Bonjour cher (e) ami (e),

Je reprends ma plume en raison d'une actualité riches en événements. L'année 2024 est une terminaison de cycle économique. En effet, nous constatons la remise en cause des systèmes politiques et leurs limites.

- L'empire américain est arrivé à son stade ultime d'endettement même si les financiers peuvent nous faire croire le contraire, le mur fiscal, l'endettement et l'inflation ne pourront indéfiniment porter ce vaste pays, ces ressources ils les prennent de l'extérieur par exogéniété négative notamment de l'Union Européenne et une démarche de prédation numérique, énergétique et culturel;

- L'empire Chinois devait prendre le relais mais des failles systémiques apparaissent notamment par l'immobilier, la consommation intérieur et une stratégie liée à une reprise en main des outils et secteurs stratégiques (Alibaba entre autre chose) par le pouvoir politique en place, sans omettre une déshérence des jeunes en discordances avec l'évolution culturel mondial;

- La République de Russie n'est pas un sujet en soi car les informations ne sont alloués sous le seul prisme d'un pouvoir autocratique et suicidaire qui pratique la politique du saut en avant notamment militaire, il sera temps après le conflit que nous observons aujourd'hui de considérer la réalité économique de ce vaste pays;

- L'Afrique devient une constellation où l'ultra-richesse cotoie l'ultra-pauvreté, lecture duale d'un système de prédation des précédents systèmes sommairement décrit. Les exemples de pays de l'Afrique centrale devenant des espaces dédiés par procuration de source de consommation d'un pays tiers ne manque pas;

- L'Amérique Latine cher à mon coeur (je suis chilien par adoption filiale) est complexe et finalement l'entité qui a le plus souffert des dictatures militaires et asservissements macroéconomiques en tout genre notamment nord-américain, ils ont avec le MERCOSUR et le PACTE des PAYS ANDINS définit des trajectoires de progrès (hormis l'Argentine mais c'est récurrent à leur histoire).

Reste l'EUROPE !

Cet entité hétéroclite de pays ou de nations bientôt vont s'organiser en conglomérat d'intérêt divergent. La récente flambée de nationalisme au relent nauséabond des années brunes (1935) ne peut que susciter inquiétude et finalement un juste retour de l'histoire. L'Europe est l'enjeu de toute les convoitises car la trentaine de pays se sont éparpillés par les différentes crises l'affectant dans les quatre coins du monde.

Résultat, nous avons une assemblée du parlement européen dont la matrice de gouvernance sera l'immobilisme. Comment associer des parties ou courants politiques dit 'de droite' pour gouverner 4 à 500 millions d'européens ?

L'illusion des extrêmes en est la triste réalité et donne la nausée. Faire croire des croyances déjà éprouvés dans l'histoire dont on en connaît les funestes conséquences, est une triste réalité !

Alors que faire ?

Écrire comme M. Zemmour le suicide de la France et de l'Europe sur 5 à 600 pages et donner 30 pages de propositions...

Ce n'est pas sérieux. Les partis qui vont gouverner l'Europe et bientôt la France sont le fruit d'un malentendu. Les adeptes du FREXIT, de la sortie de l'EURO, d'un protectionnisme et d'une immigration à double frontière relèvent de la plaisanterie. Si c'était plaisant.

Que faire me direz-vous ?

Un principe de réalité consiste à observer froidement une situation, en faire un diagnostic et établir les éléments de mesure pour organiser un présent acceptable afin de poser et proposer un futur souhaitable.

Notre déficit public est aberrant, certes majoré par le COVID et le 'quoi qu'il en coûte' mais la France si l'on parle de ce pays mais on peut l'extrapoler sur d'autres pays européens, vit au dessus de ses moyens.

Notre système de santé, les transports, l'agriculture, l'énergie, la R & D, la recherche, les services, l'industrie...

Je pourrais à plaisir énumérer les potentialités que notre pays recèle,  mais une administrations pléthoriques, invasives et évasives ne pouvaient que générer une sorte de torpeur de nos capacités à dynamiser l'emploi, le travail, les loisirs et finalement notre capacité à être heureux.

Sommes nous heureux de vivre en France et en Europe ?

A priori, l'IDH est moyen car les hommes, les femmes et les citoyens qui l'a constitue ne sont plus partis prenantes de la société.

Le coup de tonnerre de la dissolution de l'Assemblée Nationale, est le révélation d'un principe de réalité par excellence : la fin de la récréation et du cirque mené de main de maître par les extrêmes. Ils se sont bien amusés comme durant la République de Weimar, nous avons vu où cela nous a mené. Prendre l'hémicycle de l’Assemblée comme exutoire d'un défoulement d'une classe gériatrique en mal d'hormone, suscite le dégoût.

Les tragiques événements du Moyen-Orient viennent nous rappeler que nos vieux pays sont le reflet malsain métastasant la planète.

Les Jeux Olympiques à Paris devaient être une fête, nous allons assisté au jeu de Berlin de 1936 où les représentants allumant la flamme vont faire revivre les pires instants du XXème siècles que nous croyons pour certains à jamais compris.

Un principe de réalité est aussi une hypothèse de travail et je peux largement me tromper.

L'histoire est jalonné de retournement, car le court de l'histoire nous échappera toujours. C'est là notre salut.

Nous avons dans nos mains, nos intelligences, notre savoir faire et être, nos histoires de vies compris ce qui est bon pour nous et nos proches, gageons que cela suffisent pour retarder ou mettre en perspective les jalons d'un présent acceptable et un futur souhaitable pour les générations qui nous suivent.

Je nous souhaite d'y réussir.

PG Renaud