• Bonjour à tous,

     

    Un homme s'en est allé...Un homme, rien qu'un homme, tout un homme : Elie Wiesel.

    Un juif diriez-vous ?

    Certes !

    Mais avant tout un homme.

    Lisez plutôt.

     

    "Interview parue dans Le Figaro du 24 mars 1998.

    A la veille du colloque international sur «Mémoire et histoire»

    Elie Wiesel: «Sans passé, notre humanité est mutilée.»

    Le président de l'Académie universelle des cultures s'exprime sur la mémoire, ce passé qui «a une vie, sur l'importance du procès Papon et sur l'extrême droite. Le prix Nobel de la paix parle aussi de sa «relation avec Dieu, qui est une interrogation».

    Pendant deux jours, demain à l'Unesco et jeudi à la Sorbonne, l'Académie universelle des cultures organise un colloque sur une question cruciale qui renvoie autant au passé qu'à l'actualité la plus chaude: «Mémoire et histoire, pourquoi se souvenir?» Son président, Elie Wiesel, répond à nos questions.

    LE FIGARO. «Mémoire et histoire», les deux termes peuvent se compléter mais aussi s'opposer. Beaucoup d'historiens prennent leurs distances vis-à-vis de la mémoire, sélective. Qu'en pensez-vous, vous le militant de la mémoire?

    Elie WIESEL. On peut imaginer la mémoire sans l'histoire, mais pas l'histoire sans la mémoire. Bien sûr, il y a une tension entre les deux termes. La mémoire renvoie à des mémoires multiples, tandis que l'histoire est une, indivisible, même si les historiens ont des approches multiples. Aujourd'hui où la mémoire est devenue une conscience, un besoin, et où l'histoire perce les secrets qui l'entourent sans cesse, l'histoire de l'histoire finit par constituer notre mémoire.

    - On peut observer certaines difficultés pour les Français de se plonger dans leur mémoire collective, en particulier concernant la période de la Seconde Guerre mondiale. Comment sublimer le souvenir sans tomber dans un passéisme stérile pour l'histoire en cours?

    Le passéisme est une connotation négative, bien sûr. Mais le passé a une vie, au-delà du temps. La mémoire, c'est le passé vécu, et il faut l'entretenir et la nourrir, malgré la force du temps et de l'oubli. Il ne faut pas rester prisonnier du passé. Mais si on s'attache au passé pour le libérer, pour se libérer, alors un sens est donné au temps et à la vie, à l'histoire des hommes et à sa propre histoire.

    Aujourd'hui, je sais qu'il est difficile de vivre ce passé, en France. On le voit avec le procès Papon. On l'a vu auparavant avec le procès Barbie, le procès Touvier, avec tous les procès manqués de Vichy. La France vit mal cette période. Comme l'Europe, dans son ensemble, vit mal ce retour vers le passé. L'Amérique aussi assume mal certains aspects de cette histoire: a-t-elle fait assez, a-t-elle agi à temps, aurait-elle dû faire plus et autre chose? En France, que représentait Vichy? Le mal absolu ou la complicité du mal absolu? Et la milice? Quant à la résistance, était-ce un mythe? Toutes ces questions restent dans le subconscient et demandent à être explorées. Je comprends la difficulté, en France, et encore davantage en Allemagne, à être confronté à ce passé. Mais on ne peut pas vivre sans le passé. Si on oublie le passé, notre humanité est mutilée.

    - Quel regard portez-vous sur le déroulement du procès Papon?

    J'étais témoin au procès Barbie. On m'a demandé de témoigner aussi au procès Papon. Finalement, j'ai refusé, car il s'agissait d'une affaire franco-française. Je n'ai pas vécu cette période en France, j'étais ailleurs, en Hongrie, avant la déportation. Ma place n'était donc pas au procès Papon. J'ai bien sûr suivi de près les audiences. J'ai lu les journaux, écouté les émissions. Et j'ai eu un profond malaise à entendre certains commentaires disant «Ça suffit», à voir des gens, parfois de hauts responsables, montrer leur désintérêt, expliquant qu'il ne fallait pas s'attarder sur tout cela... Ce n'est pas le cas des enfants, des lycéens, qui veulent savoir, comprendre.

    Moi-même, je reste favorable à ce genre de procès. Bien sûr, il aurait dû se dérouler bien avant. Mais parce que le procès Papon n'a pas eu lieu avant, est-ce à dire qu'il aurait fallu qu'il n'ait jamais lieu? Je ne le crois pas. Il fallait crever l'abcès. Pour des raisons pédagogiques, notamment: pour moi, un procès est un moyen, le moyen le plus noble, en fait, de nous interpeller, de nous confronter au problème que le passé pose. Vous savez, la voix des victimes, devant une cour, c'est d'une importance capitale. Quel que soit le retard et quel que soit le verdict, je pense que ce procès est utile.

    - Ce procès ne reflète-t-il pas un symptôme de la société française: certains cherchent à contourner la tragédie des juifs, et même, à l'extrême droite en particulier, à réviser cette tragédie en parlant de «point de détail», ce qui n'était pas concevable il y a une quinzaine d'années?

    Des commentaires de ce genre sont plus qu'offensants pour le témoin que je suis. Ils résonnent en nos mémoires comme une tragédie supplémentaire. Que pouvons-nous faire d'autre que témoigner? Nous taire? On l'a fait pendant longtemps, après la guerre. Les survivants voulaient raconter. Et s'ils ne parlaient pas, c'est qu'il y avait déjà ce genre de commentaires: «Ça suffit, il faut oublier, ce sera plus facile pour vous, pour nous...» Si on accepte cette attitude, alors on se soumet. On se soumet à l'oubli, à la négation de la mémoire, à la négation de l'histoire. Et cela est grave. Car cela voudrait dire que ce qui est arrivé aux juifs n'est arrivé qu'aux juifs.

    Bien sûr que l'Holocauste est un phénomène unique, qu'il s'applique à la tragédie juive. Mais toutes les victimes n'étaient pas juives, même si tous les juifs étaient des victimes. Et quand un peuple est attaqué, tous les autres sont affectés. Ceux qui sont agacés par «cette affaire de juifs» ne comprennent pas ou ne veulent pas comprendre les implications universelles de cette tragédie qui dépassait la condition juive pour toucher l'humanité entière, l'existence de tous les hommes.

    - Défendre les valeurs universelles semble moins naturel aujourd'hui qu'il y a dix ou vingt ans. La force de l'universalité semble concurrencée, combattue parfois, par des forces d'identité. Sentez-vous cette difficulté?

    Oui, je sens ces forces d'identité qui tendent parfois au repli et à l'exclusion. Mais je ressens aussi, parallèlement, une très grande ouverture, qui n'existait pas il y a dix ou vingt ans. Les frontières s'effacent, les «blocs» fermés ont quasiment disparu. Les Nations unies jouent un rôle qu'elles n'ont jamais joué dans le passé pour apaiser les forces de guerre. Nous comprenons sans doute davantage que nous sommes unis par un danger qui n'a plus de frontière. Mais pouvons-nous être unis par l'espoir? La culture devrait représenter cet espoir. C'est pourquoi je me bats pour l'universalité de la culture, portée par la richesse de ses identités spécifiques.

    - Vous êtes optimiste?

    Je me force à l'être...

    - Vous venez d'écrire Célébrations prophétiques (1). Le sens premier de cet ouvrage est-il religieux, politique, littéraire?

    J'aime les textes anciens. Les prophètes de l'histoire biblique méritent d'être mieux connus. Ces prophètes étaient souvent des hommes politiques, mais que reste-t-il d'eux, aujourd'hui? Leur poésie, pas leur politique. Jérémie, par exemple, était un grand politicien, mais quelle poésie en lui!

    J'aime particulièrement Jérémie, car c'est le seul prophète qui a prévu, vécu et raconté la tragédie: la destruction de Jérusalem par les Babyloniens. J'aime aussi son langage. Il y a aussi Isaïe, qui est bien différent: c'est le prince des prophètes, au style royal. Chaque prophète a sa personnalité, son histoire, à la fois singulière et universelle, qui tient l'âme et l'esprit en haleine. Chaque prophète a d'ailleurs eu une fin terrible. On ne prophétise pas impunément. On est toujours pris entre Dieu et le peuple...

    - On sent dans votre livre qu'il y a davantage que des portraits récitatifs. Il y a une relation avec Dieu...

    Oui. (Silence.) J'ai vécu une enfance très religieuse. Dieu est présent. Il a toujours été présent. Même pendant la guerre, même pendant la nuit. Ce qui posait problème. Je me battais contre Dieu. Je me bats toujours contre Dieu. Mais à l'intérieur de la foi. C'est parce que Dieu est là que j'ai un problème. S'il y avait un divorce, une rupture totale entre Dieu et moi, il n'y aurait pas de problème. Ma relation avec Dieu est une interrogation. Je l'interroge. Parfois, il répond et je ne l'entends pas. Parfois, il ne répond pas, et c'est son silence que j'interroge.

    La tragédie des croyants est plus lourde que celle des incroyants. Pour les croyants, rien ne cesse. En même temps, dans ce rapport de tension avec Dieu, je me dis: Arrêtons, on s'est assez battus...

    - Se soumettre?

    Non, pas se soumettre. Les questions restent ouvertes. Je continuerai à les poser, mais dans la paix, pas dans la tension.

    - Vous ne renoncez pas à la pensée critique. Comment trouvez-vous cette conciliation avec la foi?

    Pour moi, le plus grand danger, c'est le fanatisme. Et dire cela n'est en rien contradictoire avec la foi, au contraire. Je pense que Dieu veut que l'homme soit souverain. Quand Dieu a créé l'homme à son image, il l'a créé souverain comme Dieu. En disant: «Je crois en toi», on dit en fait: «Je crois que je peux t'interroger», et te demander: «Puisque tu es Dieu, donc tu es là, même dans la souffrance; pourquoi la souffrance?» Cela ne dit pas que la foi est amoindrie. Cela dit que la foi est plus brûlante.

    Les adversaires de la foi, ce ne sont pas les incroyants, ce sont les fanatiques. Eux croient qu'il ne faut jamais poser de question, qu'il ne faut jamais douter, que nous sommes tous esclaves, à genoux, tout le temps, le front couvert de sang. Ils croient que Dieu est un geôlier. Mais ce sont, eux, nos géoliers. Ce sont eux qui veulent nous mettre en prison et qui mettent Dieu en prison. Je pense donc qu'aujourd'hui être croyant c'est libérer Dieu de cette prison.

    - C'est le vrai sens de votre livre?

    De tous mes livres..."

    Elie Wiesel, mort ce 2 juillet 2016, avait fondé en 1992 l'Académie universelle des cultures pour lutter contre l'intolérance, la xénophobie, la discrimination à l'égard des femmes, le racisme et l'antisémitisme. Chaque année, l'Académie organisait un colloque, le thème de celui de 1998 était particulièrement cher à Elie Wiesel: «Mémoire et histoire».

    http://www.lefigaro.fr/histoire/archives/2016/07/03/26010-20160703ARTFIG00063-wiesel-sans-passe-notre-humanite-est-mutilee.php

    Ah l'histoire des hommes ...

    Merci.

    Bien à vous.

    PGR

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  • Bonsoir à tous,

     

    Aujourd'hui c'est le 24 mai.

    Pour beaucoup et finalement la plupart, c'est une date comme une autre.

    Pour moi, elle est gravée dans ma mémoire et maintenant sur mes touches de clavier.

    Il y a 42 ans mon père quittait la terre.

    Certain dirait à jamais d'autres pour un monde meilleur, pour ma part, il est proche de moi car la mort m'a appris que la vie est plus forte que l'accident.

    Son image et sa présence sont intactes, seul sa voix m'est désormais inconnue ...

    Je suis apaisé car le temps à passé mais que de souffrance d'être séparée.

    Je suis proche et il me tarde parfois de le rejoindre.

    Mais ce sera pour plus tard car désormais, d'autres mon dénommé père...

    Bien à vous.

    PGR

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  • Bonsoir à tous,

     

     

    Un ami me fait revivre une sorte d'ami qui nous a fait rêver par ces chansons.

     

    Cet homme vécu peu mais avec intensité, il redonna le goût d'aimer le Nord par sa voix chantante et si bouleversante.

     

    Cet homme c'était Pierre Bachelet.

     

    Il est venu sur la terre le 25 mai 1944 à Paris et nous quitta prématurément à 61 ans à Suresne.

     

    Pour moi, c'est sûr elle est d'ailleurs ! D'autres oeuvres l'ont rendu célèbre mais celle-ci a quelque chose de particulier car elle me fait souvenir une fille que j'ai aperçu et que j'ai oublié.

     

    Nous sommes tous à l'avoir vu et ne l'avoir pas abordé, la vie est parfois cruelle.

     

    Cette mélodie est un hymne à la vie.

     

    Merci Pierre.

     

     

    Bien à vous.

     

    PGR

     

     

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  • Cher (e) (s) ami (e) (s) bonsoir,

     

    La guerre est un principe, un traité ou une stratégie.

    Pour les tacticiens de la mort et de la souffrance par délégation, ce jeu consiste à déterminer des forces et produire une victoire de son ego.

    Je me souviens enfant, l'on me racontait les exploits d'un homme à cheval battant campagne tôt le matin et à midi changa le soleil en Austerlitz.

    Une victoire est une sensation pour celui qui la dirige, c'est une souffrance pour celui qui l'a subie.

     

    Les traités sur la guerre sont intéressants en soi, s'ils restent des traités et non des manuels pour des apprentis sorciers en mal de gloire.

    Mais ici, nous ne traiterons pas de de "l'ogre" mais de son neveu. Napoléon III était un piètre homme de guerre mais un fin politicien et un astucieux gestionnaire . Le second empire fut beaucoup plus faste économiquement que son précédent largement plus guerrier mais davantage dispendieux.

     

    Que vient faire alors notre poète légendaire Arthur Rimbaud dans cette galère ?

    Un poème magistral et simple donc magique, nous est proposé par l'homme au semelle de vent concernant la guerre.

    Cette guerre fut l'achèvement du règne de Napoléon III et l'on prit l'habitude de l'appeler la guerre de 70.

    Mais, c'est une autre Histoire.

     

    Arthur Rimbaud et la révolution de 1870

    "La guerre que l'on appelle communément "guerre franco-prussienne" ou "guerre franco-allemande" est un conflit qui opposa la France et les états d'Allemagne sous la domination de la Prusse. Ce fut une guerre courte (à peine six mois) qui se déroula de la mi-juillet 1870 jusqu'à la fin janvier 1871. Le théâtre des opérations se situa uniquement en France. Aucune bataille (exceptée la première) ne se déroula sur le territoire allemand. Cette guerre peut être divisée en deux périodes : la Guerre Impériale et la Guerre Républicaine (ou de la Défense Nationale).
       La période impériale d'une durée d'un mois et demi environ vit l'invasion et la perte de l'Alsace, l'invasion de la Lorraine, d'importantes batailles autour de la ville de Metz et le siège de la ville de Metz. Cette période pris fin avec la désastreuse bataille de Sedan qui amena la chute de l'empire et la proclamation de la république.
       Ensuite la période républicaine d'une durée de cinq mois environ où de grandes armées furent improvisées. L'armée de Paris eu à subir le siège de la ville ainsi que son bombardement. Les armées de province essayèrent de dégager la capitale et de couper les lignes d'approvisionnement de l'armée allemande. La guerre prit fin avec la capitulation de Paris." (http://users.skynet.be/dodeluc/1870b.html)

     

    Je vous suggère de contempler ces vers avec ma modeste contribution d'une petite composition intitulée "Wedding2"

     

    Le dormeur du val

    C'est un trou de verdure où chante une rivière,
    Accrochant follement aux herbes des haillons
    D'argent ; où le soleil, de la montagne fière,
    Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons.

    Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
    Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
    Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue,
    Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.

    Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
    Sourirait un enfant malade, il fait un somme :
    Nature, berce-le chaudement : il a froid.

    Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;
    Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine,
    Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.

    Arthur Rimbaud

     

    Merveilleux poète dont je reparlerai bientôt.

    Arthur Rimbaud et la révolution de 1870

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Bien à vous.

     

    PGR

     

     

     

     

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  • Bonsoir à tous,

     

    Je me souviens d'un jour lointain qui si c'était  hier ! C'était les premiers jours de l'automne, la rentrée des classes avait déjà bien commencé et les nouvelles bruissaient d'un brusque changement politique dans un pays lointain d'Amérique Latine.

    Comme tous les garçons de mon âge ou qui nous ressemblions, nous avions porté notre dévolu sur un pilote de F1 que l'on surnommait "Le Prince".

     

     

    Il n'avait pas d'ascendants royaux, pas de titre de noblesse, je ne sais même pas s'il avait une fortune lui-même.

    Ce qui le caractérisait, c'était la jeunesse, l'élégance et des yeux bleus.

    Il participait à des courses automobiles, partenaire d'un illustre pilote écossais, triple champion du monde de F1.

    Il devait être sacré champion du monde en 1974 car son coéquipier J.Steward, devait prendre sa retraite.

     

    Le destin en décida autrement.

     

    Un Jour, une Vie, c'était le 6 octobre 1973.

     

    La mort frappe tout un chacun, mais il avait 29 ans, il savait ce qu'il faisait et il jouait avec la mort.

    Pour qu'une légende se fasse, il fallait que le héros disparaisse avec tragédie et impatience.

    Tragédie d'un virage et impatience de devenir un héros mythique.

     

    Il était élégant au point de laisser son coéquipier gagner la course.

    Il était élégant au point de donner une fragilité lors des épuisantes séances d'essais.

    Il était élégant derrière son piano et quelques beautés fatales.

    Il est jeune éternellement.

     

    Merci François, "Le Prince" de la F1.

     

     

    Le Prince

    "Le Prince"

    Le Prince

    Conviction et fragilité.

    Le Prince

    La victoire.

    Le Prince

    Concentration et détermination.

     

    Le Prince

    Si vous souhaitez en savoir davantage sur ce pilote de légende, je vous invite à lire (ou relire) ce livre publié après sa disparition.

    François Cevert est né le 24 février 1944 à Paris, il est le beau-frère d'un pilote français, Jean-Pierre Beltoise.

    Très tôt doué pour les sports mécaniques, il est remarqué par le responsable de l'écurie automobile de F1, Ken Tyrrel.

    Il gagna une victoire aux Etats-Unis à Watkins-Glen en 1971.

    Il disparu tragiquement lors des essais qualificatifs du circuit de Watkins-Glen le 6 octobre 1973.

    Il avait 29 ans.

     

    « Ce n'est pas la mort qui nous prend ceux que nous aimons. Elle nous les garde au contraire et les fixe dans leur jeunesse adorable, la mort est le sel de notre amour. C'est la vie qui dissout l'amour. » François Mauriac.

    PGR

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