• Whistleblower

     

    Le terme « lanceur d'alerte » a été inventé dans les années 1990 par les sociologues Francis Chateauraynaud et Didier Torny. Il a ensuite été popularisé au début des années 2000 par le chercheur André Cicolella, lui-même un « lanceur d'alerte », en interaction avec des juristes, des journalistes et des militants associatifs. La création de cette notion visait explicitement à la séparer de celles de dénonciateur (sincère) et de délateur (intéressé). Contrairement à ce que de nombreux journalistes ont écrit, l'expression de lanceur d'alerte n'est pas une traduction de whistleblower (littéralement celui qui donne un coup de sifflet). Alors que le whistleblower, lié à la tradition juridique anglo-saxonne, désigne celui qui entend donner un coup d'arrêt à une action illégale ou irrégulière, le lanceur d'alerte a plutôt pour but de signaler un danger ou un risque, en interpelant les pouvoirs en place et en suscitant la prise de conscience de ses contemporains.

    Autrement dit, le lanceur d'alerte désigne une personne ou un groupe qui estime avoir découvert des éléments qu'il considère comme menaçants pour l'homme, la société, l'économie ou l'environnement et qui de manière désintéressée décide de les porter à la connaissance d'instances officielles, d'associations ou de médias, parfois contre l'avis de sa hiérarchie.

    Au Québec et au Canada francophone, le terme utilisé pour traduire whistleblower est celui de dénonciateur – bien que le terme « lanceur d'alerte » ait été reconnu en 2006 dans la fiche dénonciation (domaine comptabilité) du Grand Dictionnaire terminologique de l'Office québécois de la langue française.

    À la différence du délateur, le lanceur d'alerte est de bonne foi et animé de bonnes intentions : il n'est pas dans une logique d'accusation visant quelqu'un en particulier mais affirme divulguer un état de fait, une menace dommageable pour ce qu'il estime être le bien commun, l'intérêt public ou général. Le ou la lanceuse d'alerte prend des risques réels au nom de la cause qu'il entend défendre et diffuser : il met souvent en risque sa santé financière ou physique, la tranquillité de son couple ou de sa famille, sa sécurité personnelle, et son image (en cas de médiatisation, son nom et son visage sortent alors de l'anonymat – au sens de non-célébrité). Les lanceurs d'alertes sont régulièrement l'objet de poursuites-bâillons : des procédures judiciaires dont le but réel est de censurer et ruiner un détracteur.

    En France, depuis les années 1990, plusieurs personnes ayant lancé de telles alertes ont été menacées ou poursuivies par leur employeur ou d'autres acteurs, ce qui a incité des mouvements associatifs ou politiques à demander la mise en place d'une législation afin de protéger les lanceurs d'alerte, en s'inspirant du droit existant dans différents pays, dont les États-Unis, sur cette problématique. Le Grenelle de l'environnement, en 2007, a proposé une protection juridique des lanceurs d'alerte. Le gouvernement fédéral du Canada s'est doté d'une loi sur la protection des fonctionnaires divulgateurs d'actes répréhensibles qui a été modifiée en 2007.

    Les lanceurs d'alerte entrent en interaction, en amont et en aval, avec toutes sortes d'« acteurs vigilants », appelés aussi des sentinelles de veille.

    "S'inspirant de travaux sociologiques sur les sciences et les risques, la Fondation Sciences Citoyennes définit ainsi le lanceur d'alerte :

    « Simple citoyen ou scientifique travaillant dans le domaine public ou privé, le lanceur d’alerte se trouve à un moment donné, confronté à un fait pouvant constituer un danger pour l’homme ou son environnement, et décide dès lors de porter ce fait au regard de la société civile et des pouvoirs publics. Malheureusement, le temps que le risque soit publiquement reconnu et s’il est effectivement pris en compte, il est souvent trop tard. Les conséquences pour le lanceur d’alerte, qui agit à titre individuel parce qu’il n’existe pas à l’heure actuelle en France de dispositif de traitement des alertes, peuvent être graves : du licenciement jusqu’à la « mise au placard », il se retrouve directement exposé aux représailles dans un système hiérarchique qui ne le soutient pas car souvent subordonné à des intérêts financiers ou politiques."

    "Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l'une ni l'autre, et finit par perdre les deux" (Benjamin Franklin, homme politique et physicien américain).

    Bien à vous.

    PGR

     

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  • Creative Commons

    Bonsoir à tous,

     

    Voici un homme qui mérite de connaître son engagement.

    Sa bio.

    "Aaron Hillel Swartz (November 8, 1986 – January 11, 2013) was an American computer programmer, writer, political organizer and Internet activist. Swartz was involved in the development of the web feed format RSS,the organization Creative Commons,the website framework web.py and the social news site, Reddit, in which he became a partner after its merger with his company, Infogami.

    Swartz's later work focused on sociology, civic awareness and activism. He helped launch the Progressive Change Campaign Committee in 2009 to learn more about effective online activism. In 2010 he became a research fellow at Harvard University's Safra Research Lab on Institutional Corruption, directed by Lawrence Lessig. He founded the online group Demand Progress, known for its campaign against the Stop Online Piracy Act.

    On January 6, 2011, Swartz was arrested by MIT police on state breaking-and-entering charges, after systematically downloading academic journal articles from JSTOR.[12][13][14][15] Federal prosecutors later charged him with two counts of wire fraud and 11 violations of the Computer Fraud and Abuse Act, carrying a cumulative maximum penalty of $1 million in fines, 35 years in prison, asset forfeiture, restitution and supervised release.

    Two years later, two days after the prosecution denied his lawyer's second offer of a plea bargain, Swartz was found dead in his Brooklyn, New York apartment, where he had hanged himself.

    In June 2013, Swartz was posthumously inducted into the Internet Hall of Fame."

    Virtual War IV

    Virtual War IV

    Virtual War IV

    Virtual War IV

    Virtual War IV

     

    Son crime fut de valoriser la connaissance pour tous et non de participer à la sanctuarisation monétarisée de celle-ci.

    Aaron Swatz fut courageux mais téméraire et un peu juvénile. Un idéaliste en sorte qui nous fait comprendre que la connaissance et la liberté sont des fondamentaux qu'il faut préserver.

    Si vous souhaitez en savoir plus, je vous invite à compulser ces sites :

    http://www.aaronsw.com/

    http://www.rememberaaronsw.com/

    "Il n'y a point de bonheur sans liberté ni de liberté sans courage" (Périclès, stratège et  homme politique grec)

    "La liberté coûte très cher et il faut, ou se résigner à vivre sans elle, ou se décider à la payer son prix" (José Marti)

    In memoriam.

    Bien à vous.

    PGR

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  • Bonsoir à tous,

     

    Voici une actrice, top model et mannequin qui ne laisse pas indifférent.

    Voila sa bio.

    "Rachel Roberts (née le 8 avril 1978 à Vancouver, Colombie-Britannique, Canada) est un mannequin et une actrice canadienne.

    Elle a participé à de nombreuses campagnes de publicité, notamment pour Biotherm aux côtés de Renée Simonsen et de Julie Ordon. Elle a posé pour des marques comme Ralph Lauren, Dana Buchman, Victoria's Secret, et Banana Republic. Elle a travaillé avec des revues telles Elle, Vogue, Glamour et Sports Illustrated Swimsuit Issue de 2000.

    Elle joue le rôle titre du film S1m0ne (2002) de Andrew Niccol.

    Elle est d'ailleurs depuis ce film la compagne d'Andrew Niccol et ils ont un fils Jack né en 2004 et une petite fille Ava Lila Rae née en 2008."

    Rachel Roberts ou le sourire enchanteur

    Magnétique

    Rachel Roberts ou le sourire enchanteur

    Jeunesse éternelle

    Rachel Roberts ou le sourire enchanteur

    Des lignes vertigineuses

    Rachel Roberts ou le sourire enchanteur

    Deux mythes se rencontrent !

    Rachel Roberts ou le sourire enchanteur

    Coquine !

    Rachel Roberts ou le sourire enchanteur

    Sourire enchanteur !

    Bien à vous.

    PGR

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  • 2014 devient l'année en cours.

    2014 est une année de plus et une page blanche.

    2014 est l'année de tout les possibles.

    Je vous souhaite une bonne année 2014.

     

    Une nouvelle année ou une année nouvelle ?

    Hivernale

    Une nouvelle année ou une année nouvelle ?

    Passage

    Une nouvelle année ou une année nouvelle ?

    Paisible ?

    Une nouvelle année ou une année nouvelle ?

     Combinaison ?

    Bien à vous.

    PGR

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  • Hi my friends,

    Even though Apple Supply Chain has some "hiccups" such as various problems of suppliers in Asia, they are definitely one of the role models in supply chain management. By SupplyChainOpz.

     

    "Apple Inc is regarded as the best company in the world for its cutting-edge supply chain management practices.

    What’s the secret behind its success?

    This article will explain to you what we can learn from the co-founder of the company.

    Apple Inside Nutshell
    It goes without saying that Apple Inc is famous for its strengths in product design, product development, branding and marketing strategy.

    When it comes to supply chain management practices, many people believe that its supply chain model and sophisticated software system are the secret weapons that help them maintain market leadership.

    In April 2012 (six months after Jobs’s death), Harvard Business Review published the article called “The Real Leadership Lessons of Steve Jobs”.

    The author of this article is Walter Isaacson who helped Steve Jobs completed his best-selling biography.

    Isaacson identifies practices that he believes people should learn. Even though it’s about business management in general, the article contains some interesting aspects about supply chain management as below:

    7 Supply Chain Lessons from Steve Jobs

    Seven Supply Chain Lessons

    1. Customer comes first, cost cutting comes second: the philosophy of product development at Apple is to build "insanely great" products that customer wants to buy. Simply put, Jobs pursued differentiation or value creation strategy. And when the whole supply chain takes actions in sync with this strategy, the success is phenomenal! During 1983 to 1993 when Jobs didn’t take the helm of the company, cost reduction/profit maximization was the primary strategy which resulted in the spiral down of the company.
    2. Set impossible target: when Jobs decided that he wanted the face of iphone to be scratchproof glass, he turned to Corning who developed the technology called "Gorilla Glass" but it’s just prototype in R&D lab. Jobs indicated clearly that he wanted a major shipment of Gorilla Glass within 6 six weeks which was beyond the capability of Corning. However, Job insisted on this request and later Corning converted one of its LCD production line to produce new kind of glass.
    3. Prioritize action: after Jobs returned to Apple in 1997, there was a wide array of unrelated product lines. Then, he announced that he needed only 4 product categories, namely, "Consumer", "Pro", "Desktop" and "Portable". By segmenting products properly, Jobs reduced the complexity of supply chain big time and his team can prioritize actions required to support the strategy.
    4. Adopt process view: Jobs ensured that the performance of microprocessor down to the experience of buying products at its stores was linked together. To do this, Apple increased internal integration by establishing common goal across business units.
    5. Simplify product/process: it said on Apple’s first marketing brochure that "Simplicity is the Ultimate Sophistication". In literal meaning, Jobs eliminated unnecessary components which led to the reduction of inventory and smoother production process.
    6. Make radical change when necessary: the integration of Ipod, Itunes and Itunes Store revolutionized music industry. However Jobs was afraid that someone would added music players in phone’s handset, then, he decided to discontinue the sales of Ipod and created the Iphone. Radical change or "Reengineering" may be necessary if external forces are strong.
    7. Enhance relationship via face-to-face meeting: Jobs believed great ideas couldn’t be developed solely via e-mail. From his experience, he created ideas from long meetings or even when you ran into someone. This lesson works well for both internal and external relationship.

    Discussion
    Supply chain management is everywhere, from strategy formulation, product segmentation, product/process design down to customer satisfaction. Supply chain professionals adopt whatever concepts that help to create value.

    Even though Apple Supply Chain has some “hiccups” such as various problems of suppliers in Asia, they are definitely one of the role models in supply chain management.

    Is there any other lessons from Jobs that’s not covered here? Register, and let us know your comments below."

    http://www.supplychain247.com/article/7_supply_chain_lessons_from_steve_jobs

     

     

    Best work.

    Happy new year.

    Bien à vous.

    PGR

     

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    14 commentaires
  • Bonsoir,

    J'avoue que l'esprit humain me surprend.

    Après les tragiques événements du  9/11, on aurait pu croire que l'homme serait devenu sage ou  presque...

    Au lieu de cela, voyez plutôt.

    Je reste perplexe.

    New or Old WTC ?

    New or Old WTC ?

    Une certaine nostalgie

    New or Old WTC ?

    Un peu pareil ?

    New or Old WTC ?

    New or Old WTC ?

    New or Old WTC ?

    New or Old WTC ?

    Finalement...

    Que NW soit illuminé ou reste un symbole, mais à ce prix là...(le prix de 1 New WTC est de 4 billions de $US !!! et les autres sont en suspend, on peut le comprendre après le niveau d'endettement de cette ville et de ce pays).

    Que l'on fasse mémoire des victimes de WTC 1 et 2 (autrement les Twin Towers), on peut le comprendre, le problème est ailleurs, comme le montre ce schéma suivant.

    New or Old WTC ?

    Voilà ! Le vrai problème, c'est l'...

    Bien à vous.

    PGR

     

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  • Vangelis ou le condor de la Mer Egée

     

    Bonjour à tous,

     

    Voici un compositeur qui me fait rêver depuis un longtemps déjà.

    Vangelis est un homme complexe.

    Voici sa bio.

     

    "Evángelos Odysséas Papathanassíou (en grec : Ευάγγελος Οδυσσέας Παπαθανασίου), plus connu sous le nom d’artiste Vangélis Papathanassíou (Βαγγέλης Παπαθανασίου), ou simplement Vangelis (Βανγέλης, diminutif d’Evángelos, à prononcer Vanguélis) (né le 29mars1943 à Volos en Grèce) est un musicien connu dans les domaines de la musique New age et électronique. Ses compositions les plus connues sont la musique du film Les Chariots de feu (qui a reçu un oscar en 1981), la bande originale du film Antarctica, ainsi que la totalité de la bande originale du film Blade Runner et de 1492 : Christophe Colomb. Il a également composé l'hymne de la Coupe du monde de football 2002.

    Au même titre que le Français Jean Michel Jarre, que les Belges de Telex et que les Allemands Klaus Schulze, Kraftwerk et Tangerine Dream, Vangelis est reconnu pour avoir été l'un des pionniers de la musique électronique au cours des années 1970. En plus du grec, il parle anglais et français."

    Ces informations, tout un chacun peut le savoir à défaut de le connaître.

    Mais Vangelis, c'est d'abord la musique de la série sur la nature et la beauté de la création de Frédéric Rossif, "l'Apocalypse des Animaux".

    C'est aussi "Blade Runner" et "1492".

    Il donne une perspective à la musique, certes, ses harmoniques ne sont pas toujours très détaillées et ses polyphonies manquent de force.

    Mais l'intérêt de la musique de Vangelis réside dans sa création de son. Tels des harmoniques mécaniques "Spiral" ou encore les rythmes océaniques "Oceanic" ou encore "Pulstar".

    Bref, vous l'aurez compris, Vangelis n'est pas seulement un son "New Age" comme on se plait à l'écrire mais un auteur, compositeur qui a compris que le temps est au repos des sens.

    Cette musique est belle car simple, simple et souvent géniale.

    Merci Vangelis.

    http://www.allmusic.com/artist/vangelis-mn0000840000

    Son site :

    http://www.vangelisworld.com/

    Vangelis ou l'électronique musicale

    Vangelis ou l'électronique musicale

    Vangelis ou l'électronique musicale

    Vangelis ou l'électronique musicale

     

    Bonne musique.

    Bien à vous.

    PGR

     

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  • Bonjour à tous,

     

    Un homme a représenté un danger pour son pays, celui d'être libre.

    Peut-être que les non-russes ne comprennent pas qu'un homme cultivé et puissant puisse faire l'objet d'une telle vindicte par le pouvoir de son pays.

    L'homme et sa vie sont connus enfin, je l'espère.

    Petit rappel :

    "Mikhaïl Borissovitch Khodorkovski (en russe : Михаил Борисович Ходорковский) est un oligarque russe né le 26 juin 1963 à Moscow. Khodorkovski est l'ancien PDG de IOUKOS. Après avoir été la première fortune russe, il est emprisonné en 2004 pour « vol par escroquerie à grande échelle » et « évasion fiscale », accusations qu'il conteste. Après dix ans d'incarcération, il est gracié par le président Vladimir Putin et libéré le 20 décembre 2013.

    Son père, d'origine juive et sa mère, russe orthodoxe, étaient ingénieurs chimistes dans une usine de Moscow. Il fait de brillantes études, notamment en génie chimique, qui lui permettent de rejoindre l'Institut d'Economie Plekhanov tout en menant en parallèle un grand activisme militant au sein du Komsomol (les jeunesses communistes).

    En 1995, lors de la privatisation des entreprises russes par distribution de parts aux habitants puis ventes aux enchères, Khodorkovski rachète le groupe IOUKOS (en russe : Юкос) pour 360 millions de dollars lors d'une vente critiquée : les deux seuls acheteurs autorisés par le pouvoir de Boris Eltsine à participer aux enchères étaient des compagnies détenues à 51 % par la Menatep. En 2004, la valeur de Ioukos est estimée à 27 milliards de dollars, soit une multiplication par 75 par rapport au prix d'achat lors de cette vente controversée.

    L'entreprise Ioukos est soupçonnée de malversations financière et le numéro deux de l'entreprise pétrolière, Platon Lebedev , est arrêté par la justice le 2 juillet 2003. Suite à cette arrestation, Khodorkovski est entendu comme témoin. Trois mois plus tard, le 25 octobre 2003, il est arrêté à l'aéroport de Novossibirsk, en Sibérie.

    Le 1er novembre, les agences de presse Reuters et AFP annoncent que le tribunal de Moscou venait de prolonger de trois mois l'enfermement de Khodorkovski, ce qui repoussait sa détention jusqu'au 14 février. Jugé au printemps 2005, il est condamné le 31 mai 2005 à 9 ans de prison. Il fait appel, et le tribunal de la ville de Moscou le 22 septembre de la même année, ramène sa peine à 8 ans fermes.

    En décembre 2010, Khodorkovski est condamné à 6 ans de prison supplémentaires pour « vol de pétrole » et « blanchiment d'argent », puis à 5 ans en appel. Début août 2013, sa peine de onze ans de prison a été réduite de deux mois par la Cour suprême russe ; Khodorkovski dénonce alors à nouveau un procès honteux, selon lui motivé politiquement.

    Après avoir été incarcéré à Matrosskaïa Tichina, Mikhaïl Khodorkovski est emprisonné, depuis octobre 2005, dans la colonie pénitentiaire IaG 14/10 établie à Kranokamensk, en Sibérie, située à, respectivement, 30 et 105 km environ des frontières chinoise et mongole et à plus de 6 500 km de Moscow.

    Le 20 décembre 2013, Khodorkovski est gracié par Vladimir Poutine."

    (Source Wikipedia)

    Un article récent donne davantage d'information sur le combat de ce dissident un peu particulier.

    "Au jour 3 de sa nouvelle vie, Mikhaïl Khodoskovski a pu constater que les journalistes n'avaient, en dix ans, pas appris les bonnes manières. Quand enfin il atteint la scène dans le Musée du Mur de  Berlin, la conférence de presse manque de tourner à l'émeute. Des reporters du monde entier jouent des coudes pour saisir l'image de l'ex-prisonnier politique le plus célèbre de Russie. Saisissant le micro, il ramène le calme et s'excuse de devoir largement décevoir la curiosité de la presse.

    En si peu de temps à l'air libre, il dit ne pas avoir échafaudé beaucoup de plans. Mais il a quelques certitudes. D'abord, son avenir proche ne se déroulera pas en Russie. «Je n'ai pas de garantie de pouvoir repartir à l'étranger si je rentre», explique le cinquantenaire. Il pose aussi comme préalable une étape judiciaire qui lui garantirait de ne pas être poursuivi à nouveau dans l'un des volets de l'affaire qui a conduit l'ancien magnat du pétrole derrière les barreaux.

    À sa descente de l'avion privé qui l'a transporté en Allemagne vendredi, les autorités lui ont remis un visa d'un an. Avec ce sésame, il peut circuler librement dans l'espace Schengen. Annoncé en Suisse ou à Londres, il a laissé ce point en suspens et dit vouloir d'abord passer du temps avec ses proches.

    Libéré avec l'aide de Berlin, Mikhaïl Khodorkovski ne s'exile pas simplement géographiquement. Marqué par sa longue détention, il tourne le dos à ses ambitions politiques, qui ont conduit à sa chute en 2003 quand Vladimir Poutine a souhaité écarter un potentiel concurrent. Et surtout l'ancien patron du groupe Ioukos ne veut pas redevenir homme d'affaires. «J'ai atteint tout ce que je voulais», précise-t-il, fidèle au contenu de sa correspondance en prison.

    L'ex-milliardaire déclare ne pas avoir la nécessité de travailler, signe qu'il a pu sauver une partie de sa fortune. Il loge d'ailleurs avec ses proches à l'hôtel Adlon, l'un des plus chers de la capitale allemande. Non, il veut mettre son énergie au service de la société civile, pour «payer sa dette» à ceux qui l'ont soutenu. Il veut s'engager pour ses désormais ex-compagnons d'infortune dans les geôles de son pays d'origine. «Je ne souhaite pas être perçu comme le symbole de la fin des prisonniers politiques en Russie.» Sanglé dans un costume bleu sombre, Khodorkovski adopte un ton ferme. Ses cheveux ras, légèrement grisonnants, témoignent encore de son destin. Tout au long de la demi-heure de conférence de presse, il démontre un grand contrôle de ses émotions.

    C'est d'ailleurs impossible de lui extraire une remarque haineuse envers son bourreau à la tête du Kremlin. «Je suis un pragmatique», rétorque-t-il. Ni la haine ni la vengeance ne lui seraient d'aucune utilité. Un boycott des Jeux olympiques d'hiver de Sotchi, en février, ne trouve pas plus grâce à ses yeux. «C'est la fête du sport pour des millions de gens. On ne doit pas gâcher cette fête, même si elle ne doit pas devenir absolument la fête de M. Poutine.»

    Selon ses dires, il n'y a aucune facétie derrière le choix du lieu pour la rencontre avec la presse. Le Musée du Mur de Berlin est situé à proximité de l'ancien point de passage de Checkpoint Charlie, frontière entre la zone libre et la RDA. Des blindés américains et soviétiques se sont fait face pendant des années à cet endroit emblématique de la guerre froide. «C'est un lieu où on m'a énormément aidé psychologiquement», glisse-t-il simplement. La fondation liée au musée lui a accordé un prix en 2011 pour son combat pour la liberté. Une section du musée, qui honore aussi de grandes figures comme Gandhi ou Nelson Mandela, lui est également consacrée.

    La seule chose qui lui importe, en plus de remercier ses soutiens, est de rappeler son innocence. En dépit des annonces du Kremlin, sa grâce ne signifie pour lui en rien une reconnaissance de culpabilité. «Ma position n'a pas changé.»

    http://www.lefigaro.fr/international/2013/12/22/01003-20131222ARTFIG00141-khodorkovski-veut-mener-un-nouveau-combat-loin-de-la-politique-et-des-affaires.php

     

    Voici en image, la vie de cet homme courageux.

     

    Mikhaïl Khodorkovski ou la nouvelle dissidence russe

    L'ingénieur brillant

    Mikhaïl Khodorkovski ou la nouvelle dissidence russe

    L'homme de pouvoir

    Mikhaïl Khodorkovski ou la nouvelle dissidence russe

    La fin d'une ascension

    Mikhaïl Khodorkovski ou la nouvelle dissidence russe

    Le courage et la souffrance

    Mikhaïl Khodorkovski ou la nouvelle dissidence russe

    L'homme retrouvé

     

    Merci Monsieur Khodorkovski de nous donner une raison de vivre et de poursuivre le combat pour la liberté.

    Bien à vous.

    PGR

     

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  • Bonsoir à vous,

     

    Je ne peux m'empêcher de reprendre la plume et vous faire part d'une émotion.

    Un homme changea mon orientation politique et littéraire.

    Un homme chargé d'histoire et remplissant l'Histoire de l'humanité du XX°siècle.

    Un homme qui passa le siècle passé et s'inscrivit dans les siècles avenir.

    Un homme de courage et de conviction.

    Un homme religieux et respectueux des autres.

    Un homme qui perdit tout et finalement gagna le coeur des hommes.

    Un homme qui souffrit du "goulag sibérien" et sortant de cet enfer, avertit les puissants détenant la liberté du marché.

    Un homme parmi tant d'homme.

    Un homme d'exception si ordinaire.

    Aleksandr Solzhenitsyn

     

    Sa bio :

     

    "Alexandre Issaïevitch Soljenitsyne (en russe : Александр Исаевич Солженицын, transcription internationale : Aleksandr Isajevič Solženicyn) (28 novembre/ 11 décembre 1918, Kislovodsk3août2008, Moscou) est un écrivain et dissidentrusse, auteur notamment d'Une journée d'Ivan Denissovitch, de L'Archipel du Goulag et de La Roue rouge.

    Alexandre Issaïevitch Soljenitsyne naît le 28 novembre/11décembre1918 à Kislovodsk, dans le nord du Caucase. Son père, Issaaki Sémionovitch Soljenitsyne, étudiant en philologie et en histoire à l'université de Moscou, s'engage volontairement dans l'armée russe dès l'été 1914 et sert en Prusse-Orientale. Au printemps 1918, devenu officier, de retour du front, il se blesse grièvement lors d'un accident de chasse et meurt d'une septicémie le 15 juin 1918 à l'hôpital de Gueorguievsk. La mère d'Alexandre, Taïssia Zakharovna Chtcherbak, d'origine ukrainienne, qui est fille d'un self-made man paysan de la région de la Kouma, est alors étudiante en agronomie à Moscou. Les parents d'Alexandre se sont connus à Moscou lors d'une permission d'Issaaki en avril 1917 et se sont mariés le 23août1917 dans la brigade d'Issaaki.

    Jusqu'à l'âge de six ans, le jeune Alexandre est confié à la famille de sa mère tandis que celle-ci travaille comme sténodactylo à Rostov-sur-le-Don. Il reçoit des rudiments d'instruction religieuse, tout en étant admis parmi les Pionniers. L'origine sociale « malsaine » de sa famille maternelle lui vaut d'ailleurs une exclusion temporaire de l'organisation. À Rostov, il partage avec sa mère un petit logement de neuf mètres carrés situé à proximité de l'immeuble de la Guépéou. Épris très jeune de littérature, ayant fait ses premiers essais littéraires alors qu'il était collégien, Alexandre Soljenitsyne choisit néanmoins de poursuivre des études universitaires de mathématiques et de physique. À la fois parce qu'il n'y avait pas de chaire de littérature à l'université de Rostov et pour des raisons alimentaires. Il suit des cours de philosophie et de littérature par correspondance ; il s'inscrit à un cours d'anglais et suit également des cours de latin. Comme il le reconnaissait volontiers, à l'époque il adhère encore à l’idéologie communiste dans laquelle il a grandi.

    Le 27avril1940, il épouse Natalia Alexeïevna Rechetovskaïa, une étudiante en chimie et pianiste dont il fait la connaissance en septembre 1936. Il passe avec succès ses examens finaux de mathématiques le 16juin1941. Il est à Moscou pour ses examens de littérature le 22juin1941, quand éclate la guerre contre le Troisième Reich.

    Lors de l'invasion allemande en 1941, il manque d'abord de se faire réformer, puis, à l'automne 1941, il est engagé comme soldat dans une troupe hippomobile à l'arrière avant d'obtenir le 14avril1942 — à sa demande — une place à l'école d'artillerie. Fin 1942, il est nommé commandant d'une batterie de repérage par le son. Il combat comme officier de l'Armée rouge, et sera décoré en 1944 de l'Étoile rouge pour sa participation à la prise de Rogatchov.

    C'est Une journée d'Ivan Denissovitch publié en 1962 dans la revue soviétique Novy Mir grâce à l'autorisation de Nikita Khrouchtchev en personne, qui lui acquiert une renommée tant dans son pays que dans le monde. Le roman décrit les conditions de vie dans un camp de travail forcé soviétique du début des années 1950 à travers les yeux d'un zek, Ivan Denissovitch Choukhov.

    Il est reçu au Kremlin par Khrouchtchev. Cependant, deux ans plus tard, sous Léonid Brejnev, il lui est de plus en plus difficile de publier ses textes en Union soviétique. En 1967, dans une lettre au Congrès des écrivains soviétiques, il exige « la suppression de toute censure – ouverte ou cachée – sur la production artistique ».

    Ses romans Le Premier Cercle et Le Pavillon des Cancéreux, ainsi que le premier tome de son épopée historique La Roue rouge, paraissent en Occident et lui valent le prix Nobel de littérature en 1970, récompense qu'il ne pourra recevoir que quatre ans plus tard, après avoir été expulsé d'URSS. Il n'a en effet pas pu se rendre à Stockholm de peur d'être déchu de sa nationalité soviétique et de ne pouvoir rentrer en URSS, le gouvernement suédois ayant refusé de lui transmettre le prix à son ambassade de Moscou. Sa vie devient une conspiration permanente pour voler le droit d’écrire en dépit de la surveillance de plus en plus assidue du KGB. Une partie de ses archives est saisie chez un de ses amis en septembre 1965. En 1969, alors qu'il est persécuté par les autorités et ne sait plus où vivre, il est hébergé par Mstislav Rostropovitch. Il manque d'être assassiné en août 1971, par un « parapluie bulgare ». Une de ses plus proches collaboratrices échappe de justesse à une tentative d'étranglement et à un accident de voiture.

    En décembre 1973, la version russe de L'Archipel du Goulag parait à Paris, car le manuscrit avait pu être clandestinement sorti d'URSS et remis à l'imprimerie Beresniak, rue du Faubourg du Temple à Paris, une des rares imprimeries françaises à disposer des caractères typographiques cyrilliques. Il y décrit le système concentrationnaire soviétique du Goulag, qu'il a vécu de l'intérieur, et la nature totalitaire du régime. L'ouvrage avait été écrit entre 1958 et 1967 sur de minuscules feuilles de papier enterrées une à une dans des jardins amis, une copie étant envoyée en Occident, par amis interposés (qui risquaient gros) pour échapper à la censure. Il décida sa publication après qu'une de ses aides, Élisabeth Voronianskaïa, fut retrouvée pendue : elle avait avoué au KGB la cachette où se trouvait un exemplaire de l’œuvre. L'ouvrage est, comme d'autres avant lui, un témoignage, mais contrairement à ceux qui l'ont précédé, il est extrêmement précis, sourcé, et cite de nombreuses lois et décrets soviétiques servant à la mise en œuvre de la politique carcérale, de sorte qu'il est beaucoup plus difficile aux « négationnistes du Goulag » de nier la véracité des faits décrits. Cette publication connaît une grande diffusion et le rend célèbre, ce qui lui vaut d'être déchu de sa citoyenneté soviétique et d'être arrêté. Mais, au lieu d'être condamné et incarcéré, il est expulsé d’Union soviétique en février 1974. En URSS, ses textes continuent cependant d’être diffusés clandestinement, sous forme de samizdats.

    Grâce à l'aide de l'écrivain allemand Heinrich Böll, il s'installe d'abord à Zurich en Suisse, puis émigre aux États-Unis. Soljénitsyne devient alors la « figure de proue » des dissidents soviétiques, mais déjà apparaît, à travers ses interviews, un clivage avec certains de ses interlocuteurs qui le soupçonnent d'être réactionnaire; il se montre en effet méfiant vis-à-vis du « matérialisme occidental » et attaché à l'identité russe traditionnelle, où la spiritualité orthodoxe joue un grand rôle.

    Après une période agitée faite d'interviews et de discours (comme le fameux discours de Harvard prononcé en 1978) aux États-Unis, Soljenitsyne fut souvent invité à d’importantes conférences. Le 15juillet1975, il fut même invité à donner une conférence sur la situation mondiale au Sénat américain. L'Occident découvre alors un chrétienorthodoxe et slavophile très critique sur la société occidentale de consommation, et que les médias français classent dès lors parmi les conservateurs. Comme Victor Serge ou Victor Kravtchenko avant lui, l'écrivain doit affronter une campagne supplémentaire de diffamation.

    Il se retire avec sa famille à Cavendish, dans le Vermont, pour écrire l'œuvre dont il rêvait depuis sa jeunesse, La Roue rouge, une épopée historique comptant des milliers de pages, qui retrace la plongée de la Russie dans la violencerévolutionnaire.

    En 1983, il reçoit le prix Templeton.

    Le 25 septembre 1993, à l'occasion de l'inauguration du Mémorial de la Vendée aux Lucs-sur-Boulogne, il prononce un célèbre discours sur les guerres de Vendée et la Révolution française, comparant ces événements, qu'il qualifie de « génocide », aux soulèvements populaires anti-communistes en Russie. Il pose ainsi une réflexion sur l'idéalisme initial des révolutions, sur leur récupération par les plus violents des extrémistes, chaque fois que les conservateurs refusent de céder du terrain, et sur les bains de sang que cela représente pour les peuples. Aux yeux des révolutionnaires, il se classe ainsi parmi les « réformistes » qui visent à « améliorer le capitalisme pour le rendre supportable ».

    Dans le cadre de la Glasnost menée par Mikhaïl Gorbatchev, sa citoyenneté soviétique lui est restituée, et L'Archipel du Goulag est publié en URSS à partir de 1989. Après la dislocation de l'Union soviétique, via la France (où il participe à l'inauguration du Mémorial de la Vendée des Lucs-sur-Boulogne, en Vendée, le 25 septembre 1993), il rentre en Russie le 27mai1994, en arrivant par l'est, à Magadan, jadis grand centre de tri carcéral. Il met un mois à traverser son pays en train. Il résidera en Russie jusqu'à sa mort. Jusqu'en 1998, il conserve une activité sociale intense, il a sa propre émission de télévision, voyage à travers la Russie, rencontre une multitude de personnes et d'anciens déportés. La maladie interrompt cette activité.

    Soljenitsyne vit ensuite retiré près de Moscou, au milieu de sa famille. Le Fonds Soljenitsyne aide les anciens zeks et leurs familles démunies en leur versant des pensions, en payant des médicaments. Après avoir pensé pouvoir jouer un rôle cathartique dans la Russie post-communiste, Soljenitsyne réalise que la nomenklatura a simplement changé d'idéologie, passant du communisme au nationalisme, mais qu'elle s'est maintenue aux affaires et que les démocrates, s'ils veulent convaincre, ne peuvent agir que sur les plans associatif et culturel, le plan politique étant entièrement verrouillé par Boris Eltsine, puis par Vladimir Poutine, seuls interlocuteurs agréés par l'Occident.

    Déçus, les Russes, après l'avoir plus ou moins « enterré », semblent ces derniers temps s'intéresser de nouveau à Soljenitsyne et redécouvrir la valeur de ses écrits politico-sociaux. Un colloque international a été consacré à son œuvre en décembre 2003 à Moscou. Le 12juin2007, le président Vladimir Poutine rend hommage à Soljenitsyne en lui décernant le prestigieux Prix d'État.

    L'ancien dissident Viktor Erofeev estima que « c'était vraiment un paradoxe douloureux de voir comment l'ancien prisonnier pouvait sympathiser avec l'ancien officier du KGB». Malgré plusieurs rencontres privées avec Poutine et des marques de sympathie réciproque, Soljenitsyne accusa la politique impérialiste du président russe d'épuiser à l'extérieur les forces vives de la nation et reprocha à son nationalisme de détourner les Russes des vrais enjeux de leur avenir. Ces positions sur la politique de la Russie sont expliquées dès 1990 dans son essai Comment réaménager notre Russie.

    Il meurt à son domicile de Moscou à 89 ans dans la nuit du 3 au 4août2008 d'une insuffisance cardiaque aiguë. Il est enterré au cimetière du monastère de Donskoï. Ses funérailles sont retransmises en direct à la télévision russe."

    Voici un texte qui devrait intéressant ...

    Aleksandr Solzhenitsyn ou l'Archipel du Goulag

     

    Aleksandr Solzhenitsyn ou l'Archipel du Goulag

     

    Aleksandr Solzhenitsyn ou l'Archipel du Goulag

     

    Aleksandr Solzhenitsyn ou l'Archipel du Goulag

     

    Aleksandr Solzhenitsyn ou l'Archipel du Goulag

     

    Aleksandr Solzhenitsyn ou l'Archipel du Goulag

     

    Aleksandr Solzhenitsyn ou l'Archipel du Goulag

     

    Aleksandr Solzhenitsyn ou l'Archipel du Goulag

     

    Aleksandr Solzhenitsyn ou l'Archipel du Goulag

     

    Aleksandr Solzhenitsyn ou l'Archipel du Goulag

     

    Aleksandr Solzhenitsyn ou l'Archipel du Goulag

    MERCI

    Bien à vous.

    PGR

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  • Bonsoir à tous,

     

    Voici quelques photos pour faire rêver ceux qui ne jurent que par les Alpes, le Tibet ou les Andes.

     

    Les Pyrénées en hiver

    Les Pyrénées en hiver

    Les Pyrénées en hiver

    Les Pyrénées en hiver

    Les Pyrénées en hiver

    Les Pyrénées en hiver

    Les Pyrénées en hiver

    Les Pyrénées en hiver

    Les Pyrénées en hiver

    Les Pyrénées en hiver

    Les Pyrénées en hiver

    Les Pyrénées en hiver

    Merci à la nature d'être si belle.

    Bien à vous.

    PGR

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  • Bonsoir à tous,

    La période de Noël est propice au conte, je vous en propose quelques uns.

    Le premier chrétien.

    Un Poisson en Cadeau

    Il était une fois un paysan pauvre qui s’appelait Nabi, et malgré tous ses efforts Nabi restait toujours aussi pauvre. Lorsqu’il revenait de la pêche, il n’y avait jamais guère plus qu’un maigre poisson dans son filet.
    Nabi était souvent en colère, chaque jour un peu plus ; il en avait assez de cette misère.
    Ce matin-là, Nabi marchait sur le chemin qui conduisait à la rivière, muni de son filet et de sa canne à pêche. Il lui fallait parcourir plusieurs kilomètres.

    - Me voilà encore reparti, mais je me demande bien pourquoi je me fatigue à aller pêcher chaque jour puisque je sais déjà que je ne vais rien rapporter, ou presque. J’en ai assez de cette vie misérable, marmonnait Nabi en donnant des coups de pieds dans les cailloux qui se trouvaient sur son chemin.

    Une fois arrivé au bord du petit cours d’eau, il s’assit comme chaque jour sur la rive et installa sa canne et son filet maintes fois rapiécé.
    Une petite heure plus tard, alors qu’il commençait à somnoler, Nabi fut sorti de sa torpeur par une voix d’homme.

    - Bonjour, la pêche est-elle bonne aujourd’hui ?

    Nabi tourna la tête et aperçut un vieil homme dont les vêtements étaient déchirés et qui semblait encore bien plus pauvre que lui.

    - Bien sûr que non, répondit-il, toujours furieux.

    Le vieil homme s’approcha alors de lui et lui tendit un poisson.

    - Tiens, voici un poisson pour toi, lui dit-il. Je te le donne avec grand plaisir.

    Nabi regarda le poisson ; il était assez gros et bien en chair. Où l’avait-il donc pêché et pourquoi le lui donnait-il ?

    - Non merci, répondit-il, méfiant. Je préfère pêcher mes propres poissons.
    - Comme tu voudras…

    Le vieil homme repartit alors avec son poisson, laissant Nabi stupéfait et toujours aussi furieux.
    Le soir, il regagna sa maison avec dans sa besace deux minuscules poissons.

    - C’est tout ? lui dit sa femme, comme tous les soirs. Mais quand nous ramèneras-tu donc un poisson digne de ce nom ?

    Et Nabi lui raconta sa mystérieuse rencontre.

    - Tu as bien fait de refuser, cet homme est sans doute un homme mauvais, peut-être a-t-il voulu te jeter un sort.


    Le lendemain, Nabi était de retour au bord de la rivière.
    Et qui vit-il arriver plus tard dans la journée ? Le vieil homme.

    - Bonjour, lui dit l’autre, la pêche est-elle bonne aujourd’hui ?
    - Non vieil homme, elle n’est pas bonne et je ne veux pas de ton poisson.
    - Tu as tort, lui répondit le vieil homme, mon poisson est bon. Accepte-le, s’il te plait.

    Et il déposa le poisson sur le sol avant de continuer son chemin.

    A la fin de la journée, Nabi rentra chez lui… sa besace remplie du gros poisson donné par le vieil homme.

    - Es-tu fou ! cria sa femme lorsqu’il le lui montra. Si nous mangeons de ce poisson, le malheur va s’abattre sur nous, c’est certain !

    - Mais je n’ai rien pêché aujourd’hui, répondit Nabi.

    - Tant pis, attendons demain. Ce vieil homme pauvre n’a aucune raison de te donner ce poisson, et je t’interdis dorénavant d’accepter quoi que ce soit de lui.


    Le troisième jour, Nabi rentra chez lui, un gros poisson dans sa besace. Ce jour-là, il avait décidé d’accepter le cadeau du vieil homme, il avait trop faim.

    - D’où vient ce poisson ? lui demanda sa femme, méfiante, lorsqu’il le sortit de son sac.
    - C’est moi qui l’ai pêché ! mentit Nabi.

    Ce soir-là, Nabi et son épouse se régalèrent de la chair fondante du gros poisson ; ils se couchèrent heureux et rassasiés.

    Nabi se sentait étrangement bien, il souriait ; il lui semblait que sa colère s’était envolée.

    - C’est sûrement parce que j’ai le ventre plein, se disait-il.
    Le lendemain, lorsqu’il arriva au bord de la rivière, le vieil homme était déjà là, qui l’attendait.

    - Bonjour vieil homme, hier soir j’ai mangé ton poisson et je me suis senti heureux. M’as-tu jeté un sort ?

    - Non mon enfant, je ne t’ai jeté aucun sort. Assieds-toi et écoute-moi à présent. Sais-tu quel jour nous sommes aujourd’hui ?

    - Non je l’ignore, chaque jour est pareil au prochain et au précédent, répondit Nabi.

    - Aujourd’hui nous sommes le 25 décembre, le jour de Noël.

    - Je crois en avoir entendu parler, marmonna le pêcheur en hochant la tête.

    - Ce jour-là, nous célébrons l’anniversaire de Jésus. Parce qu’un jour, Jésus qui est le fils de Dieu, est venu sur la terre. Il est venu nous parler de Dieu et de ses enseignements, il a accompli des miracles et puis il est mort pour réconcilier les hommes avec Dieu.

    - Pourquoi me racontes-tu tout cela ?

    - Parce que 3 jours après, il est ressuscité et que depuis, il continue à nous aider. Je suis venu partager cette histoire avec toi pour que tu découvres Jésus et que tu sois sauvé toi aussi. Et parce que c’est Noël, j’ai tenu à partager ce poisson avec toi, pour que tu te souviennes que si tu crois en Jésus, tu seras sauvé. Voilà le vrai cadeau.

    Un conte russe.

    Le Mouffle

    Un matin d'hiver alors qu'il faisait grand froid, un homme perd une belle moufle rouge dans la neige. Une petite souris passe par là et se dit en frissonnant : "Hum ! comme il doit faire bon là-dedans..."   Hop ! elle se faufile à l'intérieur de la moufle douillette, se met en boule, et s'endort.

    Peu après, qui voilà ? Une grenouille ! Elle saute tout autour de la moufle, puis demande : 

    -Côa, côa ! Je peux entrer ? J'ai les pattes gelées.

    -Entre ! couine la souris. Il y a de la place pour deux.

    Le vent souffle, les flocons de neige tourbillonnent, mais les deux petites bêtes sont bien au chaud. Soudain une chouette de pose sur la moufle et dit :

    -Hou... hou... c'est doux ! Y a-t-il une place pour moi ? J'ai si froid que je ne sens plus mes ailes !

    La souris et la grenouille font la grimace, mais elles répondent poliment :

    -Viens, on va se serrer un peu.

    Et toutes les trois se rendorment, blotties au fond de la moufle. Ensuite, c'est un lièvre qui pointe le bout de son nez. Il renifle la moufle et s'exclame :

    -Hum ! Il faut bon ici, poussez-vous donc que je m'y mette !

    Et sans attendre qu'on lui en donne la permission, il se glisse à l'intérieur. A quatre, la souris, la grenouille, la chouette et le lièvre sont plutôt à l'étroit, mais ils n'ont plus froid !

    Ce n'est pas fini... Qui arrive maintenant en trottinant ? Un renard ! Ravi de trouver un abri, il glapit :

    -Gèle aujourd'hui ! Laissez moi entrer, soyer gentils ! Et sans attendre, il s'engouffre à l'intérieur.

    Crac ! une couture de la moufle cède et laisse passer le vent. Mais les cinq compagnons, serrés comme des sardines en boîte, sont bien réchauffés. Peu après, c'est un sanglier qui surgit.

    -Brr... Mes oreilles sont glacées, grogne-t-il. Je peux entrer ?

    -Non, c'est complet ! crient la souris, la grenouille, la chouette, le lièvre et le renard.

    -Sornettes ! S'il y a de la place pour cinq, il y a de la place pour six ! proteste le sanglier.

    Zou ! Il pousse tout le monde et s'installe au milieu. Cric 8 une deuxième couture s'ouvre mais la moufle tient encore. Hélas, devine qui apparaît après ça ? Un ours ! En le voyant, la souris, la grenouille, la chouette, le lièvre le renard et le sanglier s'écrient en choeur :

    -Ah non, pas toi ! Tu es trop gros !

    -Allez, dit l'ours, prenez-moi avec vous. Pitié, je suis frigorifié !

    -Bon d'accord, soupirent les autres. Mais tu as intérêt à te faire tout petit.

    L'ours s'aplatit pour entrer dans la moufle. Et cric, et crac ! Elle se déchire encore. Les sept animaux se tiennent chaud.

    (fin alternative positive)

    Un conte étonnant

    Les trois arbres

     

     

    Et enfin.

     

     

    Bonne fête de Noël 2013.

    Bien à vous .

    PGR

     


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  •  E

    Élégie

    Forme poétique issue de la poésie grecque et latine, l'élégie se caractérise par sa tonalité mélancolique et sa vocation à chanter les joies et les peines de l'amour.


     

     Ellipse narrative

    Consiste à supprimer certains éléments de l'histoire, ce qui produit un effet d'accélération du rythme narratif.

     


     

    Enjambement, répétition

    Dans un poème, on appelle enjambement le fait que la fin d'un vers ne coïncide pas avec une unité syntaxique. Le rythme de la phrase est alors décalé par rapport au rythme du vers : la phrase « enjambe » sur l'autre vers. On appelle rejet un enjambement qui porte sur un mot nécessaire à la compréhension du sens : le mot est alors rejeté » au vers suivant.

     


     

     

    Enoncé, énonciation

    L'énoncé englobe à la fois la forme et le contenu de ce qui est dit.
    L'énonciation désigne l'acte de produire un énoncé.


     

     

    Épigramme

    À l'origine, l'épigramme est une épitaphe, c'est-à-dire une inscription en prose ou en vers sur la pierre d'un monument funéraire. 

     


     

     

    Épître

    L'épître est une lettre en vers. Forme poétique alliant l'utile à l'agréable, elle permet au poète de s'adresser à un protecteur ou à une femme aimée.


     

     

    Épopée

    L'épopée est la première forme littéraire à partir de laquelle se sont ensuite définis les autres genres (notamment l'élégie). Elle appartient à la littérature orale et raconte les exploits des héros dans un registre élevé.


     

     

    Essaie

    L'essai est un texte en prose de longueur variable (en moyenne une dizaine de pages) qui analyse librement un sujet moral, philosophique ou littéraire.


     

     

    Exergue

    Une exergue est une courte citation placée par un auteur en tête de son texte, afin d'en indiquer l'esprit.


     

     

    Exorde, péroraison
     
    L'exorde est la première partie d'un discours. Son rôle est de capter la bienveillance du public (captatio benevolentiae, en latin). La péroraison est la dernière partie d'un discours. Son rôle est de mobiliser les auditeurs en récapitulant la cause et en leur représentant l'importance et les répercussions de leur jugement.

     

    Bien à vous.

    PGR

     

     

     

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  • Bonsoir à tous,

     

    Un Buzz sur la toile à propos de propos peu amène sur la fiscalité européenne.

    Connaître l'interlocuteur permet de resituer la teneur et le contenu du discours.

    Mais jugez plutôt.

    Godfrey Bloom est un député européen du Parti pour l’indépendance du Royaume-Uni (UKIP). Parti populiste anglais qui a des similitudes avec le Front national, mais qui ne souhaite pas former un groupe au Parlement européen avec lui. Sa récente intervention contre les impôts est très partagée sur les réseaux sociaux (ceux qui partagent ne doivent pas tous savoir qui il est).

    Voici le petit monologue prononcé le 21 novembre dernier, à Bruxelles, sur un ton très agressif :

    « Eh bien, monsieur le Président. Il me vient une citation du grand philosophe américain Murray Rothbard qui dit : “l’Etat est une institution de voleurs”. A l’extrême. L’imposition est simplement un système dans lequel les politiciens et les bureaucrates volent l’argent de leurs citoyens, pour le dilapider de la plus honteuse des façons. Cet endroit n’est pas une exception. C’est fascinant et je me demande comment vous arrivez à garder votre sérieux en parlant d’évasion fiscale.

    La Commission et les bureaucrates de la Commission ne paient pas d’impôts. Vous n’êtes pas assujettis à l’impôt au même titre que les citoyens. Vous avez toutes sortes d’avantages. Taux d’imposition convertis, plafond d’impôt sur la grande fortune, retraites non imposables. Vous êtes les champions d’Europe de l’évasion fiscale et pourtant, vous êtes là, à donner des leçons. Mais bon, les gens de l’Union européenne ont compris le message.

    Vous allez bientôt vous rendre compte que les eurosceptiques vont se faire de plus en plus nombreux, en juin prochain. Et plus grave, quand les gens se seront rendu compte de qui vous êtes, il ne leur faudra pas beaucoup de temps pour prendre cette Chambre d’assaut et vous pendre. »

    Godfrey Bloom est une sorte de caricature du populisme en Grande-Bretagne. Il est connu pour ses discours énervés et peu subtils. En juillet 2004, il avait tenu des propos sur les femmes assez effrayants (expliquant qu’il était urgent qu’elles se remettent à faire le dîner et nettoyer derrière le frigo). Il a récemment tapé un journaliste avec une brochure.

    http://www.rue89.com/zapnet/2013/12/12/discours-anti-impots-godfrey-bloom-depute-europeen-caricature-populiste-248278

    Je ne dis pas et ne cautionne quiconque car Rue89 est partenaire du magazine de la gauche française "Le Nouvel Observateur" mais force est de constater que son discours est intéressant. Intéressant et finalement commun, car cet eurodéputé dit tout haut ce que beaucoup de ces collègues eurodéputés disent tout bas.

    Le problème vient de l'origine politique de cet homme politique anglais qui fustige ces collègues mais que ferait-il et que pourrait-il faire pour enrayer la machine européenne. Les euroseptiques anglais sont légions, Godfrey Bloom n'est qu'un parmi d'autre mais il le dit fort bien.

    Je reprendrais les mots de Churchill lors des bombardements de Londres : (En français dans le texte) Courage, Bonne nuit et dormez bien !"

    Bien à vous.

    PGR

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  • Good evening,

     

    This is a good paper to understand the Apple' Financial Success.

     

    "Intermedia is a third-party provider of hosted MicrosoftMSFT +0.53% exchange with almost 700,000 business users. Its customer base is small and medium sized business and it can track what devices are activated to access the applications it hosts. Intermedia’s data shows that AppleAAPL +0.54%devices made up 76% of device activations in the first ten months this year. (Note that I my family and I own Apple shares).

    Between January and October this year Intermedia has seen 249,872 mobile devices activated that access the applications it hosts. Apple devices were about 190,000 or 76% of the total, Samsung had just over 29,000 or 12% and Motorola just over 13,800 or 6%. HTC had a 2% share, Blackberry was at 1% as was Microsoft’s Window but Windows at least grew 93% year over year. Other Android devices rounded out the last 3%.

    Over the past three years Apple has seen its activations increase steadily and take a commanding lead of mobile devices using Intermedia’s applications while Samsung has moved into second place.

    Apple Dominating Small And Medium Business Mobile Device Activations (by C.Jones)

    Source: Intermedia

    Some other interesting tid-bits from Intermedia’s results

    • Mobile device activations of 217,050 on Intermedia’s network in 2012 increased 145% from 2011
    • There have been 249,872 in the first ten months of 2013. It is on track to have almost 300,000 activated for the full year for an increase of 38% year over year
    • In October there were 4.5x iPhone 5s activations (6,906) vs. iPhone 5c’s (1,521)
    • Microsoft needs to substantially increase its 1% share by leveraging its inherent advantage with businesses or risk becoming irrelevant in the mobile space."

     

    http://www.forbes.com/sites/chuckjones/2013/12/17/apple-dominating-small-and-medium-business-mobile-device-activations/?partner=yahootix

     

    Best day.

    See you.

    PGR

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  • Incredible !!! Incroyable !!! Unglaublich !!! Increible !!! απίστευτος !!! Incredibile !!! Incrível !!!

     

    4000  !!! Incroyable !!!

    4000  !!! Incroyable !!!

    4000  !!! Incroyable !!!

     

    Encore merci.

    Bien à vous.

    PGR

     

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  • Merci à tous,

    Déjà un an et le temps passe si vite surtout en le pixélisant.

     

    Déjà un an, c'est incroyable...

     

    Bonne soirée.

    Bien à vous.

    PGR

     

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  • Bonsoir à tous,

     

    Décidément, on invente tout et son contraire.

    Les appareils photos filment.

    Les Smartphone photographient.

    Les humains sont de plus en plus narcissiques.

    Ainsi va le monde !!!

    Mais voilà, lorsque le "selfie" (littéralement, autoportrait photographique réalisé avec un appareil de photographie numérique ou un smartphone téléchargé ensuite sur les réseaux sociaux) devient affaire d'Etat, cela devient compliqué.

    Voyez plutôt.

    Les dérives du "selfie"

     

    Il n'y a pas de quoi faire un drame, sinon que les trois personnages de ce "selfie" ne sont que le Président américain (avec ou pas le soutien de son épouse), la première ministre danoise et le premier ministre anglais.

    Excusez du peu.

    Donc, cela fait désordre surtout que ces turbulents garnements étaient à la cérémonie funéraire de Mandela...

    Que de superficialité.

    C'est promis, je n'en parlerais plus.

    Bien à vous.

    PGR

     

     

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  • Bonsoir à tous,

     

    Il y a peu, j'ai eu l'opportunité et la chance de pouvoir migrer quelques semaines sur les terres californiennes.

    Ce séjour est devenu fabuleux.

    Une ville sur de nombreuses cités et mégapoles a attiré mon attention pour ne pas dire m'a littéralement fasciné.

    La "Cité des Anges" est de celle-là.

    J'ai pu y résider quelques jours (trop peu de temps) mais déjà l'addiction est là.

    Je n'ai qu'une hâte c'est d'y retourner.

    Quelques photos et surtout des rêves pleins les yeux et me voilà reparti vers les rives du Pacifique.

    La démesure a un nom et la proximité des villages en ont aussi, en témoignent ces quartiers pittoresques comme "Venice" ou encore "Santa Monica" ou encore "DownTown" et bien sur la rue des stars et encore le musée P.Guetty ou encore tant d'autres choses...

    Los Angeles ou la démesure sympatique

     

    Los Angeles ou la démesure sympatique

    Los Angeles ou la démesure sympatique

     

    Los Angeles ou la démesure sympatique

    Los Angeles ou la démesure sympatique

     

    Los Angeles ou la démesure sympatique

     

    Los Angeles ou la démesure sympatique

     

    Los Angeles ou la démesure sympatique

     

    Los Angeles ou la démesure sympatique

     

    Los Angeles ou la démesure sympatique

     

    Los Angeles ou la démesure sympatique

     

    Los Angeles ou la démesure sympatique

    Los Angeles ou la démesure sympatique

    Allez-y de ma part.

    Vous y serez bien reçu.

    Bien à vous.

    PGR

     

     

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  • Bonsoir à tous,

     

    Un homme s'en est allé mais il continue d'oeuvrer.

    Dans les coulisses il y a une poignée de main qui doit ravir Mandela.

     

    Vive Mandiba (Mandela)

    Le Président américain et le leader de Cuba (Raul Castro)

    Un homme peut mourir mais il transmet et dont fait survivre sa raison d'être.

    Merci Monsieur MANDELA.

    Vive Mandiba (Mandela)

    Bien à vous.

    PGR

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  • Bonsoir à tous,

    Nous voici encore entrée dans une guerre incompréhensible.

    Après celle du Mali et sa coûteuse intervention, voici celle de Centrafrique.

    Non pas que je suis contre ou pour une intervention militaire dans une zone insécurisée mais peut-on raisonnablement intervenir alors que nous n'avons même pas les moyens financiers de survivre en France.

    Je cite : 

    "Jean-Marc Ayrault a assuré aujourd'hui à l'Assemblée que l'intervention française en Centrafrique, au cours de laquelle deux soldats français ont été tués, serait "l'affaire de quelques mois".

    "Le Président de la République l'a dit très clairement : notre intervention sera rapide, elle n'a pas vocation à durer", a ajouté le premier ministre, lors du débat sans vote au Parlement sur l'opération française en Centrafrique.

    Le désengagement de nos forces commencera dès que la situation le permettra, en fonction de l'évolution sur le terrain et de la montée en puissance des capacités opérationnelles des forces africaines", a expliqué le chef du gouvernement, pour qui "ce doit être l'affaire de quelques mois".

    "Pour la France, l'inaction n'était pas une option", a aussi expliqué Jean-Marc Ayrault, ajoutant: "Attendre, c'était prendre le risque d'un désastre." "Attendre, c'était nous exposer au risque d'une intervention ultérieure, beaucoup plus coûteuse et difficile", a-t-il ajouté."

    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/12/10/97001-20131210FILWWW00413-centrafrique-l-affaire-de-quelques-mois.php

    Certes, l'intention est louable mais le financement !!!

    Rappel des faits :

    Mali : Douze jours après le début de l'intervention, mercredi 23 janvier, le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian a estimé à « 30 millions d'euros » le coût de l'opération française. « On peut considérer que l'opération la plus coûteuse pour nous jusqu'à présent a été l'opération logistique, le transport », a-t-il déclaré lors de l'émission « Politiques », de France24-L'Express-RFI.

    Libye : l’opération Harmattan avait nécessité 368,5 millions d’euros en 2011, soit 1,7 million d’euros par jour. 

    Afghanistan : la présence militaire française a coûté 493 millions d’euros en 2012.

    Et maintenant l'opération Sangaris (Centrafrique): ???

    Il se pose donc notre capacité à jouer les gendarmes de la planète...

    Qui paiera la facture ?

    "Confrontée à une grave crise économique, la France a-t-elle aujourd’hui les moyens de financer la guerre ? La question est posée de manière insistante dans les médias, mais aussi par les contribuables qui craignent de voir leur feuille d’impôt s’alourdir.

    Quel que soit le coût, Paris paiera. Rappelons que les opérations extérieures militaires (Opex) sont budgétées tous les ans dans la loi des finances de l'Etat français, même si comme le quotidien Le Monde le rappelle, ce budget est régulièrement dépassé et réapprovisionné sur un fonds de prévention interministériel afin de pouvoir payer les surcoûts. C’est sans doute ce qui risque de se passer cette année si le coût total de l’opération française au Mali dépasse les 630 millions d’euros dédiés aux Opex dans le budget 2013 (sur un budget de près de 32 milliards au total pour la Défense) !

    Sauf si l’Union Européenne ou… les Etats du Golfe décident de prendre en charge en partie le coût de l’effort militaire de la France contre les réseaux jihadistes au Mali. Lors de sa récente visite à Abou Dhabi, le président Hollande a lancé un appel dans ce sens aux gouvernements des riches Emirats arabes du Moyen-Orient."

    http://www.rfi.fr/afrique/20130123-cout-guerre-mali-operation-militaire-serval-gazelle-tigre

    A vos réflexions.

    Bien à vous.

    PGR

     

     

     

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