• Bonsoir à tous,

     

    Ce soir, je voudrais vous faire (re) découvrir un Prix Nobel de littérature français dont l'oeuvre majeure reste JEAN-CHRISTOPHE écrit entre 1904 et 1912 sur un cycle de 10 volumes.

    Cet homme s'appelait ROMAIN ROLLAND.

     

    Romain Rolland, né le 29 janvier 1866 à Clamecy (Nièvre) et mort le 30 décembre 1944 à Vézelay, est un écrivain français, lauréat du Prix Nobel de littérature en 1915.

    D’une culture sculptée par la passion de l’art et de la musique (opéra, Michel-Ange, Scarlatti, Lully, Beethoven, amitié avec Richard Strauss) et le culte des héros, il rechercha durant toute sa vie un moyen de communion entre les hommes. Son exigence de justice le poussa à rechercher la paix « au-dessus de la mêlée » pendant et après la Première Guerre mondiale. Tenaillé par son idéal humaniste et sa quête d’un monde non violent, par son admiration pour Léon Tolstoï, grande figure de la non-violence, par les philosophies de l’Inde (conversations avec Rabîndranâth Tagore et Gandhi), l’enseignement de Râmakrishna et Vivekananda, par sa fascination pour ʿAbd-al-Bahāʾ (il lui fait référence dans « Clérambault »), puis par le « monde nouveau » qu'il espérait voir construire en Union soviétique.

    Issu d’une famille de notaires, il trouve dans son ascendance des paysans et des bourgeois aisés.

    Il est professeur d’histoire aux lycées Henri-IV et Louis-le-Grand, membre de l’École française de Rome, professeur d’histoire de la musique à la faculté des lettres de l’université de Paris et professeur d’histoire de l’art à l’École normale supérieure.

    Reçu à l’École normale supérieure en 1886, où il se lie avec André Suarès ou Paul Claudel. Il est reçu à l’agrégation d’histoire en 1889.

    Il passe ensuite deux ans à Rome, de 1889 à 1891, comme membre de l’École française de Rome, où sa rencontre avec Malwida von Meysenbug – qui avait été l’amie de Nietzsche et de Wagner – ainsi que la découverte des chefs-d’œuvre de l’art italien, seront décisives pour la construction de sa pensée. À son retour en 1895, il passe son doctorat de lettres en présentant une thèse sur Les origines du théâtre lyrique moderne. Histoire de l’opéra en Europe avant Lulli et Scarlatti. Il s’installe en 1901 au 162 boulevard du Montparnasse à Paris.

    Ce jeune homme exigeant mais timide n’aime pas l’enseignement. Dès que la littérature lui assure de modestes revenus, il donne sa démission de l’Université, en 1912.

    Romain Rolland entretient une longue relation épistolaire et amicale avec Alphonse de Châteaubriant, malgré d'importantes divergences politiques, ils gardent contact jusqu'à la mort de Romain Rolland, en 1944. Il correspond avec Sigmund Freud de mars 1923 jusqu’à février 1936. Il le rencontre à Vienne en 1924. Il entretient également des rapports épistolaires avec Hermann Hesse, Richard Strauss, André Suarès, Stefan Zweig, Alain (Émile-Auguste Chartier) René Arcos et Jean Guéhenno jusqu’à sa mort, en 1944.

    Rolland est en Suisse lors de la déclaration de la Première Guerre mondiale, dont il comprend très vite qu’elle est un « suicide » de l’Europe. Bouleversé à l’idée du déclin de l’Europe et n’étant pas mobilisable du fait de son âge (48 ans), il décide de ne pas quitter le pays. Outre son engagement au sein de la Croix-Rouge, basée à Genève, il demeure aussi en Suisse afin de pouvoir librement diffuser ses œuvres. Ainsi, dans la série de pamphlets à l’encontre des pays belligérants, Au-dessus de la mêlée, parue au Journal de Genève , Rolland dénonce avec véhémence leur quête d’une victoire totale, empêchant toute négociation d'une paix équitable. Restant « au-dessus de la mêlée », Rolland veut agir aussi bien vis-à-vis de la France que de l’Allemagne. En raison de ses idées, il est considéré par certains (fervents nationalistes ou non) comme un traître dans son pays. Apollinaire par exemple lui est hostile ; dans sa lettre du 18 juillet 1915 à Madeleine Pagès, il dénonce ses "désagréables et très déplacées manifestations presqu’en faveur de l’Allemagne". Outre-Rhin en revanche, il passe presque inaperçu.
    Cependant, la publication de ses articles, à Paris, a eu un large écho dans la seconde moitié de la guerre : ils sont traduits en plusieurs langues – sauf en allemand – et ont largement contribué, avec son roman Jean-Christophe, à ce qu’on lui décerne le Prix Nobel de littérature en 1915. Pour avoir critiqué les deux camps à propos de leur désir de poursuivre la guerre, de leur volonté d’obtenir une victoire destructrice, Rolland devient une figure non seulement du mouvement pacifiste international, mais aussi du mouvement de la Troisième internationale, aux côtés entre autres d'Henri Guilbeaux. En avril 1917, Lénine lui propose de rentrer avec lui dans la Russie en pleine révolution, offre que Rolland décline, se voulant au-dessus des partis, ce qu’il a regretté plus tard1. En 1919, il rédige un manifeste et invite tous les travailleurs de l'esprit à le signer. Ce texte, la Déclaration de l'indépendance de l'Esprit cherche à tirer les leçons de la guerre, en définissant une voie libre au-delà des nations et des classes.

    À compter de 1923, il entretient une discussion avec Sigmund Freud sur le concept de sentiment océanique que Romain Rolland puise dans la tradition indienne qu’il étudie alors avec ferveur2. La même année, il préside à la fondation de la revue Europe, avec des membres du groupe de l'Abbaye, notamment René Arcos3. En 1924, son livre sur Gandhi contribue beaucoup à faire connaître ce dernier (qu’il rencontrera en 1931), et son engagement pour la non-violence.

    Il s’installe au bord du lac Léman pour se consacrer à son œuvre. Sa vie est entrecoupée de problèmes de santé et de voyages à l’occasion de manifestations artistiques. Son voyage à Moscou en 1935, à l’invitation de Gorki, fait exception : il s’agissait de rencontrer Staline pour essayer d’agir un peu comme un ambassadeur des intellectuels français de l’Union soviétique. Il est l’un des fondateurs du mouvement pacifiste Amsterdam-Pleyel. Il participa, avec Suzanne Cointe, à la création de la chorale populaire de Paris.

    En 1937, il revient s’établir à Vézelay qui tombe en zone occupée en 1940. Pendant l’Occupation, il reste blotti dans une solitude totale et silencieuse.

    Sans cesser de travailler, en 1940, il termine ses Mémoires. Il met également une touche finale à ses recherches musicales avec les années de Beethoven. Enfin, il écrit Péguy (parution en 1944), dans lequel ses souvenirs personnels éclairent la réflexion d’une vie sur la religion et le socialisme.

    Les deux hommes avaient quinze ans de différence. Le jeune Stefan Zweig a d’emblée été conquis par l’œuvre de Romain Rolland et plus encore par l’homme quand il aura l’occasion de le rencontrer. Il a été séduit par son humanisme, son pacifisme, sa connaissance de la culture allemande qui lui semble représenter une synthèse entre leurs deux cultures. Ils s’écrivent beaucoup : on a retrouvé 520 lettres de Stefan Zweig à Romain Rolland et 277 lettres de Romain Rolland à Stefan ZweigN 1. Le 22 décembre 1912, à l'occasion de la publication de Jean-Christophe, Stefan Zweig publie un article dans le Berliner Tageblatt: « Jean-Christophe est un événement éthique plus encore que littéraire. »

    Ils sont atterrés par la guerre qui commence et le 3 août 1914, Romain Rolland écrit : « Je suis accablé. Je voudrais être mort. Il est horrible de vivre au milieu de cette humanité démente et d’assister, impuissant, à la faillite de la civilisation. » Mais contrairement à Stefan Zweig, il se reprend vite et publie en 1915 l’un de ses textes les plus connus : Au-dessus de la mêlée. C’est l’opiniâtreté de Romain Rolland dans sa lutte contre la guerre qui sauve Stefan Zweig de la dépression et fait qu’il admire de plus en plus celui qu’il considère comme son maître. En 1921, Stefan Zweig publie une biographie de Romain Rolland intitulée Romain Rolland : sa vie, son œuvre.

    Entre ces deux hommes, c’est l’histoire d’une grande amitié qui va se développer à partir d'une relation de maître à disciple, même si leurs voies vont quelque peu diverger sur la fin. Stefan Zweig fait connaître Romain Rolland en Allemagne, travaillant inlassablement à sa renommée. Il fait représenter son Théâtre de la Révolution et Romain Rolland lui dédie la pièce qu’il termine en 1924 intitulée Le jeu de l’amour et de la mort avec ces mots : « À Stefan Zweig, je dédie affectueusement ce drame, qui lui doit d’être écrit. »

    Durant cette période, ils se voient souvent, chaque fois qu’ils en ont l’occasion :

    • En 1922, Stefan Zweig est à Paris et l’année suivante, c’est Romain Rolland qui passe deux semaines au Kapuzinerberg ;
    • En 1924, ils sont à Vienne pour le soixantième anniversaire de Richard Strauss où Stefan Zweig présente son ami à Sigmund Freud qu’il désirait rencontrer depuis longtemps ;
    • En 1925, ils se retrouvent à Leipzig pour le festival Haendel puis ils partent pour Weimar visiter la maison de Goethe et consulter les archives de Nietzsche ;
    • En 1926, pour les soixante ans de Romain Rolland, paraît son livre jubilaire conçu en grande partie par Stefan Zweig qui va donner dans toute l’Allemagne de nombreuses conférences sur l’œuvre de son ami à propos de qui il a cette phrase magnifique : « La conscience parlante de l’Europe est aussi notre conscience. »
    • En 1927, c’est à Vienne qu’ils commémorent ensemble le centenaire de la mort de Beethoven. À l’initiative de Stefan Zweig, Romain Rolland fait partie des personnalités invitées aux festivités et ses articles, son hommage à Beethoven paraissent dans nombre de journaux.

    Mais cette grande amitié va peu à peu buter sur des divergences à propos de la situation internationale. En 1933, Romain Rolland écrit sur Stefan Zweig : « Il est trop clair que nos chemins se sont séparés. Il ménage étrangement le fascisme hitlérien qui cependant ne le ménagera pas… » Stefan Zweig de son côté, éprouve les mêmes sentiments. En 1935, il écrit à sa femme Frederike : « La visite à Rolland, décevante hélas, il a l’air vieilli et fatigué. »

    Adolf Hitler accède au pouvoir en janvier 1933. Pressentant la tragédie qui s'annonce, Stefan Zweig quitte l'Autriche en février 1934. Il se suicide en 1942 au Brésil. Romain Rolland meurt à Vézelay le 30 décembre 1944.

     

    Œuvres

    • Amour d'enfants (1888)
    • Les Baglioni (1891). Rédaction. Pièce restée inédite du vivant de l'auteur.
    • Empédocle (1891). Rédaction. Pièce restée inédite du vivant de l'auteur.
    • Orsino (1891). Rédaction. Pièce restée inédite du vivant de l'auteur.
    • Le Dernier Procès de Louis Berquin (1892)
    • Les Origines du théâtre lyrique moderne (1895). Thèse érudite et un travail approfondi récompensé par un prix de l'Académie française.
    • Histoire de l'opéra avant Lully et Scarlatti (1895). Thèse de son doctorat ès lettres.
    • Cur ars picturae apud Italos XVI saeculi deciderit (1895). Thèse latine sur le déclin de la peinture italienne au cours XVIe siècle.
    • Saint-Louis (1897)
    • Aërt (1897). Drame historique et philosophique.
    • Les Loups (1898). Drame historique et philosophique.
    • Le Triomphe de la raison (1899). Drame historique et philosophique.
    • Danton (1899). Drame historique et philosophique.
    • Le Poison idéaliste (1900)
    • Les Fêtes de Beethoven à Mayence (1901)
    • Le Quatorze Juillet (1902). Drame historique et philosophique.
    • François-Millet (1902)
    • Vie de Beethoven (1903)
    • Le temps viendra (1903)
    • Le Théâtre du peuple (1903)
    • La Montespan (1904). Drame historique et philosophique.
    • Jean-Christophe (1904-12). Cycle de dix volumes répartis en trois séries, Jean-Christophe, Jean-Christophe à Paris et La Fin du voyage, publiés dans Cahiers de la Quinzaine
    • L'Aube (1904). Premier volume de la série Jean-Christophe
    • Le Matin (1904). Deuxième volume de la série Jean-Christophe
    • L'Adolescent (1904). Troisième volume de la série Jean-Christophe
    • La Révolte (1905). Quatrième volume de la série Jean-Christophe
    • Vie de Michel-Ange (1907)
    • Musiciens d'aujourd'hui (1908). Compilation d'articles et études sur la musique.
    • Musiciens d'autrefois (1908). Compilation d'articles et études sur la musique.
    • Antoinette (1908). Premier volume de la série Jean-Christophe à Paris
    • La Foire sur la place (1908). Deuxième volume de la série Jean-Christophe à Paris
    • Dans la maison (1908). Troisième volume de la série Jean-Christophe à Paris
    • Haendel (1910)
    • Les Amies (1910). Premier volume de la série La Fin du voyage
    • La Vie de Tolstoï (1911)
    • Le Buisson ardent (1910). Deuxième volume de la série La Fin du voyage
    • Les Amies (1911). Deuxième volume de la série La Fin du voyage
    • La Nouvelle Journée (1912). Troisième volume de la série La Fin du voyage
    • L'Humble Vie héroïque (1912)
    • Au-dessus de la mêlée (1915). Manifeste pacifiste.
    • Salut à la révolution russe (1917)
    • Pour l'internationale de l'Esprit (1918)
    • Empédocle ou L'Âge de la haine (1918)
    • Colas Breugnon (1919). Récit bourguignon. Plus tard un opéra de Dmitri Kabalevski (1937, révisé 1967–1968).
    • Pour l'internationale de l'Esprit (1919)
    • Liluli (1919). Illustrée avec les bois originaux de Frans Masereel
    • Déclaration de l'indépendance de l'Esprit, manifeste (1919)
    • Les Précurseurs (1919)
    • Clérambault (1920)
    • Pierre et Luce (1920)
    • Pages choisies (1921)
    • La Révolte des machines (1921)
    • Annette et Sylvie (1922). Tome I de L'Âme enchantée
    • Les Vaincus (1922)
    • L'Été (1924). Tome II de L'Âme enchantée
    • Gandhi (1924)
    • Le Jeu de l'amour et de la mort (1925)
    • Pâques fleuries (1926)
    • Mère et fils (1924). Tome III de L'Âme enchantée
    • Léonides (1928)
    • De l'Héroïque à l'Appassionata (1928)
    • Essai sur la mystique de l'action (1929)
    • L'Inde vivante (1929)
    • Vie de Ramakrishna (1929)
    • Vie de Vivekananda (1930)
    • L'Évangile universel (1930)
    • Goethe et Beethoven (1930)
    • L'Annonciatrice (1933). Tome IV de L'Âme enchantée
    • Quinze Ans de combat (1935)
    • Compagnons de route (1936)
    • Beethoven, Les grandes époques créatrices: Le Chant de la Résurrection (1937)
    • Valmy (1938). Traduit en allemand par Hilde Wertheim (Autriche), avec des illustrations d'après des dessins de Jean Trubert, Éditions Prométhée, Paris 5e, France, Imprimeur Coopérative Étoile, Paris 11e, France
    • Les Pages immortelles de Rousseau (1938)
    • Robespierre (1939). Drame historique et philosophique.
    • La Cathédrale interrompue (1943-45). 3 volumes : 1. La Neuvième Symphonie (1943) ; 2. Les Derniers Quatuors (1943) ; 3. Finita Comœdia (1945, posthume)
    • Péguy (1945)
    • Inde : journal (1915-1943), Paris Lausanne Bâle, Éditions Vineta, 1951.
    • Journal des années de guerre, 1914-1919, Éditions Albin Michel, 19524.
    • Journal de Vézelay 1938-1944, Jean Lacoste (ed.), Éditions Bartillat, 2012.

     

    Romain Rolland, pacifiste dans la tourmente de la guerre

    Le jeune homme déterminé et utopiste

     

    Romain Rolland, pacifiste dans la tourmente de la guerre

    Le jeune normalien

     

    Romain Rolland, pacifiste dans la tourmente de la guerre

    Le penseur

     

    Romain Rolland, pacifiste dans la tourmente de la guerre

    L'oeuvre confronté au monde

     

    Romain Rolland, pacifiste dans la tourmente de la guerre

    La postérité mélancolique

    Pour davantage de précision.

    http://www.association-romainrolland.org/

    Cette homme m'a fasciné notamment son oeuvre majeure et le pacifisme qui m'a profondément marqué notamment avec l'oeuvre de Stéphane Hessel qui poursuivit cet oeuvre (un autre normalien).

    Bonne lecture.

    Bien à vous.

    PGR

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  • Bonjour à tous,

    Après la tragique disparition d'un CEO d'un grand groupe pétrolier français, les mauvaises nouvelles s'accumulent pour ce secteur d'activité, jugez plutôt.

    The current fall in oil prices squarely caused by this strategy of despair is in the process of smashing the oil/gas industry. The Ukrainian crisis, far from allowing the West to get its hands on Russia, is in the process of forcing it to rethink its dependence on Europe as a customer for its gas (71)
    Excerpt GEAB 89 : The oil industry crisis
    Chart 7 – Russian gas exports, by country, 2012. Source: EIA

    All these radical changes in oil geopolitics are both the cause and consequence of a crisis that is often ignored: that of the oil industry. One thought it had been saved thanks to shale oil; it will lose because of shale oil.

    Now, many businesses are in fact fleeing shale oil extraction: whether due to poor profitability, as in Texas (72), in the US Northeast (73), or again in Poland (74); because of protests against its extraction in England (75) and in Romania (76); or because of sanctions against Russia (77) … There are countless victims. Oil at $80 a barrel is beginning to spread panic and an article has already announced the first signs of a drilling slowdown (78). The biggest companies are themselves obliged to sell many assets to bail themselves out (79); their production has fallen drastically whilst the investment needed is increasingly significant (compare the chart below); all the oil businesses are increasingly indebted (80); oil operations (shale in particular) suddenly risks being no longer profitable if the price of a barrel settles below $80 long-term, funding is increasingly difficult in these times of economic scarcity, etc
    Excerpt GEAB 89 : The oil industry crisis
    Chart 8 - Capital spending (red) and production (grey) of the 11 largest oil companies. Source : Bloomberg


    2015 : major risk in the oil markets

    The oil industry is in bad shape stop the global systemic crisis, touching the country at the heart of the system – the US –, clearly affects the main ingredient of their domination over the last 40 years: the petrodollar. Therefore, it’s hardly surprising that instability is hitting the oil economy head on.

    The shale oil mirage is increasingly documented. Optimistic estimates forecast rising or steady production until about 2020 (only); others believe that a fall is likely from 2016. The oil price, which has fallen to get close to $80 a barrel for some time now will precipitate oil companies’ losses… and the same players whose best interests were to participate in the big shale oil and gas scam in the 2000s will henceforth have the best interest in withdrawing from it and even reveal it to allow the price to rise and allow them to survive.

    It is likely that Saudi Arabia, the main loser from this US strategy, has decided to stop the game, precipitating prices to the downside, forcing the scam to be revealed and forcing a market of supply and demand to be put back in place.

    That said, the damage is enormous, once again. The previous system of global energy governance is definitively broken. And if a new system isn’t created in the shortest possible time, Europe is well placed to know what to expect in a deregulated system of access to energy resources where the law of the strongest prevails.

    Additionally, the petrodollar is crumbling at high speed. All these factors are converging towards a shock to the oil market in the next two years. Times are going to be hard for the oil companies. Since they represent a significant share of global stock market capitalization, the domino effect on the stock exchanges and the economy won’t be far behind. An enormous shock to the financial markets could occur in 2015 which isn’t the fault of the banks this time, but a link in the oil industry.
    Notes:
    (71) There is much talk of Europe's energy dependence on Russia. Not only is Russian gas part of the EU's energy independence strategy, which needs a large number of suppliers to guarantee it (Norway, Algeria, Canada… and Russia) but, in reality, there is (was) a dependence, which was much more on the Russian side, where 80% of gas production heads towards the EU and the Ukraine (the 20% remaining going to Turkey – see the chart). The EU has certainly counted on this dependence to force Russia to yield and require it to negotiate on its terms. But the world has changed… It's what the ideologues by nature always forget.
    (72) Source : MA&H, 19/12/2013.
    (73) Sources : Shale Markets (17/07/2013) ; Shale Energy Insider (16/04/2013).
    (74) Source : Sofia Globe, 10/05/2013.
    (75) Source : C2ST, 16/08/2013.
    (76) Source : AP, 07/12/2013.
    (77) Source : PetroGlobalNews, 24/09/2014.
    (78) Source : OilPrice, 10/11/2014.
    (79) Sources : New York Times (20/01/2014) ; Oil Man .
    (80) Source : Houston Public Media, 07/07/2014."
     
    Source LEAP2014
     
    On va presque les plaindre...
    Bien à vous.
    PGR
     
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  • La BCE s'installe dans sa nouvelle tour à 1,2 milliard d'euros

     

    Un immeuble à Manhattan ? Non.

    Un immeuble qui abrite le siège de la BCE.

    Lisez plutôt surtout en période de restriction budgétaire...

    "Il y a encore de la poussière, des fils qui pendent et des cartons dans les bureaux, mais une étape clé de l'histoire de la Banque centrale européenne (BCE) vient d'être franchie, en cette fin de novembre 2014: après douze ans de travaux, et trois ans de retard, les 2600 employés de la BCE ont tous déménagé dans leur nouveau quartier général, érigé sur les bords du Main, à Francfort, dans l'Ostend, quartier jadis peu fréquentable, où les prix au mètre carré sont déjà en train de grimper.

    Les banquiers centraux ont quitté leurs bureaux cosy de l'Eurotower, dans le centre-ville, pour s'installer dans deux tours jumelles de 185 mètres de hauteur, faites de béton, de verre et d'acier. C'est plus froid, plus fonctionnel, beaucoup plus moderne. Pilotés par ordinateurs, les ascenseurs grimpent les 45 étages en quelques secondes. Le chauffage est assuré par le recyclage de la chaleur dégagée par les ordinateurs, les vitres de la tour Sud - la plus convoitée - sont protégées par un filtre solaire ; l'eau des toilettes est alimentée par de l'eau de pluie recyclée. Et la salle de gym a grand succès.

    Depuis la salle du Conseil des gouverneurs, au 41e étage, où se prendront les décisions de politique monétaire à partir du 4 décembre prochain, Mario Draghi peut contempler les tours du centre-ville, qui ressemblent de loin à un petit Manhattan-sur-Main. Avec son mobilier ultradesign et sa vue à 180 degrés sur Francfort, la salle du Conseil ressemble un peu au siège d'un gouvernement mondial dans un film de science-fiction!

    L'Europe y est représentée, au plafond, par une sculpture abstraite faite de lamelles ondulées. Avec beaucoup d'effort, on y distingue l'Espagne, la France, l'Irlande… «L'idée, c'est de représenter l'Europe comme entité, de la deviner, sans forcément distinguer les pays…», explique l'architecte viennois Wolf Prix, qui a emporté en 2005 le concours lancé par la BCE. Même s'il lève le nez, Mario Draghi peinera à y déceler la «botte» de l'Italie… C'est fait exprès: oublier son pays et ne penser qu'à l'intérêt général européen.

    Payé sur fonds propres

    De tous les bâtiments de l'Union européenne, le nouveau siège de la BCE est sans conteste le plus spectaculaire. Le plus cher aussi: il aura coûté 1,2 milliard d'euros, beaucoup plus que les 850 millions envisagés en 2010. Les coûts ont dérapé en raison de l'augmentation du prix des matières premières et du coût plus élevé que prévu de la rénovation de la Grossmarkthalle, un bâtiment en briques rouges des années 1920, qui abritait les halles aux fruits et légumes de Francfort jusqu'en 2004. Classé monument historique, ce bâtiment a aussi une triste mémoire. Entre 1941 et 1945, ses sous-sols, réquisitionnés par les nazis, ont servi à parquer quelque 10.000 Juifs, avant leur déportation en train dans les camps de la mort. La salle d'origine, avec les graffitis des prisonniers en détresse, a été conservée et transformée en mémorial.

    En devenant propriétaire de ses murs, la BCE voulait échapper aux loyers exorbitants du centre-ville. La facture à plus d'un milliard est élevée, surtout en temps de crise, mais l'institution monétaire a les moyens de ses ambitions. Les travaux ont été payés sur les fonds propres de la banque (7,6 milliards d'euros fin 2013), abondés au fil des ans par ses bénéfices (1,4 milliard d'euros en 2013) réalisés à partir de ses réserves d'or et de changes, des achats de titres et les transferts des banques centrales.

    Pour le reste, la BCE est plus économe que la Banque de France en frais de fonctionnement: 500 millions de charges d'exploitation par an, contre 2 milliards d'euros pour la Banque de France et ses 12.000 employés."

    http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2014/11/29/20002-20141129ARTFIG00020-la-bce-s-installe-dans-sa-nouvelle-tour-a-12-milliard-d-euros.php

    Intéressant non ? Notamment concernant la France ?

    A vous de juger sur votre anti européanisme  latent !

    Bien à vous.

    PGR

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  • Hello,

     

    This is a big news  !

     

    "Apple Inc. (AAPL), surpassed a new milestone. The company recently hit $700 billion market cap. This happened at the time when the company's stock traded a notch above $119.65. The last time the tech giant touched such heights was in late 2012 when the company's market cap topped the mid-$650s.

    This resulted in an increased share price for the company. The company's share prices increased by 50% since January this year. A year back, in 2013, the shares saw a drastic fall in prices. This company's frequent buyback programs, during the aforementioned period, is what the analysts think might have affected the company's share prices. At an intraday peak share price of $119.75 in morning trading on Tuesday, the world's most valuable public company's market capitalization exceeded its nearest rival ExxonMobil (XOM) by almost $300bn. Apple's stock market worth also stands far ahead of Microsoft (MSFT) and Google (GOOG), both of which are currently valued below $400bn. Its shares closed at $117.61, down 0.86 per cent. The momentum behind Apple's phenomenal growth has been accredited to hugely successful iPhone 6 and the company's growth prospects in China.

    In nominal terms, this mark has been the highest ever reached by any U.S. company. However, the company is lagging behind Microsoft's inflation-adjusted 1999 peak of $874 billion. After swinging from September 2012's high above $100 to a low close to $55 in April last year, the magnitude of Apple's rally can be seen from both near- and long-term perspectives. Its stock price has increased tenfold since the iPhone was first announced in January 2007, while it has risen almost 50 per cent so far this year.

    The analysts further predict that the coming holiday season will see a further surge in the craze over iPhone 6. This process will further drive the AAPL stock higher. This crazy achievement has even sparked speculation regarding the stock among the investors with many even vouching for the fact that the company might go on to become the first trillion-dollar enterprise. While the iPhone 6 is driving much of Apple's momentum, Cook has overhauled its entire product range this year. Early response to Apple Pay, the iPhone's mobile wallet service, has been promising and analysts are starting to factor in the impact from next year's Apple Watch.

    A recent survey by the analyst found out something interesting. The report revealed that people said they planned to buy the Watch more than the iPhone or iPad ahead of their launch. Analysts also predict that Apple will ship 30m Watches in the device's first year on the market, with around 10 percent of existing Apple customers buying the device, above the iPhone's penetration but below the iPad at the time those devices went on sale.

    Apple is also rumored to be preparing to use music streaming technology that it acquired with Beats Electronics to launch a new portal for subscription music services early next year. This means that the company will be discarding iTunes as its download sales have been declining quarter over quarter. "There are products we're working on that no one knows about?.?.?.?that haven't been rumored about yet," Cook, the company's CEO, said in an interview in September this year.

    To conclude

    The company's record high has made one thing clear; it just might be the first trillion-dollar enterprise in the world. The rumors about Apple revolutionizing the television market or coming out with futuristic video goggles might soon be turned into reality as there ain't nothing under the sun that seems impossible for this company."

     

    Amazing, no ?

    Bien à vous.

    PGR

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  • Bonsoir,

    On vient de m'envoyer des vidéos épouvantables concernant les massacres par décapitations et les exécutions dignes de pires heures durant la dernière guerre mondiale.

    Ces exactions sont indignes de notre siècle.

    Nous ne pouvons, voulons ou savons réagir.

    Comment faire ?

    Certes, la violence de ces images, vidéos et textes sont la représentation de notre violence ordinaire.

    Comment ne pas oublier les exactions légales des services secrets des Etats-Unis ?

    Comment ne pas oublier nos propres exactions en Algérie (consécutives à celle effectués par les Algériens sur les forces militaires françaises) ?

    Comment ne pas pas oublier les exactions des nazis ?

    Comment ne pas oublier les exactions des Khmer Rouge ?

    Comment ne pas oublier les exactions des forces impériales nippones ?

    Comment ne pas oublier les exactions des narco-trafiquants mexicains ?

    Et tant d'autres !

    La violence est violente.

    Elle est inutile et définit notre propre miroir.

    La société de consommation des pays de l'OCDE affame 80% de la planète.

    Deux pays polluent plus que l'ensemble de la planète.

    Un pays consomme plus que la moyenne mondiale.

    Nous sommes complices de nos propres complicités.

    En réalité, il est un facile de stigmatiser les violences d'EI actuellement. Elle n'est que le reflet de la violence que les pays "dit civilisé" a contaminé le monde depuis la fin du deuxième conflit mondial.

    Il faut changer de paradigme.

    Il faut changer de comportement.

    Si EI nous expose ces horreurs, c'est peut-être pour nous signifier nos propres horreurs.

    Netoyons devant notre porte avant de défoncer celle des autres, fusse-t-elle tragique.

    Bien à vous.

    PGR

     

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  • Bonsoir,

     

    La valeur de l'action d'Apple, (première entreprise mondiale en valeur capitalistique) dépasse l'entendement en terme de valorisation boursière.

    Pour les non initiés, cela revient à considérer que la valeur actuelle de la capitalisation boursière de la compagnie informatique APPLE est 6 fois supérieure à celle de SAMSUNG, le double de GOOGLE, et presque autant pour Microsoft et EXXON MOBIL.

    Elle est 6 fois supérieure à celle de la société VOLKSWAGEN (1er société automobile européenne et 3° mondiale).

    Bref, depuis la disparition du co-fondateur (Steve Jobs), la société APPLE a gagné presque 50 à 60 % de capitalisation boursière.

    Les inquiétudes des traders, stratégistes et autres prédicateurs financiers n'assurent plus leurs bloc-note pour signifier la mort prochaine de la société APPLE.

    Certes, on peut déplorer certaines prises de position d'APPLE en matière de condition de travail et le récent et regrettable "coming out" du CEO. La vie privé est de la sphère privée et dire qu'il remercie Dieu d'être homosexuel n'appartient qu'à lui.

    Laissons à Dieu d'autres affaires plus pressantes comme la paix ou la réconciliation des peuples et non les émois d'un senior en mal de reconnaissance personnel.

    Bref, vous avez compris, la société APPLE est une société mystérieuse.

    Lorsque l'ensemble des valeurs dégringoles, elle monte, et lorsque l'ensemble des valeurs montent, elle dégringole.

    Cette société s'organise selon ses propres règles et définit ses propres trajectoires.

    Comment ne pas fêter les trente ans aussi dignement et valoir le double de Microsoft.

    Sacré revanche posthume pour le défunt et regretté S. Jobs.

    Bien à vous.

    PGR

     

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  • Bonjour à tous,

     

    Les conflits sur Terre peuvent avoir des conséquences dans l'espace.

    Comme nous le stipule cet article d'un hebdomadaire français...

    Voyez plutôt :

    "La commission d'enquête lancée par Arianespace a conclu que l'échec du dernier étage de la fusée Soyouz emportant deux satellites du GPS européen a été provoqué par des instructions de montage insuffisamment précises.

    La commission d'enquête mise en place à la demande d'Arianespace, après l'échec du lancement de deux satellites Galileo en août par une fusée Soyouz lancée depuis la Guyane, a conclu mardi que le mauvais fonctionnement du dernier étage Fregat avait été provoqué par un défaut de conception. Les ingénieurs de NPO Lavochkin, l'entreprise moscovite qui a conçu l'étage Fregat, n'avaient pas pris en compte le refroidissement important qui peut être provoqué dans certaines circonstances par des conduites d'hélium installées trop près des tuyaux de carburant.

    Des conduites d'hélium ont été reliées à des tuyaux d'hydrazine, lors du montage, entraînant le gel de ce carburant alimentant les petits moteurs d'orientation, ce qui a empêché le pointage de l'étage dans la bonne direction avant la dernière phase d'allumage des moteurs, ce qui s'est traduit par la mise sur une orbite incorrecte des deux satellites européens.

    «Il ne s'agit donc pas d'une erreur de montage dans les ateliers de NPO Lavochkin, mais d'un problème thermique qui n'avait pas été détecté lors de la conception,» a insisté mercredi matin Stéphane Israël, PDG d'Arianespace. La différence est en effet importante pour l'opérateur européen de lancement, qui tient à assurer que le défaut peut facilement être corrigé pour les prochains vols du Soyouz depuis la Guyane. Alors qu'un problème de rigueur ou un défaut de fabrication dans les ateliers d'assemblage aurait fait peser un doute important sur la fiabilité des prochains lancements."

    http://www.lefigaro.fr/sciences/2014/10/08/01008-20141008ARTFIG00161-l-echec-de-galileo-provoque-par-une-erreur-de-conception-en-russie.php

     

    Cet événement d'importance pour l'Europe est passé complètement inaperçu en raison du contexte géopolitique.

    Comme quoi.

    Bien à vous.

    PGR

     

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  • Bonjour à tous,

     

    La société informatique américaine de software et hardware (autrement de logiciel et de matériel informatique) APPLE continue de nous surprendre et ce malgré le départ de son emblématique co-fondateur Steve Jobs le 5 octobre 2011.

    Les doutes ont pu survenir après ce séisme de gouvernance.

    La valorisation boursière de l'entreprise chuta brutalement après un record (le premier) historique à 100$ l'action le 18 septembre 2012, c'est-à-dire un peu plus d'un an après la disparition brutale de Steve Jobs.

    Cette chute ramena APPLE vers un horizon raisonnable - notamment en avril 2013 où l'action chuta de - 50% !

    Des commentateurs américains et européens très avisés et très à propos de cette société hors norme considèrent que APPLE est une société en danger.

    Une sorte de descente aux enfers pour une pomme, c'est un comble !

    La magie APPLE n'agit plus.

    C'est la fin d'une belle histoire.

    Mais voilà...

    APPLE est une marque et APPLE est un mystère.

    Non pas en matière technologique au sens strict du terme car d'autres ont inventé ceux qu'ils utilisent si bien.

    Ils reprennent à leur compte ceux que d'autres ne voient pas exactement comment utiliser.

    Finalement, il voit demain autrement et plus vite.

    Logiquement, la valeur boursière s'est redressé jusqu'à dépassé la cotation de 2012 puisque le 2 septembre 2014, la valeur de la cote atteignait 103$ !

    La valorisation boursière dépasse alors les 600 milliards de $ !

    Nous sommes entrés dans une autre dimension.

    D'ailleurs, la hausse et la baisse de la valeur d'APPLE ne dépend plus du marché mais de ses capacités à générer du cash.

    Finalement, quoi de neuf sous le soleil ?

    APPLE est toujours là et représente avec GOOGLE (autre mastodonte du High Tech) presque 1 000 000 000 000 de $ de valorisation boursière.

    Ramené à un pays, je rappelle que le PIB de la France est de 2 000 milliards d'€ (certes plus valorisé en terme de monnaie d'échange) mais en terme d'échange monétaire cela revient à 800 milliards d'€ (juste deux sociétés) !!!

    Oui, nous sommes entrés dans une nouvelle ère, celle du gigantisme et du rabaissement du rôle de l'Etat.

    L'entreprise est source de richesse et génère de la richesse.

    Apple continue à faire rêver la planète "Geek" et les financiers

    Valeur de l'action depuis 2012

     

    A vos tablettes.

    Bien à vous.

    PGR

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  • Bonjour à tous,

     

     

    Incroyable nouvelle ...

     

    "Satya Nadella, PDG du groupe d'informatique américain, a annoncé que la suppression de 14% de ses effectifs se déroulerait en un an et qu'il toucherait d'abord les anciens employés de Nokia.

    Satya Nadella avait déjà prévenu ses employés: «Il faut que nous ayons le courage de nous transformer.»Dans un mémo publié la semaine dernière, le PDG de Microsoft avait déjà laissé deviner qu'il comptait prendre des décisions difficiles pour l'avenir de leur entreprise. Personne n'avait néanmoins prévu un changement d'une telle ampleur. Satya Nadella a annoncé jeudi que Microsoft allait supprimer jusqu'à 18.000 postes dans le monde d'ici à 2015. Cela représente près de 14 % de ses effectifs actuels, qui sont de 127.104 employés.

    «Il s'agit d'étapes difficiles pour faire évoluer notre organisation et notre culture d'entreprise», a-t-il commenté via un communiqué publié sur le site officiel de Microsoft. «Si nous voulons réaliser nos ambitions, nous devons avant tout réaligner nos effectifs.» Cette annonce intervient quelques jours avant la publication des résultats trimestriels de l'entreprise, qui doit avoir lieu mardi 22 juillet.

    Absorption de Nokia

    Ce plan de licenciement est un choc mais est loin d'être une surprise. Le site spécialisé Bloomberg avait déjà révélé que Microsoft comptait se séparer d'une partie de ses employés. Néanmoins, la presse américaine parlait jusqu'ici d'une suppression de 10 % des effectifs de l'entreprise, des prévisions bien en dessous du plan finalement dévoilé. Satya Nadella a précisé que la majorité des employés remerciés seraient informés de leur départ dans les six prochains mois.

    L'opération intervient quelques mois après la conclusion du rachat par Microsoft de la division mobile de Nokia, pour un peu plus de 5,4 milliards d'euros. En acquérant l'entreprise finlandaise, Microsoft cherchait à muscler sa stratégie dans les terminaux mobiles, un domaine où il a été largement devancé par Apple et Google. Néanmoins, le rachat de Nokia avait créé de nombreux doublons au sein de la société américaine.

    Les 25.000 anciens employés de Nokia qui ont depuis rejoint Microsoft sont donc les premiers concernés par le plan de licenciement. Satya Nadella a annoncé que 12.500 postes allaient être supprimés dans cette division. D'après l'agence Reuters, les premiers licenciements auront lieu dans la zone de Seattle, où se situe le siège social de Microsoft. Cette première vague concernerait plus de 1.300 postes.

    En 2009, Microsoft avait déjà mené un plan social d'une moindre envergure, qui avait mené à la suppression de 5.800 postes, ce qui représentait 6 % de ses effectifs de l'époque.

    Contrer Google et Apple

    «Il est important de comprendre que si nous supprimons des postes dans certaines divisions, nous allons aussi en créer dans d'autres», a plaidé Satya Nadella dans son communiqué. Cinq mois après son arrivée à la tête de Microsoft, le PDG frappe un grand coup pour mieux impulser sa stratégie de transformation de Microsoft. «Notre passion est de permettre aux gens d'évoluer dans un monde où règnent désormais le mobile et le cloud», avait-t-il annoncé dans le mémo publié la semaine dernière, dessinant ainsi les nouvelles ambitions du groupe.

    Satya Nadella entend bien rattraper le retard que son entreprise a pris dans le domaine des terminaux mobiles. Outre le plan de licenciement, le PDG a également annoncé que la priorité serait désormais donnée au système d'exploitation mobile de Microsoft, Windows Phone. Ce dernier pèse à peine 3 % du marché mondial du mobile, alors que Google et Apple règnent sur plus de 93 % des ventes de smartphone et de tablettes.

    Cette décision a satisfait les investisseurs. À 44 dollars, l'action Microsoft est au plus haut depuis le pic des années 2000."

    http://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/2014/07/15/01007-20140715ARTFIG00271-microsoft-prepare-un-plan-de-licenciement-massif.php

     

    Ah, si les puissants avaient une âme...

    Bien à vous.

    PGR

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  • Bonjour à tous,

     

    Voici un article intéressant qui dérangerait le co-fondateur d'Apple, Steve Jobs lui même, quoique...

    Apple et IBM s'allient pour conquérir le marché des professionnels

    Tim Cook (CEO d'Apple et la CEO d'IBM...(Incredible...)

     

    "Trente ans après les attaques d'Apple envers IBM, les deux géants ont bel et bien enterré la hache de guerre et s'associent pour concevoir des applications dédiées aux entreprises.

    Apple s'associe à IBM pour conquérir le marché des entreprises. Les deux groupes vont concevoir ensemble une centaine d'applications mobiles pour l'iPhone et l'iPad à destination des professionnels. IBM vendra également les appareils d'Apple avec des services additionnels à ses clients business. Le motif de cette alliance, qui devrait occuper pas moins de 100.000 employés chez IBM: «Mettre les capacités reconnues d'analyse de big data (analyse de grandes quantités de données, ndlr) d'IBM à portée de doigt des utilisateurs d'iOS (le système d'exploitation Apple)», selon Tim Cook, le directeur général de la firme à la pomme. En clair, utiliser ce que chacun sait faire de mieux: les services aux entreprises d'IBM et la simplicité d'utilisation des outils grand public d'Apple.

    Dans le détail, les applications du programme «IBM MobileFirst for iOS Solutions» seront dédiées à l'analyse de données, la gestion de systèmes informatiques, ou encore la sécurité - l'une des plus grandes craintes des entreprises selon IBM -, et seront disponibles à l'automne 2014, quand Apple lancera son nouvel iOS 8. Les clients visés? La distribution, les acteurs de la santé, les banques, télécommunications et transports, notamment.

    «Poignarder Blackberry en plein cœur»

    Dans une interview commune sur CNBC, Tim Cook et la patronne d'IBM, Virginia Rometty, illustrent leur démonstration avec l'exemple d'un pilote de ligne qui serait en mesure d'économiser du carburant grâce à son application IBM pour Apple. Les deux groupes présentent leurs futurs services comme l'opportunité de transformer les iPhone et iPad en outils pour économiser l'argent d'une société, selon Virginia Rometty qui, pour rebondir sur l'exemple du pilote, explique que leurs solutions pourraient faire économiser entre 10 et 15% des coûts supportés par une compagnie aérienne.

    L'alliance avec IBM est «une grande opportunité sur le marché pour Apple», selon Tim Cook. Un marché des professionnels sur lequel la championne des produits grand public est moins présente que les marques utilisant le système d'exploitation Android. Pour Apple, il s'agit donc de rattraper son retard, et de «poignarder Blackberry en plein cœur» selon l'analyste américain Ross Gerber, cité par CNBC. Pour IBM, l'enjeu est de mettre fin à une série de huit trimestres consécutifs de baisse du chiffre d'affaires. Pour les deux groupes associés, l'analyste Trip Chowdhry explique que le pari est de répondre aux développements récents d'Amazon, Google et Microsoft dans les services de cloud (services de stockage de données dématérialisée). Pour cela, il faudra réussir une alliance entre deux entreprises autrefois ennemies."

    http://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/2014/07/16/01007-20140716ARTFIG00127-apple-et-ibm-s-allient-pour-conquerir-le-marche-des-professionnels.php

     

    Comme quoi...

    Bien à vous.

    PGR

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  • Hi,

     

    "

    "Please take my money before Wall Street does. Let me show you how.
    Tim Cook, Apple CEO

    didn’t say this out loud. He didn’t need to...

      -- The usual suspects are yapping that Apple is finished. Just like they did before the iPod was released in 2001. Before the iPhone came out in 2007. And before the iPad debuted in 2010. But they're wrong again.

    Because Apple has another ace up their sleeve. And a credible source at The Wall Street Journal says it makes their current technology "seem as cutting edge as the horse and buggy." I'm holding a prototype right now... 

    It's the same one that Tim Cook just accidentally revealed at Apple's fall press conference. Read on and I'll show you the photos that prove it. And the 1 under-the-radar investing play that maximizes your opportunity today!

    Dear Investor,

    Apple CEO Tim Cook tipped his hand at this recent press conference. Turns out he's sitting on another game-changer to trump the iPod, the iPhone, and the iPad. But there's just one tiny little detail left to work out first before it's ready for market... and that's where you come in...

    Read between the lines carefully enough...

    ... and you'll realize there are actually two ways to grab the mountain of cash that Apple CEO Tim Cook is waving in front of your face.

    The first way is by investing in Apple directly. And claiming your share of its dividends and capital gains in the years to come.

    But I bet a lot of you are doing that already.

    So I want to tell you the second way.

    According to America's top-rated growth stock expert, it's a much better (and much faster) strategy for adding to your wealth today than a direct investment in Apple would be.

    And the history of the computing industry suggests that he's correct.

    Just think back to the spring of 1977...

    Computers were rapidly becoming smaller; a machine that once barely squeezed into a warehouse could now fit onto a desk! And the undisputed king of the mountain was IBM.

    But your best investment at the time was a company that didn't even sell computers.

    You know this company as Intel.

    And of course you also know that Intel supplied one tiny little component for computers...

    ... a component so sophisticated and so essential to manufacturers like IBM (along with Compaq, Hewlett-Packard, Dell, etc.) that every $5,000 invested in Intel stock back then has grown into more than $932,557 today.

    What they said before the iPod (2001)
    “Apple R.I.P.”
    Michael Malone, Forbes
    “Apple is losing its appeal.”
    Sam Jaffe, Businessweek
    “Apple’s scraping the bottom of the barrel.”
    Arne Alsin, The Street

    What they said before the iPhone (2007)
    “Apple’s corporate slogan is Think Different. The problem is Apple always thinks the same.”
    Graeme Philipson, The Age
    “It's unclear what Jobs can do... to turn around Apple's fortunes.”
    Stephen Gandel, Money
    “The iPhone is nothing more than a luxury bauble that will appeal to a few gadget freaks.”
    Matthew Lynn, Bloomberg

    What they said before the iPad (2010)
    “Apple: Short Term Winner, Long Term Loser”
    Fabrice Grinda, Business Insider
    “Apple’s latest creation seems destined to flop.”
    John Dvorak, PC Magazine
    “1.2 million first-year sales.”
    Scott Craig, Merrill Lynch [only 14.6 million short!]

    What they’re saying now
    “Apple will lose its cool factor.”
    Brian Deagon, Investor’s Business Daily
    “It’s all downhill from here.”
    Dan Crow, The Guardian
    “Apple is a dead company walking.”
    Dave Logan, CBS News

    Well, regardless of what all the soundbite jockeys are spouting off lately, there's no doubt who today's computer king is.

    With the iPod, the iPhone, and the iPad, Apple has taken computers off our desks and put them in the palm of our hand.

    And just like IBM, they've put themselves in position to dominate this industry for decades.

    So here's the $932,557 question for investors like us today... who's Apple's inside supplier?

    It's actually the same question Apple CEO Tim Cook is asking himself right now, too.

    Because when it comes to obtaining the crucial component his company needs to turn that little prototype I mentioned into its next big game-changer, he's in quite a pickle.

    I'll explain why in just a minute.

    But first, let's get something straight right away.

    No matter what you hear on TV, you don't need perfect timing to be a successful growth investor. All you need is a good strategy.

    Take those crazy cartoon numbers we saw for Intel's growth.

    Let's say your timing was extremely "late"... and you made your move two years after that perfect moment to invest in Intel.

    2 years!

    Well you wouldn't exactly be kicking yourself. And you'd still have that BMW.

    Because even if you did wait every minute of those two years, your $5,000 would have still grown into a cool $843,995.

    So when it comes to running circles around all those frightened little boys in the financial media who are always "crying wolf"... and giving yourself the financial breathing room you need to live life on your own terms...

    You don't need to predict history.

    You just need to learn from it.

    Unfortunately, too many investors don't learn a thing.

    They stay on the Wall Street hamster wheel, chasing big returns that always stay just out of reach. Telling themselves that this is the year they'll finally "catch up."

    We're smack in the middle of one of the greatest bull markets in American history. It shouldn't be so hard to grab your share & make some good money!

    That's why one small growth investing club started pursuing a very different (and much less stressful) strategy.

    Banking winners that have gone up 637%, 739%, 813%, 879%, 1,313%... even 2,038%.

    Month after month.

    And even though their stocks don't always win, they're quite satisfied with an average return that's nearly doubled the S&P 500.

    For more than nine years!

    So if you want to know how they're doing it...

    If you want to find out why that growth investing expert I told you about is celebrating not only a 100 times return on one of his more famous investments... but also a #1 track-record ranking in The Wall Street Journal...

    And if you want to understand why he's now convinced that investing club that the red line and the green line below can BOTH get a lot steeper once we add them TOGETHER...

     

    ... Then you need to take a quick trip with me across the street.

    "Excuse me, ma'am. Can you please show me to that mountain of cash?"

    Most people don't know this, but The Motley Fool's headquarters is located directly across the street from the U.S. Patent Office.

    Where every technology company that wants to obtain "intellectual property" protection for its newest inventions is required to file stacks and stacks of specialized paperwork.

    And believe it or not, any American citizen can actually walk right into the patent office and demand to see that paperwork.

    You just write your request on an index card, and (as long as there's no "government shutdown" in effect) a friendly federal worker will pull the file.

    Of course, hardly anyone actually does this... but you'd be pretty amazed what you can see if you do.

    I know I was... for a growth-minded investor, an afternoon at the patent office is the next best thing to an afternoon at Fort Knox.

    Then again, maybe it's better — if you bring a few quarters for the photocopier, you get to take home all the gold!

    You see, I got a little curious. And, yes, a little greedy.

    Because I've been hearing some really wild rumors from my contacts in the technology world over the past few weeks.

    Here's what they all boil down to...

    Apple has pulled together a team of more than 100 of its best engineers and product designers, to work on a new device that will "make the iPhone seem as cutting edge as a horse and buggy." (To quote Wall Street Journal reporter Ralph Gardner, Jr. once again.)

    I even checked the classified ads on Apple's company website! And it turns out these rumors are 100% legit.

    Apple is even hiding away this project team in a top-secret facility offsite from its headquarters in Cupertino, CA. Which means that even Apple's 80,200 other employees are hearing this story in whispers, too.

    But there's more.

    You see, Apple has also supplemented this development Dream Team with a few high-priced free agents.

      • • Luring away Paul Deneve... the CEO of runway-fashion powerhouse Yves St. Laurent

      • • Then doing the same with Burberry CEO Angela Ahrendts

      • • Tempting Bob Mansfield – the Senior VP of Technology who oversaw the development of the iPad – out of his well-deserved early retirement

      • • And even poaching two of Nike's top fitness design experts (Jay Blahnik and Ben Shaffer)

    And Apple isn't the only "horse and buggy" in this high-stakes race, either.

    Google, Samsung, Sony, Microsoft, and our old friends at Intel are also slamming on the accelerator pedal... and shoveling billions of dollars into research & development.

    Why all this fuss?

    Well, a leading market intelligence firm called ABI Research recently forecast that by 2018, major technology companies like the ones I listed above will be selling 485 million of these new devices per year.

    That's substantially BIGGER than today's market for smartphones!

    It all started with this...

    And Avi Greengart, a technology product expert for another top research firm — Current Analysis, Inc. — says we're now standing at the "tipping point" of this historic market shift.

    Then came this.

    Because make no mistake, this isn't just some Silicon Valley pipe dream.

    And this.

    Just ask the MGM Casino in Las Vegas... they've already created a policy to ban the use of these gadgets on their gaming floor.

    Then, just when we thought we'd seen everything, along came this.

    Now it’s happening again. Faster than we expected. And wilder than we ever imagined...

    Or ask the West Virginia state legislature... they consider their widespread adoption so much of a dead certainty that they're already debating a law to regulate it.

    (That law is called H.B. 3057. And even the congressman who wrote it has admitted on-record that he "can't wait to get his hands on" one of them.)

    So the smart money says that Apple will sell the lion's share of these 485 million devices.

    Just multiply that number by $299, $349, $499 or any price that sounds reasonable, and you'll see why Tim Cook has called this market "incredibly interesting" and "ripe for exploration." And why that feels like the world's biggest understatement.

    But meanwhile, the even smarter money says that there's a way for us to win here regardless of whether Tim Cook is truly ready to fill the shoes of his mentor Steve Jobs.

    How?

    By investing in the supplier that Apple and ALL of its competitors might eventually have to do business with, if they want to fully capitalize on this "post-smartphone" market opportunity.

    Remember, there's no need for you to predict the future here.

    You just need to remember the past.

    Because there's a feeling in the air these days that takes me right back to the introduction of the first PC in the 1970s.

    Depending on how old you are, it might remind you more of the 1950s. Or the 2000s.

    As Mark Twain once said, "history doesn't repeat... but it does rhyme."

    So when I made that trip across the street to the patent office, I realized right away that I was onto something big.

    But I also realized that if I wanted to cash in on this coming mega-trend in the technology industry, I needed a plan... and I needed it fast.

    Why?

    Well, just take a look at that last illustration (to the right).

    But try to resist the urge to go straight to your brokerage website...

    Because if you give me another minute to explain what this patent document really means for your investment portfolio, I believe it will be worth the wait.

    (After all, nobody turns $5,000 into $843,995 overnight... and even though the stock I'm about to show you has already doubled since its IPO, we've still got some time left before we can toast to being "two years too late.")

    Now, you've probably connected the dots at this point already.

    But it might help if I shared another little piece of documentary research.

    Just over a year ago, on December 3rd of 2012, Apple quietly filed a trademark application for the name "iWatch."

    In Jamaica!

    As you can imagine, that didn't make too much of a splash back in Silicon Valley. Or on Wall Street. Then Apple went ahead and filed for the same trademark in Russia. Japan. Taiwan. Mexico. Colombia. And Turkey.

    And you can bet where they're headed next...

    So what does an iWatch look like? We can't know for certain, but that patent diagram I showed you is a pretty good guess.

    Unlike any watch we've ever seen, it doesn't have a face.

    Instead, the band wraps all the way around. It's hard to make out the word written on the band in the diagram, but what it says is:

    "CONTINUOUS."

    In other words, the entire band of the watch is a single flexible glass display screen. So it could tell you much more than just the time.

    It could show you a text message from your golf buddy. Or the weather at the course . Or a map to direct you there. Or pretty much anything else a smartphone does.

    But here's what's really exciting to me — as an Apple "fan," but more importantly, as an investor looking to find the most profitable angle on the iWatch – what if it's much more than the world's smallest smartphone?

    What if it's something even better?

    485,000,000 reasons to put down the iPhone for a minute and invest in something new

    That's what I want to show you today, if you're game for it. But first, allow me a proper introduction...

    My name is Mark Brooks, and I'm proud to admit that I'm a Fool.

    You see, when I got back from the patent office that day I was excited.

    But I was also confused!

    On the one hand, I was 100% certain that the picture I'd just seen represented the next stage of the computer revolution. In fact, I'd never been so certain of anything in my life.

    On the other hand, there were a few little details that started nagging at me...

    For instance, what if 485 million people don't think like I do? What if they think (at least at first) that a "smart watch" is a dumb idea?

    Plus, what can an iWatch do that an iPhone can't already do?

    Or — for those of us on the wrong side of 25 — how are we supposed to control the computer if the $#*($^(% screen is so tiny?

    Or how about this question...

    If we can make a computer small enough to fit onto somebody's wrist, where else could it go instead? You may have heard about the oddball experiment that Google is trying out called "Google Glass"... it's a computer in the shape of a pair of eyeglasses, that beams its display 6 inches in front of your face! Maybe that's the future?

    And here was my biggest concern of all... if Apple had already ponied up to file all this expensive legal paperwork, in so many different countries all over the world...

    Then where's this iWatch? (And why isn't my daughter already begging me to buy one for her birthday?)

    I needed answers. And fortunately, I knew just where to get them.

    Because for the last 9 years, I've been lucky to work alongside the top-rated growth investment team in the world... at The Motley Fool.

    And once I started chewing the fat with those guys, I quickly discovered that I could've saved myself that trip across the street.

    In fact — this makes me feel less like a Fool, and more like a plain old dummy — the answer was right there staring me in the face all along.

    It was on my wrist.

    Because I'm already wearing a prototype for the iWatch. And as I'll show you in just a minute, it's the same one Tim Cook is wearing in that mysterious press conference photo!

    But believe me, I was happy to learn where I'd gone wrong... just like I've been happy to learn so many other lessons about investing from David Gardner and his team over the past decade.

    And what a decade it's been...

    I've seen The Motley Fool grow from the little investing website that could, into a financial powerhouse that includes a widely syndicated newspaper column, a popular radio show, and a series of best-selling books.

    David Gardner’s early bird investment in Amazon.com is now up more than 100 TIMES. But he’s no one-hit wonder. That’s why the watchdog editor of Hulbert Financial Digest ranked his exclusive growth investing service #1 in America from 2008-2013... and then told the whole world about it in The Wall Street Journal.

    I've also seen David Gardner and his band of investing Fools pop up everywhere from CNBC, to Larry King Live, to Dr. Phil.

    And I've seen them praised by financial industry watchdog Mark Hulbert in The Wall Street Journal... sitting #1 in his ranking of EVERY investing service out there.

    Heck, I've even seen them toss on their jester caps... and then ring the opening bell at the New York Stock Exchange!

    But most important of all, I've seen The Motley Fool become the greatest investing community on earth.

    A place where folks with any amount of money in the market, and any level of experience, can meet to talk about stocks. A place where they can learn from professional investors who never talk down to them, and never treat them like their questions aren't important.

    And a place that shows us how to make money "the right way." By keeping things simple and investing in quality businesses for the long-term, rather than nervously flipping trades to a new ticker symbol 24/7.

    Because the way I look at it, time is even more precious than money.

    And if you invest in a stock like the one David's recommending to us today, in the kind of favorable market environment we're experiencing right now...

    Well, you could soon have a lot more of both.

    How wearable computing is turning patents into profits

    I shouldn't have been surprised that David Gardner already knew all about the next generation of computers.

    (He calls them "wearables.")

    After all, he's the rule-breaking technology investor who first became famous for revealing – in public, right on our little Motley Fool website on Aug. 5, 1994 – that he was putting his money into an innovative new company called AOL.

    For just 44 cents a share.

    In the years that followed, that split-adjusted position climbed all the way up to $89.18 per share. That's a staggering increase of more than 20,000%. I actually had to count the zeroes on my screen just now to make sure I hadn't typed that wrong!

    But David doesn't like to rest on his laurels. Which is why he actually sold a portion of that skyrocketing AOL position to fund his stake in another upstart called Amazon.com, back in 1997.

    (We just had a little party at the office to celebrate that investment going up more than 100X, from a split-corrected $3.24 all the way to over $300 today.)

    And then, even as the "Dot Com recession" was in full swing, David sold a portion of his Amazon.com position to fund his investment in eBay in 2001.

    Hiding the prototype for the iWatch in plain sight for 2 years? Even Steve Jobs never tried anything THAT daring. But now Tim Cook has a problem… and it’s the same problem that led IBM to come knocking on Intel’s door during the early days of the PC revolution. He needs a better microchip. And all evidence suggests that he’s already bought one from this Silicon Valley rule-breaker.

    I doubt I need to tell you that stock also quadrupled within 4 years. Or that he didn't stop with eBay.

    That's why I say... show me another investor, anywhere, whose personal track record demonstrates Mark Twain's theory about history "rhyming" better than David's does.

    Or one who has more experience in leading little guys like you and me to HUGE gains. On technology stocks that a lot of Wall Street know-it-alls discovered a lot more than 2 years too late.

    To have that kind of success over such a sustained period, you need to see the world a little differently.

    David Gardner does.

    And here's what he sees now...

    Millions of people (all around us) are already wearing the prototype for the iWatch... they just don't realize it yet

    It might sound silly, but I just never thought about it that way. Even though I've been seeing them all around me for two years.

    But when I saw this photo of Tim Cook the other day, I finally understood that David was right.

    The prototype is called the Nike Fuelband. And, yes, it's no coincidence that Apple CEO Tim Cook happens to sit on Nike's board of directors. That Apple sells this gadget at its own retail stores. Or that it only links up to Apple computers.

    The Fuelband is a fitness device... something like a souped-up pedometer.

    If you're a celebrity watcher, you might have noticed that Late Night host Jimmy Fallon, Wimbledon champion Serena Williams, and actresses like Naomi Watts (King Kong) and Meta Golding (CSI) are wearing the Fuelband too.

    Take a look around your office or your gym and I bet you'll see how trendy they've become.

    And that's important.

    Remember, it wasn't enough for Tim Cook to build a secret laboratory brimming with nerdy Ph.D.'s at his beck and call. Or to load up a truck-full of pending patents and trademarks.

    Think about why he hired all those top fashion designers. It's the same reason why his little Fuelband experiment has been a wild success.

    Why is Apple a $565 billion company? Because Apple is COOL.

    They've been waiting to jump into the wearable computer market until the time is "just right." They want to be the Wright Brothers, not all the hilarious flops that came before them... and never got off the runway.

    So let's take another lesson from history here.

    Do you remember how lousy digital music players were before the iPod came out? How clumsy smartphones were before the iPhone came out? And how useless tablet computers were before the iPad came out?

    Apple doesn't always win. They just show us what winning LOOKS LIKE... and that's why a new Apple product launch is a SHOPPING LIST for savvy tech investors.

    You can look at the huge bite that Samsung is taking out of Apple's market share right now and see that plain as day.

    But that's the problem with being cool... copycats!

    Which is why cool kids always move onto something new, in the long run.

    And why the safer bet as an investor – even as an investor in an explosive new technology growth sector like wearable computing – is to figure out what the cool kids and the copycats will all need.

    That's exactly what Intel did in the 1970s. So when all those copycats caught up to IBM, they kept making money hand over fist. (And so did their shareholders.)

    Your grandchildren will not know what a key is.

    Look, I'm fully convinced by ABI's estimate of 485 million wearable computer sales per year. Even though that means one for every person in the world before my nephew graduates high school.

    I've heard history rhyme in the computer industry too many times before to think otherwise. (And don't you feel like it's starting to rhyme faster and faster?)

    But I can't say for certain how long Apple will be the king of computing.

    Or a remote control.

    And I can't say for certain all the things that the iWatch and its copycats will be able to do.

    But fortunately, I don't have to.

    Because there's three things I can say for certain.

    Not because that's what my growth investing hero David Gardner (and his full research team) have concluded. Not because my title here at The Motley Fool is Chief Technology Officer and I keep my ear to the ground. And not because I have a personal friend who works as a researcher at Nike.

    But because I've been wearing this gadget on my wrist right now...

      • 1. All wearable computers will have motion sensing as their core feature. That's why they're a revolutionary advance on smartphones. Why we'll be able to use them without pecking into a tiny keyboard. And why they'll eventually replace our TV remote controls, hotel keys, parking meters, ID cards, passwords, tickets... you name it. Literally putting everything in the world at our fingertips faster than you can wave your hand and say "Open Sesame."

      • 2. The motion sensing microchip in the Nike Fuelband, which is the same one that Apple is currently experimenting with in the iPhone, ISN'T GOOD ENOUGH.

      • 3. There's a better one. And odds are, it's in your kid's bedroom.

    The European company that makes the microchip in the Fuelband is called STMicroelectronics.

    Half of the management is French, and half is Italian.

    They probably have some great coffee & sandwiches in their lunchroom.

    The company on the left makes the iPod, the iPhone, and the iPad. The company on the right makes the motion sensors in your kid's Nintendo Wii, and in the experimental new "Google Glass" computer. In between them is 10 miles of California highway... and quite possibly the rule-breaking investment opportunity of a lifetime.

    But I wouldn't invest in their stock.

    Meanwhile, the company that makes a better motion-sensing microchip is located 10 miles from Apple's headquarters.

    They recently doubled their office space. Doubled their production capacity. (And more than doubled their stock price, too.)

    And – even though they already do business with Google, Samsung, LG, and Nintendo — a "channel check" researcher at Piper Jaffray is now reporting that they've expanded the scale of their design work so rapidly that there's only one company in Silicon Valley large enough to account for all that activity.

    Can you guess which one it is?

    A proven formula for picking great stocks that nearly double the S&P 500

    I explained before that David Gardner was one of the first investors to catch on to companies like AOL, Amazon.com, eBay, Starbucks, and Chipotle.

    Not to mention a lot of other extremely profitable stocks I'll show you below that you haven't read about in the news (yet).

    But what I haven't explained is the six simple signs that he uses to identify these stocks, which he calls "rule breakers."

    And how you can use this formula to find the ONE company best-positioned to profit from the coming wearable computing revolution.

    So let's get started right away...

      • 1. A rule breaker is the “first mover” in an important, emerging industry. And once it claims this new territory for itself, it uses that head start to stay well ahead of the pack. So it’s also a “top dog.” Like when this company made its first big splash in the tech market by supplying the motion control sensors that power the Nintendo Wii… and then doubled down on R&D with gross margins above 50%. 

      • 2. A rule breaker holds a sustainable competitive advantage that can be exploited for years to come. This is what the great Warren Buffett calls an “economic castle protected by an unbridgeable moat.” The moat for a high-tech superstar like this one begins with its intellectual property. (The company founder alone is named on 42 different assigned patents). But the moat has grown even wider as they leverage those patents to make better microchips for a cheaper price.

      • 3. A rule breaker shows strong past price appreciation. Remember that first chart I showed you? This company is up 85% since the beginning of 2013. But remember Intel… because David thinks that 85% is just the start of this growth story.

      • 4. A rule breaker has strong consumer appeal. Nobody goes to the mall and asks for a motion-sensing microchip. But this company’s business buyers — like Google, Samsung, and LG — are among the biggest names in consumer electronics. And as we’ve discussed, the only one that’s BIGGER is a Silicon Valley neighbor that now has 485 million reasons to come knocking on their door.

      • 5. A rule breaker is guided by smart management. How’s this for smart… this company’s top brass includes 3 engineering Ph.D.’s, a top Silicon Valley venture capitalist, a CEO who cut his teeth in consumer electronics at Qualcomm and Motorola, and a former vice president from (you guessed it) Intel. And here’s what’s smarter still… together with the founder, these top executives own more than $11 million of the company’s stock. That’s a surprisingly rare thing to see after a company makes its IPO, and it’s also a very positive buy signal. It means the insiders who know the most about this stock want to own it themselves!

    So far so good...

    But like I said, there's a sixth sign that helps us identify rule breaking ultra-growth stocks. And it's going to take you by surprise. Happens every time I tell investors about David's strategy.

    You see, sometimes a top dog company that's the first and best in its industry, and has the chops to stay that way for decades to come, can look like it's "too good to be true."

    And that makes some investors nervous. But it also makes for a great buying opportunity for those of us who follow a true visionary like David Gardner, who takes the long-term view.

    Which brings us to our sixth sign...

    In many ways, it's the most important one.

      • 6. A rule breaker will always, at some point, be so successful that the financial media believe it to be overvalued. Just listen to TV stock jock Jim Cramer. Who took to the airwaves on November 16, 2012 and told his Mad Money viewers to "stay away" from this stock.

    Since then it's nearly doubled. Which led Cramer to jump on the bandwagon on October 10 of last year and call it a "red hot" buy.

    Better late than never, I guess!

    But of course, one example doesn't prove anything. Which is why it's worth taking a closer look at the total track record David has compiled in Rule Breakers...

     

    In the 9 years since David started offering monthly growth stock recommendations to ordinary investors like you and me, he's nearly DOUBLED the return of the S&P 500.

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    Thanks for reading today. I hope the information I've provided so far has been helpful to you.

    And sorry for being so long-winded... but the truth is, the circumstances behind this history-making investment opportunity are pretty complex.

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    You see, this Rule Breaker isn't getting much attention on Wall Street right now. In fact, as of this morning only 1 in 200 stock analysts are even covering it. And most of those analysts are missing the real story.

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    David Gardner and his investing team just put the finishing touches on this guide, and it has everything you need to know about the rule-breaking microchip manufacturer we've been talking about today. It even reveals why this company is so well-positioned that it doesn't even NEED Apple's business in order to be wildly successful.

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    Baidu (BIDU): Up 2,038%

    Catamaran (CTRX): Up 719%

    Chipotle (CMG): Up 879%

    Intuitive Surgical (ISRG): Up 813%

    IPG Photonics (IPGP): Up 390%

    MercadoLibre (MELI): Up 518%

    NetEase.com (NTES): Up 517%

    Rackspace Hosting (RAX): Up 281%

    Salesforce.com (CRM): Up 739%

    Vertex Pharmaceuticals (VRTX): Up 529%

    Believe me, the full list of Rule Breakers winners is even longer.

    But I've already kept you long enough.

    And I know that you need time to think about this investment for yourself, instead of just basing your decision on what I've been able to tell you here...

    That's why I hope you'll take me up on my offer to get the full story on the wearable computing stock we've discussed in this report, directly from David Gardner...

    Before some curious Silicon Valley tech blogger cracks open the next iPhone or iPad and alerts the world that Apple has ALREADY made the switch to this cutting-edge motion microchip supplier. And before Apple silences its critics — which it could easily do by revealing the iWatch as its next blockbuster gadget this year.

    But why wait? After all, once everyone and their brother hears the sound of history rhyming, investors who had the insight and discipline to scoop up this stock today could become UNBELIEVABLY RICH!

    That's why David Gardner's top research expert on this company not only put $33,000 of The Motley Fool's money in this stock... he also put 40% of his personal portfolio into it. How's that for us putting our money where our mouth is?

    So remember, when you accept my personal invitation and agree to sample everything Motley Fool Rule Breakers has to offer without risk or obligation today, I'll send your exclusive copy of our "Apple's New Core" action guide – absolutely free!

    Because knowing the ticker symbol is just the beginning... what you really need is a complete plan of action.

    How much is that kind of advice worth?

    Well, there's a lot of folks who would charge you thousands of dollars for it.

    Maybe even tens of thousands.

    But nevermind them... the best way to think about its value is to consider YOUR portfolio and its future growth. What would it mean to start getting better investment ideas — and all the support you need to turn them into REAL results?

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    Mark Brooks Signature

    Mark Brooks
    Chief Technology Officer
    The Motley Fool

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    All newsletter returns as of June 17, 2014. Unless otherwise noted, all numbers as of July 7, 2014. The performance data quoted represents past performance and does not guarantee future results.  The Motley Fool owns shares of Amazon.com, Apple, Baidu, Catamaran, Chipotle Mexican Grill, eBay, Google (A & Cshares), Intel, IBM, Intuitive Surgical, IPG Photonics, MercadoLibre, Microsoft, Netflix, Nike, Qualcomm, and Starbucks. Dave Meier owns shares of Apple. Mark Brooks owns shares of Apple, Amazon.com, and Netflix. David Gardner owns shares of Apple, Amazon.com, AOL, Baidu, Chipotle Mexican Grill, Google (A & C Shares), IPG Photonics, Intuitive Surgical, MercadoLibre, Netflix, Nintendo, and Starbucks."

    http://www.fool.com/video-alert/rule-breakers/rb-wearable-pt/?iid=61308777&vsaid=7384&src=irbeditxt0000019

     

    Bien à vous.

     

    Bonne nuit.

     

    PGR

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  • Bonsoir à tous,

     

    Comme vous avez pu le constater, de la publicité a maculé notre blog.

     

    A la demande de l'hébergeur, il m'a été demandé d'introduire de la publicité sur un mode d'exploitation virtuelle gratuit.

     

    Après quelques tergiversations, j'ai accepté pour faire "fun" et aussi, parce que l'on me promettait un revenu.

     

    Pourquoi pas dans la mesure où c'est un plaisir d'écrire et de vous faire plaisir.

     

    On me parlait de 5€, 10 voire 50, 100 et même 500 € ???

     

    Finalement, au bout d'un mois, je n'ai eu que 0,10€

     

    Autrement dit, et c'est là que cela devient intéressant, j'ai écrit la lettre suivante à l'administrateur du blog :

    "Le 4 juillet 2014 à 18:17, pgrenaud64 <pgrenaud64@gmail.com> a écrit:

    Bonjour,

    A votre demande, nous avons convenu d'un contrat à durée inderterminé sur un contrat publicitaire au sein de mon blog à chaque ouverture de session.
    L'idée était intéressante et une rémunération de votre part également.
    La lecture du contrat et la somme du produit de 500 visites par mois égale 0,10€, autrement dit, cela profite bien davantage au support qu'à l'utilisateur.
    Aussi, j'ai décidé de remettre mon Blog
    disponible sans l'alibi d'un co-financement déséquilibré.
    Bien à vous.
    PGR"

     

    Voilà ce que j'ai reçu :

     

    "Bonjour,

    Pensez ce que vous voulez.  Je peux vous assurer que la redistribution est plutôt favorable à l'utilisateur, sur deux points : 
    - le premier étant au niveau des pourcentages, où, grosso modo c'est 60% à l'utilisateur et le reste à EklaBlog ( à + ou - 2% près)
    - le second étant que nous passons beaucoup de temps de notre côté à optimiser le placement des pubs et à négocier les meilleurs tarifs avec les régies publicitaires. 

    Notez en outre qu'au moment où vous avez activé le partenariat publicitaire, vous avez été prévenu que vous ne feriez pas les 5 euros par mois et que par conséquent, nous vous conseillions d'attendre un peu avant de mettre de la pub car elle ne serait pas réellement rentable.  Donc en effet, avec si peu de visite ( 500 visites par mois c'est vraiment très peu) cela ne vaut pas le coup de mettre de la publicité et vous faites bien de la désactiver. 

    Restant à votre disposition,
    Cordialement,

    --
    Stéphanie Gino
    Community Manager
    www.eklablog.com"

     

    Un blog est un espace de parole.

    Je vous aime tous mais savoir que l'on évalue mon efficacité au seule visite (500/mois) et donc, d'après EklaBlog, c'est "vraiment très peu", cela m'inspire de fermer ce site et de reprendre ma course ailleurs.

     

    Une communauté d'intérêt est un espace de liberté.

     

    Je passe les vacances estivales et peut-être alors que ma signature d'un autre avatar me permettra de m'exprimer sans ces rodomontades ne m'affecteront pas de trop.

    Comme certains le supposent, j'écris tout cela car j'éprouve un désir de faire comprendre, dans une autre vie, je tente de faire comprendre les choses par le domaine de la science.

     

    Cela m'inspire une maxime d'un philosophe :

     

    "Il faut penser tout ce qu'il y a de pensable dans l'impensable" (Vladimir Jankélevitch)

     

    Bien à vous.

     

    PGR

     

     

     

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  • Bonsoir à tous,

     

    Voici une nouvelle intéressante sur notre espace de liberté.

    Je vous propose le texte en français et son développement en anglais (plus instructif).

    Comment écrire comme un agent de la CIA

    "L'agence américaine de renseignements a rédigé à destination de ses employés un manuel de 185 pages sur le style d'écriture à adopter dans leurs rapports.

    La vie d'agent de la CIA n'est pas aussi trépidante que le cinéma et la télé américaine nous le laissent croire. Un document relayé la semaine passée sur les réseaux sociaux éclaire un aspect ingrat du métier: la «paperasse». L'agence américaine de renseignements a écrit un manuel pour apprendre à ses salariés à bien rédiger leurs rapports, raconte le site d'information Quartz. L'ouvrage est passé longtemps inaperçu. Il avait été publié plus d'un an auparavant sur un site spécialisé au nom du Freedom of Information Act, la loi qui permet à chaque citoyen américain d'avoir accès aux papiers de l'administration.

    À l'agence, l'exercice est pris très au sérieux. «Le bon renseignement dépend dans une large mesure d'une écriture claire et concise. Les informations rassemblées par la CIA et leur analyse ne seraient rien si l'on ne pouvait pas les transcrire efficacement», écrit l'un des responsables de l'agence dans la préface. Outre sa taille - pas moins de 185 pages -, le manuel a été régulièrement mis à jour. En 2011, il en était à sa huitième édition. Et, à l'intérieur, rien n'est épargné: le document est un véritable code typographique à destination des agents. Des chapitres entiers sont consacrés à l'usage de la ponctuation, des chiffres, des abréviations ou encore de l'italique.

    Au fil de l'ouvrage, de nombreux conseils sont égrenés sur le style d'écriture: «garder un style vif et tonique» ; «ne pas s'écarter du sujet» ; «faire des phrases et des paragraphes courts» ; «utiliser les adjectifs et les adverbes avec parcimonie», «le jargon est à éviter»… Dans un dernier chapitre, l'agence attire tout spécialement l'attention de ses agents sur le vocabulaire. Les auteurs soulignent par exemple que le terme «régime» comporte une connotation négative, il ne doit donc pas être utilisé pour un gouvernement démocratiquement élu et plus généralement pour les alliés des États-Unis. L'expression «un certain nombre de» est à bannir car trop imprécise ; «un nombre indéterminé de» paraît plus adéquat.

    Mais, comme le note le Guardian, la leçon n'est pas toujours appliquée et le propre compte de la CIA sur Twitter, lancé le mois dernier, commet des erreurs."

    http://www.lefigaro.fr/international/2014/07/10/01003-20140710ARTFIG00223-comment-ecrire-comme-un-agent-de-la-cia.php

     

    Et voici le meilleur...

     

    "Writing tips from the CIA’s ruthless style manual

     

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  • Bonjour à tous,

     

    Comme tous, nous sommes républicains et comme tous, nous sommes sensibles à une image nostalgique de la Monarchie.

    J'ai pu (comme beaucoup) l'observer avec la cérémonie de commémoration du  D-Day du 6 juin 1944 fêté le 6 juin 2014 avec l'honneur que la France (pouvoir) et la France (le peuple français) a réservé à la Rein d'Angleterre, Élisabeth II !

    L'Espagne traverse une crise économique sévère et pourtant elle garde des valeurs et des traditions.

    La passation de pouvoir entre le Roy Juan Carlos I et son fils, Felipe VI est émouvant car il témoigne d'une force à maintenir la tradition de continuité et la fragilité dans le geste de cintré sont fils devenu le nouveau Roy Felipe VI.

    Un moment d'émotion : Juan Carlos Ier cintre Felipe VI

    Au delà de la symbolique du geste, il y a aussi une volonté de respect du peuple espagnol et de changement de comportement et de méthode.

    Juan Carlos restera pour beaucoup d'entre-nous, celui qui a réussi la transité entre l'ère franquiste et la démocratie. L'homme a fait des erreurs, qui n'en commet pas ?

    Je me souviens d'une anecdote concernant l'ex Roy d'Espagne, Juan Carlos I.

    "Le Roy est un grand amateur de moto et parcourait les routes sans se soucier du protocole. Une fois, un motard fut victime d'une panne et faisant des gestes, il vit avec soulagement qu'un confrère s'arrêtait pour l'aider.

    Ne se découvrant pas en premier lieu, et avec des lunettes de soleil, il se mit à aider l'infortuné et tenter de trouver la panne.

    Quelques temps s'écoula et la panne fut résolu et le casque du mystérieux motard découvrit une tête couronnée, c'était le Roy !

    Le motard se mit à genoux ce que le Roy l'invita à se relever prestement et après l'avoir salué, chacun partit dans des destinations particulières."

    Finalement, cet homme était et reste simple, et pour nous français, il représente une image de stabilité que bon nombre de concitoyen aimerait tant avoir ...

    Bien à vous.

    Et "Viva España!" "Viva el Rey de España !"

     

    PGR

     

     

     

     

     

     

     

     

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  • Bonjour à tous,

     

    Comme tout un chacun, il m'arrive (assez souvent en réalité) de jeter un regard furtif sur l'actualité.

    L'une d'entre-elle m'intrigue, à propos d'un fait non détaillé par une candidate devenue première magistrate de la première ville de France.

    Comme tout un chacun, je résiste à la tentation de considérer cela comme une vengeance d'un courant politique sur un autre, que nenni !

    Je décide alors de vérifier l'information.

    Non seulement, elle s'avère authentique mais déjà diffusée depuis quelques temps :

    "Le bilan de Bertrand Delanoë à la Mairie de Paris ne résiste pas aux chiffres"

    Source : Capital.fr
    12/12/2011 à 09:00 / Mis à jour le 12/12/2011 à 09:04
     

    Bond des dépenses de fonctionnement, hausse des impôts… dans son livre « Comptes et légendes de Paris »*, le journaliste Dominique Foing démonte, au fil de 8 chapitres (fiscalité, politique culturelle, transports, logement...), le bilan du maire de Paris.


    Capital.fr : Votre livre* s’attaque à la gestion de Bertrand Delanoë à la tête de la ville de Paris. Sur quels documents vous appuyez-vous ?
    Dominique Foing : A force de l’entendre claironner que le budget de la culture avait doublé, de s’enorgueillir que les parisiens étaient faiblement imposés… j’ai voulu savoir si ce discours tenait la route. Mon analyse s’appuie exclusivement sur des documents officiels : budgets prévisionnels et comptes administratifs de la ville, rapports de la Chambre régionale des comptes et de l’Inspection générale de la Ville de Paris, délibérations, communiqués de presse… Les belles déclarations de Bertrand Delanoë ne résistent pas aux chiffres, le bilan de ses mandats est très éloigné de celui qu’il dépeint.

    Capital.fr : Comment expliquez-vous la forte hausse des dépenses de fonctionnement de la Ville de Paris ?
    Dominique Foing : Entre 2000 et 2011, les dépenses de la ville ont bondi de 44,45 %, selon les chiffres des budgets prévisionnels. Principale explication : la hausse de 42% de la masse salariale. Depuis l’arrivée de Bertrand Delanoë, la Mairie de Paris a augmenté ses effectifs de près de 10.000 postes. Désormais, 50.000 personnes travaillent pour la ville. Pour expliquer cette inflation, l’équipe Delanoë met en avant l’accord sur les 35 heures, la titularisation d’emplois précaires et les embauches rendues nécessaires par les nouveaux services créés : établissements, crèches… Sauf que même après cet effort louable de contractualisation des précaires, il existe encore l’équivalent de 1.976 emplois équivalents temps plein de vacataires. Quant à l’accord sur les 35 heures, c’est le plus généreux jamais signé. Grâce à lui, les agents de la ville bénéficient de 58 jours de vacances par an. Soit près de 12 semaines !

    Capital.fr : Malgré tout, vous soulignez que le climat social est dégradé au sein de la Mairie. Pourquoi ?…
    Dominique Foing : La meilleure illustration de ce malaise social est le fort taux d’absentéisme. En 2007, les agents étaient absents, en moyenne, 20 jours par an, selon un rapport de l’Inspection générale de la Ville de Paris. Les grèves à répétition écornent aussi l’image de Bertrand Delanoë. Ce mécontentement s’explique notamment par la politique salariale. La Mairie de Paris est surtout généreuse avec les cadres sup, tandis que les petits salaires ne bénéficient pas de franche évolution. De nombreux postes de directeurs adjoints ou de « délégués » ont été spécialement créés – il existe par exemple un « délégué au design » -, avec des salaires dignes d’un préfet de région, qui peuvent atteindre 179.000 euros brut par an.

    Capital.fr : Dans votre livre, vous rappelez que Bertrand Delanoë met régulièrement en avant sa politique fiscale. A tort ou à raison ?
    Dominique Foing : Pendant le premier mandat, taxe d’habitation et taxe foncière n’ont pas évolué. Malgré cela, les impôts collectés ont augmenté de 41% en 7 ans. Ce petit miracle s’explique notamment par la forte progression du montant des droits de mutation, consécutive à l’explosion des prix de l’immobilier, et par la hausse d’autres impôts : + 18% pour la taxe d’enlèvement des ordures, + 11 % pour celle de balayage. Parallèlement, les tarifs de nombreux services ont flambé. Ainsi, le montant total des redevances (culture, sport, services funéraires…) a bondi de 54 % au cours de la première mandature. Et la note s’est encore corsée par la suite. A la fin de son premier mandat, Bertrand Delanoë a eu le courage politique d’annoncer qu’il relèverait les impôts s’il était réélu. Mais il s’était bien gardé de dire que les impôts locaux grimperaient de 36% en deux ans. Le maire de Paris ne s’est pas contenté de rehausser les taux de la taxe d’habitation et de la taxe foncière, il a aussi créé une nouvelle taxe foncière départementale. Au total, entre 2001 et 2010, le montant des impôts perçus (hors impôts sur les sociétés) a progressé de 78%. Pas mal, pour un Maire qui aime répéter que les parisiens sont bien lotis.

    Propos recueillis par Frédéric Cazenave

    *Comptes et Légendes de Paris, bilan de la gestion Delanoë, ed. Denoël.

    © Capital.fr
     
    Donc, nous savions mais aucunement, dans la campagne, il n'a été question de ce fait !
    Mais les intervenants pratiquent davantage le déni, jugez plutôt :
     
    "[23/09/2011]

    A l'instar de toutes les collectivités locales, Paris dispose d'une autonomie financière qui se traduit par le vote annuel d'un budget. A la fois ville et département, le budget parisien se décompose en deux parties : un budget communal et un budget départemental, chacun subdivisé en deux sous parties; budget de fonctionnement et budget d'investissement.


    Le budget parisien (Ville et Département) est alimenté par différentes sources de financement, la fiscalité tout d’abord, les ressources ensuite.

    La fiscalité

    Elle comprend :
    - les impôts directs : pour l’essentiel la taxe d’habitation payée par toute personne, propriétaire ou locataire disposant au 1er janvier de l’année en cours d’un local à usage d’habitation ; les impôts fonciers, payés par les propriétaires de biens immobiliers et la contribution économique territoriale.
    - les impôts indirects, pour l’essentiel les redevances versées par des particuliers ou des entreprises dans le cadre de certaines opérations immobilières ou pour des activités liées à la publicité.

    Les ressources

    - les concours financiers de l’État : les dotations, dont la dotation globale de fonctionnement et la dotation d’équipement, constituent un quart des ressources de la Ville ; à ces concours prévus par les lois de décentralisation, il convient d’ajouter le Fonds de compensation de la TVA  (FCTVA) qui doit compenser de manière forfaitaire et globale les versements de TVA que la collectivité acquitte sur ses investissements. Les concours financiers représentent 23% des recettes de la Ville.
    - les produits de la gestion du domaine et les produits d’exploitation des équipements et services municipaux de la Ville: il s’agit des locations immobilières ou des  redevances versées par les sociétés auxquelles la Ville concède l’exploitation d’un immeuble ou d’un équipement ; ils représentent 15% de l’ensemble des ressources.
    - les emprunts : si la Ville a recours à des emprunts, le niveau de l'endettement parisien demeure mesuré et reste inférieur à celui des autres grandes collectivités françaises. 

     
    Les principaux postes de dépenses

    La Ville de Paris affecte environ un quart de ses dépenses en investissements, c’est à dire à la construction et à l’entretien des équipements ou à la mise en œuvre de programmes d’aménagement (crèches, haltes-garderies, logements sociaux, réhabilitation des quartiers).

    Les principales dépenses inscrites au budget concernent le social, la place de l'enfant, la mise en valeur de l'espace public.
    La Ville contribue également à assurer les dépenses de fonctionnement de plusieurs établissements ou administrations annexes : les caisses des écoles des arrondissements qui dépendent directement des maires d’arrondissements, le Centre d’action sociale de la Ville de Paris (CASVP), la Caisse nationale de retraite des agents des collectivités locales (CNRACL).
    La Ville de Paris concourt également au budget de la préfecture de police.

    L’adoption du budget

    L’élaboration du budget s’effectue tout au long de l’année n-1 : après la période de cadrage (janvier à mars), suivent des négociations entre les directions et la direction des finances. Le projet de budget primitif est arbitré par le Maire de Paris au mois d'octobre. Les maires d’arrondissement sont étroitement associés à la procédure d’élaboration budgétaire dans le cadre de la conférence de programmation qui a lieu à l’automne.

     

    La préparation du budget se déroule sur une année pleine et s’achève par son adoption du budget à la mi-décembre. Les discussions se déroulent sur deux jours. Le budget doit être impérativement voté en équilibre. Il en va de même pour ses annexes qui contiennent les états spéciaux des 20 arrondissements.

    Dès qu’ils ont été votés par le Conseil de Paris, le budget et toutes ses annexes sont transmis à la préfecture de Paris. Il devient alors exécutoire, sous réserve du contrôle de légalité, désormais exercé par l’État à posteriori sur les finances de la Ville (respect de l’équilibre, inscription des dépenses obligatoires).

    Un autre représentant de l’État intervient également : le receveur général des finances (RGF). En vertu du principe de séparation de l’ordonnateur des dépenses (celui qui décide) et du comptable (celui qui paie), il est chargé de procéder au paiement des dépenses sur lesquelles il effectue également un contrôle.

    Enfin, depuis la décentralisation et comme pour toutes les communes de France, la Chambre régionale des comptes (CRC) est en droit d’effectuer des contrôles sur pièces et sur place dans tous les domaines d’activité de la Ville. Elle peut en outre intervenir dans certaines circonstances exceptionnelles, en cas, par exemple, de non-respect de la date limite d’adoption du budget.

    Les états spéciaux d'arrondissement

    Les dépenses et les recettes de chaque conseil d'arrondissement (recettes et dépenses qui correspondent aux équipements de proximité dont ils assurent la gestion ou qui sont mis à leur disposition pour l'exercice de leurs attributions) sont détaillées dans un document dénommé "état spécial d'arrondissement" qui est annexé au budget de la Ville de Paris (article L. 2511-37 du CGCT).

    La loi du 27 février 2002 a en outre ouvert à l’état spécial de chaque arrondissement une section d’investissement (article L. 2511-16 alinéa 5 du CGCT).

    Les recettes et les dépenses de fonctionnement des arrondissements

    A l’exclusion de toute autre recette (les arrondissements n’ont pas la capacité de lever l’impôt), les recettes de fonctionnement des conseils d'arrondissement étaient constituées jusqu’à présent d’une dotation unique, appelée dotation globale.
    La loi du 27 février 2002, en modifiant l’intitulé de la dotation globale qui devient la dotation de « gestion locale », a également crée une nouvelle dotation de fonctionnement pour les conseils d’arrondissement, à savoir la dotation d’« animation locale » (article L. 2511-38 modifié du CGCT).

    La dotation globale, désormais dotation de gestion locale, comprend 2 parts (article L. 2511-39 du CGCT) :

     

    La première part, qui ne peut être inférieure à 80%, correspond principalement aux dépenses constatées, l’année précédente, pour le fonctionnement des équipements et services qui relèvent des attributions du conseil d'arrondissement. Elle est répartie en fonction du coût des équipements.

    La seconde part est déterminée en fonction des caractéristiques de l'arrondissement et notamment de la composition socioprofessionnelle de sa population.

    Aux termes de l’article L. 2511-16 du CGCT, il appartient au conseil d’arrondissement de supporter “ les dépenses de fonctionnement, à l’exclusion des dépenses de personnels et des frais financiers, relatives à la gestion des équipements transférés…ainsi que celles relatives aux locaux administratifs, aux biens mobiliers et aux matériels mis à sa disposition pour l’exercice des ses attributions ”.

    La dotation de gestion locale (ex dotation globale) a donc pour objet de permettre aux arrondissements de subvenir aux besoins des équipements de proximité dont ils ont la charge.

    La loi sur la démocratie de proximité a également créé une nouvelle dotation d’animation locale qui doit permettre à chaque conseil d’arrondissement d’assumer toutes les dépenses « liées à l’information des habitants de l’arrondissement, à la démocratie et à la vie locales, en particulier aux activités culturelles, et aux interventions motivées par des travaux d’urgence présentant un caractère de dépenses de fonctionnement et liés à la gestion des équipements visés aux articles L. 2511-16 et L. 2511-17 ». Les crédits affectés au fonctionnement des conseils de quartiers sont inclus dans cette dotation.

    Cette nouvelle dotation, introduite aux états spéciaux dès 2003, a été calculée et répartie par le Conseil de Paris « en tenant compte notamment de la population de chaque arrondissement » (article L. 2511-39- nouveau du CGCT).

    Les dépenses d’investissement

     

    Jusqu’à l’adoption de la loi du 27 février 2002, les conseils d'arrondissement ne disposaient d’aucune compétence directe en matière de financement au titre de l’investissement des équipements dont ils ont la charge.
    Dans un souci de déconcentration des moyens, le législateur a décidé d’ouvrir, à l’état spécial de chaque arrondissement, une section d’investissement.

    Les recettes d’investissement de cette section (article L. 2511-36-1 nouveau du CGCT) sont désormais constituées d’une dotation d’investissement composée exclusivement de crédits de paiement votés par le conseil municipal.

    La procédure d’adoption des états spéciaux

    Les états spéciaux d'arrondissement sont votés successivement par les conseils d'arrondissement, chacun pour ce qui les concerne, et par le Conseil de Paris. Ils doivent être arrêtés en équilibre.

    Avant le 1er novembre, le Maire de Paris notifie à chaque maire d’arrondissement le montant des dotations de gestion et d’animation locales qu’il est envisagé d’attribuer pour l’année budgétaire suivante à chaque arrondissement (article L. 2511-40, 2ème alinéa du CGCT). L’état spécial est ensuite présenté par le maire d’arrondissement au conseil d’arrondissement qui dispose d’un mois pour l’adopter. Conformément aux dispositions de l’article L. 2511-41 du CGCT, l’état spécial de chaque arrondissement doit être adopté en équilibre réel et voté par chapitre et par article. Si ces conditions ne sont pas remplies, une seconde lecture peut être demandée au conseil d’arrondissement.

    L’état spécial est soumis au Conseil de Paris en même temps que le projet de budget de la commune.

    http://www.paris.fr/politiques/statut-et-institutions-de-paris/les-moyens-de-la-ville-de-paris/les-finances-de-la-ville-de-paris/rub_4857_stand_7962_port_10385

     

    Incroyable, non ? Il vous propose un encart où vous pouvez demander une explication...A vous d'écrire !

    " Le gros mensonge d’Anne Hidalgo n’aura pas résisté longtemps à l’épreuve de la réalité. Quelques semaines après son élection, la nouvelle maire de Paris a été contrainte de reconnaitre publiquement ce qu’elle niait farouchement depuis des mois : la situation financière de la capitale que Bertrand Delanoë lui a laissée en héritage est absolument désastreuse. Selon ses propres aveux, il manquera 400 millions d’euros l’an prochain pour boucler le budget de la ville, un trou colossal comme jamais Paris n’en avait enregistré dans son histoire. Pour donner le change, Julien Bargeton, l’adjoint aux finances a fait mine de découvrir avec stupéfaction cette mauvaise nouvelle, que Capital avait dévoilé dès mars dernier."

    https://fr.finance.yahoo.com/actualites/mairie-paris-qui-va-payer-161037916.html?vp=1

     

    BREF !!!

     

    La ville de Paris est bien gérée mais dégagera un déficit de 400 millions d'euros, comme quoi, il manquait un phrase dans l'anaphore du Président de la République :

    "Moi Président de la République, je m'engage à rendre déficitaire toute métropole d'équilibre millionnaire dans la mesure où elle est dirigée par un membre du Parti Socialiste."

    Bien à vous.

    PGR

     
     

     

     

     

     

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  • Bonsoir à tous,

     

    Nous sommes partis vers des semaines où le "sport" sera roi !

    Après le tennis, le futbol et après ce sera encore autres choses !

    Mais la réalité relève d'autre chose.

    Nous avons des substituts afin de ne pas comprendre la réalité.

    La réalité reste une décroissance.

    Si nous voulons reprendre confiance, je vous invite à relire pour certains ce document provenant du FMI.

    "PERSPECTIVES DE L’ÉCONOMIE MONDIALE

    Croissance mondiale en hausse mais des risques subsistent

    Thomas Helbling, Département des études du FMI.
     

    21 janvier 2014

    • Le FMI table sur une croissance mondiale de 3,7 % en 2014, puis de 3,9 % en 2015
    • Le rebond de la croissance est plus marqué dans les pays avancés; les marchés émergents profiteront du redressement de la demande extérieure
    • Le faible niveau d’inflation dans les pays avancés représente un risque baissier pour la croissance mondiale

    La croissance mondiale devrait s’inscrire en hausse en 2014 après avoir évolué au ralenti en 2013. C’est ce qui ressort de la dernière mise à jour des Perspectives de l’économie mondiale (PEM) du FMI. Selon les prévisions du FMI, la croissance mondiale devrait se situer en moyenne à 3,7 % en 2014, contre 3 % en 2013, puis se hisser à 3,9 % en 2015.

    La croissance mondiale devrait s’inscrire en hausse en 2014 après avoir évolué au ralenti en 2013. C’est ce qui ressort de la dernière mise à jour des Perspectives de l’économie mondiale (PEM) du FMI. Selon les prévisions du FMI, la croissance mondiale devrait se situer en moyenne à 3,7 % en 2014, contre 3 % en 2013, puis se hisser à 3,9 % en 2015.

    L’activité économique mondiale s’est renforcée au second semestre de 2013, comme le prévoyait l’édition d’octobre 2013 des Perspectives de l’économie mondiale (PEM). Dans les économies avancées, la demande finale a globalement progressé conformément aux prévisions. Dans les pays émergents, le rebond des exportations a été le principal moteur du regain d’activité, tandis que la demande intérieure est généralement restée modérée, sauf en Chine.

    La mise à jour prévoit que le regain d’activité s’étendra à 2014, et table sur une progression de la croissance mondiale de 3 % en 2013 à 3,7 % en 2014, puis à 3,9 % en 2015.

     

    chart1.jpg

     

    Panorama mondial

    Globalement, l’activité s’inscrit en hausse, mais la mise à jour met également en évidence d’importants écarts entre les principales économies et régions.

    La croissance économique des États-Unis devrait être de 2,8 % en 2014, contre 1,9 % en 2013. Cette accélération tient en partie au desserrement du frein fiscal consécutif au récent accord budgétaire. Mais cet accord implique aussi que la plupart des réductions automatiques de dépenses seront maintenues pendant l’exercice 2015, au lieu d’être supprimées comme cela était supposé dans l’édition d’octobre 2013 des PEM. La croissance en 2015 ne devrait donc être que légèrement supérieure à celle de 2014.

    La zone euro émerge de la récession et s’engage sur la voie de la reprise. La croissance devrait se renforcer et atteindre 1 % en 2014, puis 1,4 % en 2015. L’accélération sera en général plus modeste dans les pays européens aux prises avec des tensions financières à des degrés divers (Grèce, Chypre, Espagne, Italie et Portugal), où la progression des exportations devrait contribuer à alimenter la croissance, tandis que le niveau élevé de la dette, tant publique que privée, et la fragmentation financière freineront la demande intérieure.

    Au Japon, la croissance devrait désormais ralentir en 2014-15 après un solide rebond en 2013. Le ralentissement sera plus graduel que prévu car les mesures temporaires de relance budgétaire devraient compenser en partie le freinage provoqué par l’augmentation de la taxe sur la consommation au début 2014.

    Globalement, la croissance dans les économies émergentes et en développement devrait se hisser à 5,1 % en 2014, puis à 5,4 % en 2015. En Chine elle a connu un solide rebond au second semestre 2013, principalement en raison d’une accélération de l’investissement. Cette poussée devrait être de nature temporaire, en partie du fait des mesures destinées à modérer la croissance du crédit et à relever le loyer de l’argent. La croissance devrait donc enregistrer un léger repli aux alentours de 7½ % en 2014–15. En Inde, grâce à une saison des moussons favorable et une progression plus forte des exportations, la croissance a rebondi et elle devrait s’affermir davantage en raison d’une intensification des politiques structurelles à l’appui de l’investissement.

    Beaucoup d’autres pays émergents et en développement ont commencé à recueillir les fruits de l’augmentation de la demande extérieure dans les économies avancées et en Chine. Cependant, dans bien des cas la demande intérieure est restée plus faible que prévu. Cela tient, à des degrés divers, au durcissement des conditions financières et des politiques suivies depuis le milieu de 2013, ainsi qu’aux incertitudes liées à l’action des pouvoirs publics ou au contexte politique, de même qu’aux goulets d’étranglement, ces derniers pesant particulièrement sur l’investissement. De ce fait, la croissance en 2013 et 2014 a été revue à la baisse par rapport aux prévisions d’octobre 2013, y compris au Brésil et en Russie.

    Les révisions à la baisse des chiffres de croissance de 2014 au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, s’expliquent principalement par le fait que, suite aux interruptions de 2013, le rebond de la production pétrolière en Libye devrait se produire à un rythme plus lent.

    Les risques baissiers subsistent

    La mise à jour des PEM signale que la balance des risques n’évolue que très lentement. D’importants risques baissiers pesant sur les perspectives de croissance mondiale continuent de préoccuper.

    La mise à jour fait référence aux risques déjà évoqués dans l’édition d’octobre 2013 des PEM, mais souligne également de nouveaux risques issus d’un très faible niveau d’inflation dans les pays avancés, notamment dans la zone euro. L’inflation devrait rester inférieure aux objectifs pendant un certain temps. Si, de ce fait, les anticipations inflationnistes s’orientaient à la baisse, l’inflation réelle pourrait être encore plus faible que prévu. Cela alourdirait la charge réelle de la dette, entraînerait un relèvement des taux d’intérêt réels et, partant, freinerait la croissance. Enfin, la probabilité d’une déflation en cas de chocs préjudiciables à l’activité augmenterait également.

    S’agissant des économies émergentes, la mise à jour signale que la volatilité grandissante des marchés financiers et des flux de capitaux continue d’inquiéter, d’autant que la Réserve fédérale a annoncé en décembre 2013 qu’elle commencerait le retrait de sa politique de rachat de titres au début de 2014. Les réactions à l’annonce ont été relativement mitigées dans la plupart des économies. Cela étant, les redéploiements de portefeuilles et les faiblesses intérieures pourraient entraîner des sorties de capitaux et des ajustements de taux de change encore plus importants.

    Politiques recommandées

    Le fait que la croissance ait gagné en vigueur ne signifie pas pour autant que l’économie mondiale soit tirée d’affaire. La mise à jour des PEM insiste sur le fait que l’accompagnement d’une croissance robuste et la gestion des facteurs de vulnérabilité restent des priorités pour tous les pays. Elle formule les recommandations suivantes :

    Les économies avancées — y compris les États-Unis — ne doivent pas réagir aux perspectives d’une embellie de la croissance par un retrait prématuré des politiques monétaires accommodantes. Ces politiques demeurent appropriées car les écarts de production restent importants tandis que l’inflation est faible, et le rééquilibrage budgétaire va suivre son cours. La mise à jour des PEM met en garde contre toute tendance à sous-estimer la nécessité d’une croissance plus vigoureuse; en effet, au sortir de la crise il importe d’intensifier le travail de réparation des bilans.

    Dans la zone euro, la Banque centrale européenne (BCE) devra envisager des mesures additionnelles à cette fin. Pour améliorer le climat de confiance, insuffler une nouvelle vigueur au crédit et couper le lien entre les entités souveraines et les banques, il sera crucial de réparer les bilans dans le cadre de l’initiative d’évaluation des bilans et de recapitaliser les banques en difficulté, et de parachever l’union bancaire en unifiant les dispositifs de supervision et de résolution. Davantage de réformes structurelles s’imposent pour relever l’investissement et améliorer les perspectives.

    Les économies émergentes et en développement doivent pour leur part gérer avec prudence les risques d’une inversion des flux de capitaux. Les pays qui présentent des faiblesses internes partiellement liées à des déficits courants paraissent particulièrement vulnérables. Les taux de change devraient pouvoir se déprécier face à une détérioration des conditions de financement extérieur. En Chine, le récent rebond met en évidence que l’investissement reste le principal ressort de la dynamique de la croissance et davantage de progrès s’imposent dans le rééquilibrage de la demande intérieure pour que la consommation prenne le relais de l’investissement."

    http://www.imf.org/external/french/pubs/ft/survey/so/2014/res012114af.htm

     

    Donc, nous avons compris !

    Plus de faux semblant et regardons la réalité en face et tant pis si la France perd la coupe du Monde de futbol, il vaut beaucoup mieux pour elle qu'elle retrouve le sentier d'une croissance équilibré selon le modèle Robert SOLOW (mais c'est une autre histoire).

     

    Bien à vous.

    PGR

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  • MERCI A TOUS !

    Je n'oublie pas de vous remercier de votre fidélité

     

    Vous êtes toujours plus nombreux à consulter ce blog sans prétention.

    Il tente de re-prendre le cours du temps et vous permettre de prendre du temps au temps.

    La vie s'écoule lentement pour certains et trop vite pour d'autres.

    L'essentiel reste d'observer et d'être vigilant.

    Certes, un blog ne peut tout contenir et celui qui écrit ces lignes en est pleinement conscient .

    Mais, écrire un peu permet à d'autres de re-prendre ces idées et ainsi faire un lien avec d'autres encore pour mieux comprendre notre temps si complexe.

    Certes, (encore) certains peuvent me dire à juste raison, qui je suis pour prétendre penser ou écrire !

    Un blog est un espace de liberté qui reste encore visible dans un océan de manipulation et de cynisme organisé.

    Le principe actuel de la liberté est de toujours comprendre qu'elle est déjà perdue !

    Savoir re-prendre encore et encore est un axiome de survie dans un abime d'incohérence où tout semble permis et finalement tout est codifié et standardisé.

    Re-prenez votre liberté et vous serez de nouveau des humains !

    Encore merci.

    Bien à vous.

    PGR

     

     

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  • Bonjour à tous,

     

    Nous avons commémoré un événement historique qui commence à devenir de l'Histoire.

    Voici 70 ans, des hommes et des femmes se sont affrontés, les uns pour conserver un régime autoritaire et les autres pour le combattre.

    Le résultat fut un combat sanglant où des myriades de tombes et des monuments funéraires témoignent de ce fracas guerrier.

    Ces guerriers avaient-ils conscience de rentrer dans l'Histoire ou d'autres, les ont utilisé pour rentrer dans une Histoire ?

    Nous ne le saurons jamais !

    Le résultat fut un jour qualifié de plus long car incertain dans son issue.

    Le résultat fut un replis inexorable de la xénophobie et et la violence industrialisée !

    Le résultat fut une victoire éclatante pour les rescapés de cette journée mémorable !

    Le résultat fut le désenchantement d'une génération !

    Le résultat fut l'annexion et la construction d'une nouvelle carte mondiale où la guerre fratricide par les armes, changea de nature pour devenir une guerre économique !

    Le résultat fut la construction des blocs soviétiques et américains pour le plus grand bonheur des hommes d'affaires !

    Le résultat fut la destruction d'un écosystème écologique et urbanistique d'une région côtière française !

    Le résultat fut l'entente cordiale de la monarchie anglaise envers la France et la haine du peuple anglais vis-à-vis des "Froggie" !

    Le résultat fut tant de morts, de jeunes et d'adultes qui souhaitaient vivre et qui sont morts pour que d'autres puissent choisir de vivre ou de mourir !

    Le résultat fut de changer d'ère et rentrer dans l'âge nucléaire !

    Le résultat fut un désastre économique pour certains et pour d'autre, un aubaine historique !

     

    Tant de résultats furent évalués par quelques-uns et subis par la majorité d'entre-nous, donc l'auteur de ces réflexions !

    Le D-Day ou le Jour-J est une date qui changea l'histoire et l'Histoire de l'homme !

     

    Alors la Realpolitik dans tout cela !

    Certes, ce concept est à peu près cela :

    "La realpolitik (de l'allemand : politique réaliste) désigne « la politique étrangère fondée sur le calcul des forces et l'intérêt national » (source Wiki)"

    "Le terme fut appliqué pour la première fois à l'attitude d'Otto von Bismarck qui suivait la trace de Klemens von Metternich dans la recherche diplomatique d'un équilibre pacifique entre empires européens.'" (toujours source Wiki)

    Bismarck, on le savait, était un fin manipulateur notamment de l'orgueil français et favorisa nos échecs successifs de la guerre de 70 et même de 14-18 (imaginons un instant la non-participation des américains en 1917 ?).

    Pour moi, le plus intéressant reste ce diplomate autrichien qui s'illustra au fameux, "Congrès de Vienne" où notre ami Wiki, nous dit qu'il se montra magnanime avec les français après la déroute Napoléonienne par les armées françaises à Waterloo !

    Bon, je vais droit au but !

    Notre Metternich ne fut pas aussi magnanime et il faut rendre hommage à un autre diplomate, beaucoup plus séduisant et habile, que fut Talleyrand ! Sans lui, plus de Belgique et nos frontières auraient été plus restreintes !

    Bref, pour Metternich, la realpolitik fut de valoriser les intérêts des coalisés et détruire par la force toute velléité de revanche par les français.

    La realpolitik est donc un assemblage assez fin de cynisme et de violence dont le Dr. H. Kissinger fut l'archétype avec le conflit américano-vietnamien des années 70 !

    Lisez avec intérêt ses mémoires volumineuses et vous observerez ce que peut-être la realpolitik !

    La realpolitik pour moi, fut celle de Willy Brandt ou plutôt ce que l'on appela à l'époque, "l"Ostpolitik", autrement dit la politique vers l'Est qui prônait un dialogue avec l'URSS !

    Certes, on sait aussi comment ce dirigeant allemand, ô combien honnête, fut trahi par un triste personnage de l'Allemagne de l'Est, mais il garda une vision futuriste de la réconciliation des années 90 !

     

    2014 !

    Une année charnière où tout est possible et rien mis en place !

    Une année commencée où certains s'enrichissent et d'autres cherchent la recette magique du désendettement !

    Une année où la violence est toujours dans les mêmes zones de rupture économiques et de nouvelles ligne de faille !

    Une année où un homme religieux décide de faire prier deux dirigeants où tout les oppose, pour une paix amorcée !

    Une année où il y a 70 ans, des dizaines de milliers de jeunes sont morts sur une plage française !

    Une année où l'on pourrait parler à nouveau et faire un bout de chemin ensemble !

    Une année où la pauvreté augmente et la richesse d'autant !

    Une année de moins pour la production pétrolière !

    Une année où les occidentaux valorisent un être humain "neutre" à une célébration musicale !

    Une année où de nombreux journalistes vont mourir pour que des millions de "Panurge" puissent comprendre l'incompréhensible !

     

    Une année banale en fait !

     

    Alors que dire de plus ou de moins !

     

    Ne pas recommencer les erreurs de nos ainées !

    Relire les ouvrages de Primo Levi !

    Renoncer au nationalisme !

    Comprendre l'autre !

    Redéfinir une nouvelle ligne de partage et non de fracture !

    Reprendre le dialogue !

     

    Je vous souhaite une bonne longue journée de Pentecôte !

     

    Admirons nos amis ou frères, les oiseaux !

     

    D-Day, realpolitik et 2014

     

    D-Day, realpolitik et 2014

     

    D-Day, realpolitik et 2014

     

    D-Day, realpolitik et 2014

     

    D-Day, realpolitik et 2014

     

    Bien à vous.

    PGR

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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  • Bonjour,

     

    Le temps s'écoule et les instants changent.

    Le mouvement s'inscrit dans une discontinuité.

    Non pas celle de la discontinuité de Mohorovičić (ou Moho) qui marque la limite entre la croûte terrestre  et le manteau supérieur. Elle se situe en moyenne à 35 km de profondeur, sachant que sa profondeur dépend de la nature de la croûte qui la surplombe : océanique ou continentale (Cf. http://www.futura-sciences.com/magazines/terre/infos/dico/d/structure-terre-discontinuite-mohorovi%C4%8Di%C4%87-2494/).

     

    Non la discontinuité dont je parle est celle du langage.

    Avec la succession des mots, je constate et je ne suis pas le seul, que la compréhension des choses marquent un temps de retard.

    Exemple : je vous présente une nouvelle bouteille de champagne, et vous pensez tous (et je pense aussi) à déguster ce précieux breuvage pétillant mais en réalité, la bouteille de champagne représente un marché et la fête ou les deux. Autrement dit, soit vous observez la valeur des choses pour ce qu'elles sont ou alors les choses qui constituent la valeur même de celle-ci.

    Pas mal, hein !

    Bref, il me fallait dépoussiérer ce blog sinon il commence alors à créer un ennui. Et rien n'est pire que l'ennui.

    Bien à vous.

    PGR

     

     

     

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  • Bonsoir à tous,

     

    Des élections approchent et les pays nantis de l'Europe (c'est-à-dire les quinze pays les plus riches) ont une vision très eurosceptique sinon anti-septique de l'Europe en général et de l'Union Européenne en particulier.

    Si l'on faisait un sondage d'opinion sur le connaissance de l'Europe  auprès de nos concitoyens français sur l'Europe, son fonctionnement et ses objectifs, nous serions surpris des réponses !

    Quand est-il des autres pays de l'Europe, ceux qui sont rentrés en 2004 et ultérieurement ?

    Curieusement, la magie de l'Europe fait effet !

    Alors pourquoi la magie ne fait plus effet sur les nantis de l'Europe que je suis d'ailleurs ?

    L'Europe est tout d'abord une idée.

    L'Europe c'est une réflexion qui remonte dans l'Histoire et que nous avons transformé en petites histoires.

    L'Europe c'est un défi et une ambition.

    Un défi car il répond à des conflits séculaires dont nous nous sommes habitués à ne plus être complices.

    Une ambition car c'est un espace de liberté et de prospérité.

    Or, aujourd'hui, il semble que tout se grippe.

    L'Europe serait responsable de tous les maux qui nous accablent.

    L'Europe c'est comme les enfants, lorsque tout va bien, on les appelle par leurs prénoms et lorsque tout va mal, c'est ton fils et ta bataille.

    Parlons en de bataille !

    Nous en avons perdu une grandiose en refusant par référendum le projet de Traité constitutionnel de l'Europe en 2005.

    Le chantre de ce refus n'est plus ni moins l'actuel ministre des Affaires Étrangères Française, un comble  !

    Donc, nous avons perdu une chance historique et elle ne se renouvellera pas de sitôt.

    Nous aurions pu alors rêver d'une Europe des Régions, d'une Europe sans rivage selon le bon mot de François Perroux et repris par le Général de Gaulle.

    L'Europe est morte alors ?

    L'Europe sera ce que nous en feront !

    Tant que des incapables politiciens et technocrates dirigeront les manettes du pouvoir européen, alors nous écrivons aujourd'hui le testament de l'Europe.

    Changer l'Europe passe par un changement de mode de compréhension de l'Europe.

    Si nous avons une monnaie fédérale (l'Euro) et une fiscalité locale et des institutions en compétitions pour ne pas dire en conflit, nous n'arriverons pas à faire avancer l'Europe.

    Les pères de l'Europe, MM Schumann, Adenauer et Monnet avaient compris ces enjeux, relisons et reprenons les actes fondateurs de l'Europe et tant pis si l'Angleterre quitte l'Europe, tant pis si l'Allemagne croit pouvoir se développer toute seule (alors que 59,2% de ces exportations se font en Europe) et tant pis pour la France qui croît faire une France sociale ruiné sans se soumettre au règle européenne et...

    L'Europe c'est une histoire de famille, tant que la famille n'a pas un chef de famille, l'Europe n'avancera pas.

    A vous d'y réfléchir.

    Bien à vous.

    Moi, je vais voter.

    PGR 

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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