Il était une fois et c'est déjà lointain.

J'avais une notion du temps qui était incertain.

Je parcourais les chemins, les dunes et les oyats.

Sans savoir que je pouvais un jour, contempler cela.

Je pourrais à ravir discourir en vers maladroit.

Mais l'important pour moi, fut d'en être coi.

Je fus saisi par une violence tranquille.

Celle de l'Océan et des embruns graciles.

L'Océan est une force et un moment aussi, il reste en apparence immobile et pourtant, il s'agite selon des marées biens définies.

Les mouvements lunaires rythment son jusant mais ce qui m'a le plus bouleversé, ce fut les vagues se répétant à l'infini.

La houle s'agite sans fin selon une cadence mystérieuse mais en réalité, elle respecte le temps.

La première fois que je rencontre l'Océan, j'étais tout petit et lui déjà si grand.

L'immensité semblait presque inquiétante, les couleurs douce du rivage sombrait vers le jade et même le grenat.

Les profondeurs me terrifiaient et déjà, l'Océan me faisait peur.

Avec l'âge avançant et le temps qui passe, la sagesse et la proportion des choses ont rétabli un équilibre.

L'Océan est devenu un moment de repos où ma foulée régulière le long de la dérive littorale s'amuse du ressac et des marées meurtrières.

Le Vent est parfois de la partie mais c'est une autre histoire.

PGR