• Bonjour à tous,

    Un scandale assez banal de détournement de fond mais d'envergure mondiale, ce qui amplifie l'onde de choc.

    Les citoyens sont priés de s'acquitter de leurs impôts et taxes mais visiblement, l'équité n'est pas de mise au niveau macroéconomique.

    L'ampleur du phénomène qui s'estompe au fil du temps, à telle enseigne que le lien initial du journal du soir, Le Monde, est désormais inaccessible comme quoi, l'information circule mais à durée déterminée.

    Donc, j'ai fini par (re) trouver le dossier mais incomplet et il vous faudra le lire pour comprendre ce phénomène de fraude à grande échelle.

     

    "Les « Panama papers » en trois points

    • Le Monde et 108 autres rédactions dans 76 pays, coordonnées par le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ), ont eu accès à une masse d’informations inédites qui jettent une lumière crue sur le monde opaque de la finance offshore et des paradis fiscaux.
    • Les 11,5 millions de fichiers proviennent des archives du cabinet panaméen Mossack Fonseca, spécialiste de la domiciliation de sociétés offshore, entre 1977 et 2015. Il s’agit de la plus grosse fuite d’informations jamais exploitée par des médias.
    • Les « Panama papers » révèlent qu’outre des milliers d’anonymes de nombreux chefs d’Etat, des milliardaires, des grands noms du sport, des célébrités ou des personnalités sous le coup de sanctions internationales ont recouru à des montages offshore pour dissimuler leurs actifs.
    C’est sur une véritable mine d’or qu’ont mis la main Le Monde et ses partenaires. Une base de données inédite tant par son ampleur que par son contenu remise par un lanceur d’alerte anonyme au Süddeutsche Zeitung. Le quotidien allemand l’a partagée avec le Consortium international des journalistes d’investigation (International Consortium of Investigative Journalists, ICIJ), organisation et réseau indépendant de Washington, déjà à l’origine des Offshore Leaks, des Lux Leaks et, plus récemment, des Swiss Leaks.

    Impact des divulgations concernant Panama Leaks

    Pendant un an, 376 journalistes issus de 109 médias dans 76 pays ont travaillé sur les « Panama papers », qui retracent quasi jour par jour le fonctionnement de la firme panaméenne de domiciliation de sociétés offshore Mossack Fonseca. Créé en 1977 au Panama, l’un des plus grands trous noirs de l’économie mondiale, ce cabinet est aujourd’hui l’une des clés de voûte du business mondial et opaque des paradis fiscaux, avec des bureaux dans plus de 35 pays.

    Pour presque chacune des 214 488 structures offshore créées ou administrées par Mossack Fonseca au cours de ses quarante années d’existence, la base de données fournit pêle-mêle registres, documents officiels, passeports, contrats et correspondances internes. Des fichiers qui permettent parfois de dévoiler les véritables propriétaires et activités de ces sociétés, inaccessibles au public, et même souvent aux autorités, en raison de l’opacité qui règne dans ces juridictions offshore.

    Impact des divulgations concernant Panama Leaks

    Affaires, banques, grandes fortunes et football

    Cette immense caverne d’Ali Baba de l’évasion fiscale, qu’un journaliste mettrait plusieurs décennies à explorer seul en travaillant jour et nuit, récèle des milliers de noms de ressortissants de plus de 200 pays ou territoires. Si la plupart sont inconnus du grand public, on y retrouve aussi des centaines de figures de premier plan, issues des univers politique, économique, sportif, culturel et même criminel, sur lesquels les membres de l’ICIJ ont enquêté en commun pour déterminer quelle utilisation ils ont faite de leurs montages offshore transnationaux. Le Monde a aussi enquêté sur des sociétés-écrans liées aux grandes fortunes françaises, sur des affaires politico-financières, des banques hexagonales et des personnages importants du football français.

    Au-delà des innombrables noms et histoires, les « Panama papers » brossent un portrait quasi en temps réel d’un système créé par et pour l’opacité de ses bénéficiaires. Les données, qui s’étendent jusqu’à la fin de l’année 2015, montrent que les avancées récentes de la réglementation des paradis fiscaux sont loin d’avoir facilité la vie des autorités chargées de lutter contre le blanchiment, la corruption et la fraude fiscale. A chaque nouveau tour de vis inspiré par la pression internationale, les artisans méticuleux de l’offshore, comme Mossack Fonseca, trouvent une nouvelle parade pour préserver la discrétion de leurs clients – avec la complicité de plus de 14 000 banques et cabinets d’avocats fiscalistes qui jouent les intermédiaires financiers.

    Ce sont toutes ces histoires que Le Monde vous racontera tout au long de la semaine dans son édition papier et sur son site Internet, dans le cadre de l’opération « Panama papers ».

    Que sait-on de la source des « Panama papers » ?

    Le « leak » qui a mis au jour le scandale des « Panama papers » a permis la fuite de millions de documents et données de la firme panaméenne Mossack Fonseca. Elle provient d’une source qui a remis gracieusement au Süddeutsche Zeitung les fichiers de la firme spécialisée dans le montage de sociétés offshore. Pour le protéger, l’identité du lanceur d’alerte n’a pas été divulguée aux médias partenaires du Consortium international de journalistes d’investigation (ICIJ) qui ont travaillé sur l’enquête.

    L’authenticité des fichiers a toutefois pu être vérifiée à deux reprises, par la Süddeutsche Zeitung et par Le Monde. Plusieurs fractions de ce « leak », parcellaires et plus anciennes, avaient été vendues aux autorités fiscales allemandes, américaines et britanniques au cours des dernières années, une procédure qui est devenue relativement habituelle, notamment en Allemagne. La France fait ainsi partie des pays qui se sont vus proposer l’achat d’une partie des « Panama papers ». Outre-Rhin, les investigations sur la base de ces documents ont donné lieu à une série de perquisitions en février 2015 contre des banques allemandes soupçonnées de complicités de blanchiment et de fraude fiscale. La Commerzbank, deuxième établissement bancaire d’Allemagne, a accepté en octobre 2015 de payer 17 millions d’euros d’amende pour avoir aidé certains de ses clients à frauder le fisc avec l’aide de sociétés enregistrées par Mossack Fonseca.

    A quels documents « Le Monde » a-t-il eu accès ?

    Comme tous les médias partenaires du Consortium international de journalistes d’investigation (ICIJ), Le Monde a eu accès à un peu plus de 11,4 millions de documents, pour un total de plus de 2,6 téraoctets de données. Soit plusieurs décennies de lecture jour et nuit si l’on veut aller d’un bout à l’autre de la base de données – sans compter la complexité de certains dossiers.

    La première partie des documents constitue un registre des 214 488 structures offshore créées ou administrées par le groupe Mossack Fonseca entre sa création en 1977 et la fin de l’année 2015. Un registre qui pourrait être public, si le cabinet d’affaires n’était pas abrité dans des paradis fiscaux. Comme dans un document issu du registre du commerce en France, on y retrouve les dates importantes de la structure (création, dissolution), l’identité de l’intermédiaire financier qui est intervenu (banque, avocat fiscaliste) et les noms des actionnaires et administrateurs de la société – qui sont souvent des prête-noms.

    A chaque société est également attachée une série de documents sous divers formats (PDF, images, documents Word, présentations Powerpoint, tableurs et même fichiers audio) qui renseignent parfois sur son activité et ses bénéficiaires réels.

    Mais l’essentiel de la richesse de la base de données vient d’e-mails et de courriers scannés qui retracent le fonctionnement quotidien du groupe Mossack Fonseca. On y retrouve aussi bien des correspondances internes entre les employés du groupe que les communications avec leurs clients, qui en disent souvent bien plus que les documents administratifs.

    Si l’immense majorité des documents sont en anglais (mondialisation des paradis fiscaux oblige), certains sont en français, en espagnol, en chinois et en russe.

    Que sait-on de la source des « Panama papers » ?

    Le « leak » qui a mis au jour le scandale des « Panama papers » a permis la fuite de millions de documents et données de la firme panaméenne Mossack Fonseca. Elle provient d’une source qui a remis gracieusement au Süddeutsche Zeitung les fichiers de la firme spécialisée dans le montage de sociétés offshore. Pour le protéger, l’identité du lanceur d’alerte n’a pas été divulguée aux médias partenaires du Consortium international de journalistes d’investigation (ICIJ) qui ont travaillé sur l’enquête.

    L’authenticité des fichiers a toutefois pu être vérifiée à deux reprises, par la Süddeutsche Zeitung et par Le Monde. Plusieurs fractions de ce « leak », parcellaires et plus anciennes, avaient été vendues aux autorités fiscales allemandes, américaines et britanniques au cours des dernières années, une procédure qui est devenue relativement habituelle, notamment en Allemagne. La France fait ainsi partie des pays qui se sont vus proposer l’achat d’une partie des « Panama papers ». Outre-Rhin, les investigations sur la base de ces documents ont donné lieu à une série de perquisitions en février 2015 contre des banques allemandes soupçonnées de complicités de blanchiment et de fraude fiscale. La Commerzbank, deuxième établissement bancaire d’Allemagne, a accepté en octobre 2015 de payer 17 millions d’euros d’amende pour avoir aidé certains de ses clients à frauder le fisc avec l’aide de sociétés enregistrées par Mossack Fonseca.

    Comment « Le Monde » a-t-il effectué ses recherches ?

    La technologie a rendu possible l’exploration de cette masse immense de données. L’ICIJ a mis à notre disposition des outils performants pour effectuer des recherches dans les « Panama papers » (y compris les documents scannés, grâce à un système de reconnaissance textuelle). Un moteur de recherche nous a permis de naviguer plus facilement au sein des données, en partant d’un nom, d’une société ou d’une expression.

    Pour faire face à une telle base de données, il existe deux types d’approche. La première est lancer une recherche à partir de termes qui peuvent permettre de tirer un premier fil. Par exemple, on regarde ce que met au jour le terme « passeport français », en espérant que la recherche pointe vers un nom connu, vers une société, vers une piste potentielle. On peut aussi rechercher des termes du jargon de Mossack Fonseca, comme « PEP » (« personne politiquement exposée »), « UBO » (« bénéficiaire économique ultime ») ou encore « Due Diligence » (vérification de l’identité du client).

    La seconde approche, plus méthodique, requiert de créer des listes en amont. Plutôt que de rechercher « parlementaire français », il s’agit de récupérer la liste complète des parlementaires français, sur les sites de l’Assemblée nationale, du Sénat et du Parlement européen, et de lancer une recherche systématique grâce aux outils mis en place par l’ICIJ.

    Ainsi, outre une recherche méthodique sur les parlementaires français et européens, nous avons épluché la liste Challenges des 500 Français les plus riches (et son corollaire à l’international, la liste Forbes), les organigrammes des principaux partis politiques français, la liste des ministres français depuis les années 1980, les administrateurs du CAC 40, les personnalités préférées des Français, les personnes citées dans des affaires politico-judiciaires depuis 2000, les chefs d’Etat et de gouvernement du monde entier ou encore les joueurs de l’équipe de France de football. Sans oublier les noms des actionnaires du Monde, qui ont été inclus dans ces recherches.

    Quand un nom ou un thème présentait de l’intérêt en apparaissant dans la base de données, il a encore fallu s’atteler à décrypter toute la correspondance afférente à la coquille offshore visée. Quand une même personne détient cinq sociétés différentes dans autant de juridictions pour créer des montages financiers complexes, le temps de recherche et d’analyse pour comprendre les tenants et les aboutissants est exponentiel.

    Si « Le Monde » ne cite pas un nom, cela signifie-t-il qu’il n’est pas dans la base ?

    Pas forcément. Tout d’abord, parce que, malgré près d’un an de travail, nous n’avons pas eu le temps de fouiller l’intégralité des « Panama papers ». Très loin de là. Nous nous sommes surtout concentrés sur les périodes récentes, celles qui font tout l’intérêt de ces données par rapport à celles auxquelles nous avions eu accès dans les leaks précédents. De nombreuses recherches restent à effectuer, sur des listes de noms, ou des périodes plus anciennes.

    Ensuite, parce que les outils à disposition, si performants soient-ils, ne sont pas infaillibles. Si une personne n’est citée que dans un document manuscrit scanné, il est possible que le moteur de recherche ne l’ait pas repérée, la rendant invisible pour nous, sauf par un heureux hasard. De même, certaines fautes d’orthographe ou certaines variantes dans la graphie des noms nous ont peut-être fait passer à côté de documents intéressants.

    En outre, si une personne n’apparaît pas, cela ne signifie pas pour autant qu’elle n’a pas utilisé les services de Mossack Fonseca. Elle a peut-être réussi à préserver son anonymat en enregistrant sa société au nom d’un proche, ou en recourant efficacement à des prête-noms. D’ailleurs, malgré nos recherches, nous n’avons pas la moindre idée du bénéficiaire économique de très nombreuses sociétés administrées par Mossack Fonseca.

    Enfin, il faut garder en tête que Mossack Fonseca n’est pas le seul domiciliateur de sociétés offshore : beaucoup de personnalités de premier plan qui ont pu recourir aux services de ses concurrents restent aujourd’hui dans l’anonymat.

    Dernier point : Le Monde a choisi de ne publier que les noms qu’il jugeait dignes d’intérêt : responsables publics, grands acteurs de l’économie, de la culture et du sport ou fraudeurs avérés, que nous avons systématiquement cherché à contacter avant parution.

    L’apparition d’un nom dans les « Panama papers » signifie-t-il qu’il est lié à des sociétés offshore ?

    Pas forcément. Des centaines de noms de particuliers ou d’entreprises sont mentionnés dans les fichiers, non pas parce qu’ils sont liés à des sociétés offshore, mais, par exemple, au détour d’un compte-rendu de recherche Google, effectuée systématiquement par un sous-traitant de Mossack Fonseca sur des milliers de clients, et qui renvoyait un résultat sans rapport direct avec eux. L’un des auteurs de ces lignes a d’ailleurs eu la surprise de voir son nom apparaître dans la base, du fait de ces mêmes extraits de recherches, qui renvoyaient à l’un de ses articles.

    « Le Monde » a-t-il reçu de l’aide pour ses recherches ?

    Nous n’étions pas seuls à travailler sur cette enquête. Au-delà de la masse des données, le défi posé par les « Panama papers » résidait dans la mondialisation du système offshore. Plusieurs sujets transnationaux ont donc fait l’objet d’enquêtes communes entre plusieurs des 109 rédactions impliquées dans le projet. Plusieurs confrères étrangers incidemment tombés sur des documents intéressants pour le lectorat français nous ont également signalé leurs trouvailles – et vice versa.

    Pourquoi ne pas ouvrir la totalité des données au public ?

    Comme pour les précédentes opérations de ce type (« OffshoreLeaks », « SwissLeaks »…), nous faisons le choix – ici collectif pour toutes les rédactions impliquées – de ne rendre public qu’un travail issu d’investigations journalistiques. D’évidentes raisons de responsabilité et de respect de la vie privée nous y obligent. Outre que leur interprétation est complexe et demande de croiser de nombreuses données, les documents contiennent en effet d’énormes masses d’informations personnelles, comme les adresses personnelles ou les téléphones.

    http://www.lemonde.fr/evasion-fiscale/article/2016/04/03/panama-papers-une-plongee-inedite-dans-la-boite-noire-des-paradis-fiscaux_4894823_4862750.html#koIWrcAYPoHq1AlC.99


     Instructif ?
    Nous avons en plus une vidéo.
     
    Bonne lecture,
    Bien à vous.
    PGR
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  • Bonjour à tous,

     

    Voici une nouvelle qui fera date.

     

    "INTERVIEW- «Je suis désolé», a déclaré le comptable d'Auschwitz à son procès. Pour Marie-Pierre Samitier, auteur de Bourreaux et survivants, Faut-il tout pardonner ?, ces excuses on

    t une valeur de symbole décisive.

    LE FIGARO: 70 ans après les faits, Oscar Gröning, le comptable d'Auschwitz, a été condamné à quatre ans de prison pour complicité dans la mort de 300.000 hommes. Est-ce important de punir les coupables si longtemps après leurs crimes?

    MARIE-PIERRE SAMITIER*: Oui, c'est important, même si longtemps après. Pour l'exemplarité de la peine (légèrement supérieure à ce qui était attendu) et pour l'imprescriptibilité qui accompagne la notion de crimes contre l'Humanité. Cette imprescriptibilité est à la mesure de la gravité de la faute commise. Si longtemps après, c'est un procès politique qui est fait là à travers les institutions judiciaires, un procès politique c'est-à-dire un procès qui a valeur de symbole: c'est le représentant du système nazi de l'époque qui est condamné. L'Allemagne d'aujourd'hui condamne donc ce qu'il s'est passé à travers ses hommes de l

    oi.

    «Je suis profondément désolé.», a affirmé le nonagénaire pendant son procès. Est-ce rare qu'un bourreau s'excuse pour ses actes?

    Oscar Gröning est le premier responsable nazi (même s'il était très jeune à l'époque) à avoir demandé pardon aux représentants des victimes dans le cadre d'un procès. C'est un acte fort parce que la demande de pardon signifie qu'il reconnaît ses fautes commises envers autrui. C'est également un acte fort parce qu'il est unique. Je raconte dans mon livre que les Nazis n'ont jamais exprimé de demandes individuelles de pardon: ils ont été persuadés avoir eu raison jusqu'au bout. C'est le cas de Rudolf Hess (directeur du camp d'Auschwitz) par exemple et des autres prisonniers de Spandau (prison de Berlin où étaient enfermés des criminels nazis après la guerre). La prison a été détruite, elle abritait jusque dans les années 1980 sept hauts dignitaires nazis qui n'ont jamais exprimé de regrets, même si parmi eux Albert Speer (l'architecte d'Hitler) a parfois tenu des propos hésitants sur le sujet. Tous ont estimé jusqu'à la fin qu'ils avaient eu raison de vouloir éliminer «tous les Juifs».

    Les Nazis n'ont jamais exprimé de demandes individuelles de pardon : ils ont été persuadés avoir eu raison jusqu'au bout.

    Marie-Pierre Samitier, auteur de Bourreaux et survivants, Faut-il tout pardonner ?

    Cette demande de pardon est-elle importante symboliquement?

    La demande de pardon d'Oscar Gröning signifie qu'il reconnaît avoir eu tort et qu'il veut changer, faire «Techouva» selon le terme hébreu (la notion de pardon si essentielle pour les Juifs et les Chrétiens vient de là). Cela signifie la possibilité d'un «retour» (Techouv en hébreu) et donc qu'un recommencement est possible avec l'instauration de nouvelles relations entre les individus.

    C'est pour cette raison qu'il est important qu'il l'ait fait, pour ce «recommencement» possible avec un nouveau départ dans les relations humaines. Cela signifie que rien n'est oublié mais que les torts sont exprimés et reconnus par les anciens bourreaux. Par là, cet ancien comptable d'Auschwitz renie le système nazi auquel il a cru, au sein d'une «communauté» à laquelle il adhérait, celle de la race aryenne qui devaient selon Hitler dominer les autres.

    Oscar Gröning a fait ce chemin-là, il a exprimé publiquement le regret de ses actions commises. Il est vrai que cela vient très tard. De fait, il lui reste peu de temps pour un changement d'attitude, un «recommencement». Je laisse aux victimes le soin d'exprimer leur pensée sur ce point. Mais il me semble, au vu de mon enquête et des témoignages que j'ai recueillis, que cette demande de pardon est importante du point de vue symbolique, pour toutes ces raisons.

    * Marie-Pierre Samitier est journaliste à France 2. Elle a publié Bourreaux et survivants- Faut-il tout pardonner? (Lemieux éditeur, 2015), un essai où elle explore la possibilité du pardon à travers de nombreux témoignages de victimes de la Shoah.

    http://www.lefigaro.fr/international/2015/07/16/01003-20150716ARTFIG00076-oscar-groning-est-le-premier-responsable-nazi-a-avoir-demande-pardon.php

    Lire aussi "Même les bourreaux ont une âme" de Maïti Girtanner.

     Bien à vous.

    PGR

     

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  • Bonjour,

     

    Voici une nouvelle qui nous provient des Etats-Unis.

    Lisez (en français et en anglais) et un site dédié.

    En cette période de crise, les disparités deviennent toujours plus flagrante.

    "À moitié caché dans le centre de l'Idaho au milieu des montagnes sauvages et gothiques désert légèrement foulé est un élément important de l'histoire du ski.

    Sun Valley est devenue la première station de ski de destination des États-Unis quand il a ouvert à la veille des Jeux olympiques d'hiver 1936 bavaroises (le premier à inclure le ski alpin comme un événement). Aujourd'hui, il respire encore un éclat lumineux et poli. Choisi comme une station après une recherche à long tatillonne par la Union Pacific Railroad rejeton William Averell Harriman et par la suite diffusé par les membres du Glitterati, dirigé par nature-amant Ernest Hemingway, Sun Valley arborait alors premier télésiège du monde et un pavillon de ski opulente qui est devenu rapidement une deuxième maison pour les riches et célèbres.

    Winter wonderland

    L'historique Sun Valley Lodge est toujours debout et continue de faire appel à une clientèle chic Hollywood. La station balnéaire se est développé et régulièrement amélioré ses installations de ski cours des sept dernières décennies, même si elle reste un lieu raffiné et beau dépourvu de fast-foods ou laide condo étalement. Dans l'esprit de ses légions de fans (pas tous d'entre eux zillionaires), ce manque de hullaballoo est l'attraction principale de Sun Valley. Tout aussi séduisante est la pénurie de lignes de levage, les sans-vent montagne pistes bien entretenues, et le soleil d'hiver âme enrichir. Certes, la neige - 200 pouces par an - pourrait ne pas être aussi abondant que ce est à Jackson Hole ou Aspen, mais avec le plus grand équipement de fabrication de neige automatisé aux États-Unis, il importe peine. En outre, à long racé de Sun Valley se exécute (la chute de 2000 pieds d'altitude "Warm Springs" est un éternel favori) sont si méticuleusement soigné, on pourrait presque faire du vélo les descendre.

    Télésiège d'origine du monde, inspiré par les mécaniciens de courroies transporteuses commerciales banane et capable de transporter 400 skieurs par heure, est une relique prisée et vit dans un musée dans le Michigan maintenant. Sur les pentes de Sun Valley, il a été remplacé par des équipements plus rationalisée, notamment l'Express Gondola Roundhouse introduit en 2009, qui, avec d'autres douzaine de mécaniques de la station, peut faire face à jusqu'à 30 000 skieurs par heure. Une autre innovation récente est la montagne Terrain Park Dollar, conçu pour attirer les familles à une station parfois incorrectement étiqueté comme élitiste et cher. Chasseurs de bonnes affaires peuvent chercher des équipements de ski de seconde main dans la mine d'or de Thrift Store et réserver des chambres dans les logements économiques tels que l'Tamarack Lodge, avec sa piscine intérieure et un bain à remous extérieur ou l'Lift Tower Lodge, un rétro motel mignon.

    Sun Valley: Idaho idyllique année aire de jeux


    Ski à Sun Valley / Image courtoisie de la visite Sun Valley

    Kickin 'It à Ketchum

    Ski pourrait être la raison d'être de la Sun Valley, mais ce est la petite ville de Ketchum, à un mile au sud, qui maintient le lieu authentique et intéressant. Ketchum, qui se trouve au pied de la plus grande montagne de ski de la région surnommée «Baldy,« antérieure à Sun Valley par un demi-siècle. Il était à l'origine un centre minier et plus tard un lien pour le transport des moutons grâce à sa proximité avec l'Union Pacific Railroad. En conséquence, Ketchum conserve le grain et soulfulness d'un véritable ancienne colonie frontière Ouest. Sur la fin, son âme a été tempérée par une série culturelle croissante, peut-être inspiré par le fantôme de l'ancien écrivain résident, M. Hemingway. De nombreuses galeries ponctuent les oldtimers devantures de magasins du centre-ville compacte de Ketchum et sont liés par l'art se rencontrent avec l'artiste périodique promenades dans les mois les plus chauds. Poids culturel a été ajouté en 2008 avec l'ouverture de la vallée du Pavillon Sun, dont les droits ont été symphonie concerts devenu quelque chose d'une légende locale. Au niveau local, la ville dispose également d'un opéra et un théâtre communautaire à but non lucratif, le Nexstage.

    Sun Valley: Idaho idyllique année aire de jeux
    Hiver courtoisie rues / Image de la visite Ketchum Sun Valley

    Summer in SV et Stanley

    L'hiver est seulement une partie de l'histoire de Sun Valley. Après tout, ce est de l'Idaho, une terre brutalement accidenté de montagnes crénelées et des rivières en cascade qui abrite plus sauvage que ne importe où dans le Lower 48. Oui, en été il ya des terrains de golf et une belle cachette de pavillons chics logement méga-riches entrepreneurs de technologie, mais il est également tueur en camping, la randonnée, la pêche et le vélo de montagne.

    Pour le vrai back-of-delà de l'expérience, vous aurez besoin de forger 60 miles au nord de Sun Valley à la ville piqûre de Stanley. Stanley est le genre de communauté où vous arrivez à l'heure du déjeuner et que vous avez déjà rencontré la plupart des habitants locaux à la nuit tombée. Sa renommée repose sur deux piliers: pêche à la mouche épique sur la rivière Salmon et le meilleur désert rafting aux États-Unis. Période. Les deux excursions peuvent être organisées à travers les voyages Solitude rivière hautement cotées.

    Sun Valley: Idaho idyllique année aire de jeux
    Summertime à Sun Valley / Image courtoisie de la visite Sun Valley

    repaires de Hemingway

    Retour à Ketchum, vous pouvez retirer à des fouilles plus confortables pour non blanchir vos doigts après. Si vous êtes sur un tour du monde de bars Hemingway-fois-got-sloshed-ici, Ketchum, chronologiquement, devrait être votre dernier arrêt. (Le célèbre écrivain mourut en 1961.) Le Casino Club (208-726-9901; 220 N Main St) est un bar de plongée local où la fin écrivain apparemment abattu quelques pots, mais ces jours, vous êtes plus susceptibles de partager salle de coude avec les hommes tatoués sur Harleys essayant de surpasser les uns les autres sur les tables de billard. Le Pioneer Saloon est un autre ancien salle de jeux illicites décoré de têtes de cerfs et armes anciennes où vous pouvez commander ne importe quoi tant que ce est steak. Pour une nuit hors de la viande, a frappé Pousse-pousse, une cabane de hippie comme juste à côté de la rue principale qui fait tapas fusion asiatique.

    Contrairement à d'autres sanctuaires Hemingway à travers le monde, Sun Valley ne pas aller trop loin sur ses associations de Papa: Vous aurez du mal à trouver le cimetière local poignante où l'écrivain est enterré aux côtés de sa quatrième épouse, Mary, et sa petite-fille Margot. Coins, des cigares et des bouteilles d'alcool sont parfois laissées par son modeste tombe. Si vous louez un vélo, vous pouvez utiliser sentiers polyvalents de la vallée de naviguer au nord à un monument en l'honneur Hemingway situé près de Trail Creek one mile-delà de la Sun Valley Lodge. Cette re-création de la célèbre visage du romancier coulée en bronze et décoré avec de meilleur de tout ce qu'il aimait l'automne "sur une plaque dessous semble par inadvertance pour résumer Sun Valley les mots: un mélange improbable de l'art, la littérature, la nature, et de la célébrité subtilement moulé contre la spectaculaire toile de fond de montagne de l'Idaho.

    Sun Valley: Idaho idyllique année aire de jeux
    Superbe toile de fond de Sun Valley au crépuscule / Image courtoisie de la visite Sun Valley

     

    ET ...

    "Hundreds of private planes have descended on Sun Valley for this year's 'summer camp for billionaires'

    The biggest names in tech and media have arrived in Sun Valley, Idaho for the annual conference hosted by investment bank Allen & Co. 

    The event is known as "billionaire's summer camp" for a reason — Elon Musk, Rupert Murdoch, Barry Diller, Jeff Bezos, Jack Dorsey, and Sheryl Sandberg have already made their arrival at the Sun Valley Resort.  

    And their preferred mode of transportation? Private plane. 

    The event is considered one of the year's biggest for private jets, with officials at Friedman Memorial Airport expecting between 250 and 300 jets operate on Tuesday alone, according to Airport Manager Rick Baird.

    "This is the busiest week we will have all year-round by far," Baird told Business Insider. 

    Baird warned of possible delays in a letter to flight operators in June. 

    "The most arrival-congested window at SUN, during this event, is between the hours of 12:00 pm and 6:00 pm (lcl) on these days," he wrote. "Scheduling arrivals prior to or after this period will likely afford less inconvenient delay."

     

    https://www.sunvalley.com/

    Bien à vous.

    PGR

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  • Bonjour à tous,

     

     

    Incroyable nouvelle ...

     

    "Satya Nadella, PDG du groupe d'informatique américain, a annoncé que la suppression de 14% de ses effectifs se déroulerait en un an et qu'il toucherait d'abord les anciens employés de Nokia.

    Satya Nadella avait déjà prévenu ses employés: «Il faut que nous ayons le courage de nous transformer.»Dans un mémo publié la semaine dernière, le PDG de Microsoft avait déjà laissé deviner qu'il comptait prendre des décisions difficiles pour l'avenir de leur entreprise. Personne n'avait néanmoins prévu un changement d'une telle ampleur. Satya Nadella a annoncé jeudi que Microsoft allait supprimer jusqu'à 18.000 postes dans le monde d'ici à 2015. Cela représente près de 14 % de ses effectifs actuels, qui sont de 127.104 employés.

    «Il s'agit d'étapes difficiles pour faire évoluer notre organisation et notre culture d'entreprise», a-t-il commenté via un communiqué publié sur le site officiel de Microsoft. «Si nous voulons réaliser nos ambitions, nous devons avant tout réaligner nos effectifs.» Cette annonce intervient quelques jours avant la publication des résultats trimestriels de l'entreprise, qui doit avoir lieu mardi 22 juillet.

    Absorption de Nokia

    Ce plan de licenciement est un choc mais est loin d'être une surprise. Le site spécialisé Bloomberg avait déjà révélé que Microsoft comptait se séparer d'une partie de ses employés. Néanmoins, la presse américaine parlait jusqu'ici d'une suppression de 10 % des effectifs de l'entreprise, des prévisions bien en dessous du plan finalement dévoilé. Satya Nadella a précisé que la majorité des employés remerciés seraient informés de leur départ dans les six prochains mois.

    L'opération intervient quelques mois après la conclusion du rachat par Microsoft de la division mobile de Nokia, pour un peu plus de 5,4 milliards d'euros. En acquérant l'entreprise finlandaise, Microsoft cherchait à muscler sa stratégie dans les terminaux mobiles, un domaine où il a été largement devancé par Apple et Google. Néanmoins, le rachat de Nokia avait créé de nombreux doublons au sein de la société américaine.

    Les 25.000 anciens employés de Nokia qui ont depuis rejoint Microsoft sont donc les premiers concernés par le plan de licenciement. Satya Nadella a annoncé que 12.500 postes allaient être supprimés dans cette division. D'après l'agence Reuters, les premiers licenciements auront lieu dans la zone de Seattle, où se situe le siège social de Microsoft. Cette première vague concernerait plus de 1.300 postes.

    En 2009, Microsoft avait déjà mené un plan social d'une moindre envergure, qui avait mené à la suppression de 5.800 postes, ce qui représentait 6 % de ses effectifs de l'époque.

    Contrer Google et Apple

    «Il est important de comprendre que si nous supprimons des postes dans certaines divisions, nous allons aussi en créer dans d'autres», a plaidé Satya Nadella dans son communiqué. Cinq mois après son arrivée à la tête de Microsoft, le PDG frappe un grand coup pour mieux impulser sa stratégie de transformation de Microsoft. «Notre passion est de permettre aux gens d'évoluer dans un monde où règnent désormais le mobile et le cloud», avait-t-il annoncé dans le mémo publié la semaine dernière, dessinant ainsi les nouvelles ambitions du groupe.

    Satya Nadella entend bien rattraper le retard que son entreprise a pris dans le domaine des terminaux mobiles. Outre le plan de licenciement, le PDG a également annoncé que la priorité serait désormais donnée au système d'exploitation mobile de Microsoft, Windows Phone. Ce dernier pèse à peine 3 % du marché mondial du mobile, alors que Google et Apple règnent sur plus de 93 % des ventes de smartphone et de tablettes.

    Cette décision a satisfait les investisseurs. À 44 dollars, l'action Microsoft est au plus haut depuis le pic des années 2000."

    http://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/2014/07/15/01007-20140715ARTFIG00271-microsoft-prepare-un-plan-de-licenciement-massif.php

     

    Ah, si les puissants avaient une âme...

    Bien à vous.

    PGR

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  • Bonjour,

     

    Il y a quelques semaines, à Kiev en Ukraine, plus précisément à Maïdan, au centre-ville de la capitale a eu lieu des échauffourées entre les snipers armés à balles réelles et des manifestants soucieux d'un retour à la démocratie.

    L'inégal rapport de force a produit une centaine de morts.

    Quelques images pour ne par oublier.

    Elles proviennent de Paris-Match.

    Des morts déjà oubliés par les européens soucieux de leurs approvisionnements en gaz russe !

    La "réalpolitik" me surprendra toujours.

    Les oubliés de la Place

    Le début des hostilités

    Les oubliés de la Place

    Un combat désespéré !

    Les oubliés de la Place

    Une angoisse prégnante mais déterminée.

    Les oubliés de la Place Maïdan (Kiev)

    Le chaos.

    Les oubliés de la Place

    L'horreur et le sacrifice

    Les oubliés de la Place

    La mémoire.

     

    "Le sacrifice de soi est la condition de la vertu" - Aristote.

    "La générosité, c'est toujours le sacrifice de soi ; il en est l'essence" - H.de Montherland

    "Celui qui recherche l'aventure la rencontrera, à la mesure de son courage. Celui qui cherche le sacrifice, sera sacrifié, à la mesure de sa pureté" - Dag Hammarskjöld

     Laissons la réflexion ultime a un homme de conviction.

     

    Merci Monsieur Roufiol.

     

    Bien à vous.

    PGR

     

     

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  • Bonjour à tous,

     

    Le temps passe et déjà, cela fait trois que la crise syrienne ensanglante le sol de ce beau pays.

    Nous passons sans voir et nous sommes des lévites sans foi ni loi.

    Nous laissons faire et tant pis si cela dégrade un si beau pays.

    La géopolitique a ses intérêts que les intérêts de quelques semblent bien supérieurs.

    Mais que penser des intérêts des syriens simples citoyens !

    Un article paru en 2013 faisait le point et cela me paraît important de se remémorer la crise que traverse ce pays.

    A vous de lire.

    "En quelques jours, on est passé de la perspective de bombardements américains et français en Syrie  Cinglante débâcle de la diplomatie française ») à des négociations entre Washington et Moscou. Téhéran, jusqu’ici enfermé dans son soutien inconditionnel à Damas, laisse entrevoir de possibles ouvertures  Damas, l’allié encombrant de Téhéran »). Ce chassé-croisé reflète les changements de l’ordre international, qui peine à se recomposer depuis la fin de la guerre froide, chahutant même les règles de la sécurité collective  Sécurité collective recherche bons avocats »). L’ampleur des conflits qui secouent le Proche-Orient et le Maghreb ainsi que l’affaissement des Etats (voir « Affaissement des Etats, diffusion du djihadisme) devraient pourtant redonner sa place à la diplomatie. S’ils cherchent toujours à contenir l’Iran et à rassurer Israël comme l’Arabie saoudite, les Etats-Unis regardent de plus en plus vers l’Asie, avec en ligne de mire la Chine  Le grand écart de Washington »).

    Ce que révèle la crise syrienne

    • En marge de la soixante-huitième Assemblée générale des Nations unies, François Hollande a rencontré son homologue iranien, qu’hier encore il voulait exclure des négociations sur la Syrie. Un revirement de Paris, (...)
    • Aperçu Le grand écart de Washington

      Michael T. Klare
      Depuis les débuts de la guerre civile, le président américain a fait savoir qu’il préférait éviter une intervention directe. Pourquoi alors avoir fait volte-face en menaçant le régime syrien de frappes militaires (...)
    • Vieilles de plus de trente ans, les relations stratégiques entre Damas et Téhéran sont-elles menacées ? La République islamique se prépare-t-elle à infléchir sa politique et à lâcher le président Bachar Al-Assad  (...)
    • Aperçu Sécurité collective recherche bons avocats

      Anne-Cécile Robert
      Désormais, les diplomates discutent davantage de droits de la personne que de protection collective, au risque de déstabiliser les Nations unies.
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  • Bonjour à tous,

     

    Au moment où j'écris ces quelques lignes, nous pouvons observer un double mouvement.

    La crise a éclaté voici quelques semaines avec des rodomontades des membres de l'OCDE et une détermination de la Fédération de Russie.

    Un conflit oppose l'indécision et une mauvaise décision.

    Tout cela est fort regrettable mais nous oublions l'essentiel.

    Et l'essentiel réside dans ce que veulent les ukrainiens eux-mêmes.

    Des débats sans issus sont organisés ici ou là avec encore une fois des gesticulations verbales.

    Les membres de l'OCDE ont peur de la commémoration d'Août 2014 !

    Ils en deviennent ridicules.

    Pour comprendre la crise, je vous propose ce court résumé.

     

     

    Nous sommes donc devant un problème insoluble.

    L'un ne veut rien redonner et les autres ne souhaitent que réagir vocalement.

    L'impasse profite au plus fort et donc nous irons vers l'abime.

    L'impasse de 1938 et celle plus proche de janvier 1914 devaient nous faire réfléchir, nous sommes en fait dans une sorte de dilemme.

    Finalement, la crise de l'Ukraine nous rappelle que nous sommes indécis et instable et égoïste aussi.

    Un certain JF Kennedy avait fait reculer la proto-WWIII en montrant les limites à ne pas dépasser à (déjà) un précédent dirigeant de la Fédération de Russie.

    Certes, le débat n'est pas simple et les révélations du lanceur d'alerte, M. Snowden, nous montre que les pires ennemis ne sont pas ceux que l'ont croit...

    A vous de juger.

    Bien à vous.

    PGR

     

     

     

     

     

     

     

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  • Bonsoir à tous,

    Et nous voilà dans un joli problème comme la France aime à se mettre.

    Après les conflits asiatiques des années 50, algériens des années 60, et tant d'autres depuis, voilà celui de Centrafrique et du Mali.

    Les raisons humanitaires ne manquent pas.

    Notre compétente incompétence dans le domaine stratégique aussi.

    Des cartes.

    Le "bourbier" du conflit centrafricain

    Complexité des peuples

    Le "bourbier" du conflit centrafricain

    Complexité des zones de conflit

    Le "bourbier" du conflit centrafricain

    Complexité tout court.

     

     

    Le "bourbier" du conflit centrafricain

    Un peu d'humour dans ce monde de brute.

     

    Quelques articles avant de faire une analyse.

     

    "Centrafrique : guêpier ou bourbier ?

    La maîtrise des incertitudes de cette crise est ardue pour l'armée française. Malgré tout, les lamentations ne sont pas au rendez-vous.

    Après plus de trois semaines d'intervention de l'armée française en Centrafrique, le temps est sans doute venu de tenter un premier bilan. Les journaux français évoquent volontiers la situation française comme un "bourbier" dans lequel la France de trouverait déjà enlisée. Commentateur médiatiquement omniprésent sur cette crise, le général (cadre de réserve) et ancien patron de l'École de guerre Vincent Desportes multiplie les interventions pour affirmer que les Français doivent "se renforcer ou se retirer" de leur ancienne colonie ou encore, comme dimanche dans LeJournal du dimanche, qu'"en dessous de 5 000 Français on n'y arrivera pas". Sur son blog La voie de l'épée, le colonel et historien Michel Goya affiche un point de vue assez proche : "Le temps n'est plus où une poignée de marsouins pouvaient changer l'histoire de l'Afrique. Les différentes organisations armées sont motivées et bien organisées. Force est de constater que le choc psychologique attendu n'a pas été au rendez-vous et que la force française est dans une situation délicate, incapable par son faible volume de s'imposer à tous." Le Point.fr livre son analyse de la situation à travers quatre points.

    Une intervention plus longue que prévu !

    En déclenchant officiellement cette opération le 5 décembre dernier, François Hollande s'était engagé sans sourciller. Il annonçait que l'"intervention sera rapide, elle n'a pas vocation à durer, et je suis sûr de son succès". Pour qui est un peu familiarisé avec le sujet, il était fort difficile de souscrire à une telle vision. Nous avions précisé ici même dès le lendemain que tous les éléments disponibles plaidaient pour une opération plus longue qu'annoncé. Pour autant, il faut admettre que François Hollande et la France n'ont pas été aidés par les événements. Des facteurs multiples doivent être pris en considération.

    Les forces françaises sont-elles trop optimistes ?

    Tout d'abord, les Français ne sont pas 1 600 sur place, comme le laissent croire les chiffres officiels, mais 2 000 soldats au moins, à condition que l'on compte les forces spéciales présentes dans le pays, ne chômant pas et constituant entre 20 % et 25 % des effectifs français. Dans tous les cas, 2 000 hommes légèrement mais excellemment équipés, bien commandés et entraînés, ce n'est pas pléthore pour contrôler une ville de plus de un million d'habitants. Mais des sources militaires informées à Paris indiquent que les armées ne sont pas en désaccord avec le politique sur les effectifs : "Elles ne demandent pas des renforts à cor et à cri, n'appellent pas à des renforcements qui leur auraient été refusés." Manière de dire que les forces françaises - dont les moyens sont effectivement comptés - estiment être en mesure de contrôler la situation. D'autant plus que les troupes présentes sur place, et qui venaient pour une large part de forces prépositionnées en Afrique, rejoindront progressivement leurs bases pour être remplacées par des forces venues de France. Pour autant, "rien n'est figé. S'il fallait du monde en plus, nous verrions"...

    L'impact des forces africaines

    L'autre point sur lequel on insiste à Paris, ce sont les troupes africaines. Certes, les forces tchadiennes ont été accusées d'avoir manqué d'impartialité, mais aussi de ne pas maîtriser leur force. Elles seront progressivement redéployées, et le ministre de la Défense, Jean-Yves le Drian, doit aborder cette question avec le président tchadien Idriss Déby à N'Djamena ce début de semaine. Pour autant, la forces africaine Misca ne doit pas être comptée pour quantité négligeable, dit-on à Paris : "Elle compte actuellement 4 300 hommes, sera progressivement complétée et renforcée", y compris par des troupes envoyées par l'ONU très attendues pour protéger le Binuca (Bureau intégré des Nations unies en Centrafrique), que dirige le général sénégalais Babacar Gaye.

    Responsabilités

    On indique enfin de source militaire à Paris que les moyens de renseignements techniques et humains nationaux, aussi orientés soient-ils sur la Centrafrique, peinent à comprendre les ressorts des soubresauts chaotiques, qui seraient tout, sauf spontanés. "C'est extrêmement tendu, mais avec des évolutions en dents de scie. On croit à l'apaisement, puis ça explose." Cet officier connaissant bien la situation poursuit : "Du 13 au 19 décembre, la situation s'était calmée. La vie reprenait, de petites échoppes rouvraient, les taxis ressortaient et transportaient des clients. Et puis d'un coup, des tensions sont apparues au nord de la ville, et c'est reparti !" Quelles forces agissent, quel jeu joue depuis son exil l'ex-président François Bozizé dont des hommes sont entrés à Bangui avec des armes neuves et de l'argent ? Là encore, c'est difficilement lisible : "Les camps ne sont pas aussi marqués qu'on le pense souvent. L'opposition entre les Séléka et les anti-balaka n'est pas la seule", poursuit une source, qui ajoute : en Centrafrique, les forces françaises sont dans une situation tendue. Dans un guêpier, dont on sort en se battant ? Oui. Dans un bourbier dans lequel on s'enfonce sans pouvoir réagir ? Non..."

    http://www.lepoint.fr/editos-du-point/jean-guisnel/centrafrique-guepier-ou-bourbier-30-12-2013-1775263_53.php

     

    D'autres articles traitent du même sujet et nous invitent à la réflexion et à la prudence.

    La prudence est mère de sûreté ?

    Pour le gouvernement français actuel, cela s'apparente à l'entrée dans un conflit proche de celui des années 50.

    A vouloir se brûler les ailes on finira par jeter tout le pays dans une crise sans précédent.

    Que l'on donne des gages de liberté, pourquoi pas. Mais que l'on s'engage alors que notre pays est déjà si difficilement gouvernable avec une dette publique à 93% du PIB ! Mais où l'exécutif français cherche et trouve les financements d'une guerre qui devient périlleuse à bien des égards.

    Le conflit malien devait nous redonner une certaine humilité, la crise de Centrafrique conforte ce malaise et voilà qu'apparait un conflit diplomatique avec nos amis du Maroc.

    Mais ou s'arrêtera l'amateurisme géostratégique de ce gouvernement de la V° République ?

    Bien à vous.

    PGR

    Une alternative, un dilemme et un casse-tête. Voilà le délicat triptyque auquel s'apparente l'Opération Sangaris, que la France, pourvue de l'aval des Nations unies, a déclenchée le 5 décembre en République centrafricaine (RCA). 

    Soldons d'emblée l'alternative, purement formelle. Agir ou pas ? Du fait d'un faisceau de facteurs convergents -responsabilité historique, enjeux humanitaires et sécuritaires, impératifs de géopolitique régionale-, Paris n'avait guère le choix. Que les beaux esprits qui, au risque de l'anachronisme, flétrissent "l'aventure néocoloniale", songent un instant à ce qui serait advenu si l'Elysée avait opté pour l'apathie, se bornant en témoin passif à dénombrer les cadavres empilés. Quels procès -justifiés- en passivité l'ex-tutrice de l'Oubangui-Chari n'aurait-elle alors encourus ? Si l'on peut adresser à François Hollande et aux siens un grief, c'est de n'avoir pas déployé plus tôt les renforts bleu-blanc-rouge, quitte à bousculer les procédures onusiennes. 

    Comment opérer dans une arène à ce point livrée à l'anarchie?

    Le dilemme a, lui aussi, quelque chose de fictif. L'intervention en solo ou peu s'en faut, sur un tel théâtre, a un coût, symbolique, logistique et opérationnel. Mais attendre la "montée en puissance", illusoire à ce stade, de la Misca -la force africaine-, ou l'afflux de concours occidentaux, Europe en tête, aurait conduit à renvoyer toute initiative aux calendes subsahariennes. Entre deux maux, l'un et l'autre récurrents, il convenait, dans l'attente de jours meilleurs, de choisir le moindre. Il est bien sûr légitime de s'interroger sur les racines de cette pesante solitude, rançon du passé impérial de l'Hexagone et de la suspicion qu'inspire, chez ses partenaires, les errements françafricains des décennies écoulées. Mais chaque chose en son temps. Et il y a urgence.  

    Reste le casse-tête, dont la complexité a sans doute été sous-estimée, y compris par les médias. Comment opérer dans une arène à ce point livrée à l'anarchie, où identifier l'adversaire relève de l'exploit ? Sans doute faut-il imputer au caractère indéchiffrable du champ de bataille banguissois la mort, hier, de deux jeunes parachutistes du 8e RPIMA de Castres. Mécaniquement, l'irruption du contingent Sangaris sur l'échiquier de la RCA ne pouvait qu'altérer les rapports de force locaux et bouleverser l'alchimie toxique d'un conflit qui tend à se "confessionnaliser". En d'autres termes, perturber un très précaire équilibre de la terreur. 

    Raz-de-marée de représailles aveugles

    Pour preuve, les effets pervers du désarmement, au besoin par la force, des miliciens -musulmans- de la Seleka, cette coalition rebelle hétéroclite qui a porté au pouvoir sa figure de proue Michel Djotodia, chef d'Etat de facto, après avoir évincé en mars dernier le général-président François Bozizé. Le plus évident ? Le déchaînement, dans le sillage de Sangaris, d'un raz-de-marée de représailles aveugles fatales non seulement aux soudards ainsi neutralisés, mais aussi à la minorité musulmane. Laquelle se voit persécutée à raison de son identité même, et non du fait de ses méfaits réels ou fantasmés. Si l'on peut, au passage, se saisir de ce prétexte pour piller les commerces tenus par les disciples du Prophète...  

    L'ampleur et la férocité des exactions perpétrées par les "Seleka", qu'ils soient Centrafricains, Tchadiens ou Soudanais, aux dépens des chrétiens, tant dans la capitale qu'aux environs de Bossangoa (nord), épicentre depuis des mois d'une orgie de violences, a porté jusqu'à l'incandescence un désir de vengeance dévastateur, qu'incarnent les phalanges "anti-balaka", souvent encadrées par des militaires nostalgiques du régime déchu.  

    Les bourreaux d'hier en veulent aux Français de les livrer à l'ennemi. Lequel leur reproche de les priver des moyens de régler leurs comptes. Avec, phénomène classique dans ce type de spirale infernale, le risque d'une relance des massacres de villageois chrétiens et animistes là où les ex-insurgés sévissent encore en toute impunité. Pas facile en effet de couvrir un territoire vaste comme une France et demi avec 1600 hommes, fussent-ils épaulés par les 2500 soldats de la Misca. Pour enrayer une telle mécanique, il faut donc réussi le tour de force de désarmer simultanément l'ensemble des belligérants -objectif affiché par Paris-, tout en assurant la protection des civils, quelle que soit la couleur de leur foi. Indice inquiétant : les appels au calme et à la raison lancés conjointement par l'archevêque de Bangui et l'imam de la grande mosquée ne recueillent pour l'heure que peu d'écho.  

    Cantonner ses troupes

    Ayant admonesté Djotodia, accusé d'avoir "laissé faire", François Hollande lui a mis le marché en main: s'il veut continuer de piloter, tant bien que mal, la transition censée conduire fin 2014 ou début 2015 à des élections générales, il lui faut montrer sa capacité à cantonner ses troupes. Mais il y a un hic: musulman d'ethnie goula en dépit de son prénom, ledit Djotodia n'exerce son autorité toute relative que sur une partie des innombrables factions apparues sous la bannière de la Seleka, officiellement dissoute au demeurant. 

    Le déploiement, a signifié ce mercredi le chef de l'Etat, à la faveur du conseil des ministres, "durera le temps que les forces africaines prennent le relais." En clair, les paras tricolores sont là pour un moment. Au-delà, sans doute, des quatre à six mois envisagés par le ministre de le Défense Jean-Yves Le Drian. Au Mali comme en RCA, iI semble d'ailleurs bien imprudent de hasarder une échéance en la matière. En marge du récent Sommet de l'Elysée pour la paix et la sécurité en Afrique, le locataire de l'Hôtel de Brienne a certes enjoint plusieurs timoniers africains -le Congolais Denis Sassou Nguesso, le Gabonais Ali Bongo Ondimba, le Camerounais Paul Biya, ou le Togolais Faure Gnassingbé- d'accélérer leur engagement, tant militaire que financier. Mais lui-même sait que la Force de réaction rapide continentale ne sera pas opérationnelle, au mieux, avant deux ans. 

    Le sangaris est l'un des innombrables papillons que l'on croise en RCA, paradis des lépidoptères. Hélas, on ne retient de lui pour le moment que la couleur de ses ailes : rouge sang.


    En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/monde/afrique/la-france-peut-elle-pacifier-le-bourbier-centrafricain_1306898.html#BIPqV0mD3EtPEOb5.99

    Une alternative, un dilemme et un casse-tête. Voilà le délicat triptyque auquel s'apparente l'Opération Sangaris, que la France, pourvue de l'aval des Nations unies, a déclenchée le 5 décembre en République centrafricaine (RCA). 

    Soldons d'emblée l'alternative, purement formelle. Agir ou pas ? Du fait d'un faisceau de facteurs convergents -responsabilité historique, enjeux humanitaires et sécuritaires, impératifs de géopolitique régionale-, Paris n'avait guère le choix. Que les beaux esprits qui, au risque de l'anachronisme, flétrissent "l'aventure néocoloniale", songent un instant à ce qui serait advenu si l'Elysée avait opté pour l'apathie, se bornant en témoin passif à dénombrer les cadavres empilés. Quels procès -justifiés- en passivité l'ex-tutrice de l'Oubangui-Chari n'aurait-elle alors encourus ? Si l'on peut adresser à François Hollande et aux siens un grief, c'est de n'avoir pas déployé plus tôt les renforts bleu-blanc-rouge, quitte à bousculer les procédures onusiennes. 

    Comment opérer dans une arène à ce point livrée à l'anarchie?

    Le dilemme a, lui aussi, quelque chose de fictif. L'intervention en solo ou peu s'en faut, sur un tel théâtre, a un coût, symbolique, logistique et opérationnel. Mais attendre la "montée en puissance", illusoire à ce stade, de la Misca -la force africaine-, ou l'afflux de concours occidentaux, Europe en tête, aurait conduit à renvoyer toute initiative aux calendes subsahariennes. Entre deux maux, l'un et l'autre récurrents, il convenait, dans l'attente de jours meilleurs, de choisir le moindre. Il est bien sûr légitime de s'interroger sur les racines de cette pesante solitude, rançon du passé impérial de l'Hexagone et de la suspicion qu'inspire, chez ses partenaires, les errements françafricains des décennies écoulées. Mais chaque chose en son temps. Et il y a urgence.  

    Reste le casse-tête, dont la complexité a sans doute été sous-estimée, y compris par les médias. Comment opérer dans une arène à ce point livrée à l'anarchie, où identifier l'adversaire relève de l'exploit ? Sans doute faut-il imputer au caractère indéchiffrable du champ de bataille banguissois la mort, hier, de deux jeunes parachutistes du 8e RPIMA de Castres. Mécaniquement, l'irruption du contingent Sangaris sur l'échiquier de la RCA ne pouvait qu'altérer les rapports de force locaux et bouleverser l'alchimie toxique d'un conflit qui tend à se "confessionnaliser". En d'autres termes, perturber un très précaire équilibre de la terreur. 

    Raz-de-marée de représailles aveugles

    Pour preuve, les effets pervers du désarmement, au besoin par la force, des miliciens -musulmans- de la Seleka, cette coalition rebelle hétéroclite qui a porté au pouvoir sa figure de proue Michel Djotodia, chef d'Etat de facto, après avoir évincé en mars dernier le général-président François Bozizé. Le plus évident ? Le déchaînement, dans le sillage de Sangaris, d'un raz-de-marée de représailles aveugles fatales non seulement aux soudards ainsi neutralisés, mais aussi à la minorité musulmane. Laquelle se voit persécutée à raison de son identité même, et non du fait de ses méfaits réels ou fantasmés. Si l'on peut, au passage, se saisir de ce prétexte pour piller les commerces tenus par les disciples du Prophète...  

    L'ampleur et la férocité des exactions perpétrées par les "Seleka", qu'ils soient Centrafricains, Tchadiens ou Soudanais, aux dépens des chrétiens, tant dans la capitale qu'aux environs de Bossangoa (nord), épicentre depuis des mois d'une orgie de violences, a porté jusqu'à l'incandescence un désir de vengeance dévastateur, qu'incarnent les phalanges "anti-balaka", souvent encadrées par des militaires nostalgiques du régime déchu.  

    Les bourreaux d'hier en veulent aux Français de les livrer à l'ennemi. Lequel leur reproche de les priver des moyens de régler leurs comptes. Avec, phénomène classique dans ce type de spirale infernale, le risque d'une relance des massacres de villageois chrétiens et animistes là où les ex-insurgés sévissent encore en toute impunité. Pas facile en effet de couvrir un territoire vaste comme une France et demi avec 1600 hommes, fussent-ils épaulés par les 2500 soldats de la Misca. Pour enrayer une telle mécanique, il faut donc réussi le tour de force de désarmer simultanément l'ensemble des belligérants -objectif affiché par Paris-, tout en assurant la protection des civils, quelle que soit la couleur de leur foi. Indice inquiétant : les appels au calme et à la raison lancés conjointement par l'archevêque de Bangui et l'imam de la grande mosquée ne recueillent pour l'heure que peu d'écho.  

    Cantonner ses troupes

    Ayant admonesté Djotodia, accusé d'avoir "laissé faire", François Hollande lui a mis le marché en main: s'il veut continuer de piloter, tant bien que mal, la transition censée conduire fin 2014 ou début 2015 à des élections générales, il lui faut montrer sa capacité à cantonner ses troupes. Mais il y a un hic: musulman d'ethnie goula en dépit de son prénom, ledit Djotodia n'exerce son autorité toute relative que sur une partie des innombrables factions apparues sous la bannière de la Seleka, officiellement dissoute au demeurant. 

    Le déploiement, a signifié ce mercredi le chef de l'Etat, à la faveur du conseil des ministres, "durera le temps que les forces africaines prennent le relais." En clair, les paras tricolores sont là pour un moment. Au-delà, sans doute, des quatre à six mois envisagés par le ministre de le Défense Jean-Yves Le Drian. Au Mali comme en RCA, iI semble d'ailleurs bien imprudent de hasarder une échéance en la matière. En marge du récent Sommet de l'Elysée pour la paix et la sécurité en Afrique, le locataire de l'Hôtel de Brienne a certes enjoint plusieurs timoniers africains -le Congolais Denis Sassou Nguesso, le Gabonais Ali Bongo Ondimba, le Camerounais Paul Biya, ou le Togolais Faure Gnassingbé- d'accélérer leur engagement, tant militaire que financier. Mais lui-même sait que la Force de réaction rapide continentale ne sera pas opérationnelle, au mieux, avant deux ans. 

    Le sangaris est l'un des innombrables papillons que l'on croise en RCA, paradis des lépidoptères. Hélas, on ne retient de lui pour le moment que la couleur de ses ailes : rouge sang.  


    En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/monde/afrique/la-france-peut-elle-pacifier-le-bourbier-centrafricain_1306898.html#BIPqV0mD3EtPEOb5.99

    La France peut-elle pacifier le bourbier centrafricain?

    Par , publié le 11/12/2013 à 16:47

    Si l'intervention de Paris en RCA apparaît nécessaire et légitime, elle n'en est pas moins périlleuse. Notamment parce qu'il urge d'enrayer sur un théâtre anarchique la mécanique infernale de la vengeance. 


    En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/monde/afrique/la-france-peut-elle-pacifier-le-bourbier-centrafricain_1306898.html#BIPqV0mD3EtPEOb5.99
    Si l'intervention de Paris en RCA apparaît nécessaire et légitime, elle n'en est pas moins périlleuse. Notamment parce qu'il urge d'enrayer sur un théâtre anarchique la mécanique infernale de la vengeance. 
    En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/monde/afrique/la-france-peut-elle-pacifier-le-bourbier-centrafricain_1306898.html#BIPqV0mD3EtPEOb5.99
    Si l'intervention de Paris en RCA apparaît nécessaire et légitime, elle n'en est pas moins périlleuse. Notamment parce qu'il urge d'enrayer sur un théâtre anarchique la mécanique infernale de la vengeance. 
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    La France peut-elle pacifier le bourbier centrafricain?

    Par , publié le 11/12/2013 à 16:47

    Si l'intervention de Paris en RCA apparaît nécessaire et légitime, elle n'en est pas moins périlleuse. Notamment parce qu'il urge d'enrayer sur un théâtre anarchique la mécanique infernale de la vengeance. 


    En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/monde/afrique/la-france-peut-elle-pacifier-le-bourbier-centrafricain_1306898.html#BIPqV0mD3EtPEOb5.99
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  • Bonsoir à tous,

     

    Un Buzz sur la toile à propos de propos peu amène sur la fiscalité européenne.

    Connaître l'interlocuteur permet de resituer la teneur et le contenu du discours.

    Mais jugez plutôt.

    Godfrey Bloom est un député européen du Parti pour l’indépendance du Royaume-Uni (UKIP). Parti populiste anglais qui a des similitudes avec le Front national, mais qui ne souhaite pas former un groupe au Parlement européen avec lui. Sa récente intervention contre les impôts est très partagée sur les réseaux sociaux (ceux qui partagent ne doivent pas tous savoir qui il est).

    Voici le petit monologue prononcé le 21 novembre dernier, à Bruxelles, sur un ton très agressif :

    « Eh bien, monsieur le Président. Il me vient une citation du grand philosophe américain Murray Rothbard qui dit : “l’Etat est une institution de voleurs”. A l’extrême. L’imposition est simplement un système dans lequel les politiciens et les bureaucrates volent l’argent de leurs citoyens, pour le dilapider de la plus honteuse des façons. Cet endroit n’est pas une exception. C’est fascinant et je me demande comment vous arrivez à garder votre sérieux en parlant d’évasion fiscale.

    La Commission et les bureaucrates de la Commission ne paient pas d’impôts. Vous n’êtes pas assujettis à l’impôt au même titre que les citoyens. Vous avez toutes sortes d’avantages. Taux d’imposition convertis, plafond d’impôt sur la grande fortune, retraites non imposables. Vous êtes les champions d’Europe de l’évasion fiscale et pourtant, vous êtes là, à donner des leçons. Mais bon, les gens de l’Union européenne ont compris le message.

    Vous allez bientôt vous rendre compte que les eurosceptiques vont se faire de plus en plus nombreux, en juin prochain. Et plus grave, quand les gens se seront rendu compte de qui vous êtes, il ne leur faudra pas beaucoup de temps pour prendre cette Chambre d’assaut et vous pendre. »

    Godfrey Bloom est une sorte de caricature du populisme en Grande-Bretagne. Il est connu pour ses discours énervés et peu subtils. En juillet 2004, il avait tenu des propos sur les femmes assez effrayants (expliquant qu’il était urgent qu’elles se remettent à faire le dîner et nettoyer derrière le frigo). Il a récemment tapé un journaliste avec une brochure.

    http://www.rue89.com/zapnet/2013/12/12/discours-anti-impots-godfrey-bloom-depute-europeen-caricature-populiste-248278

    Je ne dis pas et ne cautionne quiconque car Rue89 est partenaire du magazine de la gauche française "Le Nouvel Observateur" mais force est de constater que son discours est intéressant. Intéressant et finalement commun, car cet eurodéputé dit tout haut ce que beaucoup de ces collègues eurodéputés disent tout bas.

    Le problème vient de l'origine politique de cet homme politique anglais qui fustige ces collègues mais que ferait-il et que pourrait-il faire pour enrayer la machine européenne. Les euroseptiques anglais sont légions, Godfrey Bloom n'est qu'un parmi d'autre mais il le dit fort bien.

    Je reprendrais les mots de Churchill lors des bombardements de Londres : (En français dans le texte) Courage, Bonne nuit et dormez bien !"

    Bien à vous.

    PGR

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  • Bonsoir à tous,

     

    Une bien triste nouvelle qui nous prévient de la falsification historique.

     

    "Le "Schindler" italien était un collaborateur nazi

    NEW YORK (AFP) - Un policier italien honoré dans le monde entier, dont l'histoire retenait qu'il avait sauvé quelque 5.000 Juifs dans sa ville de Fiume entre 1940 et 1944, était de fait un collaborateur nazi, a-t-on appris jeudi auprès du Centre Primo Levi de New York.
    Giovanni Palatucci, parfois surnommé le "Schindler" italien, mort à Dachau en février 1945 à l'âge de 36 ans, avait été honoré du titre de "Juste parmi les nations" par le Mémorial de Yad Vashem à Jérusalem en 1990, et déclaré "martyr" par le pape Jean Paul II, une étape vers la béatification.
    Mais une étude menée par une douzaine de spécialistes ayant revu près de 700 documents vient de faire voler en éclat ce portrait héroïque.
    Et le musée de l'Holocauste à Washington a annoncé qu'il l'avait retiré de son site internet, et allait également le retirer d'une exposition en cours, après avoir reçu ces nouvelles informations du Centre Primo Levi de New York.
    Dans un courrier envoyé le 7 juin, le Centre souligne notamment que "Giovanni Palatucci n'a jamais été chef de la police de Fiume. Il n'y avait pas 5.000 juifs à Fiume en 1943, la région en fait en comptait à peine plus de 500, dont 80% ont fini à Auschwitz", écrit dans ce courrier Natalia Indrimi, la directrice du Centre.
    "Palatucci n'a pas non plus envoyé des centaines de Juifs à Campagna, pour qu'ils soient protégés par son oncle" qui en était l'évêque (...) Seulement 40 Juifs ont été internés à Campagna, et ce n'était pas dû à un ordre de Palatucci", souligne-t-elle.
    Le courrier dénonce aussi l'idée selon laquelle le policier aurait détruit des documents concernant des Juifs de Fiume, pour éviter qu'ils ne soient envoyés en camp de concentration.
    "Ces cinq dernières années, ces documents ont été la source principale d'information pour les historiens", souligne Mme Indrimi. "Ils font tous partie des archives d'Etat de Rijeka (le nom actuel de la ville, située en Croatie) et tous les historiens peuvent les consulter".
    Selon ce courrier, Palatucci, qui a des places et promenades à son nom en Italie, avait de fait "continué à travailler durant l'Occupation allemande, et à fournir des informations sur les quelques Juifs qui vivaient encore dans le secteur".
    "C'était l'un des nombreux employés du gouvernement qui travaillaient dans la machine de persécution du gouvernement, comme si c'était n'importe quel autre travail", a expliqué Mme Indrimi à l'AFP.
    "Il a été clé dans l'application de la législation raciale et il n'y a aucune preuve qu'il ait jamais tenté de la rendre plus légère"."

    http://forum.doctissimo.fr/viepratique/Actualites/schindler-italien-collabo-sujet_46446_1.htm

    Giovanni Palatucci, le « Schindler italien » collaborait avec le régime nazi

    Cet officier de police italien, honoré du titre de «Juste parmi les nations» pour avoir sauvé 5000 Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale, aurait été en réalité un exécuteur consentant des lois raciales en Italie.

    Le Mémorial de l'Holocauste à Washington vient de déboulonner la statue de Giovanni Palatucci. On le surnommait le «Schindler italien», «l'ange protecteur des Juifs», le «saint sauveur» de Fiume. C'est un «Juste parmi les nations» du Mémorial Yad Vashem de Jérusalem. Le Vatican instruit sa béatification. Or, rapporte l'International Herald Tribune le 20 juin, cet officier de police italien, loué dans le monde entier pour avoir sauvé quelque 5000 Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale, aurait plutôt été un acteur de la Solution finale.

    Le Mémorial de l'Holocauste à Washington est le premier à réagir aux informations fournies par le Centre Primo Levi. Cette institution, rendant compte du travail de plus d'une douzaine de chercheurs, assure que Giovanni Palatucci était en fait «un exécuteur consentant des lois raciales, qui, après avoir prêté serment à la République sociale mussolinienne, a collaboré avec les nazis».

    Pas de trace d'aide aux Juifs

    Les chercheurs, cités par le Centre Primo Levi, ont eu accès à plus de 700 documents qui jusqu'alors dormaient dans les archives de la ville croate de Rijeka, l'ancienne Fiume italienne. Ils n'ont trouvé nulle trace de l'aide que Giovanni Palatucci aurait apportée aux Juifs italiens, des Balkans et d'Europe centrale ayant échoué dans cette cité de la côte adriatique.

    Sa légende naît en 1952. Son oncle, l'archevêque Giuseppe Maria Palatucci, démarche les autorités italiennes pour obtenir une pension pour les proches de ce «héros».

    L'archevêque assure que son neveu policier envoyait, pour les sauver, des Juifs de Fiume vers un camp d'internement en Italie méridionale sur lequel lui-même avait de l'influence. Prenant dès 1953 corps en Israël, la légende Palatucci est peu à peu sculptée par l'Église romaine, la communauté juive italienne et la police de la Péninsule. En 1990, le nom de Giovanni Palatucci entre à Yad Vashem.

    L'union d'Israël, de l'Église et de l'Italie

    Dans un livre publié en 2008, l'historien italien Marco Coslovich avait commencé à déconstruire le mythe. Il a cherché pendant quinze ans des faits, et ne les a pas trouvés. Il met en doute les témoignages. Il avance que nombre de Juifs ont été sauvés des camps d'internement parce que les troupes alliées ont débarqué en Italie en 1943. Selon lui, le jeune État d'Israël, en quête de reconnaissance internationale, l'Église romaine attaquée pour la passivité complice du pape Pie XII, et une administration italienne voulant oublier qu'elle avait suivi les ordres du régime fasciste, se sont unis pour croire et forger la légende Palatucci.

    La vérité de ce haut fonctionnaire de police paraît aujourd'hui devoir s'inscrire dans l'histoire mouvementée de Fiume. Cette cité conquise au lendemain de la Première Guerre mondiale par le poète nationaliste Gabriele D'Annunzio, qui mêla le verbe et la force dans une geste annonçant les plus funestes marches vers la mort fascistes et nazies.

    http://www.lefigaro.fr/international/2013/06/20/01003-20130620ARTFIG00699-giovanni-palatucci-le-schindler-italien-collaborait-avec-le-regime-nazi.php

     

    Bien à vous.

     

    PGR

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  • Ola amigos !

     

    Lo que informacion !

    ¡ He aquí una noticia asombrosa!

    ¡Los dictacteurs pueden morir también!

    ¡Este ditacteur se murió en célula, pero no debemos olvidar todos los desaparecidos y los sufrimientos del pueblo argentinos!

    Le propongo leer este artículo paredico en el Períodico "El Mundo"

     

    El ex dictador argentino Jorge Rafael Videla ha fallecido a los 87 años en la cárcel de la localidad bonaerense de Marcos Paz, donde cumplía la pena de cadena perpetua por los delitos de lesa humanidad perpetrados durante su presidencia de facto, entre 1976 y 1981. Según informan medios locales, ha fallecido por causas naturales.

    La muerte del ex dictador fue confirmada por Cecilia Pando, esposa de un militar, a la radio Once Diez de Buenos Aires. "Videla murió durmiendo. Anoche no quiso cenar porque se sentía mal", informó Pando.

    El ex dictador encabezó la junta militar que comandó el golpe de Estado del 24 de marzo de 1976, que destituyó a la entonces presidenta María Estela Martínez de Perón. Instauró una sangrienta dictadura que, según estimaciones de los organismos de derechos humanos, dejó un saldo de 30.000 desaparecidos.

    El ex militar, que en junio de 2012 fue trasladado a una cárcel común, admitió que hubo robo de bebés y que fueron asesinadas miles de personas. Pero nunca se arrepintió ni tampoco consideró que haya existido "un plan sistemático" para la sustracción de los hijos a las madres embarazadas."

     

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  • Bonsoir, cher (e) (s) ami (e) (s),

     

    Je voudrais vous faire part d'un sujet délicat et particulièrement tragique relatif à la condition humaine.

     

    L'homme est un être humain qui doit pouvoir exprimer une volonté ou un avis.

     

    L'homme est parfois un loup pour l'homme mais le loup vit dans une meute et respecte ces congénères.

     

    Après une période de crise sans précédent, un pays, l'Argentine, durant l'année 1976, a basculé de pays à une zone de terreur structuralisée.

     

    L'inflation à 1000% et la fin de la période "Peron" ne devaient pas faire éclore ce nid de serpents iniques qui ont dévoyé la condition humaine et élaboré, ce que même les "Nazis" n'avait même pas imaginé. 

     

    L'aviation, c'est une part du rêve humain.

    Qui ne connaît pas "Vol de nuit" de Saint Exupéry !

     

    Les "vols de la mort" sont une honte que ce pays a décidé de juger depuis le 18 novembre 2012 et pour une période de 2 ans.

    Il sera jugé 8 pilotes de lignes dont certains en activités, qui vont devoit des comptes à la justice et à l'humanité.

     

    Un homme doit assister son prochain et non le précipiter dans le vide sous prétexte qu'il est un opposant.

    Lorsque j'étais jeune, nous avions eu vaguement connaissance de ces faits inqualifiables et qu'il va falloir qualifier !

     

    Les argentins sont un peuple qui a beaucoup souffert, eux, qui sont si enclins à la danse et à la joie.

    Je n'oublie pas et surtout, n'amalgame pas la merveilleuse nouvelle d'avoir en leur sein, un homme "Francesco" qui va depuis hier, par le ministère pétrinien, conduire le peuple catholique et donc le peuple catholique argentin vers des rivages heureux.

     

    Cette période tragique doit pouvoir être une leçon pour nous tous et pour ce peuple afin de tirer les enseignements de ces événements.

    Vous pouvez suivre le procès.

    Surtout, il ne faudra pas oublier.

    Bien à vous.

    PGR

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  • Cher (e) (s) ami (e) (s),

     

    Ce soir, le magazine asiatique "India Today" fait la une de sa rubrique musicale et culturelle sur un phénomène de société.

    Qu'on le veuille ou non, l'Asie est devenu un condominium incontournable et l'Inde est plus que jamais un interlocuteur qui frappe à la porte des grandes puissances de cette planète orientée trop souvent vers les pays de l'OCDE, autrement dit, les pays du vieux continent (Europe, US et quelques pays satellites).

    India Today nous informe qu'une comète va débarquer sur nos écrans et platines du monde entier (http://indiatoday.intoday.in/story/priyanka-chopra-nominated-for-world-music-awards-2013/1/237031.html).

    Que l'on aime ou pas, c'est un phénomène de société.

    Pour nous les hommes, elle est sublissime (et je vous rappelle qu'à ce sujet, la dite Priyanka a été sacré Miss Monde en 2000). En 2012, vous jugerez plutôt de ce qu'il est en est !

    Chers messieur, dormez bien  et mesdemoiselles et mesdames, admettez qu'elle est sublime !!!

    Priyanka Chopra ou le rêve indien

    Jeune mannequin...

     

    Priyanka Chopra ou le rêve indien

    Et jeune femme...

    Priyanka Chopra ou le rêve indien

     Pleine de séduction...

    Priyanka Chopra ou le rêve indien

    Enchanteresse...

    Priyanka Chopra ou le rêve indien

     Envoutante...

    Priyanka Chopra ou le rêve indien

     Frivole...

    Priyanka Chopra ou le rêve indien

    Sexy...

    Priyanka Chopra ou le rêve indien

    Une femme !

    Votre dévoué.

    PGR

     

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  • Bonjour cher (s) ami (e) (s),

     

    Je me souviens (et certain d'entre vous peut-être aussi) des nouvelles inquiétantes du continent sud-américain dans les années 70-80.

    L'Argentine est un vaste pays (http://www.casaargentinaenparis.org/fra/home.php) dont la culture et son histoire sont fortement marqués par ses puissants voisins (Etats-Unis et Brésil).

    L'Argentine c'est le Tango pour nous français, mais l'Argentine c'est beaucoup plus que cela.

    L'Argentine des années 70-80 !

    Je me souviens donc des "années de plomb" où une dictature sanglante s'instaura dans les années 70 et s'acheva brusquement dans les années 90 avec la "Guerre des Malouines".

    Je ne discuterais pas de son économie et de la crise monétaire qui a fortement secoué ce pays.

    Je parlerai davantage de la mémoire des "Folle de la Place de Mai" (en espagnol : Asociación Madres de la Plaza de Mayo) qui ont donné du sens à ce pays qui dérivait vers une violence militaire (http://archives-lepost.huffingtonpost.fr/article/2008/11/26/1337801_argentine-les-folles-et-meres-de-la-place-de-mai-se-mirent-a-marcher-tous-les-jeudis.html).

    Actuellement, ce pays solde et assume son passé par un jugement qui est actuellement en délibération (http://www.perfil.com/contenidos/2012/12/19/noticia_0037.html).

    Cet événément est loin de l'Europe mais proche de notre coeur.

    La violence n'est pas le privilège des pays lointains ! La violence a fait son oeuvre lors du siècle passé, en Europe notamment !

    N'oublions pas ces disparus et surtout restons vigilant sur une certaine forme de quiétude et de tranquilité.

    "On peut violer les lois sans qu'elles crient !" nous rappelle Talleyrand.

    Bonne journée.

    PGR

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