Bonjour,

Voici un beau livre, émouvant et bien écrit.

Sans fioriture ni description inutile, nous voilà plongé dans un univers particulier : l'enfance traumatisée par des chocs et une vie à se reconstruire.

La vie est simple et belle parfois, cruelle et inutile souvent.

L'auteur nous fait part, à la maturité de sa vie, de son enfance.

Livre remis à plus tard et finalement mis à l'honneur pour notre plus grand bonheur.

L'histoire se lit comme un roman avec des histoires de vie et des récits tellement véridiques parfois drôles.

Ce livre aurait pu être mien mais l'auteur saisit tellement mieux que je n'aurais pu l'écrire ces moments délicats et vacillants où la mémoire sombre par des traumatismes semble-t-il, irrémédiables.

Merci monsieur Cyrulnik.

Bien à vous.

PGRenaud

Ola,

Voici un livre qui aurait pu être un "grand" livre et dont la critique de l'éditeur (on peut le comprendre) considère que ce premier roman est un "formidable premier roman et un formidable road trip".

Seulement voilà, on peut être d'un continent abritant ou contenant des auteur (e) (s) fabuleux et rester sur le pas de la porte de la grande littérature latino-américaine.

Si le style est plaisant, descriptif à souhait et foisonnant d'anecdotes, on ressent très vite un décalage entre le conteur et le conte proposé. L'auteur est scénariste de métier et vendeur de cartes anciennes. Ce faisant, cela fait un beau décor comme ce livre le propose. On peut regarder un paysage d'un train lancé à grande vitesse parcouru par de multiples arrêts dans des gares dantesques ou fantomatiques. Las, L'histoire reste à écrire.

Ces histoires-  avec un héros "Parker" désabusé - semblent tirées d'un imaginaire débridé mais sans assise ni fondement. L'auteur raconte sans avoir probablement jamais connu l'une de ces multiples situations sinon, dans des scénarii chimériques.

J'ai arrêté au deux-tiers du livre, découragé par ces descriptions interminables sans début ni fin, des histoires démentes et tellement improbables car imprégnés de l'inconscient d'un homme sursaturé d'histoire sur six décades.

Probablement plus court, plus près d'une réalité tangible et belle dans ses histoires qui font la vie, ce livre aurait pu m'enchanter. Dommage.

Bien à vous.

PGRenaud

Hello,

Le titre me rappelait quelque chose d'un auteur français bien connu ("Le petit chose" de M.Fournier).

La ressemblance s'arrête là en raison d'une différence fondamentale : des mémoires (inachevés) d'une jeune femme dont le privilège fut d'avoir un des patronymes semblable à l'un des plus grands "marketeur" du monde dans le domaine informatique.

Parti trop tôt, il semble qu'il est également détenteur d'une dette tardive mal réglée.

Elle sera réglée dans ce livre écrit par sa fille, reconnue sur le tard, certes, on peut le déplorer et cela fera, l'objet - compte tenu de l'un de ses noms composés - d'un succès mondial fulgurant bien qu'éphémère.

Ce tapuscrit se lit facilement avec au long des pages et des lignes un certain malaise.

On peut comprendre la rancœur de cette jeune femme, moins d'en faire état sinon étalage.

Cette jeune femme brillante (diplômée de l'Université de Harvard) doit semble-t-il, être passionnante dans ces exposés et analyses propres à son domaine d'expertise. Cependant, cela prend une tout autre dimension lorsque l'on est, par le hasard des "choses", de la lignée d'un homme remarqua (blement) égoïste et soucieux de sa légende. Oubliant au passage qu'une légende est toujours tragique. Finalement, sa vie fut brève, brutale, et tragique.

On comprend mieux le désarroi de cette jeune femme.

A la fin de ce livre, on a un goût amer, comme l'a voulu, semble-t-il l'auteur (re) mais n'apporte pas grand-chose sur la connaissance de cet homme singulier, parti de rien et construisant un empire. Si cette jeune femme avait été la fille d'Alexandre, je pense qu'il n'aurait pas été affublé de "grand" mais de père médiocre.

Finalement, ce livre est ennuyeux, souvent mal écrit (probablement par la traduction) et très grossier et complètement désespéré.

Un séjour chez un psy nous aurait évité la lecture de ce livre dont on ne parle (presque) plus sinon par ces quelques lignes tardives.

Bien à vous.

PGRenaud

Bonjour à tous,

Arpentant un rayon de la Fnac, sur la littérature étrangère, je suis séduit par la couverture et le titre proposé, sans prendre le temps de lire la jaquette du livre (la Quatrième page...).

Mal m'en a pris.

Cet auteur, au demeurant respectable, ne respecte pas son lecteur et la langue de Molière.

Que d'interjections grossières, de description sordide, de répétition dans le malsain.

Une certaine écriture habile et parfois un récit bien écrit mais souvent des répétitions et une certaine délectation dans le morbide.

330 pages pour comprendre une situation incompréhensible.

Déjà, le nom de l'auteur est sujet à caution (prénom et nom de femme pour un homme) et l'ancienne vie de l'écrivain (au passé militaire durant une époque peu glorieuse).

Je reste triste d'avoir lu ce livre et de savoir qu'il a (déjà) publié une vingtaine de romans de même facture.

Auteur et livre à éviter de peur se salir son âme et son fragile inconscient.

Bien à vous.

Pg Renaud.