• Bonsoir cher (e) (s) ami (e) (s),

     

    C'était la fête des grands-mères, et je l'ai loupé !

    Non, je n'ai pas loupé cette fête charmante car les miennes sont parties depuis longtemps et elles sont dans mon coeur.

    Mais si j'avais une grand-mère, je lui dédirais ce poème...

    C'est curieux mais je n'ai rien dans la tête.

    Comme si leurs regards charmands et leurs délicieux "cake" nous faisaient un temps remprendre le cours de notre temps.

    Les jeunes disent de leurs parents  : les "vieux" mais leurs vieux sont jeunes par leurs yeux.

    La génération qui s'éteint brille de milles feux.

    Elle nous donne une raison d'être à défaut d'agir.

    La grand-mère ne sert à rien et reste indispensable.

    Elle prend soin de ses enfants et fait jouer sa descendance.

    Le jeux reprend le dessus comme si l'enfant et la femme en souvenir se retrouvaient.

    Les rides sont présentes mais la jeunesse de coeur illumine nos repas de famille.

    La force la quitte peu à peu et elle propose de régler les multiples conflits des "vieux" et leurs progénitures.

    Offrons leurs des fleurs et mille baisers.

    Elles nous aiment gratuitement et n'attendent rien en retour.

    Merci "Amé" de m'avoir aimé et "Bonnemaman" de m'avoir fait vivre un peu plus.

    Bien à vous.

    PGR

     

     

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  • Bonjour à tous,

     

    Le conflit malien se poursuit et la confusion s'étend.

    Les articles relatant les victoires de l'armée française et de l'armée malienne se déroulent sous opacité totale sur la réalité de ces victoires.

    Le fractionnement du pays s'élabore peu à peu et j'observe que nombre d'articles devant traiter du conflit au Mali se borne à nous projeter des vidéos de plus en plus obsolètes sur les tenants et les aboutissants du conflits.

    Les ONG s'attristent du sort des réfugiés (une habitude).

    Le Mali est libre.

    Libre de qui, les médias ont répondu.

    Libre de quoi, la réponse est plus floue.

    Mais libre pourquoi ?

    Faut-il s'ingérer dans une situation complexe sous le prétexte de présence de terroristes nécessitant l'envoie de forces militaires de cette envergure (la facture de notre intervention commence à devenir importante)

    Si c'est le cas, il nous faudra intervenir dans beaucoup de lieu où ce genre et type de situation  l'indiquent !

    Ou alors, c'est une vaste campagne de communication visant à resserer un peuple divisé et finalement nous refaire l'image du président  et chef de guerre. A défaut de chef politique et de responsable économique, cela coûte un peu plus cher mais le retour sur investissement est garantie.

    Ou alors c'est plus grave.

    La gravité d'un conflit ne se mesure pas à l'étendu des forces en présence mais à la démarche entreprise pour y accéder.

    Autrement dit, les forces militaires française se sont engagées pour une durée indertéminée car notre présence, politique et économique, s'étiole toujours davantage sur le vaste territoire africain.

    La guerre au Mali est une tragédie et dans le même temps, une opportunité pour une puissance en déclin de pouvoir faire valoir son prestige de régler à l'extérieur de ses frontières, ce qu'elle est incapable de mettre en place dans son lieu d'origine.

    Si la guerre au Mali est une nécessité, il n'est pas certain que la France était la plus qualifié pour la traiter. Les atermoiments des pays "amis" et leurs "soutiens logistiques" en disent long sur notre naïveté et surtout notre inconscience à traiter financièrement seul, la gestion de ce conflit.

    Les graphes et films en "3 ou 5 mn", et les multiples analyses en podcasts ne sont là que pour masquer la réalité du conflit.

    Un conflit est une lutte entre deux personnes, en l'occurence des ethnies divisés sous la coupe d'une religion dévoyée et des forces militaires disproportionnées aux combatants rencontrés. Avez-t-on besoin de Mirage surpuissant et coûteux pour éliminer des terroristes ? S'il nous faut utiliser ces armements ultra-sophistiqués, on peut se poser la question de savoir ce qu'il faudra lorsque l'ennemie aura une équivalence de force ?

    Finalement, le conflit du Mali, on en parle et les militaires agissent sous silence radio médiatiques et nous aurons dans quelques temps, la réalité de la finalité de conflit.

    Vivement dimanche.

    Bien à vous.

    PGR

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  • Bonsoir à tous,

     

    C'est curieux comme la démission d'une fonction aura marqué ce mois de février.

    Lorsque l'on parle de religion, les esprits s'échauffent et les tendances s'affrontent.

    L'homme et la religion c'est une affaire personnelle.

    Dès lors qu'elle tente d'être inter-personnelle, nous avons alors des conflits voire une haine qui apparaît.

    D'un côté, vous avez les tenants du "salut" qui veulent sauver tout le monde et de l'autre, vous avez les "libres penseurs" qui considèrent que la Terre est le seul élément qui vaille la peine d'être traité.

    Par conséquence, la religion on en parle pas, surtout pas en famille, dans les repas entre copain et surtout dans la rue.

    Et poutrant !Un homme s'en est allé

    Et pourtant, un homme, théologien, vieux de surcroit, sans défense, on pourrait dire presque sans intérêt, décide librement de démissionner de sa charge pétrinienne et finir ses jours dans la solitude et la prière.

    Généralement, un homme de cette envergure, et d'aucun (surtout pas les français qui l'ont écouté aux Bernardins, il y a quelques années déjà) ne critiquerait son intellgence et pour certains, son humilité; il resterait jusqu'au bout.

    Ou alors, il espérerait avoir des avantages en nature avec son départ, (stock-option, cash, prime,...), pour lui, ce sera la prière et la solitude.

    Bref, il fait désordre dans notre ordre quotidien.

    Tout est normé et cet homme est hors norme.

    Certain disent qu'il est du monde mais non pas de ce monde.

    Donc, on en parle, cela veut dire que cela pose question.

    A voir.

     

    Bien à vous.

     

    PGR

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  • Bonsoir à tous,

     

    La notion de virtualité n'est pas très nouvelle en soi.

    Comme vous le savez, déjà, les anciens se posaient la question de savoir si l'espace pouvait être "autre" que celui du visible.

    Ne parle-t-on pas d'espace euclidien ...

    Ce qui change avec la virtualité, c'est l'étendu et la densité de celle-ci.

    Si l'on prend ces cinquante dernières années, on remarque que la virtualité a pris un espace considérable.

    En 1945, les USA considèrent qu'il faut marquer un territoire, celui-ci est le monde, donc on signifie des espaces financiers (zone dollar), des espaces géopolitiques (les accords de Yalta), des espaces culturels (l'emprise du cinéma de la côte californienne) et enfin les espaces militaires (avec la "Realpolitics" cher à Sir Kissinger et surtout à ses successeurs).

    Par conséquent, l'espace est circonscrit mais infini.

    Dès lors que vous considérez un espace avec une marge extensible, vous crééez un nouvel espace que l'on appellera un espace "cybernétique".

     

    Désolé pour ces acronymes et ces mots compliqués mais le monde virtuel ne se décrête pas, il se construit.

     

    Il faudra attendre les années 2000 pour voir apparaître un phénomène nouveau que l'on appellera le "Web" c'est-à-dire un réseau du réseau.

    Mais si l'on parle de réseau (par deux fois) c'est qu'il existe déjà. Le premier réseau est donc celui dont je vous ai parlé tout à l'heure.

    Donc, créer un réseau du réseau revient à dire, de formaliser et donc circonscrire un réseau réel en réseau virtuel.

    La finalité est donc toujours "Command and Control". Mais elle change de nature.

    Avec l'apparition d'Internet sur un réseau mondial et mondialisé (échange) voire globalisé (flux), vous pouvez alors maîtriser l'ensemble des mouvements de la planète.

    Un exemple : le GPS.

    Tout le monde trouve normal d'utiliser et de nommer un outil (fort pratique d'ailleurs) pour se retrouver via un outil de géolocalisation. le problème est dans les effets de cet outil.

    Qui et pourquoi ? Qui utilise et pourquoi l'utilise-t-on ?

    Qui, c'est facile, ce sont les usagers mais par des satellites qui sont d'origine américains et donc servent à connaître les mouvements de tout un chacun, nous avons comme une sorte de surveillance passive (on est presque dans une logique "d'Echelon" pour ce qui connaîssse).

    Pourquoi, c'est plus complexe. En raison d'un très grande ramification du système de réseau GPS, les autres zones économiques (UE, ASEAN, MERCOSUR ou encore africaines ou du Moyen-Orien) sont dépourvus de système alternatifs ou de contre-mesure.

    Donc, les USA continuent d'étendre cette virtualité par le biais de la géolocalisation assistée.

    Vous me direz, pas de danger, "big brother", on a donné.

    Quel erreur.

    Car de virtuel, passif on passe à une "Virtual War" où les intérêts de quelques un, voire d'un seul, gouverne les attentes de tout le monde ou presque.

    Je veux bien que l'on me parle de la Chine comme puissance économique mais les USA sont malgré tout à une orbite dont même les héritiers des empereurs chinois ne peuvent même pas imaginer.

    Un exemple : les smarthphones.

    Qui produit le plus ?

    A vous de répondre et d'y réfléchir.

     

    Bien à vous.

     

    PGR

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  • Bonjour à tous,

     

    La progression des demandeurs d'emplois nous préoccupent tous et la montée vers les 4 millions de sans emplois demeure une évidence.

    Les gouvernements changent et les mauvais fondamentaux se pérénisent.

     

    Changer les choses ne changera rien si l'on ne change pas de manière de vivre et d'être.

     

    Les entreprises délocalisent, les investisseurs investissent ailleurs et parfois en France, les pouvoirs publics s'évertuent à changer dans la continuité d'un immobilisme et les syndicats s'arqueboutent à leurs acquis sociaux.

     

    Et pendant ce temps là, la France continue de sombrer.

     

    Nous sommes face à un défi, celui du départ de 27% de nos jeunes diplômés Bac à Bac+5 vers l'étranger.

     

    Considérer ces facteurs doit nous réorienter vers un consensus et des modifications profondes de nos structures à l'image de nos voisins germaniques dont nous n'avons pas à être des clones et mais s'inspirer de leur esprit d'anticipation et leurs sacrifices salariaux pour mieux sortir un pays d'une crise majeure.

     

    Espérons que nos gouvernants seront aussi prompt à vouloir changer les choses et à les voter comme lors du vote de la destruction de la famille et l'autorisation au mariage pour 1% de la population.

     

    S'inscrire dans l'orginalité suppose de l'audace et de la prévision.

     

    Bien à vous.

     

    PGR

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  • Bonjour à tous,

     

    Voici quelques clichés d'une photographe ukrainienne d'un de mes amis.

     

    Ils sont surprenant parfois naïf mais jamais vulgaire.

     

    A vous de rêver et de reconsidérer les choses de la vie courante, sommes toute bien ennuyeuse aujourd'hui.

     

    Rêverie septentrionale

    Douceur d'une après-midi.

     

    Rêverie septentrionale

    La beauté s'admire.

     

    Rêverie septentrionale

    On dirait un Millet ...

     

    Rêverie septentrionale

    Un Chardin...

     

    Rêverie septentrionale

    Oups !

     

    Rêverie septentrionale

    Les Carpathes ?

     

    Rêverie septentrionale

    Solitude ou promenade bucolique ?

     

    Bien à vous et n'hésitez pas à aller sur son site, c'est très beau.

     

    PGR

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  • Morning,

     

    Apple (AAPL) shares may be on a downward spiral these days, but the company's money-making iPhone is in high demand.

     

    It's a paradox !

     

    Apple Extends Its Lead in U.S. Smartphone Market

     

    The smartphone gained 2% market share in the U.S. between October 2012 to December 2012, according to recent to comScore data. During those three months Apple held 36% of the market, making it the #1 smartphone maker in the U.S.

     

    Apple sold a record 47.8 million iPhones in its last fiscal quarter,compared to 37 million in the year-ago quarter. But those figures missed Wall Street's expectations and the stock fell on the news. Apple shares are down nearly 15% year-to-date.

     

    According to comScore, 126 million people in the U.S. owned a smartphone during that three month period, up 5% from September. Samsung controlled 21% of the smartphone market versus 9.1% for HTC and 10.2% for Motorola.

     

    Finally, Apple may be leading its rivals in the U.S. but the company lags in other major global markets.

     

    Thinks different !

     

    Best regards

     

    PGR

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  • Bonjour à tous,

     

    Une date approche...

     

    Celle des amoureux...

     

    Tardifs et à venir ...

     

    Passés et encore ensemble...

     

    Sans aucun doute ou dans le doute pour un instant...

     

    A vous de voir...

     

    N'oubliez pas le 14 février... Bientôt la Saint Valentin...

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Bientôt la Saint Valentin...

     

    A bientôt.

     

    Bien à vous.

     

    PGR

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  •  

    Bonjour à tous,

     

    Une vidéo vient de m'être donné sur le progrès technique vue par une entreprise allemande automobile réputée.

     

    Impressionnant et prémonitoire de ce qui nous attend !!!

     

     

     

    A vos réflexions.

     

    Bien à vous.

     

    PGR

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  • 1000 visiteurs ...

     

    Que d'émotion !!!

     

    Merci !!!      1000 visiteurs !!!! Merci et encore merci de votre fidélité !!!

     

     

     

    1000 visiteurs !!!! Merci et encore merci de votre fidélité !!!Et encore merci !!!

     

     

     

     

    Bravo à vous !!! 

     

    1000 visiteurs !!!! Merci et encore merci de votre fidélité !!!

     

     

    Bien à vous...

     

    PGR

     

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  •  C

     

     

     Chute

    La fin inattendue et particulièrement expressive d'une phrase ou d'un vers. Lorsque la chute est satirique, on l'appelle une pointe.


     

    Comparaison

    C'est rapprocher deux réalités différentes au moyen d'un outil de comparaison. Ces deux figures de style associent une image (le comparant) à une réalité première (le comparé) : c'est pourquoi on parle à leur propos d'images poétiques qui donnent à voir le monde autrement.

     


     

     

    Champ lexical

    L'ensemble des termes qui se rapportent à une même idée. L'étude du champ lexical de la parole permet de distinguer deux types de parole :la première est celle, pleine de sens, mais devenue sans effet; la seconde est active, pressante.


     

     

    Champ sémantique

    L'ensemble de ses sens qu'il peut prendre. Ainsi, le champ sémantique du mot espace présente au moins deux sens : ce qui contient un objet en trois dimensions (longueur, largeur, profondeur) ; ce qui est au-delà de la Terre et enveloppe l'univers.


     

     

    Connecteur

    Les mots qui établissent une liaison entre deux énoncés.  Il peut s'agir : d'adverbes (ainsi, d'abord, puis, ensuite, enfin, cependant, etc.), de conjonctions de coordination (mais, ou, et, donc, or, ni, car), de conjonctions de subordination (parce que, quoique, de telle sorte que, etc.).


     

     

    Connotation

    Quand un mot désigne encore autre chose que ce qu'il signifie, on dit qu'il le connote. Par exemple, le mot bagnole signifie « voiture », ce qu'il connote, c'est l'argot, la familiarité.Cette distinction peut être opérée pour tout ce qui fait signe (un tableau, une publicité, un récit, etc.) Ainsi, au message explicite d'un slogan publicitaire (à sa dénotation), se superposent d'autres stimulations implicites et plus ou moins conscientes (ses connotations).
    Le signe, par ses connotations, s'ouvre à la métaphore et à l'image poétique.


     

     

    Conte

     

    Du conte de fées au conte fantastique, en passant par le conte philosophique, ce genre se définit par sa forme : c'est un récit bref. Le climat d'irréalité caractéristique du conte est créé par deux facteurs :la narration qui relie fortement l'histoire à l'imagination du conteur ; la nature même des éléments narrés : un passé intemporel (Il était une fois), un lieu imaginaire (le château de Peau d'Âne, par exemple), des événements merveilleux   qui sont le fait de puissances surnaturelles comme les génies ou les fées, etc.


     

     

    Critique

     

    Le mot désigne, de manière courante, un jugement négatif. Dans un sens plus littéraire, la critique désigne l'activité qui essaie de comprendre le fonctionnement et le sens de l'œuvre d'art, plus particulièrement littéraire.


     

     

    Bien à vous.

     

    PGR

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  • Bonjour à tous,

     

    Nous y sommes !

     

    La retraite pour les salariés et les cadres est en danger !!!

     

    Cela couvait depuis quelques années pour ne pas dire quelques mois et nous y sommes !

     

    En 2017, la caisse AGIRC (caisse de retraite complémentaire des cadres) et l'ARRCO (la caisse complémentaire des salariés) devraient être en faillite (une de plus après celle de l'Etat me direz-vous !!!).

    (http://www.lefigaro.fr/retraite/2013/02/05/05004-20130205ARTFIG00582-retraite-complementaire-nouvelle-reunion-au-medef.php)

    Donc que faire ?

     

    Plusieurs choses.

     

    Premièrement, pour ceux qui ont cotisé, votre retraite sera un premier versement mensuel (1/3).

    Deuxièmement, pour ceux qui ont investi dans quelques choses (la pierre, un livret, un placement, ou autre), (1/3).

    Troisièment, il vous faudra poursuivre une activité non salarié, à votre convenance  un certain temps (conseil, formation, petits boulots,...), (1/3).

     

    La méthode japonaise vient en France, sinon, vous serez membre du très large club des retraités sans fric (RSF) dont le gouvernement en exercice ne fait et ne fera que peu de cas.

    Il vaut bien mieux se battre pour une minorité au moeurs légère que problématiser et chercher des solutions sur les véritables problèmes.

     

    Mais "Last but not least" comme l'on dit de l'autre côté du channel...

     

    Bien à vous.

     

    PGR

     

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  • Bonsoir à tous,

     

    L'auteur d'une quarantaine de romains dont deux prix Goncourt sous la même plume mais non pas le même auteur.

     

    L'auteur avait du courage comme pilote détruisant les silos de V1 pendant la WWII.

     

    L'auteur lithuanien d'origine russe parfaitement bilingue et parfaitement français.

     

    L'auteur diplomate et méprisant le tout-Paris.

     

    L'auteur émouvant qui ne supportait pas de vieillir.

     

    L'auteur au bout de lui même.

     

    Quel plume et quel style !

     

    Merci Romain  celui qui brûle la vie et les coeurs  (Ajar et Gary dont la signification en russe est "brûle" et "braise") !

     

    Cet homme était de feu à l'image des "Promesse de l'aube" et terriblement humain à l'image des "racines du ciel" ou encore de "Clair de Femme" ou dans un autre genre "La vie devant soi" ou "L'Enchanteur".

     

    Romain Gary ou le génie insaisissable

    Lire et relire Romain Gary ou Roman Kacew natif de Wilno (Vilnius) est un régal.

     

    Ne vous lassez pas de le faire.

     

    Bien à vous.

     

    PGR

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  •  

     

    2000 Pages Vues - MERCI !!!2000 Pages Vues - MERCI !!! 

    Merci

    Thanks

    Gracias

     

     

    2000 pages vues grâce à vous et pour vous...

     

    2000 Pages Vues - MERCI !!!

     

    Bien à vous

     

    PGR

     

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  • Bonjour à tous,

     

    Une interjection d'un responsable politique de la France et non des moindres (Ministre du Travail) a un impact considérable sur le territoire économique et l'espace socio-économique français.

     

    Plusieurs avis confortent mais analysent avec rigueur l'état économique de la France.

     

    La cour des Comptes avait dès le début de l'année prononcé un réquisitoire pour recadrer l'état financier de la France et faire redescendre le déficit abyssale et le niveau d'endettement de 90% par rapport au PIB vers un niveau plus raisonnable.

     

    Le magazine Expansion (http://lexpansion.lexpress.fr/economie/non-la-france-n-est-pas-en-faillite_370320.html) ne s'engage pas dans cette voie.

    La France détient 1 950 milliards de PIB et contient un tissu industriel et des services remarquables.

    Faut-il plutôt se poser la question des atouts de compétitivité et des avantages comparatifs en termes d'Investissement Direct à l'étranger.

    Mais pour ce faire, un ministre n'a pas le droit de décourager "Billancourt" et surtout une jeunesse française qui ne cesse de quitter le territoire national pour des rivages plus clément en matière économique.

    La France restera ce que l'on veut en faire et non pas une idée pessimiste sans lendemain.

     

    Nous pouvons perdre une bataille mais pas la guerre.

     

    La guerre n'est pas un acte sans origine, la crise française n'est pas sans origine.

     

    Il faut prendre en considération la crise mais non pas démissionner pour faire comprendre sa propre incompétence à gérer la crise.

     

    Bien à vous.

     

    PGR

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  • Bonsoir à tous,

     

     

    Ainsi va la vie ...

    Le loup qui aimait l'homme

     

    Ainsi va la vie ...

    L'homme qui aimait son pays

     

    Ainsi va la vie ...

    L'homme qui aimait sa ville

     

    Ainsi va la vie ...

    La ville qui n'aimait plus les hommes

     

    Ainsi va la vie ...

    La fin de l'homme

     

    Ainsi va la vie ...

    La mort qui s'amuse de l'homme

    Ainsi va la vie ...

    L'homme désespéré par l'homme

     

    Bien à vous

     

    PGR

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  •  

    La Calle

     

     

    Une porte dérobée me soustrait de ces sombres perspectives où des rencontres inopportunes me seraient préjudiciables. L’air doux et léger envahie mon être. Je suis sorti de ce labyrinthe policé et surveillé.

    La multitude des visages s’estompe et je me retrouve sur un quai rectiligne bordé de taxis, autobus et autres voitures en attente de voyageurs. Ces instants de vie m’étreigne et une solitude violente envahie mon présent. Combien de fois ai-je pu attendre sur ces trottoirs sans âme un retour à la vie sans en comprendre le sens ?

    Des images s’affichent à mes yeux dans une langue presque familière, elles vantent les mérites ou les désirs d’une société évacuée de l’essentiel. Les contraintes par l’utilité sont partout et mes aspirations sont étouffées progressivement.

    Je voudrais parler à autrui mais l’autre est ailleurs. Les humains sont proches de moi et loin de mon cœur. Combien il est difficile d’échanger sur presque rien et presque tout à la fois ?

    Je m’enhardie à formaliser une direction au risque de me perdre. Mon esprit est enfiévré mais mon intelligence veille. Une cartographie s’inscrit devant moi et une trajectoire se distingue. Je suis proche de Santiago, mon destin est là bas pour une durée limitée.

    Je commence un pas hésitant s’affirmant progressivement et me voilà  interpelé par une intonation mystérieuse et rauque.

    « Vous êtes Franck Meyer ? »

    Je me retourne devant trois hommes aux costumes sombres et tristes. Je suis surpris par la question et ne souhaite pas acquiescer.

    Une nouvelle interpellation se fait sur une tonalité plus concise et menaçante.

    Je les regarde et remarque des moyens plus agressifs de me faire obtempérer.

    (Déterminé) « Vous êtes flics ? »

    (Glacials) « Vous êtes français ? »

    (Ironique) « Votre accent est très acceptable. »

    « Votre arrogance aussi selon nos informations. »

    (Surpris) « Quelles informations ? »

    (Décidés) « Votre passeport s’il vous plait ? »

    « J’ai été vérifié à la douane et ... »

    (Presque énervés) « Nous ne sommes pas la douane et je vous redemande votre passeport ! »

    Visiblement une tension s’instaure, je leur remets mon sésame, retrouvé inopinément,  qu’il passe sur un scanner.

    Un silence s’installe dans le brouhaha de l’aire d’arrivée de l’aéroport.

    Celui qui vérifie mon passeport compulse des informations numériques. Les deux autres semblent évaluer ma capacité à m’échapper portant leurs mains sur un révolver et une matraque.

    La provocation fait place à l’angoisse. Brusquement, l’homme me demande si j’ai des bagages et le motif de ma visite sur le territoire chilien. J’invente une histoire qui ne les convint guère. Ils me demandent de les suivre dans le « 4X4 » noir aux vitres fumées. Je m’imagine un traquenard et fait mine de vouloir m’esquiver, l’un des accompagnants n’attendait que cela et me voilà embarqué de force dans le « SUV » blindé.

    Je prends place sans ménagement dans cet immense véhicule tout terrain dont la destination m’est totalement inconnue. Dès lors que la portière est fermée, l’un des  vigiles commencent à me frapper et me force à mettre une cagoule. Les menaces ont monté d’un cran et la violence s’installe. Les coups pleuvent, mon corps s’épuise et mon esprit se rebelle. Un fort coup sur la tête me fait perdre connaissance.

    J’atterris sur des contrées violentes où des ombres menaçantes me frôlent et entame de me terroriser. Le temps s’écoule et je me réveille dans un vaste hangar.

    Je suis attaché sur une chaise, une lumière éclabousse mes yeux, j’ai mal aux jambes et aux mains.

    Je suis seul.

    J’ai peur.

    L’idée de la mort m’effleure et celle de l’oubli m’obsède.

    Finir si loin de tout sans rime ni raison.

    La violence est gratuite et les motifs de mon incarcération fantaisiste sinon d’une absence de précision sur les termes de mon séjour andin.

    Le temps passe avec lenteur, j’ai horreur du temps qui s’épuise dans la longueur.

    Une luminosité relative virant au verdâtre suggère une angoisse latente.

    La fatigue et la douleur commencent à m’engourdir les sens, je reste immobile en attendant rien sinon une violence supplémentaire.

    Des « flashs » et long-métrages sur la torture durant la dernière guerre mondiale défilent devant mes yeux. Je revois ces hommes face à la tyrannie, déterminés et dignes un instant, devenant une icône cognée et dégradée attendant le coup de grâce. Des questions interminables sans réponses possibles répondaient à des invectives et des simulations de mort relative.

    Ces hommes ne savaient pas tous ce qui les attendaient, l’héroïsme est à ce prix ! La connaissance de la violence subtile et graduée m’inspire une terreur sourde et implacable.

    Que vais-je devenir si loin de mes proches ?

    Je me demande soudain pourquoi, je suis en ces terres andines devenues hostiles. Je pensais que mon statut d’européen, membre de l’OCDE et du G20 me donnait droit à des égards, que je puis être naïf !

    Je m’effondre sur une pente inexorable où ma volonté est trop faible pour résister.

    Le noir s’installe et se resserre.

    Les rêves se succèdent et les rivages s'écartent, je manque de me noyer souvent et je m’épuise à rejoindre une rive s’éloignant davantage.

    La folie est proche et des sensations de délire s’inscrivent par des cris et des supplications. Une  énième tentative de reprendre mon souffle, par un séjour trop prolongé dans des profondeurs marines me fait réveiller soudain.

    Je suis dans une chambre d’un blanc éclatant, les murs sont laqués et reflètent un corps aux allures sportives. Je refuse de me lever prétextant une quelconque douleurs ou angoisses. Je ne ressens rien, ni douleurs ni traumatismes. Je me relève de ce linceul étrange aux dimensions rassurantes.

    Ma mémoire tente de mettre de l’ordre dans ce désordre émotionnel.

    Je deviens pragmatique et décide de me lever tout à fait. Des chaussures de sport s’offrent à mes pieds impatients de courir. Je m’éloigne de ce lit insolite et je m’observe au travers d’un miroir sans teint. Je touche les aspérités au risque de m’y fondre. La dureté de la matière m’indique que je suis dans le réel.

    Une ouverture m’aspire et me voilà devant une immensité aquatique. Le silence est presque partout en raison d’un fond musical apaisant. Une porte se présente devant moi, je l’ouvre et me voilà devant des couloirs et autres ouvertures aux destinations mystérieuses.

    Un sentiment similaire à celui de mon escapade aéroportuaire m’invite à la prudence. Je m’amuse à devenir une sorte d’agent secret avec la compensation d’une présence rassurante d’une elfe sportive et perspicace.

    Les rêves ont leurs limites, comme je voudrais être ailleurs ! Une complainte mélancolique et rythmée envahit mon inconscient. Je traverse l’espace et le temps en espérant oublier. Une ultime porte se présente devant moi et s’amuse à s’éloigner dès lors que je veux la franchir. Une sorte de jeu vidéo s’offre à moi et une partie commence.

    Dès que je touche le pommeau de la porte, une force distant l’interface d’avec une solution. L’intelligence doit prendre le pas sur le réflexe. Si la porte s’éloigne de ma présence par la proximité, je tente alors une possibilité d’ouvrir par la pensée.

    Le jeu prend une nouvelle tournure avec le sentiment d’une présence souhaitant comprendre cette nouvelle prise de position. Je décide de narguer cette force occulte. L’humain est une réalité opposable aux aléas de l’inconnaissable.  Je m’attends à des représailles voire un rétrécissement des parois comme pour me signifier son intention de me nuire.

    Le temps s’égrène et une fois encore, rien ne vient troubler mes sens. Je réitère la volonté de traverser cette ouverture inerte et un glissement léger accompagne un accès autorisé vers d’autres horizons.

    Je suis face à une salle ovoïdale où l’absence de mobilier survalorise une baie vitrée aux limites imprécises.

    Je traverse la salle et je suis face à des éléments océaniques tourmentés, des embruns floutent le ciel où des vols groupés de goélands m’intriguent.

    Je reste immobile face à ce spectacle enfin rassurant. Les arabesques aquatiques s’accompagnent d’une proximité. Je refuse de sortir de cette ambiance ouatée où ma raison se repose.

    La présence se fait plus insistante et je devine sur la vitre le reflet d’une silhouette agréable.

    La violence ne semble pas habiter cette curiosité, aussi je persiste dans la contemplation gratuite des éléments naturels.

    Les contours se précisent m’indiquant une volonté de communiquer.

    Je devine son souffle régulier, son parfum commence à me séduire, combien de temps vais-je tenir à ne pas voir ?

    Les vitres deviennent opaques les unes après les autres, en commençant par les extrémités du penthouse.

    Je refuse de broncher, ma volonté surpasse toute velléité d’asservissement. Une voix s’échappe de cette sensation olfactive et émotionnelle : « Franck, vous allez bien ? »

    Je cherche à éviter le contact dans la mesure du possible.

    Une force s’invite à moi par une gestuelle affectueuse.

    Je fais face à cette proposition et lui invective : « Qui êtes-vous pour vous permettre cela ? »

    « La sœur de Rachelle ! »

    Je fais mine de ne pas comprendre.

    « Ma sœur est magistrate, vous ne vous rappelez pas ? »

    Je maintiens mes distances et refuse tout dialogue.

    « Pourquoi vous obstinez-vous dans ce silence ridicule et... »

    Je la coupe cinglante : « Vous prétendez sans preuve et vous me fatiguez ! »

    « Ma sœur était amoureuse de vous et elle aurait eu tant de choses à vous dire. »

    « ...Etait ? »

    Une émotion transparait  dans sa voix : « Vous n’avez pas su ? »

    Ébranlé et ému, je lui avoue : « Comment aurais-je pu savoir alors qu’elle paraissait pleine de santé. »

    « La violence des militaires a été surprenante à son égard et ... »

    Intrigué, je lui réponds : « Les militaires sont dans leurs casernes, de quoi parlez-vous ? »

    Imperturbable, elle poursuit : « Les militaires sont dans la rue et les Palais, vous ne suivez donc pas l’actualité ? »

    Un peu énervé : « Désolé, mais je ne vous comprends pas. »

    « Le Golpe, cela ne vous dit rien ? »

    « Cela me dit mais dans les livres d’histoires et... »

    « L’Histoire est en marche et dans le mauvais sens, croyez moi. »

    Un peu décontenancé, je lui demande dans quelle époque nous sommes et sans grande surprise, m’indique le 2 septembre 1973 !

    Je ris tant la plaisanterie est grossière. Elle me prend le bras avec véhémence et me demande de m’asseoir. Elle prend une télécommande et allume un téléviseur d’aspect familier. Les chaînes défilent et des informations en « live » donne toujours plus de précision sur le coup d’Etat au Chili. Je tente de comprendre les phrases mais les messages défilant sont formels : une clique de généraux ont pris le pouvoir au Chili. Des violences et des brutalités ont déjà fait de nombreuses victimes dans la population et les opposants au nouveau régime autoritaire.

    Je demande à mon interlocutrice les moyens de pouvoir me rafraichir. Au retour de cette agape, les mots et les images sont cruellement identiques.

    Un retour de l’histoire ou un retour dans l’Histoire ?

    Le défi m’intéresse et me terrifie simultanément.

    Rachelle est morte, je n’arrive pas à y croire et je lui demande avec véhémence : « Comment savez-vous qu’elle est morte ? »

    « J’ai reçu un coup de fil d’un ami proche de l’ambassade des Etats-Unis qui m’a donné cette information. »

    « Et depuis quand avez-vous eu cette information ? »

    « Hier ! »

    « Vous avez un numéro de portable ou quoique ce soit ? »

    « Bien sûr que j’ai son numéro de portable et... »

    (Ironique) « Bien sûr, alors que les portables ont été mis sur le marché en 1995 ? »

    Nullement ébranlé, elle continue : « J’ai désespérément donné des messages, mais rien n’y fait, j’ai toujours son répondeur. »

    (Exaspéré) « 1973 ! Portable ! Répondeur ! Et vous croyez que je vais croire à toute vos balivernes ? »

    (Imperturbable) « Vous n’avez pas reçu mon message ? »

    « Quel message ? »

    « Dans votre téléphone mobile. »

    Je le prends et saisie les « textos » où effectivement, un message d’un numéro inconnu m’indique : « Franck, lorsque tu liras ce message, je ne serais plus. Quitte ce pays que j’aimais tant. J’aurais tant souhaité te revoir et te présenter à notre plus grand poète, Pablo Neruda. Celle qui n’a jamais cessé de t’aimer. Rachelle. »

    Je m’assied et regarde au loin les vagues rouler indéfiniment vers la grève. Que penser et qui croire ?

    Mon arrivée et mes diverses péripéties devraient m’amener à la prudence.

    Cette jeune femme est devant moi, grave, élégante, racée et d’une ressemblance troublante d’avec Rachelle.

    Je tente de reprendre mes esprits : « Je ne vous ai pas demandé votre prénom ? »

    Ses yeux noirs me fixent et un prénom anodin parvient à mes oreilles.

    Je lui demande comment faire pour sortir de ce cauchemar et s’il existe une filière pour échapper à une quelconque traque. Son visage ovale se crispe et elle me dit : « Je croyais que vous alliez nous aider dans ce chaos et vous me demandez comment chercher à fuir ! Ma sœur m’avait parlé de vous en des termes plus combatifs ! Je suis déçu mais je vous aiderais à suivre ces filières d’exfiltrations ! »

    Je préfère ne pas répondre car ses propos dépassent sa raison. 

    Je n’arrive pas à croire que le temps chronologiques puisse être remonté donc il y a autre chose. 

    Je me ravise et propose à mon interlocutrice : « L’émotion est passé, comment puis-je rencontre rapidement quelqu’un au fait des événements actuels ? »

    Son visage s’adoucit et me demande de la suivre.

    Le rappel d’une tendinite me force à souffrir et me pousse à sa suite en grimaçant.

    Nous sortons d’une maison dont l’extérieur est banal et nous nous engouffrons dans une puissante berline. L’apparente frivolité de ma compagne d’un jour se dissout dans la dextérité de sa conduite. Nous avons tôt fait d’arriver vers l’une des adresses où je pourrais glaner des informations précieuses sur l’actuel désordre sociopolitique.

    Je suis conduit prestement vers une salle où un couple m’attend avec gravité. Je devine un visage connu, mais non, Rachelle n’est pas des leurs.

    « Vous êtes bien l’économiste français dont Elvira nous a parlé ? »

    Ma réponse s’accompagne de combinaisons d’informations visant à certifier mon identité.

    Il se poursuit alors un récit surréaliste : « Mon nom et celle de mon épouse importent peu, en revanche, sachez que votre amitié pour Rachelle atteste de votre honnêteté et donc du récit que voici ».

    Je suis entrainé vers des rivages nauséabonds où la politique, le sexe et la finance font bon ménage. Si je peux souscrire malgré moi à cette histoire, les noms et les dates me dérangent.

    Si l’année proposée est bien celle où je vis désormais, je ne suis encore qu’un adolescent dans une enveloppe physique d’un quinquagénaire.

    A l’heure du virtuel, pourquoi ne pas adhérer à ce délire ?

    Je demande à mes hôtes de pouvoir me restaurer car une sorte de fringale commence à produire des hallucinations digestives.

    Je me retrouve devant un assortiment de charcuterie et des légumes sud-américains.

    J’apprécie le goût et les qualités nutritives de ces aliments qui une fois encore excitent mon imaginaire.

    Usant d’astuce et l’inattention de mes hôtes, je m’éclipse dans les rues et ruelles de Santiago. Une lassitude et une volonté de comprendre me pousse à repartir seul au milieu de ce climat insurrectionnel.

    Je traverse des rues parfois désertes parfois encombrées de voitures calcinés et des tâches rougeoyantes sur la chaussée. Des cris brefs et des rafales d’armes automatiques surgissent de nulle part. Je m’aventure avec prudence et j’observe quelques détails étonnants. Je passe devant un buraliste et marchand de journaux qui exposent des photos hors propos. Plus loin, un marchand de fleur tente de vendre ses tulipes et ses roses à des passants pressés.

    Je tente de rentrer en contact avec ces humains et comme la porte de naguère, une sorte de limite s’impose entre moi et eux. Je dois comprendre mais seul. Mais que dois-je comprendre ?

     

    Paul Georges Renaud

    Troisième chapitre de mon cinquieme roman.

     

    Bien à vous

     

    PGR

     

     

     

     

     

     

     

     

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  • Bonsoir à tous,

     

    Georges Sand a une place particulière dans mon panthéon littéraire.

     

    Elle a été une femme de caractère.

     

    Elle a été une femme écrivain géniale et simple.

     

    Elle a donné de l'amour à Frédéric Chopin.

     

    Elle s'est épris de d'Alfred de Musset.

     

    Elle a donné tant d'amour.

     

    Elle Nohant ou le génie d'une romancière berrichonnea exalté la vie simple de la campagne.

     

    "La petite fadette" et "La mare au Diable" sont des oeuvres qui dépassent le temps.

    (http://www.linternaute.com/biographie/george-sand/date/)

    Nohant ou le génie d'une romancière berrichonne

    Nohant a une connotation particulière pour moi car elle est le lieu des variations d'un pianiste dont je ferais l'éloge plus tard, un certain Samson François qui a sublimé Chopin par ses interprétations romanesques.

     

    Merci Madame Georges Sand, même si ce n'est pas votre véritable patronyme, vous resterez dans notre coeur et nous donnerez le goût de la langue française.

     

     

     

    Bien à vous.

     

    PGR

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  • Bonsoir à tous,

     

    Dans ma jeunesse, nous avions le choix entre "La nausée" de JP Sartre, "La peste" de Camus et pour nous remonter le moral, on avait libre court sur certains auteurs prestigieux comme celle qui devint l'égérie d'une renaissance du néo-esthétisme sous la forme d'une autobiographie imaginaire d'un empereur romain.

     

    Le style est prestigieux et vaut à son auteur honneur et estime de ses pairs et de myriades de lecteurs et lecteurs.

     

    Pour être une lectrice, il faut adhérer à la théorie du genre ou "gender theory" car le héros n'est pas un empereur mais son compagnon, ami, confident ou plus si affinité, bref, son amant.

     

    L'aspect romanesque et historique nous retrace la vie d'un homme lettré, fin, cultivé, aimant les arts et sous ces formes les plus variées.

     

    En réalité, l'Empereur Hadrien (en latin Publius Aelius Hadrianus) ou Adrien a vécu 62 ans ((Italica 76-Baïes 138) et reçoit une éducation soignée devenant l'un des hommes les plus lettrés de son temps, affichant, toute sa vie, sa prédilection pour la culture grecque.

     

    Pendant les vingt ans de son règne, il ne mènera aucune expédition. Il préfère renforcer le limes, qu'il ne conçoit pas comme une ligne défensive érigée entre l'Empire et les Barbares, mais comme une zone de contact avec ces derniers, susceptible de servir de point d'appui à une nouvelle offensive. Réalisé entre 122 et 127, le « mur d'Hadrien » qui sépare l'Angleterre de l'Écosse court sur plus de 120 km.

     

    Ayant une vision très large des réalités, Hadrien s'efforce d'intégrer toutes les parties de l'Empire dans un même développement économique et intellectuel, qui doit faire l'unité du monde romain.

     

    À Rome, Hadrien mène une politique guidée par le souci de réformer l'administration dans un sens à la fois plus centralisé et plus humain.

     

    Hadrien se consacre aussi à une politique de grands travaux à Rome : il fait construire son mausolée (l'actuel château Saint-Ange), la rotonde du Panthéon, les temples jumeaux du sanctuaire de Vénus et de Rome. Mais son œuvre la plus personnelle reste sa villa de Tibur (Tivoli), la villa Hadriana, dont les jardins reproduisent les merveilles de l'Empire. C'est dans cette villa que l'empereur, souffrant d'un grave œdème, passe ses dernières années.

     

    L'une des histoires d'amour les plus poignantes du monde antique fut celle que vécurent l'empereur Hadrien et le jeune Antinoüs, originaire de Bithynie. Fatal destin ou geste de sacrifice destiné à assurer une longue vie à l'empereur ? Le bel éphèbe, âgé d'à peine 20 ans, se noya dans les eaux boueuses du Nil en l'an 130.

     

    Ce fait divers assez banal, sera la matrice du roman de MY qui devint un roman si célébré que l'on oublia un détail.

     

    Faire l'éloge d'un homme fut-il lettré, éduqué, aimant la compagnie des hommes n'est pas déraisonnable.

     

    Ce qui l'est moins, c'est le silence sur certain détail de son long règne à l'égard des chrétiens.

     

    Certes, il se garda bien de publier l'édit de persécution contre les chrétiens, cependant son règne vit un grand nombre de martyrs , parmi lesquels Saint Marius, officier; Saint Eustache, son épouse et leurs enfants, Saint Gétule, tribun militaire, Saint Symphorose son épouse et leurs sept enfants; le pape Saint Sixte, etc...

     

    Pourquoi alors parler des chrétiens ?

     

    Pourquoi MY, auteur prolifique et précise, amoureuse (ou amoureux) des lettres et des arts a-t-elle passé sous silence ses exactions en discordances avec l'image bienséante et savante pour ne pas dire tolérante de notre Empereur Hadrien ?

     

    MY ne nous livrera jamais son secret.

     

    Finalement, c'est peut-être pour cela que l'on peut considérer cette brillante représentante des lettres comme une écrivain au masculin.

     

    N'en déplaise à certains, j'ai lu "les Mémoires d'Hadrien" et il ressort un malaise.

     

    L'écriture au féminin est un mystère, probablement pas une exaltation de l'amour au masculin sinon d'être complice, mais l'histoire ne nous le dit pas.

     

    Si le coeur vous en dit, je vous suggère de lire ce brillant roman.

     

    Bien à vous.

     

    PGR

     

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  • Bonsoir à tous,

     

    Pour trouver un emploi, les moteurs de recherche traditionnels ne suffisent pas, à l'image de cet internaute français.

     

    Il décide de devenir un produit et propose à un site dédié à ce genre d'opération (Amazon) de devenir l'intermédiaire entre lui (produit) et une demande (les entreprises).

     

    L'astuce est de taille puisque des centaines de millier de visiteurs vont voir son annonce (produit) et des centaines d'entreprises du monde entier viennent le solliciter.

     

    Si le principe est intéressant, la finalité est tout autre.

     

    Si l'homme devient un produit alors il ne faudra pas se plaindre de condition salariale à l'image d'un produit.

     

    (http://www.lefigaro.fr/emploi/2013/01/29/09005-20130129ARTFIG00603-pour-trouver-un-job-il-se-vend-comme-un-produit-amazon.php)

     

    Il est vrai que notre jeune homme est spécialisé dans la filière "chef de produit Web" mais alors, à quand les plombiers, les ingénieurs, les enseignants, les agriculteurs qui vont faire de même et se retrouver balloter sur une chaîne de production, réduit à l'état de coupon !!!

     

    Bonne chance cher jeune homme intrépide qui tel un cheval de Troie a pourfendu l'inutilité des recherches d'emplois traditionnelles.

     

    Bien à lui.

     

    Bien à vous.

     

    PGR

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