrit dans une légende.

    Donc, nous ne pouvons plus rien écrire car tout a déjà était écrit.

    L'écriture est d'un temps mais le temps passe.

    Clément Marot me reprendrait sûrement mais je ne suis plus de son siècle.

    Notre siècle est celui du temps digital évoluant au gré des pixels et des avatars !

    Aussi, je vous propose à votre sagacité et votre plaisir, ce court récit, que j'appelle "Nouvelle" .

    Bonne lecture.

     

    (Pour apprécier ces quelques vers libres, je vous propose de l'accompagner de ce morceau tiré d'un album déjà ancien, intitulé "Souvenir d'une Valse") 

     

    Le vent

    Vous n’avez jamais fait attention lorsque vous roulez en voiture.

    Et que nonchalamment vous ouvrez votre fenêtre de portière.

    Vous oubliez un instant que vous faites entrer une chose dans votre véhicule.

    Vous ne savez pas encore quoi ou qui, mais vous le saurez bientôt.

    À mesure qu’il s’installe.

     Soit il vous sera bénéfique soit vous voudrez le quitter.

     

    Partant en montagne ou sur de vertes campagnes.

    Au détour d’une route ou au croisé d’un chemin.

    Vous pourrez faire sa rencontre.

    Elle ne sera pas du troisième type.

    Elle sera simple et claire.

    Humide ou sèche selon les pays.

    Froide ou chaude selon les saisons.

     

    Les latitudes ou les longitudes ne lui font pas peur.

    Les pays riches ou pauvres sont indifféremment visités par lui.

    Que les cités soient insolentes et monumentales ou encore stylées et parfois misérables.

    Il sera partout de par le monde.

     

    C’est un grand voyageur et aussi un sédentaire.

    Voulant tout balayer sur son passage ou nettoyer gentiment le parvis de nos maisons.

    Caresser le visage triste d’un enfant.

    Blesser ou tuer des familles entières.

    Faisant frissonner les feuilles de nos arbres feuillues.

    Déracinant sans vergogne aucune, l’ensemble d’une forêt.

     

    Il peut gonfler une voile et déchirer un voile.

    Il peut signifier une force surnaturelle ou représenter la force des tempêtes.

    Il peut être doux et violent.

    Aimable et grossier.

    Doux et meurtrier.

     

    Il peut être tout cela.

    Il peut être autrement.

    Nous n’y pouvons rien.

    Et pourtant il est là.

    Le vent.

     

     

    P. G Renaud

    (Le lundi 11 octobre 2004)

     

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  • Cher (se) ami (s) bonjour,

    L'éclectisme me guette à vouloir parler de tout et du "presque rien" comme nous le contait si bien,  Vladmir Jankélevitch (de l'école bergsonnienne) :

    "Le Je-ne-sais-quoi et le presque rien, nouvelle édition, remaniée, Paris, Seuil :

    - Tome 1 : La Manière et l'Occasion, 144p.

    - Tome 2 : La Méconnaissance. Le Malentendu, 248p.

    - Tome 3 : La Volonté de vouloir, 86p.

    Je ne parlerai pas de philosophie, je vous laisse le soin de vous "régaler" avec les délicieuses émissions sur Arte (http://www.arte.tv/fr/philosophie/2235124.html) avec un philosophe accessible.

    Mais venons à la crise !

    La crise est un terme complexe et un philosophe et épistomologue (http://institutmichelserres.ens-lyon.fr/spip.php?rubrique2) Michel Serres nous enseigne dans un livre récent "Temps des crises" des informations tout à fait novatrices et performantes.

    De quelle crise parlons-nous ?

    Je vous donne le lien d'une lecture critique abordable, (j'ai la mienne mais il est bon de reconnaître celle des autres) sur ce blog fort intéressant (http://ptitjournal-bruxelles.blogspot.fr/2011/02/temps-des-crises-selon-michel-serres.html).

    Bonne lecture !

     

     

     

     

     

     

    La crise donc est complexe !

    Pour faire court, la crise n'est pas un problème en soi, en revanche, sa résolution est une autre complexité !

    Aujourdh'ui, nous avons le choix entre trois lectures :

    - Crise conjoncturelle (liée à un événement de type crise du Golfe I et II);

    - Crise structurelle (liée à un dysfonctionnement de type apparition de la 4° révolution digitale qui organise ou instaure de nouvelles frontières dans les échanges des personnes, des biens et des services);

    - Crise systémique (liée à une rupture ou un basculement de type la "Grande Crise de 2008" ou la " Grande Dépression de 1929") .

    Je vous propose d'observer l'impact d'une crise sur le cours d'une action (titre d'une société coté en bourse et qui évolue au gré des ventes et des achats par les traders sur des rumeurs ou des informations sur les résultats trimestriels ou semestriels de ladite société). Je sais, c'est pas simple à expliquer, mais ce n'est pas moi qui fait les règles du jeu !!!

     

    De quelle crise parlons-nous ?

    (Cours de l'action Air France de janvier 2005 à janvier 2010)

    Nous avons donc affaire à une approche post-crise qui nécessite des choix. Espérons que nos gouvernants actuels savent ou sauront prendre les bonnes décisions pour qu'une crise ne se réplique pas.

    Nous verrons plus tard qu'il existe des crises en U, L, V ou W.

    Bonne réflexion.

    Votre dévoué.

    P.G. Renaud (l'éclectique)

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  • Cher (e)  (s) ami (e) (s) bonjour,

     

    Je ne tiens absoluement pas à vous infliger un quelconque cours ou définition sur ce périlleux sujet/concept !

    Néanmoins, je tiens à vous préciser les points suivants :

     - Géo est un préfixe qui veut dire "Terre" comme géographie (étude la Terre);

     - Politique (Organisation/Constitution/Pouvoir) est un suffixe qui sera plus oritenté vers les jeux de pouvoir sans retirer les deux autres acronymes/termes.

    La géopolitique a ses maîtres: allemand, US, UK, française et tant d'autres (mais nous les verrons plus tard).

    Je vous propose davantage une lecture ou une relecture des écrits merveilleux de Fernand Braudel et particulièrement de son ouvrage : "L'Identité de la France".

    La géopolitique pour ce grand historien de l'Ecole des Annales est perçue comme une ouverture de la compréhension et de la construction d'une civilisation au sens général et d'un pays au sens particulier.

    Concernant la France, faut-il parler de LA France ou DES France (s). Vous comprendrez vite qu'il nous faut reprendre des textes plus anciens comme la "Guerre des Gaules " du militaire et homme poltique romain Jules Caesar.

    La France ou les France (s) nous indiquent qu'il nous faut parler d'une "communauté", d'un "peuple", d'une "Nation", d'une "Civilisation" ou encore d'une "Pays".

    Les termes sont nombreux ! Et j'en oublie !

    Si je mets l'accent sur ces mots, vous conviendrez qu'aujourd'hui que les interjections ne manquent pas pour opposer telle ethnie à telle autre,  telle religion à une autre ou encore, plus grave, telle communauté à telle autre.

    Je n'oublierai jamais cette conclusion de ce grand historien au soir de sa vie qui s'interrogeait sur l'intégration des immigrations successives sur notre territoire et la question de l'ulltime immigration et de son problème d'intégration.

    On ne peut être à la fois au dehors d'une maison et dans son contenant, il faut choisir !

    Soit, vous le critiquez et le détruisez ou encore l'admirez.

    Soit, vous êtes parti prenante de cette maison et vous aménagez votre espace en fonction des autres occupants de cette même maison.

    Tel est l'enjeu de notre France.

    A votre réflexion.

    P.G Renaud

    P.S. : F. Braudel, L'identité de la France, t. I, Espace et Histoire , t. II et III, Les hommes et les choses, Flammarion - Mille & une pages 2000 /  3.71 € -  24.27 ffr. / 1182 pages - ISBN : 2-08-212540-8

    Réalité du pouvoir ou pouvoir d'une réalité ?

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    1 commentaire
  • Chers amis (e) bonjour,

     

    La création musicale n'est pas réservée à une élite instruite au Conservatoire de Musique (Régional ou/et National), détenant des grands prix nationaux ou internationaux ou une quelconque filliation avec un père ou une mère musicien (ne).

    La musique est l'affaire de sens. Elle se ressent et s'écoute.

    Pour l'apprécier, il faut apprendre à la déguster comme un vin. Qu'importe son cépage ou son origine, il faut la déguster !

    La musique est une écoute de nos sensibilités.

    Je vous propose de goûter quelques pages de mes travaux au service de tous.

    Que m'importe les sociétés de protection musicale et autres moyens de ce faire de l'argent.

    L'exemple de l'actuel chanteur coréen est significatif d'un basculement des valeurs et des repères juridiques et économiques.

    Je vous prie d'écouter et ce sera bon pour vous.

    Aussi, je vous propose une composition relativement récente et quelques images pour vous faire rêver.

    Bon voyage.

    PG. Renaud

    J'ai intitulé ce morceau "Méprise" extrait d'un Single de ma composition.

    (Conseil : restez sur une image en écoutant la musique et vous verrez, l'effet est apaisant).

    Quelques remarques sur la création musicale...

    (A priori, c'est un désert situé entre l'Argentine et le Pérou)

    Quelques remarques sur la création musicale...

     (La Patagonie)

    Quelques remarques sur la création musicale...

    (Sans commentaire ou beaucoup de commentaires...)

    Quelques remarques sur la création musicale...

    (Santiago de Chile a la noche...)

    Quelques remarques sur la création musicale...

    Reflet d'un palais chilien.

    Quelques remarques sur la création musicale...

    La grève.

    Quelques remarques sur la création musicale...

     Que faut-il regarder ?

    Quelques remarques sur la création musicale...

    La destiné humaine ou un homme qui marche ?

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  • Le chemin de l’école 

     

    (cliquez sur le lien ci-dessous pour un moment musical de ma composition)

     

     

    Le bitume est encore chaud des vapeurs solaires du matin. Les enfants sont loin des aires de jeux proche de leurs habitations. L’air est lourd. Les images défilent dans une perspective aléatoire sans but ni recherche précise. Les souvenirs se joignent à des projets, visages à paysages, moments heureux et d’autres plus discutables. Je devine des chants d’oiseaux ou des sons synthétiques. Le réel et le probable se confondent dans une sarabande mélancolique. Les repères s’estompent et les champs se rejoignent. Les animations de mon support musical embrument davantage mon imaginaire. Mes divagations musicales élaborent des complexités angoissantes.

     Ma raison peine à garder son équilibre dans ce tourbillon médiatique. Les rythmes et les sons se confondent dans des textures pixellisées dont l’origine et les destinations se brouillent. Je suis ici et nulle part. Je regarde et me regarde, confusion des genres. Mon écran interrompt brusquement l’image aux multiples fonctions.  L’énergie qui l’anime lui fait défaut ! Je reste un instant tétanisé. Selon quel calendrier dois-je réfléchir ? Mes sens sursaturés de sons, images, textes et informations refusent d’agir. Mon esprit profond se réveille progressivement d’une léthargie s’apparentant à une chrysalide dont je crois sortir vivant.

    L’extérieur cherche à entrer en communication avec moi, je tente de reprendre vie par palier. J’essaye d’actionner des sas de décompressions mais la réalité s’installe toujours plus avec force, tel le sang coulant dans mes veines dans une volonté de vie que je cherchais à freiner. Mon approche subjective de la vie se décale vers une recherche de l’optimisation. Mes émotions n’étaient-elles pas toutes en éveil par la sur-stimulation provenant d’un réseau infini et  mystérieux ? Une sorte d’apnée mentale m’entraînait vers des cimes inviolées de mon inconscient.

    Cette panne brutale me réintroduit dans l’histoire banale de la vie : manger, boire et dormir. Mes sens primaires reprennent le pas sur mes désirs de m’affranchir des règles de mon être superficiel. Je divague sur fond d’introspection psychologique. Combien de temps ai-je dérivé vers ces rivages séduisants où tout semblait possible ? Comment retrouver ces multiples liens où je me perdais avec délice ? Je suis désormais face à moi-même, devant marcher péniblement pour me rendre vers la véranda où un soleil luminescent m’invite à la contemplation.

    Quelques livres épart gisent sur la table du salon attenant à ce belvédère bien réel. Cette succession d’images s’accorde désormais avec mon organisme et un repos tente de s’installer en moi. Je ressens une violente fatigue, récurrence d’heures passées à surfer sur des réseaux toujours plus addictifs. Les multiples appâts suggérés par des internautes invisibles se désagrègent les uns après les autres. Le nuage de l’illusion se dissipe faisant place à un anticyclone réparateur aspirant tout sur son passage !

    Le monde du livre face à l’e-book !

    Ce livre virtuel où les pages se tournent à l’infini semblant provenir de nulle part. Les mots se succèdent et s’agitent dans une harmonie définit par un administrateur anonyme. Les langages se confondent sur la toile dans un impressionnisme post-moderne où les interprétations sont assurées par des pseudos toujours plus décalés pour ne pas dire vulgaire. Dégrader son prochain n’est plus l’apanage de quelques uns mais le fait de tous. Nous avons un avis sur tout, son contraire et sur n’importe quoi. Les prises de positions se prennent dans le désordre au risque de se contredire souvent. Les contresens sont légions et alimentent un buzz continuel sur la dernière nouvelle à détruire. L’inutile devient nécessaire et le dérisoire nécessaire à la survie d’une nouvelle race pixélisé. L’urgence est dans le factuel, le sens dans le contresens, la vérité dans le déballage sans fondement. Le scintillement des étoiles reposent sur un fond d’écran dont l’animation n’a d’égale que l’humeur de son webmaster. Les créa’s se succèdent toujours plus sans consistance ou valeur artistique.

    Qu’importe ! La beauté s’exprime dans le quelconque.

    Soudain, le courant alternatif revient et mon écran se ranime tel un minotaure voulant m’entraîner de nouveau dans son labyrinthe. Le jeu recommence et la mort recommence à rôder. Une jaquette de cuir, à la tranche dorée tente de lutter face à ce choc culturel. Mon regard se porte sur le titre et m’indique une faille dans ma mémoire. L’auteur propose une réflexion sur l’être par le biais de la science, la philosophie et la morale. Le roseau pensant souhaite renaître de ses cendres. Le phénix voudrait reprendre vie. L’illusion binaire ourdie ses armes irréels pour terrasser le prétendant d’un royaume oublié.

    Pourtant, mon regard continue à s’attarder sur le sous-titre. La guerre est totale, elle sera sans pitié. Un conflit s’engage et s’estompe tranquillement. Je saisi le livre et entame une lecture passive et active. Les algorithmes se tordent dans une convulsion en volute et attendent la suspension de session. Le réel retrouve ses lettres de noblesses, le Finder devra attendra pour suppléer la superposition à l’acquisition des connaissances.

    Le papier glisse sous mes doigts nerveux. Je voudrais re-comprendre, re-savoir ou tout simplement me rappeler. Les senteurs sont lointaines mais les impressions intacts. Comment ne pas oublier ces sentences sur la misère et la grandeur de l’homme ou l’ignorance du vrai bonheur et finalement la recherche du Dieu inconnu ? Pascal est sensible à l’universel écoulement de la Vie caractérisant l’univers physique et métaphysique. Ces pensées m’envahissent une nouvelle fois et me saisissent sur l’inconsistance du monde, de l’homme et sa fragilité. « Nos connaissances sont pareillement chancelantes, nous sommes incapables de savoir certainement et d’ignorer absolument ». L’ignorance est notre lot quotidien et nous refusons de l’admettre ! Le livre reprend sa place, avec une réflexion posée, une critique pas toujours pure, des contradictions et des démonstrations et tant de choses cachées. Je reviens vers une joie enfantine de vouloir tout comprendre. Je m’apaise, une force intérieure renaît de nulle part ;  le plaisir de lire me fait recouvrer mes facultés d’émerveillements.

    Je redeviens un homme libre.

    Un « bip » surgit de mon ordinateur où trois notes saccadées s’immiscent dans mon imaginaire primaire. L’indication de messages virtuels instaure en moi un conflit. Le livre siège sur la table ; à proximité, l’écran attend mon bon vouloir. Le souvenir d’une triste sonate envahit mon esprit. Que faire ? Laissez le temps reprendre son rythme ou courir après des chapitres qui n’en finissent pas de commencer ? Et si je reprenais l’e-book, je poursuivrais une lecture pascalienne sur  l’à-peu-près et le presque tout ? Des précédents ont libéré une reprise addictive de ma  tablette tactile vers d’autres usages. Le dilemme est à son comble lorsque mon Smartphone retentit.

    Un comble !

    La sursaturation d’objets inutiles devenus nécessaires m’encombre l’âme. Je décide de maîtriser le temps chronologique. Trois choix s’offrent désormais à moi : une réflexion, un serveur et un transmetteur. Le microcosme de la société d’où je vis est devant moi : la trépidation et le silence ; le bruit et les mots. Mes atermoiements clos la sonnerie et dérive vers une messagerie dont le contenu n’attend plus que mon bon vouloir. J’exécute plusieurs manipulations et un  message m’indique une voix élégante et angoissée. Je suis conduit à préciser mes choix.

    Je prends l’appel et interroge : « Allo ? C’est de la part de qui ? »

    (Surprise) « De la part de qui ? Mais de ta chérie ! 

    « ... »

    Réitérant sa demande : « Allo ? »

    Je réplique (décontenancé)  « Ma chérie ? »

    (Affirmative) « Ta chérie ! »

    (Interloqué) « Mais... »

    Un voile dégrade la mélodie : « Tu m’aurais déjà oublié ? »

    Ma mémoire se trouble. Suis-je encore dans une construction ou dans la proximité ?

    La voix réitère sa demande.

    Je décide de couper court à ces délires : « Je te croyais définitivement perdu pour moi et... »

    La voix s’affermit : « …Et tu n’as jamais quitté mes pensées et mes aspirations. »

    La présence aimée entame une explication qui s’enfle comme le vent, comme une voile de vie ondulant au gré des courants mauvais ou paisibles. Le ton devient plus assuré, les phrases plus longues et la musique de sa voix me berce. J’entame une nonchalance m’entrainant à la longue vers des rivages lagunaires.

    Soudain, la tonalité se raidit et m’interpelle vivement : « Franck ! Ne me dis pas que tu t’endors ? »

    (Piqué au vif) « Je ne m’endors pas, je me rétablis en toi. »

    La réplique lui plait et la voix se fait femme, me disant des mots doux et des phrases amoureuses.

    Le temps est singulier.

    Deux ans déjà que Constance n’est plus à mes côtés ! Mon second voyage au Japon n’a pas été une franche réussite. Le fil de l’histoire semble se recoudre dans une broderie fragile mais gracieuse. Les instants se succèdent et le temps du départ approche. Nous promettons de nous revoir bientôt. Je lui suggère le Lago di Como pour reprendre le chemin de notre histoire. La suggestion est acceptée à l’unanimité et le son de sa voix s’estompe. Une solitude m’étreint et le vide se représente devant moi.

    Je reprends le cours cybernétique du temps.

    PG. Renaud le 18 décembre 2012

    (Fin du chapitre, la suite dans un peu de temps)

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