• Le Conflit du Mali (suite)

    Bonjour cher (e) (s) ami (e) (s),

     

    Nous apprenons (et comprenons), depuis quelques jours, l'étendu de la complexité du conflit sahélien.

    La question qu'il faudrait se poser réside dans le déroulement et surtout le dénouement de cette crise consécutive à un "acte de guerre".

    Je veux parler de la prise d'otage sanglante de l'attaque du site gazier  d'In Amenas en Algérie.

    Le Conflit du Mali (suite)

     

    Comment peut-on se satisfaire d'une résolution où la quasi totalité des otages locaux (d'origine algérienne) soient saufs et nous nous en réjouissons alors que la quasi totalité des otages européens, nord-américains et japonais sont à déplorer parmi les victimes ?

    (http://www.lefigaro.fr/international/2013/01/18/01003-20130118ARTFIG00649-otages-en-algerie-l-interminable-denouement.php)

    Beaucoup de questions sont sans réponse en l'état, et l'on peut se demander légitimement pourquoi, les forces militaires de notre pays s'engage (même avec un mandat international où chacun des pays n'offrent qu'un soutien logistique mais aucunement militaire en hommes) et s'expose à des périls sur son territoire.

     

    La stratégie militaire a changé de nature, nous ne sommes plus dans une lecture du "face to face" où les armées s'affrontent et un vainqueur sera proclamé.

     

    Les théories militaires issues des traités de Clausewitz (http://www.clausewitz.org/) sont dépassés et les institutions françaises (http://www.ecoledeguerre.defense.gouv.fr/) sont davantages encore développés avec une nouvelle conception de la guerre (http://www.ege.fr/) où l'économie fait sont apparition et constitue le fondement et la porté réelle des conflits locaux.

     

    Le conflit du Mali est typiquement un conflit local qui peut s'étendre mais pourquoi ?

     

    Cherchons d'abord à comprendre pourquoi l'approche stratégique militaire a changé.

    La bataille d'Austerlitz est terminé. Nous sommes dédormais dans une guerre de guerrilla où les affrontements sont largement occultes, pervers, décalés et finalement beaucoup plus meurtriers (Vietnam, Amérique Latine, Afrique, Moyen-Orient où les exemples sont nombreux depuis le début des années 50).

     

    Notre présence au Mali est, nous l'espérons, puisqu'on nous le sermonne, un engagement militaire dénué de toute arrière pensée économique.

     

    Il faut être bien naïf pour le croire. Les pays africains sont une manne pour les pays membre de l'OCDE pour s'approvisionner en énergie non renouvelable à moindre coût afin de satisfaire l'appétit sans limite de ces concitoyens/consommateurs (dont je suis).

     

    La lecture de l'article suivant fait "froid" dans le dos car il subodore une action beaucoup plus vaste du terrorisme.

    (http://www.lefigaro.fr/international/2013/01/20/01003-20130120ARTFIG00209-algerie-l-etonnant-casting-des-djihadistes.php)

    Nous avons ouvert la boite de Pandore, comment la refermerons-nous ?

    Le Conflit du Mali (suite)

    Courage.

    Bien à vous.

    PGR

     

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