• Bonsoir chers amis,

     

    Comme certains, j'ai lu les ouvrages de ces prophètes de mauvaise augure où le pire viendra après le pire.

    Mais le pire pour qui ?

    Pour les occidentaux et ces chantres de la pensée catastrophiste calfeutré dans leur bureau moquetté et plaquardé de diplôme et de titres universitaires et de centre de recherche toujours plus prestigieux.

    Comme il est facile de parler et disserter sur les catastrophes quelles qu'elles soient par le biais d'un livre, un article, un colloque ou un livre à succès.

    Les collapsologues sont l'illustration triste et vaine de ces nouvelles pythies de la science qui font peur inutilement ou joue de cette peur collective.

    La crise du COVID 19 n'avait pas été intégré par ces prospectivistes en herbe qui pense surtout vendre leur livre et en nombre afin de mieux déverser et détruire l'espérance.

    Chers amis ne vous laissez pas entraîner par ces charlatans prévoyant l'avenir sans penser que ce dernier n'appartiens qu'à nous-même.

    L'avenir ne se fait par le seul fait de notre agir, personnel et collectif. Que le climat change, que la société se détruise que le monde court à sa perte ...

    La fin de l'Empire romain devrait nous donner une leçon...

    Bien à vous.

    PGR

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  • Bonjour à tous,

     

    Comme tout un chacun, je lis les journaux en ligne ou les nouvelles par internet et il semble émerger une idée sur l'après-crise. Comme si déjà le contexte particulier où nous vivons tous ensemble désormais nous conditionne et nous propose à réfléchir.

    L'après-crise est un concept ancien voire très ancien car il permet aux hommes et aux civilisations à gérer une situation de conflit par une situation de croissance économique et sociale.

    L'après-crise est un concept facile à comprendre mais difficile à mettre en place et les deux conflits mondiaux du siècle précédent nous montrent la complexité et la fragilité des outils (SDN, Nations Unis...) et la gestion économique (New Deal, Plan Marshall...).  Autrement dit, nous avons fait ce qui était possible de faire sans mesurer les conséquences de nos actes (2ème guerre mondiale et Guerre froide/empreinte carbone ...).

    L'après-crise est géré par les dominants, les gouvernants mais peuvent être le fait de nous tous. Aussi, la sortie de crise est probablement une prise en compte ou en considération d'une crise des valeurs.

    Le consumérisme effrénée, la production globalisé, les échanges financiers mondialisés, la circulation des biens et des personnes permanentes et au moindre coût. Ces quelques exemples nous montrent les habitudes que nous avons prises, que j'ai prise ! Demain et peut-être aujourd'hui, comment je vais réagir, agir, faire, consommer, vivre ?

    La crise des valeurs n'est pas une remise en cause des valeurs mais leur remise à plat, la réelle place où nous la situons et comment à partir de là, je peux faire autrement ou différemment.

    La réponse ne m'appartient pas et je m'invite comme vous à redéfinir notre présent/futur immédiat où l'après-confinement va nous amener. Tout attendre des pouvoirs publics serait un biais facile de nous dédouaner, il faudra nous engager à vivre autrement.

    A vous lire.

    Bien à vous.

    PGR

     

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  • Bonjour à tous,

     

    Je ne vais pas parler du sujet dominant ni des causes et probablement pas des conséquences dont personne ne peut se hasarder de prévoir.

    J'avais dans le passé effectué un travail de recherche sur la prospective, la dérégulation de l'économie et les ruptures socio-économiques que cela pouvait générer. Le site de recherche suivant vous donnera l'étendu de ces recherches.

    https://www.researchgate.net/profile/Francois_Domergue

    Au-delà des recherches, au-delà des spéculations diverses, au-delà des faits observés, nous voyons se dessiner une nouvelle ère. Elle n'a pu être prévue par personne car personne n'a prévu ce qui nous arrive actuellement.

    Les discours guerriers, de revanche, de maintien d'un système économique ou son démantèlement, tous cela importe peu !

    Il y a matière à la réflexion silencieuse et personnelle.

    Demain, je vivrais comment et pourquoi et selon quoi ?

    Comme je n'ai pas la réponse, je me réfugie dans la philosophie (Arendt, Merleau-Ponty, Pascal, Montaigne, etc...) et dans l'analyse complexe de la valeur des choses d'Edgar Morin ou encore de la destruction créatrice de M. Schumpeter. Ce sont mes références, vous avez certainement les vôtres et c'est super !

    L'essentiel est de réfléchir vous-dis, car demain, c'est l'inconnu.

    Certains vous diront ou parleront d'effondrement (avec tristesse ou allégresse selon votre degrés d'égoïsme ou de bêtise), d'autres vous dirons que tout sera comme avant, d'autres encore vous parlerons d'une autre société.

    Que peut-on savoir de demain ?

    Demain ne nous appartient pas, et nous devons nous suffire d’aujourd’hui.

    Pour ma part, j'observe le silence assourdissant des religions monothéistes et notamment celle se prévalant "Universelle" et récemment entachée de tant d'ignominie sur les enfants et des "comportements inappropriés". Je n'irais pas plus loin tant cela m’écœure, le dernier en date relevant du fondateur de l'Arche ...

    Leurs édifices sont vides, leurs paroisses désertées, les rituels suspendus, les processions interrompu, il ne reste qu'un téléphone vert pour vous donner l'absolution ! Vaste programme !

    Je passe mon chemin et pour ma part, reviens vers l'essentiel, la Bible.

    Que me dis aujourd'hui ce livre de vie expurgé des interprétations des apprentis religieux et professionnels de la débauche.

    Siracide 30, 14-20

    "Mieux vaut un pauvre en bonne santé et de robuste constitution. qu'un riche dont le coeur est atteint.

    Une robuste santé vaut mieux que tout l'or du monde..."

    Pour les rétifs de la religion.

    Hannah Arendt - La vie de l'esprit (pp.67)

    "Le moi pensant est activité pure et, par conséquent, sans âge, dépourvu de sexe, sans qualité et sans histoire personnelle."

    Ou encore pour les chercheurs de vie dont je suis.

    Edgar Morin - Vers l'abîme -

    "L'ensemble de la société est assujetti à la logique de la machine artificielle, fondée sur la rationalisation et l'hyperchronométration du temps, d'où une tendance en réaction, à fuir dans les loisirs et les vacances. (...) Le futur lui-même est en crise: il n'y a plus de prédiction possible sinon des hyptothèses, des scénarios. Le futur devient inconnu, le devenir est problématisé et le sera à jamais (Patocka) (...) Dans l'être humain, des aptitudes auto-transformatrices se réveillent en cas de crise, quand les choses rigidifiées se disloquent, face aux périls (...) Il faut changer de voie pour un nouveau commencement"

    Autrement dit, cherchez vous même ce que vous êtes avec vos mots, vos sensibilités, vos convictions quelles qu'elles soient ! Il n'y a pas de mauvaise ou bonne conviction et chassez de vos esprits ces esprits (pauvre en réflexion) pétris de jugement et d'orientation.

    Cette période de confinement est propice (hors travail chez soi ou télé-travail) et un retour à des valeurs familiales, d'amitiés, de parole simple et d'espérance vers une ère nouvelle.

    Bien à vous.

    Confinement, nouveaux comportements et ère nouvelle

    PGR

     

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  • Bonjour;

     

    Je reviens bouleversé dans ce blog où j'ai tant écrit et réfléchi à ce que je pouvais dire par des mots (ou tout au moins essayé).

    Je suis bouleversé car j'avais des certitudes et la lecture des mémoires de Monsieur Edgar Morin m'aide grandement pour comprendre la réalité des choses.

    Cependant, je parlais de certitude au pluriel et au singulier car je croyais à une certaine morale sinon conscience. Qu'en est-il aujourd'hui ?

    Je parcours l'actualité religieuse est je suis abasourdie par des multiples révélations sur des hommes dont l'audience et le respect de leurs actions est tragiquement salies, je vous passe quelques liens pour en apprécier la teneur et mon désarroi :

    https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/02/22/jean-vanier-le-fondateur-de-l-arche-accuse-d-abus-sexuels-sur-plusieurs-femmes_6030479_3224.html

    https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/12/22/abus-sexuels-au-sein-de-l-eglise-une-puissante-congregation-comptabilise-au-moins-175-victimes-mineures_6023791_3224.html

    https://www.lemonde.fr/societe/article/2013/05/18/operation-verite-pour-les-freres-de-saint-jean-eclabousses-par-les-scandales_3313590_3224.html

    https://www.lemonde.fr/societe/article/2011/12/01/un-dominicain-nomme-par-le-vatican-pour-assainir-la-communaute_1611886_3224.html

     

    Et je pourrais allonger la liste des pratiques et des écarts "non convenable"...

    J'étais d'une époque où la religion était un chemin, un guide, ou un repère.

    Force est de constater que la structure qui l'a constitue est pourrie.

    Cela ne me fait plaisir de vous exposer cela et je me réjouie de voir la beauté de la jeunesse et leur idéal.

    Comment sommes-nous tombé si bas ?

    Jamais depuis la création de ce blog, je n'ai été confronté à un tel dilemme, à savoir ce gâchis monumental de la conscience religieuse ou tout du moins celle représenté par les autorités ecclésiastiques de Rome !

    Jamais dans mon blog, je ne m'étais laissé aller à divaguer sur la religion mais depuis le film "Grâce à Dieu" et les émissions sur Arte sur les dérives de la religion et des prêtres, je n'ai pu me résoudre à me taire.

    Parler n'est pas agir mais se taire c'est se faire complice d'une tragédie d'une génération qui ont (pratiquement) vénéré "ces" maîtres qui ne sont en réalité que des hommes de basse mesure.

    Je reste encore sous le charme des mémoires d'Edgar Morin qui retrace presque 100 ans de vie chaotiques et riches de petits et de grands événements dans le souci d'une vérité plus juste.

    Quel malheur que les chantres de la vérité, à savoir les chrétiens se soient laissés abusés par des faussaires aux allures de pasteurs. Ce sont devenus des mercenaires dans une bergerie ouverte au grand vent. Qui sait si le souffle de l'Esprit Saint reprenait ses droits !

    Bien à vous.

    PGR

     

     

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  • Hello,

    Voilà un homme visionnaire.

    Écoutez-le !

    Lisez-le !

    https://www.google.com/search?client=firefox-b&source=hp&ei=FTIJXI2RI4-RrgSUzLTAAg&q=pierre+rabhi+livre&oq=pierre+rhabi&gs_l=psy-ab.1.1.0i10l10.2184.4323..6511...0.0..0.168.1440.4j8......0....1..gws-wiz.....0..0.0Fm08FifS2E

     

    Vers la sobriété heureuse : Pierre Rhabi

     

     

     

    Vers la sobriété heureuse : Pierre Rhabi

     

     

     

     Vers la sobriété heureuse : Pierre Rhabi

     

     

     

    Vers la sobriété heureuse : Pierre Rhabi

     

     

     

     Vers la sobriété heureuse : Pierre Rhabi

     

     

     

     

     

     

    Bonne lecture, pour ma part, c'est fait.

    Bon avenir.

    Bien à vous.

    PGR

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  • Hello,

    Nous assistons depuis quelques semaines à un retournement sévère des marchés notamment auprès des technologiques. Celles-ci avaient atteint des des niveaux hors de propos, probablement que nous retournons sur terre. Les investisseurs sont inquiets mais également les acteurs comme les GAFA, les entreprises de manière générale.

    Finalement, retournement du marché ou début d'un Krach, si cela semble le cas, il est lent et probablement plus structurel que conjoncturel. Autrement dit, des faits économiques comme l'essoufflement du marché chinois, les atermoiements de l'Europe et les dérives budgétaires des États-Unis sont les premiers éléments qui viennent à l'esprit.

    Il y en a d'autres.

    Peut-être que tout simplement nous changeons d'ère et de civilisation, du "tout" consumérisme" nous migrons vers des circuits courts et un mode de vie plus frugal. Je vous invite à vous inquiéter en lisant ces quelques lignes de ce monde qui s'en va.

    Celui qui se profile semble plus discret mais non moins actif.

    1/ Le monde qui s'effondre

    https://www.wansquare.com/012-25225-Chute-des-marches-simple-correction-ou-debut-d-un-krach.html

    2/ Le monde qui se profile

    https://www.lesechos.fr/19/04/2013/LesEchos/21421-043-ECH_la-frugalite--nouveau-modele-d-innovation.htm

    Bien à vous.

    PGR

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  • Hello,

    This is the news !!!

    "Ex-Apple exec: Thanks to Apple, Google, Facebook, Twitter, we're addicted to tech — and ‘they are the only ones’ who can fix it

    12:51 PM ET Wed, 10 Jan 2018
     

    Tech Addiction, not only kids but adults by Tony Fadell


    Craig Barritt | Getty Images
    Tony Fadell
         
         
         
         
         
         

    A former top Apple executive and serial tech entrepreneur, Tony Fadell, says thanks to Apple, Google, Facebook and Twitter, consumers are addicted to technology — and those same big tech companies are "the only ones" who can treat consumers from that addiction.

    Fadell, who made his case via a 10-installment Twitter storm on Monday, tells CNBC Make It via Twitter that, though these consequences were unintended, the companies "are in the position to give us the info to help us understand our usage habits & the ability to control/monitor them w/ tools. Now it's time to fix…"

    He also acknowledged via Twitter the irony of sharing his criticisms on one of the platforms he was blaming.

     

    Fadell says on his own LinkedIn page that he was an "advisor to the CEO" at Apple from November 2008 to March of 2010, during which time Steve Jobs was the CEO. (Jobs resigned in August 2011.) Also, Fadell was the Senior Vice President in charge of the iPod division from Jan 2001 through March 2010. He has been called one of the "fathers of the iPod" for his work on the personal music player. Fadell also founded and was the CEO of home regulation system Nest and the marketing company Fuse.

    Fadell recommends big tech turn over usage data to third parties who can build apps to monitor the amount of time being spent looking at screens.

     

    Read the salient points:

     

    Tech Addiction, not only kids but adults by Tony Fadell

    Tech Addiction, not only kids but adults by Tony Fadell

    Tech Addiction, not only kids but adults by Tony Fadell


    The comments from Fadell come as consumer addiction to technology is top of mind.

    Two prominent investors in Apple — Jana Partners LLC and the California State Teachers' Retirement System, or Calstrs — sent a letter to the Cupertino-based tech behemoth on Saturday pointing out the extent to which young people are addicted to their smartphones. (Jana Partners LLC and the California State Teachers' Retirement System, or Calstrs own $2 billion worth of Apple stock.)

    "More than 10 years after the iPhone's release, it is a cliché to point out the ubiquity of Apple's devices among children and teenagers, as well as the attendant growth in social media use by this group. What is less well known is that there is a growing body of evidence that, for at least some of the most frequent young users, this may be having unintentional negative consequences," the letter says.

    Apple has responded to the letter. Since 2008, parental controls have been available for many Apple products, the company points out.

    "Apple has always looked out for kids, and we work hard to create powerful products that inspire, entertain, and educate children while also helping parents protect them online. We lead the industry by offering intuitive parental controls built right into the operating system," Apple says in a statement shared with CNBC Make It.

    "We think deeply about how our products are used and the impact they have on users and the people around them. We take this responsibility very seriously and we are committed to meeting and exceeding our customers' expectations, especially when it comes to protecting kids."

    Apple did not respond to the claim that adults are also addicted to their technology.

    Twitter declined to comment.

    Facebook and Google had not responded to request for comment by the time this story was published.

    Fadell pressed Apple to respond to the claim for adults, too.

    Indeed, Adam Alter, an associate professor at the Stern School of Business at New York University, wrote a book, "Irresistible: The Rise of Addictive Technology and the Business of Keeping Us Hooked," making the case that in addition to kids, adults are addicted to technology.

    "We're biologically prone to getting hooked on these sorts of experiences. If you put someone in front of a slot machine, their brain will look qualitatively the same as when they take heroin. If you're someone who compulsively plays video games — not everyone, but people who are addicted to a particular game — the minute you load up your computer, your brain will look like that of a substance abuser," Alter tells the New York Times. "I find it interesting that the late Steve Jobs said in a 2010 interview that his own children didn't use iPads."

    Alter uses himself as an example: "I'm addicted to email. I can't stop checking it. I can't go to bed at night if I haven't cleared my inbox. I'll keep my phone next to my bed, much as I try not to," says Alter.

    "The technology is designed to hook us that way. Email is bottomless. Social media platforms are endless. Twitter? The feed never really ends. You could sit there 24 hours a day and you'll never get to the end. And so you come back for more and more," he tells the Times.

    And according to Fadell's tweets, it's not hard to implement tools that would allow consumers to moderate their usage. He knows it, and so does Apple, he says.

    This story has been updated to include a response from Tony Fadell and Twitter."

     Incredible or amazing ?

    You choose the better for you and your friends...

    The best.

    Bien à vous.

    PGR

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  • Hello,

     

    La technologie au service de la performance.

    La magie.

    Voyez et entendez...

    Alors ?

    Magique ? ou Magic ?

    Bien à vous.

    PGR

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  • Bonjour à tous,

    Pris dans une frénésie d'acronymes à consonances anglo-saxonnes, nous voilà à définir le futur sous l'aspect de conglomérat massif non associé.

    Je m'explique.

    Les conglomérats, cartels, groupements d'intérêt, lobbys, monopoles et autres formes de puissances non partagé existent depuis fort longtemps.

    La différence avec aujourd'hui réside dans l'aspect de ces groupements.

    lls sont tous valorisés en Bourse de manière phénoménal, ce que l'on appelle l'économie virtuelle de marché qui n'est pas toujours en adéquation avec le chiffre d'affaires ou le bénéfice d'une entreprise. Il n'a qu'à regarder les résultats financiers de Twitter ou encore Tesla ou récemment de Facebook pour s'en convaincre.

    Malgré tout ces entreprises ont les faveurs des investisseurs et des actionnaires soucieux de bénéfice par dividende plus qu'important sinon juteux...

    Pour information :

    - GAFA (Google, Apple, Facebook et Amazon) on oublie Microsoft et Twitter.

    - NATU (Netflix, Airbnb, Tesla et Uber)

    - BAIDU (Baidu, Alibaba, Tencent et Xiaomi)

    - PAREAO (PSA, Airbus, Renault, EDF, Orange)

     

    Si l'on analyse les performances financières de ces entreprises, la plupart d'entre-elles sont en situation critique voire en difficulté.

    Le problème de ces acronymes et les explications qui vont avec, demeurent la simplification de l'économie et notamment des performances macroéconomiques.

    Quid des entreprises allemandes, anglaises, néerlandaises, pour ne parler que des européennes et sinon Indienne (ArcelorMital ou Tata), les financières chinoises et de tant d'autres.

    Bref, à vouloir tout simplifier on réduit l'économie à quelques valeurs qui lors d'un retournement boursier se retrouveront comme le "roi nu" c'est-à-dire dans leur réalité financière réelle que l'on appelle l'économie réelle.

    Le souvenir douloureux de la crise de 2008 n'est plus dans les esprits de beaucoup et pourrait resurgir avec plus d'acuité encore à vouloir faire croire que dès lors que l'on peut avoir, on a déjà...

    C'est comme si vous demandiez à un paralysé de vouloir faire un trekking en montagne et qu'il puisse le faire réellement !

    Il est une chose de prédire les facteurs de changement et il est une autre chose de faire croire que les choses vont changer de cette manière.

    Un nouveau paradigme déterministe de plus.

    Bien à vous.

    PGR

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  • Hello,

    Un article sur Bloomberg View explique assez bien la situation dramatique et paradoxale dans laquelle se trouve la société américaine Facebook. Collecter des données c'est efficace mais encore faut-il avoir plusieurs produits et finalités high-tech pour pouvoir valoriser celle-ci à son profit.

    Bonne lecture, (c'est en anglais mais très commercial...).

     

    "Tech's old-timers have business models based on selling things customers want to buy. That's especially useful now.

    30 mars 2018 à 08:00 UTC+2

    Long-term thinking.  Photographer: Justin Sullivan/Getty Images

    It's easy to understand Apple CEO Tim Cook's somewhat self-righteous comments on the Facebook-Cambridge Analytica scandal: His company has never emphasized customer data monetization, and privacy has been one of its persistent selling points. Apple still collects our data — and reserves the right to share it — but the company has a much better track record than newer tech titans.

    "The truth is, we could make a ton of money if we monetized our customer — if our customer was our product," Cook said on Wednesday. "We've elected not to do that." Asked what he'd do if he were in Facebook CEO Mark Zuckerberg's shoes, he replied, "I wouldn't be in this situation."

    In reality, Apple collects more information about its customers than Facebook because it offers more products and services. It knows everything from an iPhone's location to its owner's taste in movies and music. It's all in the company's privacy statement, including the frank admission that Apple will share the data with "strategic partners that work with Apple to provide products and services, or that help Apple market to customers" and with law enforcement. Apple also lets applications that run on its platform (including Facebook) hoover up data. And it does have a small ad platform that allows targeted advertising.

    Apple's closest equivalent in terms of data collection, sharing and "pass-through" to app developers is Google, which offers roughly the same array of services (plus search) and also owns mobile and desktop operating systems. The difference is that Apple has imposed some voluntary restrictions on itself: For example, it anonymizes location data (unless you're using the "Find My iPhone" feature) and generally employs "differential privacy" — a cryptography-based practice of obtaining usage and preference data without linking it to specific users. Google and Microsoft also use that to some degree, and a co-inventor of differential privacy, Cynthia Dwork, has even worked for Microsoft Research, but Apple was the first to market the technique as an advantage for its customers. 

    Cook clearly thinks of these self-restrictions as a good way of staving off external regulation. On Wednesday, he scolded Facebook for not being as far-sighted. "I think the best regulation is no regulation, is self-regulation," he said. "However, I think we're beyond that here."

    As a user, however, I wouldn't put much trust in any company's ability to regulate itself. Cook has been wary of monetizing Apple's user base, but he won't be CEO forever. And people do change their mind, especially when it comes to picking up money that's there for the taking. Regulation — such as the EU's General Data Protection regulation, launching in May — is a more reliable way to ensure a level playing field. That's why Google, Apple and Microsoft all have good, convenient privacy controls which allow the user to turn off various kinds of data collection, erase data that companies already have and opt out of targeted advertising. Facebook, too, promises to put such controls in place soon.

    But even external regulation isn't a reliable guarantee of privacy. Most people won't fiddle with the controls because they may not even realize what all the fuss is about. And by default, companies with advertising-based business models will want to collect as much information as they can and anonymize as little of it as they can. Neither Google nor Facebook, for example, will make the same commitment as Microsoft that no ads will be targeted based on your email and chat contents. Nor will they make it as easy as Apple and Microsoft make to shut off ad personalization.

    No regulator will take care of that: It's not their goal to kill off the ad-based business model and with it Facebook and Google, and the model won't work without data collection and ad targeting.

    The only real guarantee that companies won't go overboard in invading customers' privacy is that they have large revenue streams which make it an unnecessary risk. Apple is reliable in this regard: It's a hardware company that also sells content and software on commission and on a subscription basis. Microsoft, with its cloud, software licensing and subscription businesses, is even less likely to go rogue in data collection because it no longer has a mobile platform to speak of. 

    That's why Microsoft and Apple aren't suffering much from the Cambridge Analytica-triggered tech sell-off. Microsoft shares are up 4.5 percent since the beginning of the year, Apple shares are down just 1.63 percent. That compares to Google's 4.6 percent drop and Facebook's 13.3 percent dive. I believe the gains made by Twitter and Snap, two companies fully dependent on ads and information-gathering, are a temporary fluke: They aren't as frequently mentioned in connection with data harvesting as Google and Facebook. As heavier regulation of the ad model becomes reality, they will inevitably suffer as much as their ad-based peers.

    Monetization through ads was the only relatively easy choice for companies not offering any products or services that people wanted to buy. That revenue stream, however, is not as easy to hold on to as those coming directly from customers. Those of us who remember the fat days of ad-financed media know that better than anyone. The tech firms that fell back on ads will need to offer value to customers, not advertisers, as the best "legacy" media companies have learned to do.

    This column does not necessarily reflect the opinion of the editorial board or Bloomberg LP and its owners.

    To contact the author of this story:
    Leonid Bershidsky at lbershidsky@bloomberg.net"

    https://www.bloomberg.com/view/articles/2018-03-30/apple-and-microsoft-are-healthier-than-facebook?utm_source=yahoo&utm_medium=bd&utm_campaign=headline&cmpId=yhoo.headline&yptr=yahoo

    Bien à vous.

    PGR

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  • Bonjour à tous,

    Après le brouhaha et le tohu bohu de ces derniers mois, le peuple de France a fait émerger contre toute attente un jeune presque quadra !

    Tout pourra être dit et son contraire, mais la jeunesse qui l'anime anime également la jeunesse oubliée de France.

    Les vieux et les hommes du passé et du passif sont revenus dans leurs cases mais voilà, tout peut changer et rien ne peut changer.

    Wait and See comme dirait nos amis désormais hors d'Europe et fier de leur Brexit.

    Bien à vous.

    PGR

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  • Bonjour à tous,

    Certains se réjouissent de l’issue du référendum relatif au maintien (remain) ou au départ (leave) finalement ce que l’on a appelé le BREXIT (Britain-Exit). Ces eurosceptiques et autre Nigel Farage peuvent être extrêmement satisfaits mais après l’euphorie.

    Pour ma part, je perds un ami, les Anglais et finalement les Iles Britanniques habituellement appelés United Kingdom (UK) ne feront plus partie de l’Europe.

    Déjà, l’on se préoccupe des visas, Erasmus, WE en amour eux à Londres et les modalités douanières, fiscales, monétaires... Bref, il faut tout revoir.

    Tout en sachant que l’Article 50 du Traité de Lisbonne doit être appliqué (L’article 50 du traité sur l’Union européenne prévoit un mécanisme de retrait volontaire et unilatéral d’un pays de l’Union européenne (UE). Un pays de l’UE qui souhaite se retirer doit informer le Conseil européen de son intention. Le Conseil doit ensuite proposer des orientations vers la conclusion d’un accord sur les modalités du retrait dudit pays. Cet accord est conclu au nom de l’UE par le Conseil, votant à la majorité qualifiée, après avoir obtenu la validation du Parlement européen. Les traités de l’UE cessent de s’appliquer au pays concerné dès la date d’entrée en vigueur de l’accord ou dans les deux ans à dater de la notification de retrait. Le Conseil peut décider de prolonger cette période. Tout pays s’étant retiré de l’UE peut introduire une nouvelle demande d’adhésion. Il doit alors suivre la procédure d’adhésion. http://eur-lex.europa.eu/summary/glossary/withdrawal_clause.html?locale=fr)

    Mais au-delà de l’aspect réglementaire, financier, socioéconomique et finalement politique, il reste les hommes.

    L’Europe n’a pas su séduire les habitants de cette Ile qui à juste titre craint un envahissement des migrants et le reste.

    Mais nous vivons dans un monde globalisé, mondialisé, financiarisé et les autorités britanniques ainsi que les décideurs le savaient.

    Mais les autres ?

    Nigel Farage a beau jeu de clamer sa joie de voir enfin le continent bouté de sa belle ile, comme une guerre de Cent Ans encore gagnée.

    Mais comme le disait le slogan "God save the ruin", nous espérons tous que le RU ou UK deviennent un espace de richesse et de paix sinon... Les Chinois et les investisseurs se frottent les mains dans la mesure où cet espace devenu fragile et isolé va devenir une proie facile pour dépecer les bijoux de famille.

    Le BREXIT est un avertissement pour l’Europe, gageons qu’elle le comprend sinon, nous reviendrons et c’est peut-être souhaitable dans un espace européen réduit (à 10 ou 15 membres) facilement gérable, riche et prospère. Les autres satellisés par des intérêts politiciens à courte vue verront le train passé comme une vache esseulée en attenté d’une traite asiatique ou persique...

    Cynisme me dirait vous ?

    Les Anglais sont passés maîtres dans l’art de l’ironie et leur Premier ministre (ou ce qu’il en reste) David Cameron a voulu l’épreuve de force ou finalement donné le gage à des intérêts plus attractifs occultes pour aboutir à un démembrement d’une belle idée.

    Si feu, le littéraire, ancien président de la République française, Georges Pompidou avait souhaité passer outre le refus gaullien de faire venir les Britanniques dans le giron de l’Europe, il y avait du sens.

    Le non-sens des politiciens anglais (qui soit dit en passant oblige les Écossais et les Irlandais dans ce choix) réécrit une histoire et croit pouvoir offrir à leurs concitoyens une page blanche qui ne tardera pas à se tâcher de prise de participation, dépeçage sans vergogne et surtout, l’exposition en direct auprès de prédateurs financier et politique sans scrupule.

    Le Royaume-Uni est fort de son histoire, fragile dans son choix.

    Wait and see.

    Et comme disait Churchill lors des bombardements nazis "Bonne nuit".

    Nous vous aimons et sommes tristes de votre départ.

    See you (and not see EU), we are friends, do not forget! I’m so sad...

    With the best.

    PGR

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  • Hello,

    Dans l'attente de ce non événement tant nos amis britanniques sont férus de nous faire peur et finalement de nous agacer tant ils sont agacer d'être avec nous, je vous propose la lecture de cette article fort intéressant sur les atouts du Brexit pour la France.

    Lisez plutôt."

    "Pour Claude Mosseri-Marlio, ancien professeur de droit européen, une sortie du Royaume-Uni de l'Europe renforcerait notre place financière et notre attrait pour les sièges sociaux des multinationales étrangères.


    Claude Mosseri-Marlio, ancien industriel, a enseigné dans diverses universités: Balliol College, Oxford, UK MBA, Harvard Business School, Cambridge, Université de Schiller.


    De nombreux économistes s'alarment d'un possible Brexit après le vote des Britanniques le 23 juin prochain. Mais, si l'hypothèse d'une sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne devenait réalité, cela pourrait en fait être une chance pour la France, tant sur le plan de la croissance interne que pour son rayonnement international.

    Tout d'abord, dans le plus important des domaines et le plus discuté aujourd'hui: celui du secteur financier. Il y a 250 banques étrangères, dont 150 filiales et 100 succursales, installées à Londres qui brassent 280 milliards d'euros par an. Leur positionnement à la City fait qu'elles sont considérées comme britanniques. Ainsi, elles peuvent offrir leurs services sur tout le continent grâce au «passeport financier».

    À la suite d'un Brexit, ce passeport financier sera probablement remis en cause et une négociation avec chaque État deviendra nécessaire pour réaliser des affaires avec le Royaume-Uni.

    HSBC a déclaré être prête à déplacer 1000 employés de ses activités de marchés et de banque d'affaires à Paris en cas de Brexit. D'autres groupes tels Morgan Stanley, Goldman Sachs ou encore Bank of America dont les activités de compensation sont basées à Londres ont déclaré être prêtes à déménager en cas de sortie de l'Europe. Cet exode massif entraînerait une augmentation de l'emploi en France.

    Paris, qui n'a que 132 banques étrangères en son sein, a les capacités de devenir un lieu d'ancrage évident pour distancer Londres, grâce à ses compétences financières, ses loyers inférieurs, son cadre de vie et sa position centrale sur le continent.

    Paris a donc une opportunité unique de grandir et de devenir une véritable place forte de la Finance au sein de l'Union européenne.

    Ce qui est vrai pour les banques l'est aussi pour les sièges sociaux des multinationales étrangères. En 2014, 40% des multinationales dont le siège se situe en Europe avaient choisi Londres contre à peine 8% à Paris. Cet écart se creuse encore plus en 2015, avec à peine 598 projets d'investissements étrangers en France, contre 1065 au Royaume-Uni. Cela se ressent aussi dans les centres de décisions où la France fait figure de poids plume avec ses 11 projets face au 150 établis au Royaume-Uni.

    Simultanément, il ne faut pas oublier que plus de 2000 entreprises bénéficient actuellement du passeport financier. En cas de Brexit, elles pourraient, de notre capitale, traiter avec le reste du continent sur une même base de critères. A contrario, le Royaume-Uni devra marchander avec chaque État la réglementation à appliquer. Une complication au lieu d'une simplification. Et quel délai avant de tomber d'accord sur un dénominateur commun.

    En 2015, les investissements directs étrangers en Grande-Bretagne s'élevaient à 60 milliards d'euros contre seulement 40 milliards en France. Si Brexit il y a, bon nombre de ces implantations devraient atterrir chez nous car les produits fabriqués par ces investissements pourraient ensuite être exportés vers les 26 pays restants de l'UE avec le même formulaire administratif, et donc un gain de temps, facteur décisif pour réduire le coût de production.

    Mais plus encore que d'un point de vue économique, le Brexit permettrait à la France de retrouver un rayonnement au niveau européen et international!

    Retombées intangibles

    Être une puissance nucléaire sans la Grande-Bretagne donnera à la France un atout supplémentaire de poids en Europe. En effet, au sein de l'UE, la France sera alors l'unique pays possédant l'arme atomique. Certes, Le Royaume-Uni, comme la France, continuera à faire partie de l'Otan. Mais seule la France sera en mesure de représenter l'Union européenne.

    Il en sera de même aux Nations Unies. Au Conseil de Sécurité, la France sera l'unique membre permanent pouvant être le représentant officiel de l'UE. Le Royaume-Uni y siégera également, mais sans parler au nom des 27. Ainsi, la France sera-t-elle en mesure d'acquérir une influence plus importante sur la scène internationale.

    Actuellement, l'anglais est la langue dominante pour les affaires dans le monde entier sauf pour le droit européen où le français est roi car langue officielle - tous les travaux sont rédigés en Français avant d'être traduits dans les autres langues - . Si le Royaume-Uni quitte l'UE, il n'y aura plus que deux petits pays où l'anglais prédomine: l'Irlande et Malte. La voie semble ouverte pour redonner au français la place qu'il avait et qu'il mérite à nouveau de reprendre dans l'UE.

    Tous ces buts sont à notre portée. Encore faut-il les vouloir et les mériter. Ainsi nous ne pouvons maintenir notre taux d'imposition sur les sociétés: 33,3%, alors qu'en Irlande il se trouve à 12,5%. Nous avons des combats à gagner auxquels il faut se préparer dès maintenant. Sinon, d'autres pays prendront le pas sur nous. Par exemple, l'Espagne tente actuellement de capturer plus d'investissements des États-Unis en leur offrant une base aérienne sur leur territoire. Le Danemark, l'Italie et la Finlande lorgnent vers l'Agence européenne pour les médicaments, actuellement basée à Londres.

    Tout cela est pour demain si le Royaume-Uni décide de faire cavalier seul. Le Brexit sera, sans aucun doute, un tournant dans l'histoire de l'Union européenne, pour le meilleur ou pour le pire. Mais pour la France, il s'agit d'une opportunité sans précédent qui appelle dès à présent à une réponse pro-active ainsi que ne pas se donner en spectacle aux yeux d'investisseurs étrangers avec nos grèves et manifestations.

    Sans oublier que, à la suite du Brexit, il se pourrait que d'autres pays ne réclament à leur tour des conditions spéciales. Auquel cas, l'UE serait rongée rapidement jusqu'à l'os pour ensuite sombrer complètement.

    Sur au moins deux plans, il nous faut en fait prendre les devants en captant une bonne part des places que le Royaume-Uni laisserait filer, et empêcher d'autres reculs qui anéantiraient le rêve de Jean Monnet et Robert Schumann."

    http://www.lefigaro.fr/vox/monde/2016/06/16/31002-20160616ARTFIG00241-brexit-une-aubaine-pour-la-france.php

    Instructif non ?

    Bien à vous.

    PGR

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  • Bonjour à tous,

     

    Après Netscape, puis Skype, voici LinkedIn.

    Microsoft tisse sa toile pour amplifier toujours davantage son emprise sur les internautes du monde entier.

    La somme d'achat importe peu car elle relève de stratégie de croissance externe assez banale mais les conséquences pour les internautes en revanche, sont incalculables...

    Après avoir maitrisé internet, puis les relations entre les internautes, voici que l'entreprise de Software américaine fait main-basse sur les réseaux sociaux professionnels.

    La boucle se boucle toujours plus pour étouffer les individus.

    Si Microsoft peine à convaincre sur le marché des tablettes et des smartphones, il faut toujours merveille sur les softwares, autrement dit, sur le marché des softs, donc des logiciels et de la vie de tout les jours.

    La main-mise sur les citoyens du monde prend un tournant car désormais, vos fichiers professionnels seront "relistés" et "bigdaté" par Microsoft.

    L'enjeu, ne nous trompons pas est bien de faire croître le marché des "big data" déjà largement monopolisé par les entreprises américaines comme Google ou Apple...

    Finalement, si vous voulez vivre et travailler sur le réseau virtuel, vous devrez respecter "leur" règle du jeu et non plus une règle virtuelle soi-disante ou vous pourriez faire ce que bon vous semble.

    La toile devient de plus en plus propriété d'une araignée monstrueuse...

    Quelques remarques pour lutter contre ce nouveau "big brother".

    Une nouvelle acquisition pour l'entreprise américaine Microsoft  : le réseau professionnel LinkedIn pour 26,2 Billion €

    La première étape (sécurisation des données)

    Une nouvelle acquisition pour l'entreprise américaine Microsoft  : le réseau professionnel LinkedIn pour 26,2 Billion €

    Deuxième étape (privatisation des données)

    Une nouvelle acquisition pour l'entreprise américaine Microsoft  : le réseau professionnel LinkedIn pour 26,2 Billion €

    Troisième étape (vous revenez à la vie par un Soitomaga...)

    Bien à vous.

    PGR

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  • En voilà une bonne, que de désinformation, citoyen, on fait avec ton assentiment...

     

    "L'organisation fondée par Julian Assange a remis en question sur Twitter l'intégrité de la fuite des «Panama Papers», estimant que celle-ci était utilisée pour attaquer la Russie et son président, avec des fonds – publics et privés – américains.
    Pour l'organisation à l'origine de la plus grande diffusion de documents classifiés de l'histoire, le fait que le gouvernement américain ait «directement financé les Panama Papers pour attaquer Poutine sape gravement l'intégrité de l'OCCRP [Projet de Dénonciation du Crime Organisé et de la Corruption]». En effet, une simple visite sur le site de l'organisation permet de constater que ces deux organisations sont ses sources de financement.
    Ces attaques se sont notamment traduites par des Unes de journaux mettant directement en avant le président russe Vladimir Poutine, à l'instar de celle duGuardiansans que son nom ne soit pourtant directement cité. De plus, le directeur du Monde, Jérôme Fenoglio, a confié à France Inter que la méthode de travail de ses équipes consistait à «chercher les noms qui pouvaient correspondre à des milieux où l'on sait qu'il existe de la corruption». Un journalisme du «ctrl+f» qui a permis de retrouver des proches de Vladimir Poutine, liés «d’une manière ou d’une autre» à cette affaire, pour son implication supposée dans la vente de biens d'Etat qui aurait conduit à l'enrichissement de ses amis. 
     
    L’USAID est une agence gouvernementale américaine dépendant du département d’Etat. Ses objectifs visent notamment à promouvoir «la politique étrangère états-unienne en soutenant […] la démocratie». WikiLeaks avait déjà révélé que cette organisation avait joué un rôle proéminent, en 2002, dans la tentative de coup d’Etat contre le leader vénézuélien Hugo Chavez, connu pour son opposition à l’hégémonie américaine. Consciente des activités de cette organisation, Moscou avait décidé de faire fermer ses représentations en Russie dès 2012.

    Mais le pays a décidé d'aller plus loin l'année dernière, et a provoqué un tollé international en décidant d’expulser certaines ONG «jugées menaçantes pour l’ordre constitutionnel, la défense ou la sécurité de la Russie». La fondation Prometheus avait alors consacré une étude aux soutiens financiers de ces organisations, constatant notamment qu'Open Society et USAID se trouvaient derrière certaines d’entre elles.
    Open Society s’est notamment récemment illustrée en Ukraine lors de la «Révolution de Maïdan». Son fondateur George Soros, avait notamment reconnu dans une interview donnée à CNN, que sa «fondation en Ukraine a joué un rôle important dans ces évènements». Le pays est aujourd'hui toujours en proie à une guerre civile entre russophones rebelles des républiques du Donbass et le régime de Kiev soutenu par les occidentaux.

    Le journal Le Monde, mis en cause pour appartenir au consortium de «journalistes d’investigation» ayant diffusé ces «Panama Papers», a qualifié «d’intox» tout rôle joué par USAID ou George Soros dans cette enquête. En effet, pour le quotidien du soir, George Soros «n’est qu’un des nombreux donateurs» de l’ICIJ ; occultant par-là le partenariat avec l’OCCRP, dont les deux principales sources de financement sont le millionnaire et le département d’Etat américain."
    C'est incroyable non  ?
    Mais vous vous en doutiez un peu dans la mesure où comme par hasard, ni une figure en vue américaine ou européenne (hormis notre national M. Cahuzac...) ne sont dans cette liste.
    Comme quoi.
    Bien à vous.
    PGR
     
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  • Bonjour à tous,

    On m'informe qu'un constructeur d'origine libanaise basé aux EAU (Abu Dhabi) vient de créer un concept car où plutôt un nouveau segment l'hypercar ultraluxe... dont la production n'est de 7 exemplaires dans le monde et au prix modique (si tant est que le prix d'achat importe) à plus de 3,4 millions d'euros. W Motors se fait un honneur d'incruster dans les phares à LED des diamants pour cela brille davantage et du fil d'or sur les pièces de cuir des sièges.

    http://wmotors.ae/models/lykan_hypersport

     

    Le rêve est total mais le prix d'un tel véhicule s'il offre le comble de la rareté et une insulte pour des myriades d'individus qui ne savent même pas ce que cela veut dire manger à sa faim et de manière régulière.

    Selon les estimations du PAM (Programme Alimentaire Mondial membre d'UN, http://fr.wfp.org/faim/faits-et-chiffres), il faudrait 3,2 milliards de dollars par an pour nourrir les 66 millions d’enfants en âge d'aller à l'école qui ont faim. Dans le monde en développement, 66 millions d’enfants en âge d'aller à l'école y vont le ventre vide, dont 23 millions rien qu’en Afrique.

    Sans être altermondialiste, si vous avez ce véhicule une "lykan", vous avez entre les mains le moyen de nourrir presque       70 000 enfants...intéressant non ?

    C'est tout et c'est rien, certes le regard furtif (envieux ou admiratif) est plus efficace pour valoriser son ego mais comme le chanteur Prince qui vient de nous quitter, il lui semblait plus important de financer des programmes pédagogique en Inde à hauteur de 15 000$ et d'autres financement sans pour autant, voyager en Jet privé.

    Le luxe est une expérience dit-on, en réalité, une expérience de soi et de la survalorisation de son ego, or, nous sommes ensemble ou séparé ?

    Il me semble que ces propriétaires ne sont que face à eux-même lorsqu'il conduise ces véhicules et nous oublions que la Terre est un bien commun et non pas un bien à part.

    Bien à vous.

    PGR

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  • Bonjour à tous,

    On  nous prédisait, surtout les plus avertis, une déconfiture de la candidature un peu décalée d'un chef d'entreprise et non des moindres, je veux parler de Donald Trump.

    Il n'a pas l'expérience politique de ses rivaux, il n'a pas le langage policé, il n'a pas les manières mais il a su bien gérer son affaire immobilière.

    Gageons que s'il est reconnu par le peuple américain mais non pas l'establishment d'autres américains, il saura nous bousculer, s'il est élu, dans nos certitudes.

    L'embarras de son parti dont il est récemment issu, montre le changement pour ne pas dire le basculement du politique dans le paysage américain.

    Que l'on voudrait un Donald Trump en Europe et surtout en France où un spectacle désolant, délité et pour ne pas dire déliquescent du politique serait le bienvenu.

    En 1958, un certain Général de Gaulle faisait un "coup d'Etat" tant décrié par les constitutionnalistes et un certain F. Mitterrand. Mais d'ores et déjà, il serait souhaitable que l'exemple américain nous donne la possibilité de balayer cette clique de politique qui n'ont jamais mis les pieds dans une entreprise, à l'instar d'un ancien ministre des Affaires Etrangères...

    Gageons que les élections américaines, quelque soit son issue, puisse nous donner une leçon de démocratie et nous rappeler que la France par le biais d'Alexis de Toqueville tentait de nous donner une autre image de la démocratie.

    Bien à vous.

    PGR

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  • Bonjour à tous,

     

    Comme nous pouvons l'observer, et les médias tentent de suivre ce changement pour  ne pas dire glissement, nous observons une mutation socio-économique du monde, de l'Europe et de la France en particulier.

    Je voudrais vous faire part d'une controverse parue il y a fort longtemps et qui reste d'actualité.

    C'est la controverse Keynes vs Hayek.

    C'est un document assez bien fait et pédagogique qui devrait nous éclaire sur l'état du monde actuel.

    Certes, cela reste un document de travail, mais quelle modernité !

    L'interventionnisme de l'Etat est fort preignant actuellement alors qu'une démarche d'ouverture pour ne pas dire une option plus libérale doit être présentée.

    Plus tard, je vous présenterais un auteur français dont on devrait bien s'inspirer à l'encontre de ces auteurs désuets et leurs successeurs.

    Bien à vous.

    PGR

     

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  • Bonjour,

    Voici une nouvelle qui semble ravir les consommateurs occidentaux et finalement du monde entier.

    Et pourtant.

    Mais avant d'aller plus loin, voyons les chiffres de ce jour.

    La baisse du prix du baril de prétrole en septembre 2015

    En 2013, le prix du baril de pétrole chiffrait 120 $ et en 2008, 140$; et soudain, un repli pour atteindre en septembre 2015 plus de 44$.

    Une bonne nouvelle mais il faut comprendre les raisons de cette baisse.

     

    "Les prix du pétrole continuent de baisser

    LE MONDE ECONOMIE | 14.01.2015 à 11h31 • Mis à jour le 14.01.2015 à 16h20 | Par Claire Guélaud

    Le ministre koweïtien du pétrole Ali al-Omaïr, à Koweït, en janvier.

    Le prix du pétrole continuait de baisser, mercredi 14 janvier, en Asie et tout laisse penser qu’il devrait rester bas. C’est une bonne nouvelle pour l’économie mondiale, même si elle va s’accompagner d’un transfert de revenus massif des pays exportateurs vers les pays importateurs.

    Mercredi en début d’après-midi en Asie, le baril de « light sweet crude » (WTI) pour livraison en février cédait 34 cents à 45,55 dollars, tandis que le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison à la même date abandonnait 43,33 cents à 46,16 dollars.

    Vers 12 H 30 à Paris, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 46,49 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 10 cents par rapport à la clôture de mardi.

    Lors d’un forum sur l’industrie pétrolière à Abou Dhabi, le ministre koweïtien du pétrole, Ali al-Omaïr, a attribué la dégringolade des cours à une surproduction d’environ 1,8 million de barils par jour (mbj) combinée au ralentissement de l’économie mondiale.

    M. al-Omaïr a écarté la tenue d’une réunion d’urgence de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) pour envisager une réduction de sa production de 30 mbj.

    Aux Etats-Unis, l’agence gouvernementale d’information sur l’énergie (EIA) a prévu que la production américaine serait de 9,3 mbj en 2015 et grimperait à 9,5 mbj en 2016. Soit le niveau de production annuel « le plus élevé dans l’histoire des Etats-Unis » après le record de 1970 (9,6 mbj).

    Le précédent de 1986

     

    La surabondance de l’offre, doublée d’une faible demande dans les pays développés et d’une moindre demande chinoise, entretient la baisse spectaculaire des prix.

    Resté autour de 105 dollars le baril pendant quatre ans, le prix du pétrole a commencé à baisser à l’été 2014, perdant 50 % de sa valeur depuis juin et 40 % depuis septembre, avaient relevé Olivier Blanchard, économiste en chef du Fonds monétaire international et un de ses collègues du FMI, Rabah Arezki, dans un Post de blog publié le 22 décembre 2014.

    « Une chute des cours aussi spectaculaire s’était produite en 1986 lorsque l’Arabie saoudite avait décidé de ne plus jouer le rôle de producteur d’appoint », avaient-ils observé en rappelant que les prix avaient mis une quinzaine d’années à se redresser.

    Dans sa note de conjoncture de décembre, l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) a évalué à plus de 0,4 point de croissance supplémentaire d’ici mi-2015 l’effet combiné des baisses du taux de change et du prix de l’or noir en France. Cette évaluation reposait sur l’hypothèse d’un euro à 1,23 dollar et d’un baril à 70 dollars.

    Plus récemment, le directeur de COE-Rexecode, Denis Ferrand, a cherché à calculer le montant de la réduction de la facture pétrolière à partir de la valeur des importations de produits pétroliers bruts et raffinés en 2013.

    En faisant l’hypothèse d’un prix moyen du baril de 82 euros en 2013, 75,20 euros en 2014 et 45 euros en 2015, la facture pétrolière de la France diminuerait de « 5 milliards d’euros en 2014 » et de « 17 à 22 milliards en 2015 ».

    Bonne nouvelle pour la zone euro

    Les effets de cette baisse sont très variables. Ils sont fonction de l’intensité énergétique des secteurs d’activité, autrement dit de ce que représentent pour ces derniers les achats de produits énergétiques dans leur valeur ajoutée.

    L’industrie chimique devrait être la première bénéficiaire de la baisse du cours de l’or noir : ses achats de produits énergétiques représentent en effet 64,9 % de sa valeur ajoutée, contre 23 % dans les transports et seulement 1,4 % dans les services marchands.

    Mais attention, observe Denis Ferrand, les entreprises n’enregistreront pas immédiatement le bénéfice de la baisse des prix. Et elles peuvent l’utiliser de différentes manières : pour améliorer leur situation financière, pour baisser elles-mêmes leurs prix ou pour faire un peu des deux.

    « Il est trop tôt, précise l’économiste, pour savoir ce qui ira au redressement des marges, a priori favorable à l’investissement et à l’emploi, et ce qui ira à la baisse des prix pour les ménages, donc à davantage de pouvoir d’achat et éventuellement de consommation. »

    Au-delà du cas français, un pétrole durablement bas serait une bonne nouvelle pour la zone euro dans son ensemble. Ce serait « un formidable outil de relance dans les pays européens », analyse Philippe Waechter. Le directeur de la recherche de Natixis Asset Management évalue aussi à au moins 1 point de PIB mondial, voire plus, le montant des transferts de revenus des pays producteurs aux importateurs liée au recul des prix de l’or noir.

    De leur côté, MM. Blanchard et Arezki ont effectué deux simulations. Si elles « ne constituent pas une prévision de l’état de l’économie mondiale, elles signalent une poussée du PIB mondial de l’ordre de 0,3 % à 0,7 % en 2015, par rapport à un scénario sans chute des cours », ont-ils observé.

    La Banque mondiale abaisse ses prévisions de croissance

    La fragilité de la reprise a conduit la Banque mondiale à réviser à la baisse ses prévisions de croissance pour le produit intérieur brut (PIB) mondial à 3 % en 2015 et à 3,3 % en 2016, au lieu des 3, 4 % et 3,5 % respectivement prévus en juin. Les pays en développement croîtraient à un rythme plus de deux fois plus supérieur à celui des économies développées. Malgré le ralentissement chinois, l’Asie du Sud-Est et le Pacifique serait en tête mais talonnée par l’Asie du Sud. La Banque invite les pays en développement importateurs de pétrole à profiter de la baisse des prix pour réformer leur fiscalité énergétique et réduire les subventions au profit de transferts ciblés sur les plus pauvres.


    En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/01/14/le-prix-du-petrole-poursuit-sa-chute_4555886_3234.html#FjxRI3XGOgej8bPF.99
     
    Et comme vous l'avez remarqué, cette article date de janvier 2015 !!!
    En septembre nous rentrons dans une nouvelle ère où le pétrole est abondant, l'Iran double sa capacité de production journalière depuis août 2015 et la crise chinoise ralentit la demande globale de pétrole.
     
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  • Bonjour à tous,

     

    Comme cela ne suffisait pas avec les mauvaises nouvelles latentes, voilà que le passé récent se mêle à cette cacophonie ambiante.

    Le couple Sartre/Beauvoir qui ne l'a pas adulé ou critiqué.

    Le couple Sarte/Beauvoir qui ne ne l'a pas placé dans un culte du féminisme avancé.

    Etc ... etc...

    Et finalement que c'est bien triste...

    L'auteur des "mains sales" était prophétique à son sujet.

    L'auteure du "deuxième sexe" banalisa sans le dire des mœurs plus que libertin.

    Ces deux génies (sophistes) auraient mérités  de prendre des distances sur une légende sulfureuse.

    Lisez plutôt...

    "2

    Simone et Bianca (???)

    A 16 ans, Bianca devient l'amante de Beau­voir puis celle de Sartre. Un trio amou­reux qui rejouera Les liai­sons dange­reuses à Saint-Germain-des-Prés

    Il y a du Choder­los de Laclos dans cette histoire. Quand, cinquante ans après les faits, Bianca Lamblin relate dans ses Mémoires d’une jeune fille déran­gée (Balland, 1993) son épisode amou­reux flam­boyant avec Simone de Beau­voir et Jean-Paul Sartre, c’est dans le vitriol qu’elle trempe sa plume. Elle vient de décou­vrir dans les Lettres à Sartre et le Jour­nal de Guerre de Simone de Beau­voir, publiés quatre ans après la mort de cette dernière, le jeu ambigu qu’a mené le Castor avec la toute jeune fille qu’elle était alors. Et soudain c’est l’ef­fon­dre­ment.  Jamais elle n’au­rait cru déce­ler une madame de Merteuil mani­pu­la­trice dans cette femme qu’elle a aimée au-delà de tout pendant un demi-siècle. Et pour­tant…

    L’his­toire avait commencé dans l’ef­fer­ves­cence, en 1937, lors de la rentrée scolaire au lycée Molière, à Paris, où Simone de Beau­voir venait d’être nommée profes­seur de philo­so­phie. La parole rauque et rapide, le débit torren­tiel, la nouvelle prof conquiert aussi­tôt ses élèves. « Tout en elle respi­rait l’éner­gie. L’in­tel­li­gence de son regard d’un bleu lumi­neux nous frappa dès le début », écrit Bianca, qui porte alors son nom de jeune fille, Bienen­feld. « A seize ans, on est faci­le­ment ébloui », ajoute-t-elle. Issue d’une famille juive polo­naise qui a connu bien des tribu­la­tions, l’ado­les­cente sort à peine d’une enfance ballo­tée. Jolie, coquette, passion­née, elle est subju­guée par l’as­su­rance de cette intel­lec­tuelle de vingt-neuf ans qui ne se sert d’au­cune note, par le carac­tère écla­tant, inci­sif, auda­cieux de ses juge­ments, son mépris cinglant pour les élèves peu douées. La future prêtresse du fémi­nisme prône des idées neuves qui la troublent profon­dé­ment: la liberté de la femme, son indé­pen­dance finan­cière, le refus de son assujet­tis­se­ment par le mariage et la mater­nité. La jeune Bianca s’em­balle, s’iden­ti­fie à son modèle, au point de lui emprun­ter ses tics de langage et de vouloir deve­nir, comme elle, agré­gée de philo­so­phie. Au mois de mars, elle ose lui écrire son admi­ra­tion. Très vite, elle reçoit en retour un pneu­ma­tique. Simone de Beau­voir lui donne rendez-vous dans un café de la rue de Rennes. La rencontre est chaleu­reuse, au point que le mentor propose à son élève de la voir en privé. C’est peu de dire qu’elle court: désor­mais Bianca vole, tous les dimanches, retrou­ver le Castor dans son minable hôtel de la rue Cels et les voilà parties pour des virées dans Paris, aux puces, à Mont­martre, dans les parcs autour de la capi­tale. Leurs confi­dences se font de plus en plus tendres, de plus en plus intimes. Le bachot passé, elles font, sac au dos, une randon­née dans le Morvan pendant laquelle elles deviennent amantes, dans des auberges de fortune. Simone de Beau­voir a raconté à Bianca son âpre combat pour vaincre les préju­gés de son milieu bour­geois et faire des études supé­rieures, et aussi sa rencontre déci­sive à la Sorbonne, pendant la prépa­ra­tion de l’agré­ga­tion, avec un groupe de norma­liens. « Celui qui était le plus laid, le plus sale, mais aussi le plus gentil et suprê­me­ment intel­li­gent, c’était Sartre », lui confie le Castor. « Je sus immé­dia­te­ment qu’il était l’amour de sa vie », écrit Bianca. Arri­vés respec­ti­ve­ment premier et seconde à l’agré­ga­tion, les deux brillants agré­gés, deve­nus amants, se sont reconnu la même ambi­tion dévo­rante, se sont juré de s’épau­ler mutuel­le­ment pour construire leur œuvre. Mais au prix d’un pacte qui, à l’époque, fera bien des émules dans le petit monde exis­ten­tia­liste de Saint-Germain-des-Prés. « Pas de mariage, surtout pas de mariage. Pas d’en­fants, c’est trop absor­bant. Vivre chacun de son côté, avoir des aven­tures; leur seule promesse était de tout se racon­ter, de ne jamais se mentir. En résumé, une liberté totale dans une trans­pa­rence parfaite. Programme ambi­tieux! » En fait, quand Sartre a proposé ce pacte à Simone de Beau­voir sur un banc du jardin du Luxem­bourg, il ne lui a pas vrai­ment laissé le choix. « Entre nous, lui a-t-il dit, il s’agit d’un amour néces­saire: il convient que nous connais­sions des amours contin­gentes. » C’est que le petit homme sale et laid, qui a su conqué­rir la bour­geoise repen­tie, est un vrai séduc­teur qui n’a pas voca­tion à la mono­ga­mie! Du haut de son mètre cinquante-sept, rondouillard, affligé de stra­bisme, les dents gâtées par le tabac, le teint brouillé par l’al­cool et le n’im­porte quoi de son hygiène de vie, Sartre collec­tionne avec entrain les jolies femmes. Et n’en­tend pas renon­cer à cette plai­sante diver­sité! Pour compen­ser sa laideur, il dispose d’atouts convain­cants: son image d’in­tel­lec­tuel pres­ti­gieux, la drôle­rie de sa conver­sa­tion, sa voix bien timbrée qui s’y entend en discours amou­reux. Lui-même se dit doué « pour bara­ti­ner les femmes » et leur compa­gnie le diver­tit bien plus que celle des hommes avec lesquels il « s’en­nuie cras­seu­se­ment ». Il lui arri­vera d’avoir sept maîtresses à la fois, chacune igno­rant tout des autres, alors qu’il leur ment copieu­se­ment, leur promet­tant le mariage, selon un « code moral tempo­raire », comme il le confiera à son secré­taire, Jean Cau. Pour le Castor, c’était à prendre ou à lais­ser. Mais, dans le contexte de machisme de l’époque, l’ar­ran­ge­ment qui la met sur un pied d’éga­lité avec Sartre passait quand même pour révo­lu­tion­naire.  

    Portée par ses dix-sept ans encore pleins d’en­thou­siasme, voilà donc l’ar­dente Bianca promue « amour contin­gente » de Beau­voir. Elle apprend vite pour­tant qu’elle n’est pas la première. Son profes­seur, déci­dé­ment sensible au charme fémi­nin (un lesbia­nisme qu’elle se gardera bien de reven­diquer dans ses livres), a déjà vécu une « amitié socra­tique » avec l’une de ses élèves russes, Olga Kosa­kie­wicz, une fille fantasque et désin­volte qui a beau­coup trou­blé Sartre. Econ­duit par la jeune personne, il s’est consolé avec sa sœur, Wanda, deve­nue sa maîtresse. Tout cela sent le liber­ti­nage à plein nez et devrait pous­ser Bianca à la prudence. Mais la jeune juive n’a pas l’es­prit liber­tin. Impré­gnée, comme toute sa géné­ra­tion, par les amours tragiques de Tris­tan et Yseult – son roman culte qui, dit-elle, a « aggravé sa propen­sion à la senti­men­ta­lité » –, elle s’at­tache avec exal­ta­tion. Et ne flaire pas le danger le jour où, deve­nue étudiante à la Sorbonne, Beau­voir lui conseille d’al­ler consul­ter Sartre sur un point de philo­so­phie. On devine la suite: la cour assi­due que lui fait l’écri­vain pendant des mois avec la béné­dic­tion complai­sante de Beau­voir, les rendez-vous dans des cafés, ses lettres enflam­mées: « Ma petite Polak, mon amour », jusqu’au jour où flat­tée par tant d’at­ten­tions, Bianca accepte de consom­mer. On ne fera pas plus mufle que Sartre au moment où ils marchent vers l’hô­tel: « La femme de chambre va être bien éton­née, lui dit-il d’un ton amusé et fat, car hier j’ai déjà pris la virgi­nité d’une jeune fille. » Médu­sée, Bianca en restera coite. « En règle géné­rale, j’ai la repar­tie vive. Mais là, juste­ment parce que l’of­fense était grave, la vulga­rité patente, je me tus. » La suite est du même tabac. « Je sentais bien qu’il était inca­pable de se lais­ser aller physique­ment, de s’aban­don­ner à une émotion sensuelle. » Cris­pée, glacée comme par les prépa­ra­tifs d’un acte chirur­gi­cal, Bianca ne se lais­sera faire que les jours suivants « mais la frigi­dité était bien établie et persista durant tous nos rapports. » C’est qu’en dépit de sa bouli­mie sexuelle, Sartre était un piètre amant (« j’étais plus un mastur­ba­teur de femmes qu’un coïteur », recon­naî­tra-t-il). Ce qui ne faisait pas l’af­faire de Simone de Beau­voir, laquelle avait beau­coup de tempé­ra­ment. En 1939, il ne couchaient déjà plus ensemble. Mais pour ne pas perdre son indé­fec­tible compa­gnon, le Castor main­te­nait avec lui un lien sexuel par procu­ra­tion. « Simone de Beau­voir puisait dans ses classes de jeunes filles une chair fraîche à laquelle elle goûtait avant de la refi­ler, ou faut-il dire plus gros­siè­re­ment encore, de la rabattre sur Sartre », écrira rageu­se­ment Bianca, à soixante-dix ans passés, les yeux enfin dessillés. Un jeu dange­reux, car Sartre – il le prou­vera par la suite – était suscep­tible de tomber folle­ment amou­reux. Et Beau­voir, inquiète et jalouse, menait alors un vrai travail de sape, assez pervers, pour élimi­ner sa poten­tielle rivale. A-t-elle perçu ce danger avec Bianca? Dans les lettres qu’elle envoie alors à Sartre, en tout cas, elle se gausse du « pathé­tique » de la jeune fille qu’elle a bapti­sée du pseudo de Louise Védrine, elle raille ses badi­nages et son carac­tère ombra­geux, raconte complai­sam­ment comme elle se rit d’elle au Café de Flore avec Olga, en son absence. « Je vais encore vous couler Védri­ne… » Elle entraîne aussi l’écri­vain dans des imbro­glios minables, de constants mensonges, pour mieux cacher à Bianca son début d’idylle avec Jacques-Laurent Bost, un de ses jeunes colla­bo­ra­teurs à la revue Les Temps Modernes. Pleine de candeur, la jeune fille ne devine rien de cette dupli­cité. Elle aime, elle se croit aimée des deux écri­vains, elle imagine leur trio singu­lier plein d’ave­nir, gravé dans le marbre. Sentant venir la guerre, pres­sen­tant ce qu’il lui en coûtera d’être juive, elle a un besoin vital de cette sécu­rité affec­tive. Malgré leurs moments d’aban­don, Beau­voir a parfois des sautes d’hu­meur, des exas­pé­ra­tions qu’elle s’ex­plique mal. Mais alors, Sartre, qui a rejoint l’ar­mée, s’em­ploie dans ses missives à rassu­rer « sa petite Polak »: « Mon amour, il est une chose que je sais bien, en tout cas, c’est que le Castor vit dans un monde où tu es partout présente à la fois.  » Quand en février 1940, Bianca reçoit soudain une lettre de rupture du philo­sophe, c’est la stupeur. Beau­voir écrira en douce à Sartre: « Je ne vous reproche que d’avoir exécuté Védrine un peu trop à la gros­se… mais c’est sans impor­tance! » La révé­la­tion de la liai­son de Beau­voir avec « le petit Bost » achè­vera Bianca, qui se retrouve alors complè­te­ment larguée tandis qu’elle passe en zone libre. Bles­sée par ce double et cruel aban­don, elle épou­sera Bernard Lamblin, un ancien élève de Sartre, et s’em­ploiera à échap­per à la Gestapo (son grand-père et sa tante, la mère de Georges Perec, mour­ront en dépor­ta­tion). Elle finira par soute­nir la Résis­tance avec son mari dans le Vercors mais dans un état de grave dépres­sion, une sorte de psychose maniaco-dépres­sive. Un état qui va frap­per Beau­voir quand les deux femmes se rever­ront après la guerre. « Je suis secouée à cause de Louise Védrine », écrit-elle à Sartre. Elle m’a remuée et pétrie de remords parce qu’elle est dans une terrible et profonde crise de neuras­thé­nie – et que c’est notre faute, je crois, c’est le contre­coup très détourné mais profond de notre histoire avec elle. Elle est la seule personne à qui nous ayons vrai­ment fait du mal, mais nous lui en avons fait… Elle pleure sans cesse.. elle est terri­ble­ment malheu­reuse." Touchée par cette détresse, le Castor propo­sera à Bianca de renouer leur amitié, sur un plan stric­te­ment intel­lec­tuel cette fois. Et les deux femmes, pendant quarante ans, se rencon­tre­ront tous les mois, jusqu’à la mort de Beau­voir en 1986, en parta­geant leurs enga­ge­ments poli­tiques, dans un esprit de totale confiance pour Bianca.

    En 1990, quand paraissent Les Lettres à Sartre, publiées par Sylvie Lebon, la fille adop­tive de Beau­voir, c’est pour­tant le coup de grâce. « Leur contenu m’a révélé sous un tout autre visage celle que j’avais aimée toute ma vie et qui m’avait constam­ment abusée. J’y lisais le dépit, la jalou­sie, la mesqui­ne­rie, l’hy­po­cri­sie, la vulga­rité. Que Sartre m’ait sacri­fiée à sa quête perpé­tuelle et vaine de séduc­tion, soit. Mais que Simone de Beau­voir serve de pour­voyeuse à son compa­gnon est plus éton­nant. Que dire d’un écri­vain engagé comme elle dans la lutte pour la dignité de la femme et qui trompa et mani­pula, sa vie durant, une autre femme? », explique-t-elle. Contrainte d’ex­po­ser sa vérité, pour faire face à l’hu­mi­lia­tion publique de ces Lettres scan­da­leuses, Bianca Lamblin portera à son tour un coup fatal à la légende du couple royal de l’exis­ten­tia­lisme. En concluant ainsi ses Mémoires: « Sartre et Simone de Beau­voir ne m’ont fait fina­le­ment que du mal."

    http://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/jean-paul_sartre_simone_de_beauvoir_bianca_leur_jouet_sexuel_346146?page=2

     

    Quand on pense aux sanglots de Simone de Beauvoir lorsque son compagnon disparu dans les années 80, mais que pleurait-elle ?

    Son chagrin, ses trahisons, ses duplicités, ses mensonges, son génie malsain, ou tout cela à la fois...

    Permalien de l'image intégrée

    Photo prise lors de l'enterrement en 1980 de son cher et tendre...

     

    Tout cela nous donne le vertige et reprend la citation de la "Putain respectueuse"  de son tendre compagnon :

    Parlait-il en général ou en particulier ?
    Avec ce que l'on lit ci-dessus, nous pouvons nous poser des questions.
     
    Bien à vous.
    PGR
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