• Bonjour à tous,

     

    Voici un homme dont j'ai déjà parlé et qui reste encore fascinant, malgré l'absence.

    Cet homme, c'était Patrick Berault.

     

    Il y a 10 ans, un "Chat sur les rochers" s'envolait vers l'infini

     

     

    L'homme peut disparaître mais son oeuvre demeure, aussi, je vous invite à regarder à plaisir cette vidéo où la roche et la créature ont fait un temps un chemin ensemble.

    Merci Patrick.

    A bientôt.

    Bien à vous.

    PGR

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  • Bonjour à tous,

    Comme je ne savais pas quoi faire pour fêter l'anniversaire d'un ami publiant un ouvrage il y a tout juste 10 ans, je me suis amusé à consulter le moteur de recherche Google pour voir si celui-ci était encore disponible !

    Une sorte de recherche dans la recherche...

     

    Et le résultat est surprenant, jugez plutôt.

     

    Le livre publié est comme ceci.

    Anniversaire d'un ami économiste des transports

     

    Rien de très original (mais attendez...)

     

    Anniversaire d'un ami économiste des transports

     

    A tout seigneur, tout honneur.. (normal ce sont eux qui l'ont édité)

     

    Anniversaire d'un ami économiste des transports

     

    Ils ont oublié la photo du livre, ces zèbres ...

     

    Anniversaire d'un ami économiste des transports

     

    Eux, au moins, ils l'ont pas oublié, (la photo).

     

    Anniversaire d'un ami économiste des transports

     

    Google Book, cela ne fait pas de mal ! Mais c'est un peu sommaire, comme seul Google sait le faire...

     

    Anniversaire d'un ami économiste des transports

     

    Un coup chez les angliches...(anglais "of course") mais je blague...

     

    Anniversaire d'un ami économiste des transports

     

    Un coup chez les germains (Allemagne) ! Pourquoi pas...

     

    Anniversaire d'un ami économiste des transports

    Un coup chez un ministère français, comme quoi, ils lisent parfois...

     

    Anniversaire d'un ami économiste des transports

     

    Un coup chez Price, histoire de voir entre un vélo et un paquebot à acheter...

     

    Anniversaire d'un ami économiste des transports

    Et un coup chez les japonais, ...

     

    Bref !

    Ce mec est édité et cité partout et finalement, je me demande s'il le sait lui même. Aussi, je souhaitais lui faire plaisir.

    Comme quoi, il vaut mieux souhaiter un anniversaire que de faire parler de quelqu'un, fusse-t-il un ami.

     

    Bien à vous.

    PGR

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  • Bonsoir à tous,

     

    Le soir approche et déjà, nous apprenons qu'un érudit en philosophie vient de nous quitter brutalement.

    Cet homme s'appelait Jean François Mattei.

    La puissance du simulacre : dans les pas de Platon

    Un philosophe nous a quitté

    "Qu'est-ce que la fameuse caverne de Platon si ce n'est la plus grande chambre noire que l'on ait jamais réalisée ? Reprenant cette intuition de Paul Valéry, Jean-François Mattéi procède à une relecture magistrale des grands dialogues de Platon, de La République au Timée, pour y découvrir la matrice de notre monde, un monde envahi par les images et les simulacres. Du cinéma aux jeux vidéo en passant par Internet, le cyberespace et les téléphones portables, nouvelles «cavernes personnelles», les images ont en effet pris le pouvoir. Censées initialement représenter le réel, elles se sont mises à le simuler, à le dupliquer, voire à l'absorber pour faire surgir une nouvelle dimension, celle du virtuel. Matrix, Avatar, World of Warcraft, Toy Story, la 3D, sont le vecteur de cette révolution. Pour la plupart des philosophes, la victoire des simulacres constitue un renversement sans précédent du rapport entre image et réalité, institué il a 2 500 ans par Platon. Les images ne seraient plus le miroir d'une réalité intelligible qui leur confère consistance, mais de purs simulacres sans aucun rapport avec le réel. En croisant la lecture minutieuse de Platon avec une plongée passionnante dans les processus les plus contemporains de modélisation des images, cet essai démontre qu'il n'en est rien. Loin d'être autonomes, les phénomènes de simulation proviennent de procédés rationnels qui projettent leur intelligibilité dans le sensible. Et ces procédés artificiels redoublent l'opération première, advenue dans la nuit des temps, au cours de laquelle le monde fut structuré grâce à des modèles intelligibles qui se sont inscrits en lui.

    Spécialiste de Platon mais aussi passionné de cinéma, Jean-François Mattéi est professeur émérite de l'université de Nice-Sophia Antipolis, membre de l'Institut universitaire de France. Il est l'auteur d'ouvrages d'histoire de la philosophie (L'Étranger et le Simulacre : essai sur la fondation de l'ontologie platonicienne, PUF, 1983) mais aussi d'essais intempestifs sur le monde contemporain (Philosophie de la chirurgie esthétique : une chirurgie nommée Désirs, Odile Jacob, 2011, ou Le Regard vide : essai sur l'épuisement de la culture européenne, Flammarion, 2007).

    Extrait de La puissance du simulacre : dans les pas de Platon

    Extrait de l'introduction

    Platon aujourd'hui

    Nous vivons une époque étrange. Les progrès considérables des sciences et des techniques ont permis à l'homme d'abolir les illusions des anciens modes de connaissance, celles des mythes et des religions, et d'approcher toujours plus près de la réalité, qu'elle soit physique, chimique ou biologique. Mais en même temps, le monde actuel se présente comme la consécration des images et des simulacres au détriment de ce qui se donne d'emblée pour la réalité vécue. Nous assistons au renversement radical de l'ontologie fondamentale qui avait dominé l'histoire de la pensée occidentale depuis Platon jusqu'à Einstein. Le monde visible et les images qu'il produit sous forme d'ombres, de reflets ou de rêves, de dessins, de peintures et de photographies, ne serait plus, comme chez Platon, le miroir d'idées intelligibles qui leur confère une consistance apparente, mais des effets de simulacres susceptibles de produire paradoxalement une réalité virtuelle plus réelle que la réalité actuelle.
    En croisant la lecture rigoureuse de deux dialogues de Platon - le livre VII de La République sur le mythe de la caverne et le Tintée sur la naissance du monde - avec l'analyse des méthodes contemporaines de modélisation des images, je tente de montrer qu'il n'en est rien. Loin d'être autonomes, dans le repli de leurs espaces virtuels, les phénomènes de simulation résultent de théories rationnelles, d'ordre mathématique et numérique, qui projettent leur intelligibilité et leur réalité profonde dans le monde sensible. Et ces procédures scientifiques, loin de se dissoudre dans le jeu d'apparences qu'elles produisent, redoublent l'opération première, advenue dans la nuit des temps, là où la pensée ne peut jamais remonter, par laquelle le monde fut découpé par des formes idéales - selon l'hypothèse de Platon - qui ont inscrit en lui leur intelligibilité.
    Ce que suggère la science moderne, c'est que nous ne vivons pas dans un monde privé de structures rationnelles. En dépit de l'avalanche d'images qui nous entourent, nous ne sommes pas enfermés dans une caverne d'ombres inconsistantes. Telle est la thèse que je défendrai dans cet ouvrage en liant ma relecture moderne de Platon avec une interprétation nouvelle de la production des simulacres présents dans les images analogiques de la photographie et du cinéma traditionnels comme dans les nouvelles images numériques de synthèse.

    Quand Casablanca devient virtuel

    Prenons l'exemple de Casablanca. C'est un film américain de 1942 réalisé par Michael Curtiz d'après une pièce de Murray Burnett et Joan Alison Everybody Cornes to Rick's en 1938. On sait que ce mélodrame, interprété par Humphrey Bogart et Ingrid Bergman, entourés, parmi d'autres acteurs prestigieux, par Claude Rains, Sydney Greenstreet, Paul Henreid, Peter Lorre et Marcel Dalio, se situe pendant la Seconde Guerre mondiale dans la ville de Casablanca.
    Le film ne fut pas tourné au Maroc, dans la ville réelle donc, mais dans les studios de la Warner Bros affublés d'un décor oriental teinté d'américanisme totalement inventé. On se souvient que la musique envoûtante de ce film, composée par Max Steiner, repose sur une vieille chanson de William Hupfeld, «As Time goes by», composée en 1931 pour un musical de Broadway. La simulation du film est poussée à l'extrême puisque le pianiste noir, Sam, qui joue la chanson préférée des deux amants séparés par la guerre, est interprété par Dooley Wilson, qui n'était pas pianiste, mais batteur. Il est donc doublé par un véritable pianiste, Eliott Carpenter, que nous ne voyons pas à l'écran. La phrase légendaire d'Ingrid Bergman, qui veut retrouver l'émotion accompagnant cette mélodie lorsqu'elle était la maîtresse d'Humphrey Bogart à Paris : «Play it, Sam, play "As Time goes by"», est devenue une expression courante en américain. Woody Allen l'a d'ailleurs modifiée dans son film de 1972 : Play it again, Sam.

     

    L'Homme indigné
    Essai

    Par Jean-François Mattéi

    Paru en : Novembre 2012

    28,00 € - Disponible - 304 pages

    Collection « Bibliothèque du Cerf »

    Un philosophe nous a quitté

    "Camus analysait la révolte comme le sentiment qui assure la dignité de l’être humain. Parallèlement, l’indignation est le sentiment premier — à ce titre irréductible — qui révèle l’existence de la justice. On ne saurait s’indigner que devant une injustice réelle infligée à un être humain concret. L’indignation ignore les idées générales, seraient-elles généreuses, au profit des réalités singulières.

    Dans une société victimaire vouée à la compassion collective, nous risquons de perdre le sens profond de l’indignation. C’est pourquoi, à la suite de Dostoïevski et de Nietzsche, mais aussi de Tom Wolfe et de Philip Roth, il faut dénoncer les fausses indignations. Il est facile de reconnaître ces dernières qui permettent à chacun de se donner bonne conscience à peu de frais. Les indignations idéologiques, provoquées et feintes, sont renforcées par la pression médiatique sous une forme collective et restent indifférentes au sort réel des hommes. Ce sentiment ne révèle la dignité d’un être soumis à une injustice que s’il se dresse immédiatement, sans calcul, devant l’indignité infligée à une personne singulière. Les indignations collectives sont celles du ressentiment. La seule qui donne un sens à l’exigence de justice est celle, naturelle, qui, selon le mot de Bernanos, est « le cri spontané d’une conscience outragée par le scandale ».
    "

     

    Le célèbre professeur de l'Institut universitaire de France s'est éteint à 74 ans, lundi, à Marseille.

    Un philosophe nous a quitté

    Il disparaît brusquement, laissant les autres grands penseurs de France, et leur public, à leurs livres et leurs idées: le philosophe Jean-François Mattéi est décédé à 74 ans, lundi, à Marseille, rapporte Nice Matin . Né à Oran, en Algérie, le 9 mars 1941, il fut un professeur de philosophie grecque et de philosophie politique de renom. Ancien élève de Pierre Aubenque et de Pierre Boutang, il a longtemps exercé à l'université de Nice Sophia Antipolis. L'Institut universitaire de France le comptait parmi ses précieux membres. Apprécié par la communauté pieds-noir et harkis, l'érudit fut notamment l'invité de la ville de Nice pour divers événements et colloques à l'occasion de la commémoration du cinquantenaire du Rapatriement.

    Parmi ses œuvres les plus connues, les lecteurs retiennent Où va l'humanité? qui donne un éclairage sur les enjeux éthiques et sociétaux qui ont trait à l'avenir de notre espèce, La puissance du simulacre: dans les pas de Platon où les images de notre quotidien (du cinéma aux jeux vidéos en passant par Internet et les smartphones) démultiplient les apparences, illusions et autres faux-semblants autrefois dénoncés par Platon comme de sombres et fallacieux reflets du réel, ainsi qu' une biographie dédiée au fondateur de la discipline.

    L'un de ses derniers essais, L'Homme indigné, au cœur du débat

    L'un de ses derniers essais, L'Homme indigné (paru aux éditions du Cerf en novembre 2012), dans lequel il apporte son point de vue sur le sentiment de révolte - accru dans notre société actuelle -, à la lumière de ses prédecesseurs et confrères Dostoïevski, Philip Roth, Nietzsche et Tom Wolfe, était au cœur du débat lors de sa venue sur le plateau d'Arte, alors qu'il était l'invité de Raphaël Enthoven dans l'émission Philosophie, en novembre 2013. Une grande perte que regrettent amèrement ses fervents admirateurs sur Twitter.


    MATTEI Jean-François 22-06-2012 par Philippe_B_Redaction

     

    Merci cher monsieur et relisons ces lignes philosophiques remettant l'homme au centre et son devenir au devant de soi.

    Bien à vous.

    PGR

     

     

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  • Bonjour à tous,

     

    Un homme avait deux choses, il en a choisi une au détriment de l'autre.

    Cela lui appartient et l'opprobre public a décidé qu'il était infréquentable.

    Cet homme a du génie et parfois des dérives.

    Cet homme aurait pu diriger notre pays et le destin en a décidé autrement.

    Mais voilà, l'homme a toujours du génie.

    La preuve.

    "L'ancien directeur du FMI veut lever 2 milliards de dollars pour un fonds spéculatif.

    Le fonds alternatif de Dominique Strauss-Kahn va investir dans toutes les classes d\'actifs. - Photo Mandel NGAN/AFP
    Le fonds alternatif de Dominique Strauss-Kahn va investir dans toutes les classes d'actifs. - Photo Mandel NGAN/AFP

    DSK lance un « hedge fund ». L'ancien directeur du Fonds monétaire international (FMI) lance un fonds alternatif « global macro », c'est-à-dire qui investit dans toutes les classes d'actifs. Il ambitionne de lever 2 milliards de dollars au départ. « L'idée est de modéliser l'analyse macroéconomique de Dominique Strauss-Kahn », explique Thierry Leyne, cofondateur de LSK (Leyne, Strauss-Kahn & Partners), la nouvelle dénomination d'Anatevka, depuis l'arrivée de DSK dans cette structure.

    Les idées de Dominique Strauss-Kahn viendront irriguer un bureau de recherche, supervisé par sa fille Vanessa Strauss-Kahn, professeur associé d'économie à l'ESCP-EAP. Une équipe de gestion basée au Luxembourg, à Tel Aviv et Monaco sera ensuite chargée de traduire ces idées en investissements. Le fonds n'aura pas d'effet de levier.

    Marques d'intérêt

    Une levée de 2 milliards de dollars peut paraître ambitieuse, compte tenu des difficultés que connaissent les « hedge funds global macro », qui tentent de tirer profit des évolutions de l'économie globale. Ils ont subi d'importantes sorties de fonds au dernier trimestre 2013. Thierry Leyne est pourtant très confiant : « Nous avons d'importantes marques d'intérêt d'investisseurs et de fonds de pension, assure-t-il. DSK est quelqu'un sur lequel les investisseurs ont envie de miser ». L'idée d'un tel fonds serait d'ailleurs née à la demande de plusieurs clients.

    DSK, qui conseille par ailleurs plusieurs gouvernements étrangers et des entreprises, est actuellement en Chine pour lever des capitaux, avant de partir au Moyen-Orient et aux Etats-Unis. Des institutionnels et de grandes familles chinoises seraient intéressés. Le fonds baptisé « DSK Global Investment Fund » est en attente des autorisations nécessaires pour pouvoir effectivement collecter les fonds.

    LSK, dont le siège social est au Luxembourg, compte une centaine de collaborateurs. Il gère actuellement environ un milliard d'euros pour le compte de clients privés en Europe, via sa filiale de gestion d'actifs Assya. « Notre encours a doublé en 2013 et devrait encore doubler en 2014 », précise Thierry Leyne.

     

    Il appartenait à certain de détailler et détruire un homme, il appartient à beaucoup d'autres d'utiliser ce gisement d'intelligence pour faire repartir la croissance et la prospérité.

    Dire que nous avons comme Président, un ancien élu de Corrèze...

    A vous de juger (surtout avant les élections municipales)...

    Bien à vous.

    PGR

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  • Bonjour à tous,

     

    Voici une nouvelle qui réchauffe le coeur !

     

    Un glaciologue éminent nous raconte 600 000 ans d'histoires enfouies dans les limbes des glaces antarctiques !

     

    " Avec Vostok, le dernier secret de l’Antarctique, le glaciologue Jean-Robert Petit témoigne sur l’aventure de la station polaire la plus isolée du monde, au pôle Sud, où a été confirmée scientifiquement la responsabilité de l’homme dans le réchauffement climatique

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    Ecologie. C’est une aventure scientifique qui a influencé la prise de conscience du mauvais état de la planète que raconte le document Vostok, mais aussi une expérience humaine rare, dans un environnement extrême (température moyenne : – 55°C), sur fond de troubles géopolitiques. En 1984, Jean-Robert Petit a 37 ans. Il participe à sa première expédition polaire à Vostok, au pôle sud, en compagnie d’autres chercheurs russes et français. Les conditions sont spartiates (à -75°C, le diesel qui sert de combustible « devient tellement dur qu’il faut le couper à la hache » ; à partir de la mi avril, la nuit polaire s’installe pour quatre mois et la station, coupée du monde, « doit vivre en autarcie jusqu’aux prochains vols ») mais les scientifiques sont motivés. Sous leurs pieds, la calotte de 3700 mètres d’épaisseur recèle les secrets de 400 000 ans de climatologie. « Un trésor, raconte le glaciologue Jean-Robert Petit. Nous avions la possibilité de remonter dans le temps pour comprendre la relation entre l’homme et le climat  ». En 1987, il définit avec ses collègues le lien entre le CO2 contenu dans l’atmosphère et le réchauffement climatique. « Ces conclusions ont eu l’effet d’une bombe dans la communauté scientifique  », se souvient l’amoureux des pôles.

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    D’autres recherches sont menées, la coopération avec les chercheurs russes est menacée un temps par la guerre froide puis par l’effondrement de l’URSS, mais elle est sauvée par un vaste élan de solidarité entre les scientifiques du monde entier. Aujourd’hui, la station polaire existe toujours et vibre pour une nouvelle découverte : celle d’un lac souterrain, emprisonné sous 4 000 mètres de glace, qui pourrait contenir des formes de vies inconnues. C’est pour raconter le courage et la fraternité qui soude depuis plus de trois décennies «  les hommes de Vostok » que Jean-Robert Petit a rédigé son livre, mais aussi pour nous mettre en garde : « Nous ne pouvons plus ignorer à quel point le monde dans lequel nous vivons sera transformé demain par les décisions que nous prenons aujourd’hui  », écrit-il dans la dernière page de ce moderne Voyage au centre de la terre. G.J

    Les Influences : Que nous ont appris les recherches menées à Vostok ?

    Jean-Robert Petit : Que climat et CO2 fonctionnent ensemble et que la planète se réchauffe dangereusement pour l’homme. Les échantillons de glace prélevés sous la calotte de Vostok nous ont permis de reconstituer l’atmosphère du passé et de démontrer combien les activités humaines ont une influence sur la composition de l’atmosphère et sur le réchauffement climatique.

    Pourquoi ?

    Jamais la glace n’avait livré une description du climat si détaillée sur une période aussi longue. Nos enregistrements de 1987 remontaient sur 160 000 ans. Nous avons constaté que les teneurs en CO2 du XXème siècle y étaient bien plus élevées que les maximums observés au cours de cette longue période. En parallèle, nous avons pu définir que le CO2 présent dans l’atmosphère jouait comme amplificateur des changements climatiques, c’est-à-dire que plus il y avait de CO2 dans l’air, plus l’effet de serre était important. Par la suite, d’autres forages, encore plus profonds, nous ont confirmé ce que le glaciologue et climatologue Claude Lorius avait déjà établi dans un article de référence, publié dans la revue scientifique américaine Nature en 1990 : la teneur de CO2 dans l’atmosphère est due à l’utilisation des énergies fossiles et donc aux activités humaines.

    Comment avez-vous obtenu ces résultats ?

    En observant la glace, tout simplement. La glace est le seul milieu qui piège naturellement des échantillons d’atmosphère et qui peut les conserver sur des centaines de milliers d’années. On raconte que Claude Lorius avait déjà eu cette intuition dans les années 1960, en écoutant la mélodie des glaçons qui laissaient éclater des bulles d’air, dans son verre de whisky. Mais à cette époque, on ne savait pas forer aussi profond ni comment mesurer avec précision la composition de l’air contenu dans la glace. C’est le travail collectif sur la base de Vostok, notamment entre Russes et Français, qui a fait entrer la glaciologie dans la cour des grandes sciences. Auparavant, nous étions considérés comme des boy-scouts qui faisaient des trous un peu n’importe où…

    C’est le travail collectif sur la base de Vostok, notamment entre Russes et Français, qui a fait entrer la glaciologie dans la cour des grandes sciences

    Quelles conséquences ont entraînées ces conclusions scientifiques ?

    Vostok a bouleversé les repères du monde, d’abord en mettant en cause les activités humaines dans l’accroissement du taux de CO2 dans l’atmosphère, ensuite en signalant les risques que le développement incontrôlé des activités humaines faisait courir à toute l’humanité. Ces conclusions ont eu l’effet d’une sonnette d’alarme, elles ont contribué à faire émerger une conscience écologique internationale et même d’une géopolitique du climat. Après nos premiers résultats, en 1987, l’augmentation de la température à la surface de la terre a commencé à devenir un sujet de préoccupation pour les Etats. L’année suivante, l’ONU a mis en place le Giec, ce Groupe d’experts intergouvernementaux chargé d’évaluer les conclusions scientifiques sur le réchauffement de la planète. Les analyses de Vostok ont ensuite été largement évoquées lors du sommet de la Terre, à Rio, en juin 1992, où fut d’ailleurs précisée la notion de « développement durable » dont tout le monde parle aujourd’hui.

    La notion de réchauffement climatique n’est-elle pas contestée scientifiquement ?

    Le réchauffement climatique, c’est une vérité qui dérange. A Vostok, nous avons fait parler la glace. Elle nous a donné une explication du fonctionnement de la nature, elle nous a montré que si l’homme agit de telle manière, la nature réagit de telle manière. C’est une vérité qui dérange parce qu’elle va à l’encontre de notre mode de vie actuel, basé sur l’exploitation abusive des énergies fossiles. Dire qu’il faut réduire nos émissions de gaz à effet de serre, cela ne plaît pas aux lobbies du pétrole et de la voiture, cela ébranle même les bases de nos sociétés industrielles. Je comprends bien que cela dérange, mais c’est pourtant une vérité. Je n’ai pas vu d’analyses scientifiques plausibles qui contestaient le réchauffement climatique.


    Repères :

    CAROTTEUR DE FUTUR. Jean-Robert Petit, 65 ans, est directeur de recherche au laboratoire de glaciologie et géophysique de l’environnement, à Grenoble. Il travaille notamment sur la reconstruction des climats à partir des carottes de glace extraites dans l’Antarctique. Il fait partie des scientifiques qui ont établi la relation entre climat et gaz à effet de serre.

    - Vostok, le dernier secret de l’Antactique, de Jean-Robert Petit, Préface de Michel Rocard, Editions Paulsen, 245 pages, 19,90 €. Parution : 10 janvier 2013."

     

    Jean-Robert Petit
    Glaciologue • France

    Jean Robert Petit, est directeur de recherche au Laboratoire de Glaciologie et Géophysique de l’Environnent de Grenoble (CNRS, Université Joseph Fourier). Il s’intéresse aux reconstructions des climats au cours du Quaternaire à partir des carottes de glace extraites de l’Antarctique et depuis quelques années la caractérisation des environnements sous-glaciaires.

    Il étudie les poussières émises des continents et celles des volcans qui sont transportées par la circulation atmosphérique jusqu’en Antarctique où elles se dépose sur la neige. Ces poussières sont des indicateurs des régions sources (déserts), des changements de la circulation atmosphérique, ou sont aussi des marqueurs stratigraphiques et aide à la datation de la glace. Jean Robert Petit a participé au forage de Vostok et à contribué à la production du premier enregistrement climatique couvrant les derniers 400.000 ans. Depuis, il participe aux études sur les autres forages réalisés dans le cadre de projets européens (Epica Dome C, Dronning Maud land, Talos Dome) et actuellement NEEM au Groenland.
    Au site de forage de Vostok, le carottier qui a atteint 3667 m en 2008, et a pénétré un massif de glace formé par le gel de l’eau du lac sous glaciaire. Cette glace dite d’accrétion ouvre une fenêtre unique sur l’immense lac sous-glaciaire. Jean Robert Petit collabore actuellement avec des géochimistes et les biologistes Russes et Français pour caractériser ce milieu extrême.

    Il a participé a 17 expéditions en Antarctique dont 13 campagnes à la station de Vostok. Après une maîtrise de Chimie Physique et une formation en géophysique avec le Professeur L Lliboutry il est rentré au CNRS en 1977 et a préparé une thèse en géochimie sous la direction de Claude Lorius.

    Bibliographie 

    • Petit, J.R. and B. Delmonte, 2010. A model for large glacial-interglacial climate-induced changes in dust and sea salt concentrations in deep ice cores (central Antarctica): paleoclimatic implications and prospects for refining ice core chronologies
    • Tellus B Narcisi, B., J.R. Petit, and B. Delmonte, 2010. Extended East Antarctic ice core tephrostratigraphy. Quaternary Science Reviews Delmonte B., P.S. Andersson, M. Hansson, H. Schöberg, J.R. Petit, I. Basile-Doelsch, V.Maggi, 2008. A eolian dust in East Antarctica (EPICA-Dome C and Vostok): provenance during glacial ages over the last 800 kyr, Geophysical Research Letters

    • Lambert F., B. Delmonte, J. R. Petit, M. Bigler, P. R. Kaufmann, M. A. Hutterli, T. F. Stocker, U. Ruth, J. P. Steffensen, V. Maggi:Dust, 2008. Climate couplings over the past 800’000 years from the EPICA Dome C ice core. Nature, 452, 616-619
    • Alekhina, I., D. Marie, J.R. Petit, V.V. Lukin , V.N. Zubkov, and S. Bulat, 2007. Molecular analysis of bacterial diversity in kerosene-based drilling fluid from the deep ice borehole at Vostok, East Antarctica, FEMS Microbiol. Ecol., 59, 289-299
    • Narcisi, B., J. R. Petit, and C. Engrand, 2007. First discovery of meteoritic events in deep Antarctic (EPICA-Dome C) ice cores, Geophys. Res. Lett., 34
    • EPICA Community Members, 2006, One-to-one coupling of polar climate variability, Nature, 444, 195-198
    • Petit J.R., I. Alekhina and S. Bulat, 2005. Lake Vostok, Antarctica: Exploring a Subglacial Lake and Searching for Life in an Extreme Environment. In: Lectures in Astrobiology, Vol. I, Series: Advances in Astrobiology and Biogeophysics, Gargaud, M.; Barbier, B.; Martin, H.; Reisse, J. (Eds.), Springer, ISBN: 3-540-22315-0, p. 227- 288
    • Bulat, S., Alekhina, I.A, Blot, M., J.R. Petit, M. de Angelis, D Wagenbach, V.Y. Lipenkov, L. Vasilyeva, D. Wloch, D. V.V. Raynaud Lukin, 2004. DNA signature of thermophilic bacteria from the aged accretion ice of Lake Vostok : implications for searching life in extreme icy environments, Int. J. of Astrobiology, 3, 1, 1-12
    • EPICA Community Members, 2004. Eight Glacial cycles from an Antarctic ice core: Nature, 429, 623-628
    • Ekaykin, A. A., V. Y. Lipenkov, N. I. Barkov, J.R. Petit and V. Masson-Delmotte, 2002. Spatial and temporal variability in isotope composition of recent snow in the vicinity of Vostok station, Antarctica : implications for ice-core record interpretation. Annals of. Glaciol., 35, 181-186
    • Basile, I., J.R. Petit, S. Touron, F.E. Grousset, and N.I. Barkov, 2001, Volcanic layers in Antarctic (Vostok) ice cores : Source identification and atmospheric transport, J. Geophys. Res, 106 (D23), 31915-31931
    • Jean-Baptiste, P., J.R. Petit, V. Y. Lipenkov, D. Raynaud and N. I. Barkov, 2001, Constraints on hydrothermal processes and water exchange in Lake Vostok from helium isotopes. Nature, 411, (6836) 460-462
    • Jouzel, J., J.R. Petit, R. Souchez, N.I. Barkov, V.Y. Lipenkov, D. Raynaud, L. Stievenard, N.I. Vassiliev, V. Verbecke, and F. Vimeux,, 1999. More than 200 meters of lake ice above subglacial Lake Vostok, Antarctica. Science, 286, 2138-2141
    • Petit, J.R., J. Jouzel, D. Raynaud, N.I. Barkov, J.M. Barnola, I. Basile, M. Bender, J. Chappellaz, M. Davis, G. Delaygue, M. Delmotte, V.M. Kotlyakov, M. Legrand, V.Y. Lipenkov, C. Lorius, L. Pepin, C. Ritz, E. Saltzman, and M. Stievenard, 1999, Climate and atmospheric history of the past 420,000 years from the Vostok ice core, Antarctica, Nature, 399 (6735), 429-436
    • Jouzel, Jean, L. Merlivat, Jean-Robert Petit and Claude Lorius, Climatic information over the last century deduced from a detailed isotopic record in the south pole snow. Journal of Geophysical Research, 88, (C4) 2693-2703, 1983
    • Briat, M., Jean Jouzel, Claude Lorius, Liliane Merlivat, Jean-Robert Petit and Dominique Raynaud, 1982. Ice age atmospheric CO² , aerosols and relative humidity as deduced from ice core studies : data for climate modelling. EOS, 63, (51)
    • Petit, Jean-Robert, M. Briat and A. Royer, 1981. Ice age aerosol content from East Antarctic ice core samples and past wind strength. Nature, 293, (5831) 391-394
    • Petit, Jean-Robert, 1972.Bilans annuels, transformation du névé en glace, teneur en eau de la glace profonde (Vallée Blanche supérieure, Massif du Mont-Blanc). Thèse de 3e cycle de l'Université Scientifique et Médicale de Grenoble, 78p

     

     

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  • Hi, a bad news,

     

    "Two people were killed Saturday afternoon when a Porsche sports car crashed and burst into flames in Valencia, and the passenger was actor Paul Walker, his publicist confirmed to the Associated Press

    “Sadly I have to confirm that Paul Walker did pass away this afternoon,” said Ame Van Iden, Walker’s publicist.

    The single-car crash occurred around 3:30 p.m. on Hercules Street near Constellation Road in the Rye Canyon Business Park, fire officials said.

    The red Porsche was reduced to unrecognizable twisted metal in the single-car crash.

    Sheriff’s Department officials did not confirm that the actor was killed in the crash, saying the Los Angeles County Coroner’s office would determine the victims’ identities and causes of death. The coroner’s office could not be reached for comment late Saturday.

    Spectators gathered at the scene, and several said the passenger was the star of “The Fast and the Furious” series of films. One witness at the scene said he tried to put the fire out and recognized Walker inside the vehicle.

    “Him and his buddy, his brother in arms at heart just decided to joyride, take a spin. Something we all do. We’re all car enthusiasts. ... We’re all here driving, enjoying each other, and God must’ve needed help,” said Antonio Holmes, who said he was a friend of Walker.

    “We all heard from our location (the accident). It’s a little difficult to know what it was. Someone called it in and said it was a vehicle fire.

    “We all ran around and jumped in cars and grabbed fire extinguishers and immediately went to the vehicle. It was engulfed in flames. There was nothing. They were trapped. Employees, friends of the shop. We tried. We tried. We went through fire extinguishers.”

    Walker, 40, is said to have business ties to Always Evolving Performance Motors, located down Constellation Road from the scene of the crash. Always Evolving hosted a toy drive and car meet on Saturday.

    Holmes said Walker was at the event supporting the cause, and the driver of the vehicle also had ties to the business.

    Another witness said he saw Walker and the driver leave Always Evolving Performance Motors minutes before the crash.

    “When we saw Paul and Roger leave, Paul was the passenger in the vehicle. They both were experienced drivers.

    This was just a tragic accident that happened on a joyride,” said Jim Torp of Santa Clarita.

    “At the conclusion of the accident the vehicle struck a light standard and the whole car was burned,” a Los Angeles County Fire Department spokesman said. The two occupants of the vehicle were unable to get out in time, he said.

    A sheriff’s deputy at the scene said the Porsche driver appeared to have lost control of the car, which hit a tree.

    Both a tree and a light standard were downed at the scene.

    Spectators gathered at the crash site as the afternoon darkened into evening, held back from going too close by yellow caution tape."

     

    For the french people...

    Une légende par la disparition de son auteur.

    Paul Walker, passionné de biologie marine, de surf et de Jujitsu, marié et père d'une adolescente, vient tragiquement de réitérer un accident similaire à celui de James Dean.

    Les voitures de sport restent un sport, conduire un monstre d'acier de 800kg pour une puissance de plusieurs centaines de chevaux, alors que la limitation de vitesse à Santa Clarina était de 40miles, tout cela est tragique mais dérisoire à la fois.

    Une héros de la vitesse qui meurt par la vitesse, rien d'anormal sinon qu'il avait 40 ans.

    Un homme passionné pour les causes humanitaires et passionné de vitesse.

    Les deux passions ne pouvaient cohabiter.

    La seconde lui a été fatale.

    Je reprendrais la réplique de Vin Diese :l "Brother, I will miss you very much,” Vin Diesel wrote on Instagram. “Heaven has gained a new Angel.”

     

    A crash sport car create a new legend

    A crash sport car create a new legend

    A crash sport car create a new legend

    So long et au revoir Mister Paul.

    Bien à vous.

    PGR

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  • Bonjour à tous,

     

    Ce jour est un moment étonnant.

    On célèbre l'assassinat d'un homme injustement exécuté par quelqu'un.

    Les hypothèses sur le pourquoi et le comment ne sont pas closes.

    Ce qui marque reste l'empreinte de cet homme plein de vie et d'énergie alors qu'il était malade et l'impact sur les hommes.

    On peut toujours discuter sur l'homme et son oeuvre, on ne peut pas discuter sur son courage.

    Le courage dans la politique fut sont leimotiv et son crédo politique.

    Sa vie et finalement sa mort marque en raison du courage qu'il a eu lors de ce jour fatidique du 22 nomembre 1963 vers 12H GMT et dans le même temps qu'il faisait campagne pour sa réélection, des ombres à la gachette facile en ont décidé autrement.

    La démocratie passe par la contradiction des idées et non par le tir d'une cible facile où finalement, les auteurs ne seront jamais retrouvés.

    L'important est de comprendre que le Président Kennedy a voulu rendre honneur à sa fonction et son pays dans un contexte politique et géopolitique difficile et complexe.

    JFK est devenu le symbole du courage et peut-être pour cela une légende.

    Merci cher Président.

    Bien à vous .

    PGR

     

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  • Bonjour à tous,

     

    Aujourd'hui, je suis triste.

    La tristesse n'est pas mon fort mais le départ d'un ami est toujours difficile.

    Un ami, c'est une personne que l'on apprend à connaître.

    Son départ prématuré ne m'a pas permis de comprendre qui il était vraiment.

    Il aimait la montagne, les cîmes himalayennes et les cîmes européennes.

    Il aimait le beau, le vrai et le grand.

    Il était beau et grand.

    C'était une belle personne.

     

    Il travailla dans la banque en gestion du risque durant une trentaine d'années.

    Il décida de créer une société de conseil.

    Je ne sais rien de plus.

    Nous devions - et déjà, nous avions travaillé ensemble - mettre en place une synergie de nos compétences dans un cours d'économie bancaire.

    La mort l'a rattrapé.

    Lui qui aimait les cîmes, il devait rejoindre sa famille.

    Il a préféré une autre voie.

    Quelle tragédie.

     

    Je garde en mémoire son regard clair et son sourire.

    Merci Bernard de m'avoir un temps, fait partager ta force et ta conviction.

     

    J'ai perdu un ami

    J'ai perdu un ami

    J'ai perdu un ami

    J'ai perdu un ami

    J'ai perdu un ami

    (Une de ces dernières passions, lui alpiniste et skieur de haut niveau)

     

    PGR

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  • Bonsoir à tous,

     

    L'Allemagne est un pays, une nation et un peuple fascinant.

     

    L'Allemagne est une culture et une source d'inspiration.

     

    L'Allemagne est un chemin et une perspective.

     

    L'Allemagne est fascinante et inquiétante.

     

    Aucun peuple ne marque à ce point le monde et pourtant, ce pays vit une tragédie.

     

    Il était une fois un führer autrichien et ...

     

    Le temps a passé et l'Allemagne est redevenu une grande et belle nation.

     

    Son passé parfois l'accable mais il y a des fulgurances qui rendent la dignité d'un peuple soupconné d'indignité.

     

    Oskar Schindler était de ceux là !!!!

     

    Oskar Schindler (né le 28 avril 1908 à Zwittau, à l'extrême ouest de la Moravie1 et mort le 9 octobre 1974 à Hildesheim, en Allemagne) était un industriel allemand qui a sauvé durant la Shoah plus de 1 100 personnes en les faisant travailler dans ses fabriques d'émail et de munitions situées respectivement en Pologne et en République tchèque. Sa vie a été le sujet d'un roman de Thomas Keneally et d'un film de Steven Spielberg. Il est enterré au cimetière chrétien du Mont Sion à Jérusalem.

     

    Au délà de cette vie hors du commun, cet homme a redonné du sens à un pays qui l'avait perdu.

     

    Au délà le risque, la valeur du témoignage et d'une vie ordinaire après la guerre, cet homme a redonné espoir à une jeunesse en quête d'une virginité.

     

    Si des adultes consentants ont sombré dans la folie barbare nazie, certains ont repris le flambeaux de ce que fut l'Allemagne et finalement sera toujours si des Oskar Schindler se lève et s'oppose à l'ignominie et la folie meurtrière.

     

    Merci Monsieur.

     

    Je vous sais gré de nous donner une perspective.

     

    Schindler's list ou l'héroïsme dans le chaos

     

    Schindler's list ou l'héroïsme dans le chaos

    Schindler's list ou l'héroïsme dans le chaos

     

     (Extrait du film; la liste de Schindler)

    (Une courte biographie)

     

    Bien à vous.

    PGR

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  • Bonjour cher (e) (s) ami (s) (e),

     

    Mon enfance (et peut-être la vôtre) a été bercé par des récits alpestres et d'escalades de Roger Frison-Roche.

     

    La montagne est rebelle et parfois cruelle.

     

    L'alpinisme ou la fascination du vide 

    La montagne est un mystère que certain considérait dans les années 60 comme une conquête de l'inutile.

     

    La montagne fut en 1970, une prouesse des grands massifs himalayiens avec le légendaire italien qui gravit les 15 plus hauts sommets du "Toit du monde".

     

    Puis ce fut les années 80 avec les artistes en delta plane, à main nu, sur des parois lisses du Verdon, sur des parois graduées "8c" au sein des massifs alpins (et rarement pyrénéens...).

     

     

     

     

    L'alpinisme ou la fascination du vide

    Ce fut l'époque d'une libération du matériel au profit d'une légèreté où des légendes se sont construites.

     

    Ce fut l'époque des glaciers, des cascades, des parois toujours plus verticales, toujours plus complexes et toujours plus escaladées avec aisance, classe et pour ainsi dire "grâce" et pour certain une danse.

     

    Ce fut car cela n'est plus !

    La montagne n'est pas propriété de ces hommes et quelques femmes artistes dans leurs genres qui nous ont fait rêver et qui sont tous pratiquement disparus !

     

     

    L'alpinisme ou la fascination du videDisparus par fatigue, par chute, par amertume, par l'âge qui avance.

     

    Cynique me direz-vous ?

     

    La montagne est un temps, une force et une ambition.

     

    Ces hommes et quelques femmes nous ont fait rêver comme celui des années 2000 affirmant descendre en ski ce que d'autres gravissaient par des pitons.

    Une avalanche eut raison de cette gestion du risque mainte fois maîtrisée.

     La mort serait-elle leur quête ou leur raison d'être ?

     

    Joie d'une prise de risque insensée à vingt ans, maîtrise et expérience du vide à trente ans, plénitude des sens à quarante et retrait à cinquante. Certains ont compris cette logique humaine d'autres l'ont transgressé.

     

    Jusque dans les années 80, la quête était la recherche d'absolue, avec les années 90/2000, ce fut l'époque des raids impossibles, des missions insensées, des escalades inouïes à une vitesse d'exécution inégalée.

     

    La montagne serait devenu un commerce ?

     

    La montagne serait une course et non plus une découverte de l'infini, même pour ces êtres d'exceptions !

     

    Pourquoi ces alpinistes nous ont fait croire qu'ils pouvaient s'affranchir des lois élémentaires newtoniennes et finalement ... chutaient comme les autres mais restaient discret sur ces expériences d'humanités.

     

    On lit ici ou là que ce serait les conséquences d'une surenchères de sponsors avides d'exploits accompagnées de retombées publicitaires. Car une expédition coûte très cher (entre 50 000 et 200 000 €) et rapporte finalement assez peu à leurs auteurs. On ne comprend d'ailleurs pas ce mauvais procès à l'encontre de René Desmaison qui compris que le sport pouvait être une image lucrative. Que dire du tennis, du football, du rugby et autres activités sportives ? 

    Pourquoi le sport extrême n'est-il pas ou ne serait-il pas lucratif, certaines marques comme RedBull l'ont compris ! Cela aurait facilité les choses pour ces funambules de l'espace vertical.

    Au lieu de cela, la surenchère a été la mise et la mort comme rançon. C'est cher payé pour exercer un sport

     

    L'alpinisme ou la fascination du vide

    Lionel Terray avait donc raison, gravir une montagne est et restera une conquête de l'inutile.

     

    Finalement, je ressens un grand vide en relisant ces impressions personnelles ou vidéos pathétiques de ces alpinistes disparus !

     Il ne reste que des vidéos virant au sépia, des textes parfois très beau et même des ex-votos dédiés à ces "héros" d'un Olympe virtuel.

     

    La montagne reste un mystère, ces apprentis-sorciers ont joué avec elle et sans prendre garde, les a gardé avec elle.

     

     

    La montagne est jalouse d'elle même. Elle ne souhaite pas être bousculée et encore moins défiée.

     

    L'alpinisme ou la fascination du vide

    La montagne est effrayante et le temps passant, les adeptes de cet art de l'escalade s'éteignent progressivement et parfois fugacement.

     

    Merci à ces conquérants tels  Terray (le philosophe), Lachenal (la légende du K2), Escoffier (l'enfant terrible himalayiste), Boivin (l'alpiniste volant), Béghin (l'intellectuel himalayiste), Mauduit (une artiste des causes perdues) , Chamoux (le vertige de l'infini), Berhault (le danseur des cîmes, ci-contre dans ses oeuvres), Lafaille (l'himalayiste solitaire), Edlinger (le funambule), Loretan (l'himalayiste tragique), Kukuczka, (l'himalayiste furtif), Lécluse (le skieur de l'impossible), (Desmaison, l'homme au mille ascensions,)...

     

    Merci à Christophe Profit d'être toujours en vie.

    Merc à Reinhold Messner d'avoir fait rêver sur la légèreté de l'homme face à la matière.

     

     

     

     

    La montagne ne doit pas nous faire oublier que l'homme est grand mais parfois téméraire.

     

    Mais peut-on changer l'homme ?

     

    L'alpinisme ou la fascination du vide

     

    « Physiquement, psychologiquement atteint par ces disparitions successives, j'en viens à trouver absurde de grimper. Mais de cette sorte de travail de deuil, je sors régénéré. Animé d'une énergie nouvelle j'entrevois que si certains meurent pour une montagne, c'est que cela doit être incroyablement nécessaire pour eux d'aller là-haut. S'ils ont essayé de le faire c'est que cela en vaut la peine. Ce que l'on va chercher en montagne m'apparaît toujours déraisonnable, mais tellement humain. »

                Benoît Chamoux (1988)

     

              « Si vraiment aucune pierre, aucun sérac, aucune crevasse ne m'attend quelque part dans le monde pour arrêter ma course, un jour viendra où, vieux et las, je saurai trouver la paix parmi les animaux et les fleurs. Le cercle sera fermé, enfin je serai le simple pâtre qu'enfant je rêvais de devenir… »

               Lionel Terray (1961)

     

    L''alpinisme volant par Jean-Marc Boivin (1988)

     

    L'infini par Partick Berhault (2004)

     

    La gravité et le risque par Rémy Lécluse (2012)

     

    La montagne par Christophe Profit (2013)

     

     

    Pour ceux qui sont intéressés par les statistiques, je vous joins ce PDF bien fait sur les expéditions françaises en Himalaya (de 1950 à 2004).

     

    Bien à vous.

     

    PGR

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  • Bonsoir à tous,

     

    C'est curieux comme la démission d'une fonction aura marqué ce mois de février.

    Lorsque l'on parle de religion, les esprits s'échauffent et les tendances s'affrontent.

    L'homme et la religion c'est une affaire personnelle.

    Dès lors qu'elle tente d'être inter-personnelle, nous avons alors des conflits voire une haine qui apparaît.

    D'un côté, vous avez les tenants du "salut" qui veulent sauver tout le monde et de l'autre, vous avez les "libres penseurs" qui considèrent que la Terre est le seul élément qui vaille la peine d'être traité.

    Par conséquence, la religion on en parle pas, surtout pas en famille, dans les repas entre copain et surtout dans la rue.

    Et poutrant !Un homme s'en est allé

    Et pourtant, un homme, théologien, vieux de surcroit, sans défense, on pourrait dire presque sans intérêt, décide librement de démissionner de sa charge pétrinienne et finir ses jours dans la solitude et la prière.

    Généralement, un homme de cette envergure, et d'aucun (surtout pas les français qui l'ont écouté aux Bernardins, il y a quelques années déjà) ne critiquerait son intellgence et pour certains, son humilité; il resterait jusqu'au bout.

    Ou alors, il espérerait avoir des avantages en nature avec son départ, (stock-option, cash, prime,...), pour lui, ce sera la prière et la solitude.

    Bref, il fait désordre dans notre ordre quotidien.

    Tout est normé et cet homme est hors norme.

    Certain disent qu'il est du monde mais non pas de ce monde.

    Donc, on en parle, cela veut dire que cela pose question.

    A voir.

     

    Bien à vous.

     

    PGR

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  • Bonsoir cher (e) (s) ami (e) (s),

     

    La fin du XIX° siècle et le début du XX° nous donne une époque fabuleuse en termes de compositeur de musique. L'art musical tend à son apogé comme pour mieux conjurer les périls.

    Pourtant, rien ne sort de beau sinon de Paris. La capitale jacobine concentre tout les atours et les talents et parfois le génie.

    Pourtant !

    Les rivages du Golfe de Gascogne vont produire un génie parfois mal compris mais toujours plus apprécié. La saveur de la beauté se déguste avec le temps.

    Si les flamboyants auteurs parisiens croient détenir les clés du savoir et de la beauté, ce n'est pas sans compter ce village basque si modeste de Ciboure.

     

    Maurice Ravel

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Allez vous promenez le long de la grève vers le jusant océanique et ressentez les premices de l'auteur des "Jeux d'eaux" pourtant refusé plusieurs fois au Grand Prix de Rome !

    Sa vie et son oeuvre sont remplis d'une force, d'un classicisme et d'un volonté de voir le monde futur sans pouvoir l'atteindre.

    Il connu Stravinsky et Gershwin, il était contemporain de Debussy et de Cocteau. Il travailla avec Colette et fut l'élève de Gabriel Fauré.

    Un homme qui se trouvait ordinaire et qui produisit des chefs-d'oeuvre musicaux : Pavane pour une enfante défunte, Ma Mère l'Oye, Le Tombeau de Couperin, Daphnis et Chloé, Boléro, Concerto pour la Main gauche, Concerto en sol majeur...et tant d'autres.

    Je vous invite à visiter ce merveilleux sites : http://www.maurice-ravel.net/ où toutes ces oeuvres définissent des liens.

    Je voudrais laisser à Monsieur Ravel le soin de nous faire comprendre le sens de la musique :

    « Je n’ai jamais éprouvé le besoin de formuler, soit pour autrui soit pour moi-même, les principes de mon esthétique. Si j’étais tenu de le faire, je demanderais la permission de reprendre à mon compte les simples déclarations que Mozart a faites à ce sujet. Il se bornait à dire que la musique peut tout entreprendre, tout oser et tout peindre, pourvu qu’elle charme et reste enfin et toujours la musique. »

    — M. Ravel, Esquisse autobiographique (1928)

     

     

    Un jour, une vie voulait faire mémoire de ce musicien précurseur et fragile, si intense et pudique, merci Monsieur Ravel.

     

     

     

    Maurice Ravel

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    PRG

     

     

     

     

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  • Cher (s) ami (e) (s) bonjour,

    Je suis passionné de l'Italie, de Venise (Venezia) et de Vivaldi !

    Sommes toute, c'est une banalité de dire cela ?

    Nous pouvons être passionné de quelque chose et sans pour autant aimer le pays et sa culture.

    Pour autant, Vivaldi a une particularité, il est joyeux !

    Sa musique transporte car elle est joyeuse.

    Je vous invite à compulser le site (http://www.musicologie.org/Biographies/vivaldi_antonio.html) et (http://www.classical.net/music/comp.lst/vivaldi.php) pour avoir des informations détaillées sur sa vie et son oeuvre.

    Ce qui m'intéresse davantage, c'est de comprendre pourquoi, ce musicien traverse les siècles et inspire un si grand nombre de musiciens (Mozart pour ne citer le plus célèbre jusqu'à l'interprétation plus récente de "Rondo Veneziano").

    Vivaldi et Venise sont intimement liés.

    Sa vie pourtant ne fut pas quelque chose de facile et dans le même temps, son oeurvre prolifique donne le vertige.

     

    Antonio Vivaldi...Il est né le 4 mars 1678 à Venise. Son origine modeste mais l'enfant prodige qu'il est, lui permet assez rapidement de se faire une place remarquée dans le milieu artistique de la Cité des Doges.

    Vivaldi est complexe et harmonique, il est léger et puissant.

    Sa musique est un moment de méditation et une écoute de la Musique Sacré.

    En 1728, il créé les Quattro Stagioni (Quatre saisons) qui ont un grand succès au Concert spirituel à Paris cette année là.

    Vivaldi travaille avec acharnement sur de multiples oeuvres jusqu'en 1740.

    L'année 1741 est marqué par la vente de ses oeuvres et son départ vers la ville de Vienne.

    Il meurt à Vienne le 28 juillet 1741, pauvre et presque oublié.

     

    Les "Quatres Saisons" sont une oeuvre singulière dont "Un Jour, une Vie" souhaite faire l'éloge et la mémoire.

    Cette série se décompose sur quatre périodes :

      • Concerto n° 1 en Mi majeur (RV 269), « Le printemps » ( La primavera)
      • Concerto n° 2 en sol mineur (RV 315), « L'été » (L'estate)
      • Concerto n°  3 en fa majeur (RV 293) « L'automne » (L'autunno) 
      • Concerto n° 4 en fa mineur (RV 297), « L'hiver » (L'inverno)

    Ce qui m'intrigue pour un musicien comme Vivaldi, c'est de décliner sur des saisons, une thématique temporelle alors même que la musique, pas essence, est intemporelle !

    Vivaldi donne du temps à l'absence de temps !

    Les interprétations sont multiples de ce chef-d'oeuvre musical, mais en revanche, l'écouter à l'Ateneo di San Basso; c'est une pure merveille ! (http://www.classictic.com/fr/virtuosi_di_venezia__vivaldi_-_les_quatre_saisons/10066/137931/).

    Vivaldi nous donne le bonheur de vivre une année de musique !

    Dans ces temps incertains, ce prodigieux musicien nous redonne le goût de la vie et des choses.

    Réécoutez cette merveille musicale et pensez à Venise !

    Antonio Vivaldi...

     

    Bonne journée.

    PGR

     

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